• La charpente intérieure de la halle













    La halle vue de l'extérieur


    L'EPEE ET LE GOUPILLON
                A coté des Halles s'élève l'hoyel de Tavagny (1546) rédidence Renaissance rappelant l'ancienne vocation de ville de garnison de Vézelise. Il appartenait au Milanais Francisco Tavagny capitaine de l'armée ducale, mais aussi gruyer de Lorraine, c'est à dire responsable d'un débouché économique essentiel : les forets des alentours. Non loin de là engoncé dans un réseau de venelles s'élève le symbole du pouvoir religieux, l'église Saint-Come-et-Saint-Damien. Sa tour d'allure défensive culminant à plus de 50m est coiffée d'une flèche vrillée qui justifie pleinement l'adhésion du bourg à l'association des clochers tors de France. L'édifice s'ouvre par son flanc sud, percé d'un portail fleuri aux vantaux sculptés à la gloire des deux saints guérisseurs. L'intérieur, de style flamboyant abrite un orgue somptueux, oeuvre du facteur Georges Kuttinger (1775), le plus bel instrument de facture classique du département.

    LA BIERE DE VEZELISE
                En 1863, Antoni Moreau ouvre une brasserie sur les bords de l'Uvry . Le succès foudroyant de cette industrie justifie la création d'une ligne de chemin de fer jusqu'à Nancy. Entre rachats et fusions, la famille Moreau se taille un "empire de la bière". La brasserie de Vezelise a fermé ses portes au début des années 1970. La "buvette", ensemble de style Art Nouveau exposé au Musée brassicole de Saint-Nicolas-de-Port, au sud de Nancy, en perpétue la mémoire.

    LA VIE DU VILLAGE    entre Uvry et Brénon
                La fermeture de la brasserie sur les rives de l'Uvry a laissé bien plus de regrets que la disparition des tanneurs, à l'origine d'un sobriquet peu flatteur attaché autrefois au village : le  "pot de chambre de la Lorraine". Le Brénon, aujourd'hui envahi d'herbes folles, a recouvré son charme. Il est bordé d'un quai où les habitants aiment se promener pour admirer leur cité et ses jardins-vergers en terrasses, un spectacle féerique au printemps. .........    
    Yahoo!

    3 commentaires

  •           Promise à Abraham, l'Alliance est solennellement conclue sur la montagne du Sinaie, un cadre impressionnant enveloppé d'orages qui manifestent la grandeur divine.
              Cette alliance n'est pas un pacte entre égaux, mais un don du Seigneur, fruit de son initiative et de son amour : "Je serai ton Dieu, tu seras mon peuple". Voici donc Israel fondé, peuplle élu, nation sainte. Et voici tout homme fondé : il n'est d'humanité qu'appelée par Dieu et répondant à son Alliance par le don de sa fidélité.

               Dans le troisième mois qui suivit la sortie d'Egypte, les fils d'Israel pénétrèrent dans le désert du Sinai. Partis de Rephidim, ils arrivèrent dans ce désert, et ils établirent leur camp juste en face de la montagne.
               Moise monta vers Dieu. Le Seigneur l'appela du haut de la montagne : " Tu diras à la maison de Jacob, et tu annonceras aux fils d'Israel : Vous avez vu ce que j'ai fait à l'Egypte, comment je vous ai portés comme sur les ailes d'un aigle pour vous amener jusqu'à moi. Et maintenant, si vous entendez la voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples, - car toute la terre m'appartient - et vous serez  pour moi un royaume de pretres, une nation sainte. Voilà ce que tu diras aux fils d'Israel." Moise revint et convoqua les anciens du peuple, il leur communiqua tout ce que le Seigneur avait prescrit. Le peuple tout entier répondit d'une seule voix : " Tout ce qu'a dit le Seigneur, nous le ferons."
    la suite demain........... 
    Yahoo!

    2 commentaires


  • LE CHATEAU DE LA BELLE SAISON
    Au dessous du "beau castel" qui occupe une position stratégique dominant le Marne, Claude de Lorraine, premier duc de Guise et héritier de la seigneurie de Joinville, fit édifier au XVIe siècle, un palais d'été à proximité de la rivière. Fleuron de l'architecture Renaissance, ce chateau du Grand-Jardin était alors à la belle saison un lieu de fetes et de somptueuses réceptions, la famille continuant à demeurer dans le chateau "d'en haut". Au XVIII e siècle, lorsque la forteresse fut rasée, le chateau d'agrement fut heureusement épargné. Aujourd'hui, ce palais Renaissance qui a recouvré sa splendeur d'antan abrite le centre culturel de village, renouant ainsi avec sa vocation première de lieu de plaisance. Entouré d'un parc magnifique devenu jardin public, l'ancien chateau des ducs de Guise s'intègre tout naturellement dans la vie des Joinvillois.

    A LA DECOUVERTE DE JOINVILLE
    Commencez près de l'hotel de ville par la visite de l'auditoire et de l'église Notre-Dame. Rejoignez ensuite la rue de la Cote-du-Chateau pour atteindre le site du chateau d'en haut, où vous bénéficiez d'une belle vue sur le coeur de l'ancienne cité, ouvrant sur les quais joliment fleuris de la Marne. Redescendez par le sentier de la Vigne et suivez la rue des Capucins pour atteindre la Chapelle Sainte-Anne . A l'intérieur les vitraux retraccent la vie de la Vierge et de Sainte Anne, sa mère. Puis traversez le canal qui épouse les courbes de la rivière et admirez les belles demeures des XVIe et XVIIe siècles sur les quais . Partez ensuite découvrir le ravissant parc du Chateau du Grand-Jardin.

    LIEU DE JUSTICE : Joinville a conservé son auditoire, tribunal de Haute Justice
    Construit en 1562 par François de Guise et Antoinette de Bourbon. Restauré durant les années 1980 par une association de bénévoles, l'édifice seigneurial a gardé ses prisons et ses cachots : la chambre des "pailleux", occupée jadis par les détenus sans ressources ; la "pistole" destinée aux prisonniers aisés ainsi qu'une pièce réservée aux femmes. Une  maquette présente la cité en 1650. .........
    Yahoo!

    5 commentaires
  • Au delà de la Mer Rouge, c'est le désert. Pendant quarante ans, les hébreux vont y tracer leur route sinueuse. Incertains du lendemain, ils y feront l'apprentissage de leur dépendance à l'égard de Dieu. Et l'alliance qu'ils conclueront avec lui sera leur loi. Ramassis de fuyards, ils vont devenir un peuple.

    LA MANNE

    Affamé, le peuple s'inquiéte : Dieu est-il avec nous ? La réponse divine apaise l'inquiétude  en meme temps que le faim, mais elle pose à son tour une question fondamentale : es-tu avec Moi?
    Les fils d'Israel leur dirent :" Ah! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d'Egypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé !"
    Le Seigneur dit à Moise : " Voici que du ciel, je vais faire pleuvoir du pain. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi je vais le mettre à l'épreuve : je verrai s'il obéit, ou non, à ma loi.
    Le Seigneur dit alors à Moise : " J'ai entendu les récriminations des fils d'Israel. Tu leur dira :" Après le coucher du soleil, vous mangerez de la viandeet, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Vous reconnaitrez alors que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu !"
    Le soir meme, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp; et, le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp. Lorsque la couche de rosée s'évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croute, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d'Israel se dirent l'un à l'autre : " Mann hou?" ce qui veut dire : " Quest-ce-que c'est ?" car ils ne savaient pas ce que c'était. Moise leur dit : " C'est le pain que le Seigneur vous donne à manger."
    La maison d'Israel l'appela du nom de manne. C'était comme de la graine de coriandre ; elle était blanche et avait le gout d'une galette de miel.    
    Yahoo!

    3 commentaires