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On parle encore , en face de Longues, de trois roches à peu près semblables désignées sous l'appellation de " Soeurs (ou Demoiselles) de Fontenailles", de noble famille comme l'indique leur particule, et filles des anciens seigneurs du pays. Le trio de roches faisait partie intégrante de la côte. L'action érosive de la mper a rongé insidieusement les falaises, les a complétement détachées, en continuant à miner leur base.
La première des roches disposées en triangle s'est écroulée. La seconde existait encore en 1834. L'opinion s'est émue de la mort programmée des survivantes et des travaux de consolidation ont été entrepris en 1880. Un poteau indicateur placé au pied de la falaise porte l'inscription de la Société d'Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres constatant que la dite "Demoiselle de Fontenailles, la seule existant aujourd'hui est située à 60 mètres en avant". Ceci met en évidence l'envahissement de la mer sur la côte de cette partie du Calvados.
Le portrait de la Demoiselle mérite qu'on s'y arrête. Elle s'élève au dessus d'une base calcaire jaunâtre à une hauteur de 5 mètres et présente une silhouette singulière amincie aux deux extrémités, renflée au milieu. On lui prête une tête à profil grec, coiffée d'une sorte de casque, avec un large couvre-nuque. Une beauté insolite en quelque sorte, mais combien éphémère.......
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Lors d'une visite chez Thérèse, après le déjeuner nous sommes allées faire un tour dans les environs et au détour d'une route nous avons aperçu cette maison en ruines, mais qui était en rénovation. Regardez le détail des pierres entre les boiseries. Cette maison sera splendide lorsqu'elle sera terminée.
La campagne est belle à cette saison et nous offre de bien belles vues.
Nous avons vu l'entée du chateau d'Harcour, mais nous n'avons pu y aller car le fauteuil de Thérèse ne pouvait rouler sur les graviers.Nous avons traversé le petit village, avec son église et cette ancienne halle.
Dans l'allée qui mène au chateau de Champs de Bataille, nous avons fait quelques photos que voici :
Notre promenade se termine et nous voici à l'entrée de la petite ville avec au fond son église.
J'ai passée une excellente journée avec Thérèse, et j'espère que ce n'est pas la dernière !..........
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Le bateau représente le gagne-pain, un gros investissement, en même temps qu'une fierté de posséder et d'être maitre à bord. Les voiliers réclament une attention constante : le gréement souffre sous la pression des vents, le choc des vaques. Il faut exercer une vigilance sur la mâture; tantôt c'est une drisse qui lâche, tantôt une épissure qui cède. Avant chaque départ, il s'agit d'anticiper les pièges que la mer peut tendre..... la mission consiste invariablement à ramener le navire à bon port.
On s'affaire toujours autour des quais pour effectuer les opérations qui s'imposent, comme le spectaculaire brûlage pour décoller la vieille peinture des coques lors des radoubs et refontes. L'air s'imprègne d'odeur de chanvre humide, de goudron chaud et résonne du bruit sourd du maillet à calfat. Le charpentier, très sollicité, taille avec son herminette : une latte, une pièce pour la quille, un solide timon, tandis que les copeaux blonds s'envolent, emportant les senteurs du bois fraichement coupé. Chaque bois a sa destination, la préférence va au chêne pour assurer la robustesse aux membrures et varangues.......
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MIRACLE D'ETE
Nous avons découvert au fin-fond de la lande
Un fouillis végétal sentant bon la lavande,
Le thym, le romarin … Que sais-je d’autre encore ?
Un coin de paradis, une pépite d’orNon loin du mont Ventoux, pas encor asséché
Par le soleil bénin du début de l’été.
Une sorte de jungle étrange, extravagante
Au creux de la garrigue, où d’incroyables plantesCroissaient à la folie comme sur l’Amazone :
Un désordre insensé de fleurs bleues, de fleurs jaunes,
De fleurs rouges et ocre… Espèces inconnues
Embaumant la garrigue et sans doute venuesD’ailleurs, de nulle part… Nous avions eu la chance
De découvrir ce coin, ce miracle en Provence
Avant que le soleil trop chaud ne l’annihile,
Tout en sachant qu’hélas ! il était bien fragile…
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À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.
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Au temps de l'Empire Romain, Port-en-Bessin revêt déjà une certaine importance. Le bénéfice de cette antiquité lui attache pendant tout le Moyen-Age le renom mérité de pays de marins.
Aussi, lorsque Guillaume arme pour la conquête, quarante vaisseaux de sa flotte sortent des chantiers de Port-en-Bessin. Louis XIV fait l'ambitieux projet d'établir un port militaire en cet endroit, mais après quelques ébauches et commencements de travaux, les plans sommeillent dans les cartons de l'oubli. Du côté droit du port, la tour Vauban demeure le seul témoignage du caractère défensif de l'équipement portuaire qui devait être réalisé.
Port-en-Bessin ouvre Bayeux à la mer, ce qui implique de disposer d'une flotte suffisante pour répondre aux besoins de sa riche voisine, de ses petites industries, de son commerce.
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propos de l'auteur Annie Riviere
Quelques mots sur moi
Annie Rivière artiste peintre paysagiste provençal, vous souhaite la bienvenue.
Mes centres d'intérêt
Cette visite virtuelle est un prolongement ou une introduction à la découverte de son atelier galerie de Saint Remy de Provence, au 18 rue de la Commune. C’est une invitation à une promenade poétique au cœur de sa Provence natale. A travers ses tableaux, venez rêver au détour d’un chemin, gravissez les sentiers escarpés des Alpilles, contemplez les vieux oliviers tortueux ou les champs de lavande, de coquelicots, de tournesols. Sa peinture inspirée par les paysages environnants est réalisée grâce à une technique au pinceau, parfois très chargé, qui donne à son travail un aspect réaliste et puissant. La matière est posée avec générosité sur la toile et vous emporte à travers cette terre de légende que l’on voudrait préserver pour toujours.
J'espère que ces peintures provençales vous auront plu !......
tous les jours 3 articles de publiés:
un sur la peinture, un sur les poèmes
et le dernier sur le sentier des douaniers.
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P
PATTE DE VELOURS
Quelquefois dans la nuit une petite patte
Pose tout en douceur ses coussinets-velours
Sur ma joue endormie. Une langue qui gratte
Me rape le menton avec beaucoup d’amour.Un petit corps tout chaud se love dans mon cou
Ronronnant tant et plus pour que je le caresse.
Un léger corps tout chaud, un tendre corps tout doux
Un tiède corps de chat qui s’appelle Tigresse.Si je la gronde un peu, presque rien, rien du tout,
Elle feint la colère, accepte de partir,
Et puis elle s’endort et son joli roucou
S’éteint decrescendo avec de grands soupirs.
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La population de Grandcamp vit essentiellement de la pêche et compte plus de 300 marins. La flotte comprend trente neuf barques ou chalutiers avec six hommes à bord, six flambards et vingt et un picoteux. Les grandes barques pêchent toute l'année sur une zone qui va de la Hougue jusqu'à Port-en-Bessin, à une vingtaine de kilomètres au large pour éviter la barrière rocheuse qui hérisse les fonds à proximité du rivage. La saison d'hiver voit le départ d'environ vingt-cinq barques qui, de la Toussaint jusqu'à Pâques, fréquentent les eaux anglaises où le poisson recherche les profondeurs pour s'abriter des intempéries. Toutes les barques tiennent la mer plusieurs jours avant de revenir pour la vente du poisson à Cherbourg.
C'est le calme plat à Grandcamp, dont la flotte est réduite à une dizaine de barques en sommeil.
La pêche se pratique au chalut ou aux cordes. Par tous les temps, la capture comporte des esturgeons dont les plus gros pèsent jusqu'à 150 kilos. Turbots, barbues, surmulets, soles, plies et limandes, dorades, merlans, rougets, vives .... composent un éventail d'une étonnante diversité.
D'autres espèces manifestent leur présence durant la période estivale et parfois l'hiver : le bar, le mulet, le congre, la brême, la morue, le colin, le maquereau, les crustacés n'échappent ni aux filets ni aux casiers. Le gain annuel d'un marin ne dépasse pas la somme de 1200 francs, celui d'un mousse n'atteint que 7 à 8 francs. Ce dernier a tout juste onze ans quand il commence l'apprentissage de la mer.
Pendant que les hommes sont en mer, les femmes travaillent dans l'eau armées de sennes pour ramener des crevettes, on les surnomme les "crevettières"..........
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Voici quelques tableaux de ce peintre contemporain dont je n'ai pas trouvé de biographie.
tous les jours 3 articles de publiés:
un sur la peinture, un sur les poèmes
et le dernier sur le sentier des douaniers.
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