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UNE FORTERESSE SANS BUT GUERRIER
Les quatre tours qui se dressent aux angles du chateau de Verdelles se fondent dans le paysage boisé de la vallée de la Vègre. Le visiteur cherchera vainement les enceintes qui protégeaient habituellement ce type d'édifice......
Voilà toute l'originalité de ce chateau : etre pourvu d'éléments défensifs d'une forteresse et se présenter sous l'aspect d'une élégante demeure seigneuriale.
QUELQUES DATES HISTORIQUES
1436 La seigneurie de Verdelles entre par mariage dans la famille Leclerc de Juigné
1490-1494 Edification du chateau
XVIe siècle Les seigneurs de Verdelles sont autorisés à fortifier le chateau
XVIIIe siècle Le chateau n'est plus habité
1789-1799 Révolution française, Verdelles est vendu comme bien d'émigrés
XIXe siècle Le chateau change de propriétaires à plusieurs reprises
1950 Verdelles est restauré avec l'aide des Monuments historiques
QUATRE TOURS, QUATRE PROFILS
L'ensemble présente une structure centrale carrée, dont chaque côté est flanqué d'une tour de forme, de hauteur et de taille différentes. Seules les deux tours qui occupent le flanc nord sont à peu près d'aspect identique, quoique de hauteur légèrement décalée. L'une et l'autre sont rectangulaires et hérissées de machicoulis, tandis que les deux autres polygonales, les dominent. Mais ces deux dernières sont fort dissemblables : l'une est étroite, tandis que l'autre, celle de l'angle sud'-est est large et puissante. Elle représente d'ailleurs sans doute un vestige de la forteresse primitive et devait constituer l'un des éléments principaux du fameux appareil défensif. Comme dans les deux tours nord, des salles rectangulaires occupent chacun des quatre niveaux.
UN EXTREME RAFFINEMENT
On ne connait pas le nom de l'architecte qui a conçu le chateau. On ne peut que constater avec émerveillement qu'il a apporté aux détails de son oeuvre autant de raffinement et d'attention qu'il en a donné à l'aspect général de cet édifice de couleur ocre, couronné d'ardoises. La porte d'accès à l'escalier principal est élégamment décoré. De chaque fenêtre semble surgir une tête animale ou celle d'un étrange personnage, tandis que la grande cheminée de l'une des salles est richement sculptée.......
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DONNE-MOI, SEIGNEUR DIEU
Donne-moi, Seigneur Dieu, un coeur vigilant
que nulle pensée curieuse ne détourne de toi,
un coeur noble,
que nulle affection indigne n'abaisse;
un coeur droit,
que nulle intention perverse ne dévie,
un coeur libre,
que nulle violente affection ne submerge.
Accorde-moi, Seigneur,
une intelligence qui te connaisse,
un empressement qui te cherche,
une sagesse qui te trouve,
une vie qui te plaise,
une persévérance qui t'attende avec confiance,
et une confiance qui t'embrasse à la fin.
Prière dite par Saint Thomas d'Aquin
né en 1224 en Italie, mort en 1274
Religieux de l'ordre dominicain, considéré comme l'un
des principoaux maitres de la philosophie scolastique
et de la théologie catholique.
Canonisé en 1323.
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Plante médicinale, est aussi cultivee. Commune dans les clairières des forets à sol calcaire. C'est une plante dépassant 1m, à tiges épaisses et charnues, qui porte des fleurs rouge-brun, solitaires ou par deux. Le fruit est une baie noire de la taille d'une cerise. Plante vénéneuse, très toxique, elle a reçu de multiples surnoms :"cerise empoisonnée", "herbe empoisonnée","morelle perverse", etc. Le surnom de "belle dame"est dû à son utilisation dans la fabrication de fards (solanacées)....
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Bati sur une esplanade semi-circulaire, l'actuel chaterau de Sillé-le-Guillaume a été élevé à partir de 1446 sur les ruines d'une forteresse du XIe siècle démantelée quelques années plus tôt, pendant la guerre de Cent Ans, par les troupes anglaises. Cet édifice à l'architecture massive s'ordonne autour d'un puissant donjon, d'une hauteur vertigineuse.
UNE SILHOUETTE TRAPUE
Sur les ruines de la forteresse primitive, Bertrand de Beauveau, sénéchal d'Anjou, conseiller et chalbellan du roi, entreprend, dès 1446, de faire ériger un chateau formant un quadrilataire cantonné de hautes tours à machicoulis, couronnées de toitures coniques. Ttois de ces tours sont reliées par deux longs corps de logis, de construction plus tardive(XVIe et XVIIe siècles) C'est le front sud-ouest du chateau qui retient toute l'attention : il est protégé par une ancienne barbacane défendant un chatelet d'entrée à machicoulis dans lequel un porche s'encadre harmonieusement entre deux tours jumelles. La tour de gauche, aujourd'hui très dégradée, est accolée à une porte piétonne surmontée d'une herse, autrefois desservie par un pont-levis.
VISIBLEMENT BATI POUR L'ARTLLERIE
Cette entrée fortifiée défend l'accès du donjon, impressionnant ouvrage de grès coiffé de machicoulis qui atteint 38m de hauteur, pour une circonférence de 14 m. Témoin précieux de l'architecture militaire du XVe siècle, l'ouvrage reposesur un rez-de-chaussée vouté en casemate. Ce niveau est occupé par une salle réservée à l'artillerie et disposant de latrines placées en encorbellement au dessus des fossés. Des ouvertures basses dans les murs étaient ménagées pour placer des couleuvrines, canons longs et effilés. Un chemin de ronde encercle la remarquable charpente qui vient soutenir le toit, également conique. Au sommet de cette puissante tour, une horloge, domine un panneau gravé aux armes de Bertand de Beauvau et de son épouse.,UNE SUCCESSION DE PROPRIETAIRES
Par alliances successives, le chateau quitte la famille Beauvau pour échoir à la fin du XVIe siècle à Charles de Cossé-Brissac, maréchal de France.
Après lui, le duc dela Meilleray devient propriétaire des lieux. Ensuite Sillé-le-Guillaume est acquis par le roi Louis XIV, pour le compte de sa fille, la princesse de Conti. C'est elle qui fera ériger le second corps de logis, d'une sobriété confinant à l'autérité. Peu après, Sillé sombre dans l'abandon, ignoré de ses maitres successifs. Après la Révolution, le chateau est attribué à la commune, il est l'objet de plusieurs campagnes de restauration.
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QUAND J'AURAI FAIM
Seigneur, quand j'aurai faim,
donnez-moi quelqu'un à nourrir,
quand j'aurai soif,
donnez-moi quelqu'un à abreuver,
et quand j'aurai froid,
quelqu'un à vêtir.
Quand je serai dans la maison
donnez-moi qulqu'un à relever.
Quand mon fardeau me pésera,
chargez-moi de celui des autres,
et quand j'aurai besoin de tendresse,
qu'on fasse appel à la mienne.
Que votre volonté soit ma nourriture,
votre grâce, ma force,
et votre amour, mon repos.
Que toute ma vie soit une offrande
perpétuellement tendue vers vous , Ô Père;
jusqu'au jour où il vous plaira de la prendre.
Prière dite par Mère Térésa
née en 1910, décédée en 1997
religieuse catholique, albanaise de nationalité indienne
pendant 40 ans, elle consacre sa vie aux pauvres,
elle fondé une congrégation de religieuses à Calcutta
Mère Térésa a été béatifiée le 19 octobre 2003 par le pape Jean Paul II
S
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C'est un petit arbrisseau sarmenteux fréquent dans les lieux humides. Sa taille varie de 1 à 2m. Les fleurs, mauves, à cins pétales très dégagés, s'épanouissent de juillet à août. Les feuilles sont entières à deux lobes à la base. Les fruits sont des baies rouges. Elles sont noires chez la morelle noire (solanacées)
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Blotti au coeur du bocage, le chateau de Sigournais est l'un des rares témoignages de l'architecture militaire du Moyen-Age en Vendée.
De récentes restaurations ont rendu son âme à cette belle forteresse, remarquable entre autres pour son imposant donjon-porche qui s'encadre entre deux tours coiffées de hautes toitures.
Quelques dates :
1266, l'existence d'un chateau à Sigournais est attestée.
XVe siècle : reconstruction du chateau primitif
XVIe siècle : Elévation du corps de logis
1798 Sigournais est vendu comme bien national
1992 Sigournais est classé par les Monuments historiques.
LES RAFFINEMENTS D'UNE ARCHITECTURE MILITAIRE
Sigournais se distingue avant tout par son donjon-porche, un exceptionnel ensemble fortifié de plan rectangulaire de 25m de long sur 12 m de large, flanqué de deux grosses tours à toiture d'ardoise pointue. L'ensemble possède un chemin de ronde à machicoulis. La façade intérieure, la plus ancienne, arbore quelques fenêtres en ogives, tandis que la façade extérieure en pierre de taille, qui fut remaniée ultérieurement, est percée d'élégantes baies Renaissance. Le passage d'entrée mène à deux salles voutées. L'escalier, ménagé dans une tour, conduit à l'étage où se succèdent trois pièces, la plus grande accueillant une cheminée de pierre monumentale.
DE BIEN LOINTAINS SEIGNEURS
Les travaux s'acèvent en 1485 et la forteresse ne connaitra plus de transformations majeures, à l'exception de la construction d'un corps de logis adossé aux courtines dans le courant du XVIe siècle. A partir de 1563, le chateau est abandonné par ses seigneurs. Il va passer de propriétaires en propriétaires jusqu'à sa vente en 1798 à un dénommé Jacques Rouillon, collecteur des impots à Sigournais. En 1811, les héritiers utiliseront une partie des pierres de l'édifice pour construire une nouvelle demeure, située un peu plus loin. En 1863, Victor Mercier de Lepinay se porte acquéreur de Sigournais. Ses descendants possèdent toujours le chateau qu'ils s'emploient à faire revivre une nouvelle fois.
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QUE TA ROUTE DEMEURE NOTRE CHEMIN
Reste avec nous Seigneur,
nous te le demandons.
Que ta route
demeure notre chemin.
Nous avons besoin que tu sois là
car nous vivons de ta présence,
et nous sommes ce que tu es.
Tu es tellement
tout ce que nous cherchons
obscurément dans notre nuit,
tu es tellement la force
qui donne à notre lutte
la certitude d'une victoire de l'amour.
Reste avec nous, Seigneur,
et ne va pas plus loin.
Il est encore si proche,
cet unique moment
où nous t'avons rencontré,
où tu semblais nous attendre,
quand nous te cherchions.
Tu ne nous as pas tout dit,
et nous voudrions tant
te connaitre un peu mieux,
profiter que tu es là
pour etre encore dans la paix.
Si tu t'en vas encore;
il nous faudra reprendre
cette quête sans fin
qui seule répondra
à la profondeur de notre vide.
Reste avec nous, Seigneur,
car pour nous tous les jours,
il se fait vraiment tard.
Prière dite par François Chagneau
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Plante très répandue dans les pierrailles, les décombres et les terrains vagues, cette espèce rudérale fleurit de mai à septembre. La corolle jaune est à gorge noire et à lobes inégaux lignés de violet. Le calice, en cloche, est velu comme toute la plante, dont la taille varie de 50cm à 1 m. Son fruit est une pyxide (solanacées).....
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Le chateau de Mayenne s'élève sur un rocher granitique qui surplombe d'une part la rivière qui lui a donné son nom d'autre part, une vaste zone de marécages. Des recherches archéologiques récentes ont permis d'établir que sa fondation remontait au IX e siècle, ce qui fait de lui le plus ancien chateau de son département.
MAYENNE AUJOURD-HUI
Depuis les rives de la Mayenne, on peut aujourd'hui encore admirer les vestiges d'une vieille muraille flanquée de tours en partie arasées. Cette enceinte enclot la basse cour ou Grand Chateau, qui abrite aujourd'hui l'école de musique des Mayennais, un théatre et un kiosque à musique. A son extrémité nord-ouest s'élève une muraille, autrefois doublée de douves, qui sépare la basse cour de la haute cour ou Petit Chateau, dans lequel se trouve le logis seigneurial; partie la plus ancienne de l'édifice.
L'EDIFICE CAROLINGIEN
Fondé dans la seconde moitié du IXe siècle, le logis seigneurial originel a été miraculeusement conservé, épargné de tout aménagement destructeur, il est progressivement trouvé imbriqué dans des constructions plus récentes. De forme rectangulaire, il s'élevait à l'origine sur deux niveaux surmontés de combles et était flanqué à l'angle sud-ouest d'une tour carrée haute de 19 m. L'étage inférieur servait de réserve et ne possédait pas d'ouverture sur l'extérieur. L'entrée se faisait au niveau du premier étage, occupé par une salle d'apparat éclairée de nombreuses ouvertures; La construction de ce palais en pierre, au caractère faiblement défensif est actuellement attribuée aux premiers Comtes du Maine.
LES PREMIERS REMANIEMENTS
Situé dans une zone menacée par la convoitise des ducs de Normandie et des Comtes de Rennes, ce palais carolingien fait l'objet d'aménagements destinés à renforcer ses défenses. Le premier d'entre eux est la construction au Xe siècle d'une muraille qui devait englober une surface relativementproche de celle de l'actuelle haute cour. Mais sa présence ne permettra pas de repousser l'assaut de Guillaume le Conquérant, futur roi d'Angleterre, qui s'empare de Mayenne en 1063. Au XIIe siècle, la salle inférieure du palais est comblée et la salle d'apparat est surélevée de plus de 3m afin de compenser par un nouvel étage la disparition de la réserve.
UN TOURNANT DEFENSIF
Le XIIIe siècle voit des changements plus importants encore qui achèvent de faire de Mayenne une forteresse. Les habitations qui se sont développées à proximité du chateau reçoivent pour leur protection une épaisse muraille flanquée de quatorze tours, dont huit subsistent. La basse cour nait, séparée par la haute cour par un fossé et par une courtine percée d'un chatelet d'entrée. Dans le même temps; un imposant donjon, toujours visible au nord du logis seigneurial est élevé. La Guerre de Cent Ans qui voit par deux fois Mayenne occupé par les Anglais,induira de nouveaux aménagements afin d'intégrer les progrès de l'artillerie et de permettre l'installation d'une garnison.
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