• ornithopus perpusillus

    Cette petite plante vivace est l'un des sept représentants européens de l'espèce des "ornithopes".

    Les fleurs, très petites, blanc jaunatre, émergent de la plante étalée au sol. Les feuilles ont des paires de folioles (5 à 12) terminées par une foliole seule. Les fruits sont des gousses, articulées et groupées, dont les étranglements enserrent les graines et donnent au fruit recourbé l'aspect d'une patte d'oiseau (papilionacées)..... 

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  • accueil 01

    Batie sur une hauteur dominant la Garonne, la forteresse de Langoiran joua un role stratégique lors des guerres franco-anglaises. Ce puissant chateau avait perdu sa fonction militaire lorsqu'il fut incendié, au XVIIe siècle, pendant les troubles de la Fronde. Une ambitieuse restauration tente aujourd'hui de relever l'édifice, qui fut l'une des plus importantes forteresses de Guyenne.  

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    A Langoiran, les moines cisterciens batissent au XIe siècle sur une hauteur l'église Saint Pierre

    Deux siècles plus tard ce sont les moines de l'abbaye  qui construisent un prieuré hopital , c'est à cette époque qu'une puissante lignée de la région, la famille d'Escoussans, choisit la pointe du coteau pour y implanter une puissante forteresse dont la basse cour servira d'abri aux habitants du village en cas de danger.

    Les d'Escoussans prennent le titre de seigneurs de Langoiran vers 1260, et se succèdent jusqu'en 1346. Le fief échoit à une fille qui épouse un seigneur de Verteuil, issu d'une branche cadette d'une illustre maison féodale qui accèdera au trone en la personne d'Henri IV.gen langoi

     

    LES OUTRAGES DES HOMMES

    Durant la guerre de cent Ans, le chateau de Langoiran, alors propriété de la famille d'Albret s'affirme comme l'une des forteresses les plus importantes de la Guyenne.Au sortir du conflit, la seigneurie passe sous la souveraineté directe des rois de France, avant d'échoir au XVIIe siècle à une famille de parlementaires bordelais. Depuis les troubles de la Fronde, cependant, la forteresse incendiée par les troupes du duc d'Epernon, n'est plus qu'une glorieuse ruine. L'ensemble classé monument historique en 1892, a fait l'objet de travaux de restauration depuis les années 1970. 

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    UNE PUISSANTE ENCEINTE

    L'enceinte quadrangulaire du chateau est défendue, sur ses faces ouest et sud, par un à pic calcaire. Au nord, un profond fossé la sépare du plateau voisin. Les batiments sont implantés sur des terrasses successives, dont les dimensions décroissent à mesure que l'on progresse en hauteur. Au sud, la basse cour, au sol très pentu, couvre près de la moitié de la superficie de cette enceinte. Elle est entourée d'un rempart muni d'une tour ronde, et d'une poterne. Depuis la basse cour, un escalier souterrain conduit au passage donnant accès au chateau .Ce passage s'encadre entre une tour carrée et une tour ronde et débouche sur une seconde poterne.n-65-drouyn-langoiran

     

    DEUX DONJONS POUR UNE FORTERESSE

    Le coeur de la forteresse  est enveloppé de sa propre enceinte, qui possédait une autre entrée, placée à l'extrémité du mur nord. La cour compte plusieurs corps de batiments, dont certains remaniés au XVIIe siècle, avant l'incendie du chateau, qui se groupent autour du donjon circulaire. Celui-ci, qui date du XVe siècle, s'appuyait contre une grosse tour carrée qui était peut-etre le donjon primitif bati par la famille d'Escoussans. La tour maitresse, de 16m de diamètre, possède des murs de 3,5m d'épaisseur, percés d'archères à la base et au niveau du premier étage. La présence de trous de boulins, dans les parties hautes, indique l'existence d'une galerie hourdée.......  

     

     

     

     

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  • couv2420g 130

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                                                   DE LA MORT A LA VIE

     

    Tel est le dessein du Père éternel sur son Fils, tel est son bon plaisir que de tirer hors de la mort et du sépulcre : c'est sa volonté que de lui dire pour la troisième fois "Moi, aujourd'hui, je t'ai engendré ! " par une troisième naissance en laquelle il veut donner à Jésus une nouvelle vie, vie plus puissante et glorieuse que celle que ses bourreaux lui ont ravie.

    Tu l'as mis en la croix, tu l'enferme au sépulcre, mais tu te trompes, o peuple infidèle ! cette croix est le bucher où ce nouveau phénix, cet oiseau du ciel, prendra renaissance, et en une meilleue vie ; ce sépulcre sera un lieu de vie, et non de mort, et de vie plus puissante et glorieuse que celle que tu lui as ravie.

    Là, Seigneur, je vous adore comme mourant et comme engendrant vos enfants dans l'immortalité ; là je vous adore comme mourant et comme renaissant en une nouvelle vie ; là je vous adore comme mourant et comme répandant la semence de l'immortalité, et pour vous et pour nous. Là je vous adore comme en un renaissant en une vie céleste, comme acquérant un nouveau droit de gloire, et comme entrant  en un nouveau pouvoir sur l'immortalité.

    Et je vous adore en ce moment heureux, auquel vous passerez de la croix à la gloire, de la mort à la vie, de la terre au ciel, de la vie mourante et voyagère à la vie céleste et immortelle, O moment heureux, aimable et adorable !

     

    extrrait du "Discours de l'Etat et des grandeurs de Jésus" écrit par Pierre de Bérulle

                                                                                                                             (1567-1629)

    D'une famille de magistrats champenois, Pierre de Bérulle incarne le milieu de la reconquete catholique parisienne après les guerres de religion. Elève des Jésuites et de la Sorbonne, grand lecteur des Pères et de Saint Thomas, imprégné de la mystique nordique et espagnole, il introduit le carmel thérésien en France en 1604, est créé cardinal en 1627. Acteur essentiel du renouveau spirituel et sacerdotal français, son oeuvre abondante est rédigée dans une langue préclassique d'une grande élégance, mais trop vieillie aujourd'hui pour etre lue sans difficulté par des non-spécialistes  

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  • trefle-rouge-leysin

    De très nombreuses espèces de petite taille appartiennent à ce genre de papilionacées. Elles se caractérisent par des fleurs serrées en une seule tete en boule ou allongée. Après la floraison, la corolle subsiste comme une membrane. Les feuilles, caractéristiques; ont trois folioles. Les fruits restent dans le calice ou la corolle persistante (papilionacées).

     

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  • Ruines du chateau de Budos

    Dominant la vallée du Ciron, le chateau  de Budos, contemporain de celui de Villandraut, est construit selon le meme parti. Très éprouvé par les dégradations révolutionnaires et par les destructions qui s'ensuivirent, cette forteresse fut davantage conçue comme un symbole de prestige que comme une place capable de résister à des attaques d'envergure.

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    UNE DEFENSE PLUS SYMOLIQUE QUE REELLE

    Elevé à mi-pente, sur un site dépourvu de réelle valeur militaire, le chateau de Budos a étré conçu sur le modèle de son illustre ainé, Villandraut. Il se compose d'une enceinte rectangulaire de 55m sur 45m, flanquée à chaque angle d'une tour. Trois de ces tours sont circulaires, l'une, octogonale, fut réaménagée au XVIIIe siècle en colombier. Contre les courtines sont appuyées quatre tours carrées. L'une, de construction plus tardive que les autres, est en saillie et servait de chatelet d'entrée. Sa porte unique, défendue à mi-hauteur par une ligne de machicoulis, était protégée par un pont levis dont subsistent les rainures. Les murs sont moins épais qu'à Villandraut et les tours, moins massives, de sorte que les capacités défensives de Budos apparaissent limitées. La principale protection consiste dans les lices de 6m de large qui, en avant des courtines, exposent la progression d'un éventuel ennemi au tir des flèches et plus tard, lorsque leur emploi se généralise, à celui des armes à feu légères. Le chateau fera, au XVIIIe siècle l'objet 'une importante campagne de transformation : c'est à cette époque que l'aile d'habitation appuyée contre la courtine sud est réhaussée d'un étage et que l'aile nord est affectée aux communs

    CP 33076 008

    LE VENT DE LA RUINE

    Les La Roque conserveront Budos jusqu'à la Révolution. En 1789, son seigneur est Charles de La Roque qui émigre dès le début des troubles. Le chateau est vendu comme bien national

    dépecé, puis sert aux paysans du voisinage comme carrière de pierres. Il est réduit à l'état de ruine lorsqu'il est racheté en 1860 par Léon de Brivazac, fils de Delphine de la Roque-Budos. Inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1988, le chateau fait aujourd'hui l'objet d'une restauration......

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  • chcroix12

                                                  LA SOIF DE JESUS

     

              Voyez que celui qui pend en cette dure croix, s'est fait tout coeur pour vous , et comme altéré de votre salut, il crie à la soif après vous, pour vous unir à lui, si par un regard amoureux de ses souffrances, vous vous unissez à lui, comme par elles il s'est uni à vous, compatissant à vos misères.

               C'est là où il nous appelle par ses amoureuses paroles, et où il espère nous porter par son exemple; c'est pourquoi il demande que nous lui donnions souvent un regard amoureux, pour l'accompagner en ses grandes souffrances.

              Il désire nous attirer à lui par sa résignation qu'il a faite au Jardin et sur la Croix, entre les mains de son Père céleste, pour notre amour, et dans de plus grandes souffrances sur la fin de sa vie, qui sont d'etre attaché pour nous sur le gibet ignomineux de la croix, avec de gros clous, par les mains sacrilège des cruels bourreaux, et entre deux larrons.

               C'est là où il nous attend, le coté ouvert et le coeur à découvert pour nous recevoir, les bras étendus pour nous embrasser, sa tete inclinée pour nous donner, par un doux baiser de paix, son esprit très sacré devant que d'expirer, afin que nous puissions comprendre avec tous les saints, la profondeur, la largeur, la hauteur et la longueur de l'amour infini qui l'a fait tant souffrir et avec de si grand excès.

     

    Extrait de "Les trois clous" écrit par Martial d'Etampes (1575-1635)

     

     

               

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  • 002400-melilotus-albus

    C'est une plante bisannuelle, très fréquente dans les lieux secs. Haute de 30 cm à 1 m , elle fleurit de mai à septembre, donnant des fleurs jaunes odorantes disposées en minces grappes allongées. Ses feuilles sont trifoliées. Plante fourragère non cultivée, elle porte des fruits dont les gousses pendantes sont ovales et pointues. Les fleurs desséchées sont utilisées pour parfumer le linge. On dénombre une dizaine d'espèces de mélilots communes partout. (papilionacées)

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  • site

    Situé aux confins du Dauphiné, Rochefort-en-Valdaine a connu pillages et reconstructions au gré des guerres et des périodes de paix qui ont enfiévré le dernier millénaire. La forteresse dresse aujourd'hui encore son puissant donjon à une dizaine de kilomètres au sud est de Montélimar, dominant la plaine de la Valdaine du haut de son éperon rocheux.

     

    UN SITE FORTIFIE ET MALMENE

    Les puissants remparts de Rochefort en Valdaine et le donjon rectangulaire, qui ont résisté aux atteintes du emps, ont été probablement édifiés à partir de 1220. Au siècle suivant, la chapelle Saint-Blaise et son cimetière viennent s'adosser à l'est de l'enceinte ovoidale. Plus tardif, le chateau proprement dit, qui jouxte le donjon, occupe la partie occidentale de l'ensemble, avec les batiments de service. Rochefort-en-Valdaine subit de plein fouet les dommages matériels de la guerre de Cent Ans. Modernisé aux XIVe et XVe siècles, le chateau est de nouveau mis à mal par les guerres de religion, alors que Charles Dupuy-Montbrun, chef protestant et lieutenant du baron des Adrets, se rend tristement célèbre pour ses exactions en Dauphiné. Le vent léger que fait souffler la Renaissance apportera à cette puissante résidence seigneuriale les éléments de confort et de raffinement qui viendront atténuer sa rudesse. Cependant, les seigneurs de Rochefortpréfèrent déjà l'agrément de leur hotel de Montélimar à l'austérité de leur fief ancestral et c'est d'un chateau mal entretenu car rarement occupé que s'empareront les révolutionnaires en 1792.

     

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    UNE PUISSANTE SENTINELLE

     

    C'est incontestablement le donjon qui confère à Rochefort-en-Valdaine son allure de "cuirassé de pierre".

    Cette tour rectangulaire, souvent appelée "tour d'Amalric", est encore debout, au milieu des décombres. Ouvert sur cour intérieure au XVIe siècle, le donjon est élevé sur trois niveaux : une basse-fosse sétend sous la salle noble, voutée en plein cintre, tandis que l'étage supérieur est aujourd'hui à ciel ouvert.chateau rochefort

     

     

     

     

     

     

    L'ULTIME REFUGE DES DUPUY

     

    Profondément remaniée aux XVe, XVIIe et XIXe siècles, la chapelle Sainte Blaise s'articule autour d'un choeur de plan carré, aujourd'hui protégé par une voute en berceau. Ses parements intérieurs de pierre appareillée, d'origine, ont été dégagés lors de la dernière campagne de restauration, tandis que, au sol, une lourde dalle de marbre préserve le caveau de la famille Dupuy. chapelle

    chateau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UNE DEMEURE SEIGNEURIALE SAUVEE DE LA RUINE

    Au cors des siècles, le corps de logis a subi des transforma-

    tions successives, dont témoignent ses portes romanes et ses hautes baies renaissance. Après la Révolution, le pigeonnier et deux tours rondes s'écroulent et le chateau est laissé à l'abandon. Il faut attendre 1985 et le rachat du chateau par la commune pour que les façades du donjon et du corps de logis soient consilidées et le choeur de la chapelle heureusement restauré. Des réaménagements intérieurs sont en projet, Rochefort-en-Valdaine semble reprendre vie........

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  • saint francois de sales

                                                COMMUNIEZ !

     

              Si les mondains vous demandent pourquoi vous communiez si souvent, dites-leur que c'est pour apprendre à aimer Dieu, pour vous purifier de vos imperfections, pour vous délivrer de vos misères, pour vous consoler en vos afflictions, pour vous appuyer en vos faiblesses.

               Dites-leur que deux sortes de gens doivent souvent communier : les parfaits, parce qu'étant bien disposés, ils auraient grand tort de ne point s'approcher de la source et fontaine de perfection, et les imparfaits, afin de pouvoir justement prétendre à la perfection ; les forts afin qu'ils deviennent faibles, et les faibles afin qu'ils deviennent forts ; les malades afin d'etre guéris, les sains afin qu'ils ne tombent en maladie; et que pour vous, comme imparfaite, faible et malade, vous avez besoin de souvent communiquer avec votre perfection, votre force et votre médecin.

                Dites-leur que ceux qui n'ont pas beaucoup d'affaires mondaines doivent souvent communier parce qu'ils en ont la commodité, et que ceux qui ont beaucoup d'affaires mondaines, parce qu'ils en ont la nécessité, et que celui qui travaille beaucoup et qui est chargé de peines doit aussi manger les nourritures solides et fréquemment.

                Dites-leur que vous recevez le Saint Sacrement pour apprendre à bien recevoir, parce que l'on ne fait guère bien une action à laquelle on ne s'exerce pas souvent.  

     

    Introduction à la vie dévote écrite par Saint François de Sales (1567-1622). 

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  • blyssmontana 1143477695 133

    Papilionacée très commune dont les diverses espèces sont caractérisées par la couleur des fleurs (lupin blanc, bleu, jaune). Ces plantes herbacées (20 à 50 cm) ont des feuilles caractéristiques, disposées en éventail de cinq à onze folioles.

    On cultive le lupin comme plante d'ornement, comme plante fourragère ou comme engrais vert

    (papilionacées)

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