La ville moderne de Louqsor, à quatre jours de félouque d'Assouan, est bâtie sur le site de l'ancienne Thèbes qui fut la capitale de l'Egypte pendant la période du Nouvel Empire, du XVI au XIe siècle avant J.C. le temple qui jouxte la ville est dédié à Amon, le roi des Dieux, à son épouse Mour et à leur fils Khonsou.

Le pylône - ou entrée du temple est flanqué de deux statues colossales du pharaon Ramsès II. Une allée bordée de 700 sphinx sculptés relie le temple de Louqsor à celui de Karnak, qui constitue le plus vaste complexe religieux du monde antique. 

Louqsor doit sa notoriété à la vallée des Rois, l'extraordinaire nécropole des grands pharaons du Nouvel Empire. Le plus célèbre tombeau de cet ensemble est celui de Toutankhamon, découvert en 1922 par l'égyptologue britannique Howard Carter.

C'est à ce jour la seule tombe de pharaon que l'on a retrouvée intacte. L'histoire du jeune roi, mort à l'age de dix-neuf ans a frappé l'imagination du monde entier, et sa momie, aujourd'hui conservée dans une vitrine isotherme du Caire, continue de nourrir toutes sortes de légndes relatives à une prétendue "malédiction des pharaons".

La vallée des Reines, proche de la précédente, abrite notamment la tombe magnifiquement décorée de la reine Nefertari (1290-1254 av J.C.) l'épouse du grand Ramsès qui la baptisa "Celle pour qui le soleil se lève"

La descente du Nil d'Assooan à Louksor s'achève ici........

  D'entrée de jeu, "l'acte dessins" de Claire Basler – sépias monochromes sur papier - nous plonge dans un univers où les sentiments sont mis à nu. Pavots, anémones, lys, soucis, voûtes d'arbres, troncs de bouleaux… expriment de façon intense et perceptible leurs personnalités comme si le dessin permettait à Claire Basler de pénétrer en profondeur la nature, de lui rendre sa dimension interne, d'accentuer le trait des formes et des ombres, de renforcer l'expression du plein et du vide.

Chaque fleur, qui danse dans sa nudité, semble avoir été piquée sur le vif : le lys se fait tour à tour espiègle et fougueux, fragile et audacieux, calme et fier ou encore digne même si un de ses pétales tombe comme une larme; le pavot aérien et délicat, s'offre au vent sans réserve, avec amusement, joie de vivre et parfois soumission; le souci se cabre avec une élégance féline, digne et majestueux. Plus loin, le tronc d'un bouleau affiche sa pleine santé et sa sérénité, bombant son torse puissant et élégant avec fierté, parfois s'accouplant à un autre en l'étreignant de ses branches; avec les voûtes d'arbres, Claire Basler nous rappelle combien la nature est tout à la fois dense, ensorcelante, mystérieuse et impénétrable.

On reconnaît ainsi à travers ses dessins son ancrage dans le sensible et la sincérité, cette poésie qu'elle fait passer comme souffle vital et qui vous fait frissonner. Claire Basler révèle ainsi le graphisme de sa peinture, la fabrication de ce qu'elle appelle l'inabouti, l'inachevé…

En regardant ces toiles, on se croirait déjà arrivé au printemps........

Psaume 8,2.5.6-7.8-9.

Ô Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre ! Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui, le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu, le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de œtes mains, tu mets toute chose à ses pieds :
les troupeaux de boeufs et de brebis, et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer, tout ce qui va son chemin dans les eaux.

ASSOUAN, l'ancienne porte sud de l'Egypte, se situe sur le Nil, à 250 kilomètres en amont de Louqsor, l'un des hauts lieux touristiques du pays. Les félouques aux voiles blanches relient les deux villes depuis des temps immémoriaux, glissant lentement sur l'eau devant les champs soigneusement cultivés et les ruines de temples anciens qui jalonnent les rives du grand fleuve. 

Descendre le fleuve d'Assouan à Louqsor à bord de l'une de ces paisibles embarcations, plûtot que sur un luxieux navire de croisière, constitue un voyage hors du temps absolument inoubliable.

Quittant Assouan, et le brouhaha qui émane du Sharia el-Souk, son immense bazar, s'estompant peu à peu, on borde tout d'abord l'ile Eléphantine, située au milieu du fleuve, qui est l'un des sites antiques les plus anciens d'Egypte.

A son extrémité sud s'élève le temple de Khnoum, le dieu du Nil à tête de bélier. Sa construction remonte à la XVIIIe dynastie (1550-1292 av J.C).

A une cinquantaine de kilomètres au nord d'Assouan, les ruines imposantes du temple de Kôm Ombo, construit au IIe siècle av.J.C. se dressent au bord du fleuve. Sa moitié sud est dédiée au dieu crocodile Sobek et sa moitié nord au dieu faucon Horus.Le temple a été pendant des siècles un important lieu de pélerinage. On peut y admirer aujourd'hui plusieurs momies de crocodiles retrouvés dans une nécropole proche.

Marie Rosalie Bonheur, dite Rosa Bonheur, née le 16 mars 1822 à Bordeaux et morte le 25 mai 1899 à Thomery en Seine-et-Marne, est une peintre française, spécialisée dans les représentations animalières. Elle connut le succès tant en France qu'en Angleterre ou aux États-Unis. Comme George Sand et Sarah Bernhardt, elle est une figure des débuts du féminisme.

Élève de son père, elle expose pour la première fois au Salon en 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe au salon de 1845 et une médaille d'or au salon de 1848. L'année suivante, elle y expose le Labourage nivernais (Musée d'Orsay), commande de l'État. Avec le Marché aux chevaux (MET, New York), présenté au salon de 1853^[4], elle connaît une gloire internationale qui lui vaudra d'effectuer des voyages au cours desquels elle sera présentée à des personnalités telles que la reine Victoria^[5]. Elle rencontrera aussi l'impératrice Eugénie, ou encore le Colonel Cody (Buffalo Bill)^[6], qui lui offrira une authentique panoplie de Sioux.

En 1859, elle s'installe à By, coteau viticole de la commune de Thomery en Seine-et-Marne, où elle installe son atelier et aménage des espaces pour ses animaux.

Première femme artiste à avoir été nommée Chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1865 — elle reçoit cette distinction des mains de l'Impératrice elle-même^[7] — elle sera promue officier de cet ordre en avril 1894. Elle décède le 25 mai 1899 au château de By et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise

Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Homélie du 4e siècle pour l'Épiphanie, la Sainte Théophanie

      Le Christ, créateur de toutes choses, est descendu comme une pluie, s'est fait connaître comme une source, s'est répandu comme un fleuve (Os 6,3; Jn 4,14; 7,38) et le voici baptisé dans le Jourdain... La Source insaisissable, qui fait jaillir la vie pour tous les hommes et qui n'a pas de fin, a été cachée par des eaux pauvres et éphémères. Celui qui est présent partout, qui n'est nulle part absent, celui qui est insaisissable par les anges et invisible aux hommes, vient au baptême selon sa volonté...

      « Et voici que les cieux s'ouvrirent, et il y eut une voix disant : ' Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour '. » Le Bien-aimé engendre l'amour, et la lumière immatérielle engendre « la lumière inaccessible » (1Tm 6,16). « Celui-ci est mon Fils bien-aimé »... Dans l'arche de Noé, la colombe a manifesté l'amour de Dieu pour les hommes (Gn 8,11). Maintenant l'Esprit descend sous cette apparence, pareil à celle qui a apporté une pousse d'olivier, et s'arrête au-dessus de celui à qui il rend témoignage. Pourquoi ? Pour que l'on comprenne avec certitude que c'est bien la voix du Père...: « La voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu de gloire déchaîne le tonnerre, le Seigneur sur la masse des eaux » (Ps 28,3). Que dit cette voix ? « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. » Il est celui qu'on appelle fils de Joseph, et il est mon Fils unique selon l'être divin. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » : il a faim et il nourrit des foules innombrables, il peine et il soulage ceux qui peinent. Il n'a pas où reposer la tête et il porte tout dans sa main, il souffre et il guérit les souffrances. On le frappe mais il accorde au monde la liberté, on transperce son côté mais il répare le côté d'Adam.

La CAPPADOCE est une région d'Asie Mineure réputée depuis l'Antiquité pour ses étonnants paysages volcaniques où abondent les cheminées de fées  - des colonnes naturelles de roche friable coiffées d'un rocher plus dur. La plupart d'entre elles se situent dans la région de Gôreme, aujourd'hui au coeur du parc national inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. La Cappadoce doit surtout sa réputation à ses habitations, églises et monastères troglodytiques et à ses cités souterraines. 

La région est truffée de plus de trois cents sites troglodytiques. Les plus anciens furent crées par les Hittites (vers 1750-1180 av.J.C) pour servir de refuge lors des invasions. Des siècles plus tard, les premiers chrétiens s'y regroupèrent à leur tour pour échapper aux persécutions.

Derinkuyu est la plus vaste des cités souterraines de Cappadoce : elle est aménagée sur au moins onze niveaux qui s'étendent sur une profondeur de 85 mètres. En dépit de leur taille, ces cités souterraines semblent n'avoir jamais constitué un habitat permanent; elles n'étaient destinées qu'à offrir une retraite en cas d'attaque.

Vers le IVe siècle de notre ère, de petites communautés d'anachorètes ont commencé à se fixer en Cappadoce, en particulier aux alentours de Gorême, qui devint un centre important de monachisme chrétien.Le plus vaste et le plus beau complexe monastique encore existant est aujourd'hui préservé dans le musée en plein air de Gorême, on peut y voir plus de trente églises, des réfectoires et divers autres lieux de vie, creusés dans la roche entre le Xe et le XIIe siècle, et décorés de sublimes fresques byzantines.

La visite se termine par ses fresques peintes dans les églises creusées dans la roche.........

  Mary Stevenson Cassatt, dite Mary Cassatt, née le 22 mai 1844^[1] à Allegheny City (qui fait actuellement partie de Pittsburgh) en Pennsylvanie et morte le 14 juin 1926 au Mesnil-Théribus (France), où elle est enterrée, est une artiste peintre américaine.

Amie de Degas, elle est souvent rattachée à l'impressionnisme, qui a eu une grande influence sur son œuvre précoce. Ses peintures et ses dessins de maturité doivent cependant plutôt être comparés à ceux qu'a produits la génération de peintres post-impressionnistes : Toulouse-Lautrec ou encore les Nabis, avec qui elle partage un net intérêt pour les peintres de l'Ukiyo-e, période du japonisme.

Quelques peintures

• Au théâtre, 1879, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City
• Femme lisant dans un jardin, 1880, Art Institute of Chicago
• Femme cousant, c.1880-82, Musée d'Orsay

La première construction entreprise à Saint-Pétersbourg fut celle de la forteresse Pierre et Paul, érigée pour défendre la ville des armées suédoises lors de la grande guerre du Nord (1700-1721). Dans l'enceinte de la citadelle fut érigée la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, conçue par l'architecte Domenico Trezzini, dont la construction débuta en 1712. Cette splendide église baroque devint la nécropole de la famille impériale russe, tous les tsars, de Pierre le Grand à NicolasII (1868-1918) y sont inhumés, à l'exception de deux d'entre eux. 

L'ange tenant une croix qui figure au sommet de la flèche dorée de la   cathédrale est à présent un symbole célèbre de la forteresse.

Le plus beau palais de Saint-Pétersbourg est le palais d'hiver qui fut construit entre 1754 et 1762 pour l'Impératrice Elisabeth, fille de Pierre le Grand. Il demeura la résidence officielle de la famille impériale jusqu'en 1917.

Avec d'autres palais impériaux parmi lesquels le Petit et le Grand Ermitage qui a été transformé en Musée en 1764 par Catherine II; riche de près de trois millions d'oeuvres d'art, l'Ermitage est aujourd'hui le plus grand et l'un des plus prestigieux musées du monde.

C'est sur ces photos que se termine la visite de Saint-Pétersbourg.....