Après des études aux Beaux Arts de Bordeaux, LHOTE est d'abord sculpteur, puis il se tourne vers la peinture en 1912. Il se rattache au mouvement cubiste. A la fois théoricien et pédagogue, il fonde en 1921 son école où étudient : Klein, Dormy, River et Cartier-Bresson. Dans sa maison de Mirmande (Drome) il organise des stages d'été pour ses élèves. En 1940 et pendant l'occupation nombre d'artistes y trouveront refuge. Il gardera toute sa vie le gout de la décoration. En 1957, il exécute les peintures murales de la faculté de Médecine de Bordeaux. Il a écrit également des livres sur l'art. Il décède à Paris en 1962........

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                      

Le rouge des carrières d'ocres cernant le village, le rouge des façades, le rouge de ses amours malheureuses : bati sur un éperon rocheux au-dessus de la plaine du Lubéron, Roussillon porte haut son originalité, dans cette région qui égrène les villages perchés comme autant de trésors.

Raymond d'Avignon vient de découvrir que sa femme est tombée amoureuse de son page. Fou de rage, il tue le jeune homme pour lui arracher le coeur.....qu'il offre tout sanglant sur un plateau à son épouse infidèle. Désespérée, elle se jette de la falaise. Son sang forme aussitot une source qui colore la terre alentours. Ainsi serait née la couleur de Roussillon, assure la légende.

DU POURPRE A L'ECARLATE
Si Roussillon ne doit pas la couleur rousse de sa terre à du sang, il a bien comme toile de fond un paysage de falaises écarlates, constituant les plus riches carrières d'ocres de France. Edifié lui-meme sur un piton appelé le mont Rouge, le village offre un spectacle d'une rare beauté : des falaises déchiquetées aux noms pittoresques -chaussée des géants, val des fées, falaise de sang - qui déclinent plusieurs teintes de rouge au milieu d'une végétation de pins entourant le vieux village dont les enduits des maisons présentent une large palette de couleurs, du rouge sang au jaune pale. 

UNE VIE SOUS LE SOLEIL
De meme que les autres villages perchés du Lubéron, Roussillon doit son charme à ses ruellles étroites égayées de fleurs et à ses petites places animées de café où il fait bon s'asseoir durant les heures chaudes de l'été. De la petite place de la Mairie, dominée par la Tour de l'Horloge, à la table d'orientation située tout en haut du bourg et d'où la vue se déploie sur tout le pays d'Apt, surgissent tour à tour les étroites façades badigeonnées de roufe, une mairie du XVIIe siècle, la tour du béffroi, ancienne tour défensive, et l'église romane restaurée au XVI e siècle . Séduit par le village où il vécut deux ans durant la seconde Guerre Mondiale, Samuel Beckett l'immortalisa dans une réplique de la pièce  ;" en  attendant Godot........  

Pour apprendre les lois de la manifestation , il y a des leçons d'importance vitale : la patience, la persistance et la persévérance. Tu dois apprendre l'obeissance implicite et avoir le désir de suivre Mes instructions, aussi folles puissent-elles paraitre. C'est seulement lorsque ces leçons ont été apprises et mises en pratique que les choses les plus  merveilleuses commencent à arriver dans ta vie, et qu'en effet tu contemples Mes lois vécues et démontrées. Souviens-toi toujours : tu dois faire quelque chose , tu dois vivre une vraie vie  et non pas seulement passer ta vie à prier, en espérant que quelque chose arrive. La prière est nécessaire , mais elle n'est pas suffisante. Tu dois apprendre à vivre une vraie vie pour que tous la voient. Parler de la foi ne suffit pas. Tu dois vivre de telle manière que toutes les ames autour de toi puissent voir ce que cela veut dire de vivre par la foi, de mettre ta foi et ta confiance entières en Moi, le Seigneur ton Dieu, la divinité en toi......

Il nait au Mans en 1885;
Il fait d'abord partie du cercle de Delaunay à l'Académie Julian avant de se rapprocher de Maurice Denis et de l'esprit nabis. Il étudie ensuite le cubisme mais n'en garde que la géométrie. Dans cette veine il expose en 1911 au Salon des Indépendants le tableau "Le cuirassé". Puis il introduit le jeu de plans colorés et met au point un style entre la tradition et les ruptures brutales du cubisme, en se rapprochant de Delaunay qu'il considère comme un maitre. 
Gravement blessé pendant la Guerre, la Fresnaye se consacre au dessin (portait de Guynemer en 1921-1923) et à l'illustration de livres et à des toiles de petits formats où son cubisme cède le pas à un classicisme modernisé. Il meurt à Grasse en 1925......  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  UNE FORTUNE EN BOUCHONS
Des ruelles en calade grimpent au sommet du village jusqu'aux ruines imposantes de l'église Saint-Pons, édifiée sur le rocher au XVe siècle. Trop petite et trop vétuste pour les deux mille cinq cents habitants de l'époque (environ mille sept cents aujourd'hui), elle fut abandonnée en 1873 au profit de la nouvelle Notre-Dame-des-Victoires, néogothique. Restaurée en 1960, sa haute flèche octogonale qui penchait dangereusement est désormais coiffée d'un cone de tuiles vernissées d'allure curieusement bourguignonne... Comme les maisons de maitre bordant la rue principale, l'édifice témoigne d'une époque où la fabrication des bouchons de liège - secret qu'un Collobriérois du nom d'Auméan rapporta d'Espagne - faisait la fortune du massif. On ne comptait au village, en 1850, pas moins de dis-sept bouchonneries. Le chataignier a pris le pas depuis, sur le chene-liège, mais l'attachement pour la foret environnante reste ici une constante.

LA CHATAIGNERAIE DES MAURES
Elle produit sur près de 10000 ha ces gros fruits charnus et sucrés, récoltés à la main, qui font les délices des meilleurs confiseurs. A Collobrières, depuis plus de cinquante ans, la confiserie Azuréenne les transforme en marrons glacés et crèmes de marron haut de gamme , en parallèle, l'entreprise a crée un petit musée ou l'on s'initie, en découvrant les machines d'autrefois, aux secrets de leurs transformation.

LA CHARTREUSE DE VERNE

Noyé dans la masse des chataigniers, au sud-est du village, ce monastère fondé en 1170 fut plusieurs fois rebati. Vendu à la Révolution, il n'a été rendu à la vie religieuse qu'en 1983. Derrière un quadrilatère de hauts murs, sa visite révèle quelques vestiges romans et de beaux batiments classiques (classés aux Monuments historiques) aux décors sculptés de pierre verte. A voir notamment l'hostellerie et son petit musée ainsi que deux cloitres avec leurs cellules gothiques.

A LA DECOUVERTE DE COLLOBRIERES
On entre à Collobrières par le Pont Neuf, à l'ouest, et par le boulevard Carnot, qui longe la rivière. A la géométrie rigoureuse du quartier XIXe siècle, autour des platanes de la place de la mairie, succèdent à partir du vieux pont Raoul-Calvi, les tortueuses ruelles médiévales, par lesquelles s'enfonce jusu'à la place Rouget-de-l'Isle, la plus ancienne du village, où se trouvent les vestiges d'un puits communal. De là, on grimpe vers les ruines de Saint-Pons : le beau point de vue sur le village et départ d'un superbe sentier de randonnée........ 

Te demandes-tu parfois pourquoi tu es là à faire ce que tu fais ? Des doutes occupent-ils jamais ton esprit ? Cherche tout au fond de ton coeur, et réponds honnetement à ces questions. Puis, si tu sens que tu es encore un de ces St Thomas incrédules, prends du temps pour etre tranquille, pour chercher un éclairage venant de l'intérieur, et trouve ta juste place dans la totalité de ce vaste plan. Je peux t'assurer que ce n'est pas par hasard que tu es où tu es.
La vie a pu etre très dure pour toi. Tu peux avoir eu à traverser beaucoup de tests et d'épreuves. Tu peux meme avoir été plongé dans la fournaise ardente. Tu peux etre sur qu'il y a une raison à tout cela : que toutes les scories puissent etre brulées et que rien d'autre que l'or pur, le "JE SUIS au dedans" ne demeure, et que je puisse travailler dans et à travers le "JE SUIS" pour accomplir Mes merveilles et Ma gloire aux yeux de tous..... 

Ses origines normandes, son physique de brute magnifique et son franc parler, ont fait passer Léger pour "un paysan de l'avant garde". En 1903, il partage un atelier avec Mare. Après son échec aux Beaux Arts, il s'exerce dans diverses académies. En 1917, il est attiré par la rétrospective de Cézanne, la meme année il rencontre le cubisme de Picasso et de Braque. En 1908, il travaille avec Modigliani et Laurens. En 1908, il dialogue avec Delaunay. En 1909, il peint  une toile :
"la couseuse" qui ouvre sa période cubiste. Amas de lignes géométriques qui ressemble à du Picasso. Il peint le tableau  "Nu dans la foret" qui est du cubisme personnel. C'est une anticipation du futurisme italien. Au début 1950, il participe avec Bazaine et Le Moal à la décoration de l'église d'Aubincourt  (Doubs) pour laquelle il conçoit 17 vitraux de la nef et du choeur et dessine le carton de la tapisserie située derrière le maitre autel. Spectateur du cirque, il peint des acrobates, des clowns, des jongleurs (aux corps mécanisés). Il meurt en 1955......... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Considéré comme la capitale des Maures, ce paisible village blotti à l'écart des foules, au fin fond de la foret et au pied des ruines de sa vieille église, fait le bonheur des amateurs de randonnées. Celui des gourmands aussi, grace à sa spécialité : le marron glacé.

A une heure de marche du  village, sur le plateau de Lambert, sont plantés deux curieux piliers de gneiss ronds, hauts d'environ 3 mètres. La marquise de  Sévigné, dit-on, aime à venir les contempler, depuis l'ombre fraiche des chataigniers, lorsqu'elle séjourne à Entrecastreaux, propriété de sa fille et de son gendre Grignan, à quelques lieues de là. Peut-etre ces remarquables menhirs, mystérieusement dressés quelque trois mille ans avant notre ère, lui rappellent -ils sa chère Bretagne.

AU COEUR DE LA FORET
Niché dans une cuvette boisée au coeur du Massif des Maures, Collobrières possède en effet la plus forte concentration en mégalithes du département, preuve d'une présence humaine fort ancienne. Plus tard, les Romains qui y exploitent des mines (plomb, cuivre, etc...) laissent au site son nom de
"collubreira", "couleuvre" : une référence peut-etre à la rivière des Couleuvres, le Réal Collobrier, qui se faufile au ras des maisons dont les crépis pastels, les volets aux couleurs contrastées et les balcons de fer forgé concourent au charme du village. Jadis, il suffisait pour préserver celui-ci lors des épidémies de peste, de barricader le vieux pont (XIIe siecle) qui franchit la rivière. Sur la meme rive, les anciens bains-douches avec leur double entrée, pour dames et messieurs, abritent aujourd'hui l'office du tourisme. Moins minuscule qu'il ne semble à première vue, le bourg révèle au fil de ses étroites rues médiévales, de ses avenues bordées de platanes et de ses places aux fraiches fontaines une agréable succession de maisons anciennes, de terrasses de café, de boutiques et d'ateliers d'artistes.

Tu dois faire ton propre travail dans cette vie spirituelle. JE SUIS toujours là pour aider les ames qui s'aident elles-memes, mais tu dois faire le premier pas. Tu n'apprendras jamais de leçons si l'on fait tout pour toi. Tu ne peux pas élever un enfant en faisant tout pour lui. Tu dois le laisser faire les choses par lui meme. Peu importe que ses actions soient lentes ou hésitantes au début, tu dois etre très patient et rester en arrière. Avec une infinie patience et beaucoup d'amour, je dois rester en arrière et te voir effectuer ton propre travail et faire des erreurs. Mais souviens-toi toujours : tu bénificieras de tes erreurs , rien ne se fait en vain. Tu apprends tout le temps de nouvelles leçons et tu avances le long de ce chemin spirituel. Chaque pas, aussi petit soit-il, te mène plus prèt du but : la réalisation de ton Unité avec Moi. Jusqu'à ce que, finalement, tu te rendes compte qu'il n'y a pas de séparation, que tout est un et que tu fais partie de cette vie unique et radieuse........ 

Il vit dans une famille aisée et a des frères et des soeurs qui deviendront aussi des artistes : Raymond sculpteur, Marcel peintre et sculpteur, Suzanne peintre.En 1894, il s'installe avec son frère Raymond à Montmartre et fait des études de droit, son père l'autorise à faire des études d'art à condition de continuer le droit. Pour se distinguer de ses frères et soeur, il prend le nom de Jacques VILLON. En 1003, il aide à organiser le premier salon de l'Automme. En 1904 et 1905, il étudie l'art à l'Académie Julian. Influencé par Toulouse Lautrec et Degas à ses débuts. Il participe plus tard aux mouvements fauvistes, cubistes et impressionnistes abstraits. En 1911, il organise avec ses frères en groupe de réunion où se rencontrent Picabia, Delaunay et Léger. En 1913, il crée ses chefs d'oeuvres cubistes.La meme année il expose à New-York. Sa notoriété grandit, il est plus connu aux Etats-Unis qu'en Europe. En 1944 et 1950, il reçoit des récompenses. Il est nommé commandeur de la légion d'honneur en 1954; en 1956, il reçoit la commande de vitraux pour l'église de Metz. Il décéde en 1963. Son frère Marcel contribue à monter à Paris une exposition familiale..........