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Près de 200 espèces d'hespéries sont européennes et ce n'est que le dixième du nombre total. Leur vol rapide leur a parfois valu le nom de "capitaines". Ces petits papillons de jours ont des caractéristiques d'espèces nocturnes. Au repos, certains tiennent leurs ailes postérieures ou même les deux paires d'ailes à l'horizontale, comme le font les papillons de nuit.
Les chenilles, glabres, ont de grosses têtes et un "cou" mince. Elles se nourrissent de lotus, de trèfle et d'autres plantes.
Le miroir est le plus commun des hespéries de grande taille. La plupart des autres espèces sont beaucoup plus petites.
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Cet après-midi, j'ai fait la peinture, il ne reste plus que le fond à faire, je le ferai demain dans les tons crême pour que les fleurs ressortent.
Et maintenant voici la tapisserie
j'ai fait les motifs de son habit, je vais m'attaquer au haut de la tapisserie pour finir le chignon.
La semaine prochaine, je vous montrerai ce que j'ai réalisé.
Dernière minute, je viens de recevoir des photos de la journée de peinture sur soie, je vous les mets
Au milieu du groupe notre professeur venant de Paris........
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Encaissée entre deux falaises, celle d'amont et celle d'aval, le petit port ne revendique pas l'ancienneté de ses voisins. Son activité a beaucoup décliné en même temps qu'il perdait la prérogative qui faisait de lui l'incontournable port de commerce d'Yvetot, assumant à la fois l'exportation des produits de l'arrondissement et l'importation de ses principales fournitures en matière de consommation.
Eclairé par deux phares, le port complétement entouré de maisons arme des bateaux pour la pêche à la morue dans les mers scandinaves d'Islande et de Terre-Neuve, et pour la pêche du hareng et du maquereau. Une dizaine de navires jaugeant ensemble 1000 tonneaux, quittent chaque année le port pour l'aventure de la grande pêche.
Saint-Valéry exploite aussi plusieurs parcs à huitres crées dans le bassin de retenue. Au pied des falaises; se trouvent des bancs de sable où l'on pêche au filet et un champ de galets recouverts de goémon.
La vie s'écoule modestement à Saint-Valéry. La population locale se plait à accueillir les étrangers, les maisons sont presque toutes disposées à les recevoir. Chacun se propose pour des promenades à travers la campagne pleine de fraicheur et d'ombre. Du haut des falaises, la vue plonge sur la côte bordée de rochers à pic qui se découpe jusqu'au phare d'Ailly.....
Le petit port de Saint-Valéry-en-Caux de nos jours.........
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Amour de vacances
C’est la morne saison de bien belles amours
Et la fin de l’été. On s’était dit « Toujours ! » ;
Puis elle est repartie ; et bien seul sur la plage,
Je subis du mois d’août les énormes outragesDu soleil, de la mer que j’aimais tant avant.
On n’est plus bien ici ; il y a trop de vent…
Je voudrais remonter vers Paris, la revoir…
Mais n’était-ce vraiment qu’un réel « Au revoir »Que ces derniers baisers ? Et si c’était « Adieu » ?
Non, ce n’est pas fini ! Impossible… Oh ! mon Dieu,
Qu’elle ne m’oublie pas ! C’est vrai que Cavalaire
Est vraiment ravissant, ruisselant de lumièreEt du bleu transparent d’un ciel clair sans nuages.
Mais elle n’y est plus, je suis là, et j’enrage
Que mes parents s’obstin(ent) à y vouloir rester !
Moi j’attends le départ et la fin de l’été…
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Le port de Fécamp occupe le premier rang sur la Manche pour la pêche de la morue en Islande et à Terre-Neuve. Fécamp se distingue par la solidité et l'élégance de ses terre-neuvas, une flotte qui se modernise au fil des années.
Au début du XXe siècle, Fécamp arme 70 navires et le produit de la pêche s'élève à 2 500 000 francs. Une décénie plus tard, une cinquantaine de bateaux partent encore pour les bancs, avec les doris empilés sur le pont. Ces doris fabriqués sur place élargiront la zone de pêche et serviront à aller mouiller les lignes. Une circulaire de 1892 oblige les capitaines à munir chaque doris d'un compas et de vivres pour trois jours. Pourtant la circulaire reste lettre morte, et les doris que la brume ou les courants éloignent du navire à l'ancre sur le banc sont des épaves après une nuit. La cloche du bord peut tinter, quand on prend la peine de la mettre en branle : c'est moins un signal qu'un glas.....
L'équipage est constitué d'hommes rudes, qui partent pour un dur voyage, un écrasant labeur, des mois de lutte contre l'océan et le froid, tout cela pour un maigre salaire. Le matelot gagne de 800 à 1200 francs, un accompte de la moitié du salaire est versé au départ, par le patron ou l'armateur. C'est la provision qui permettra à la famille de vivre en attendant le retour. Les mousses embarquent aussi, quelque fois très jeunes sans bien savoir le triste sort qui les attend.
Le métier de marin sur un terre-neuvas compte parmi les plus éprouvants physiquement et moralement, car les conditions de vie atteigne un degré insupportable. Ce n'est pas sans raison qu'on surnomme ces pêcheurs les "bagnards de la mer". On enregistre une mortalité importante durant les campagnes. Le capitaine Recher, un vieux routier de la pêche en Amérique septentrionale, dresse, dans son "journal d'un pêcheur fécampois ", le triste bilan de la mortalité pour les six mois de pêche des années 1901 à 1910, et avance le chiffre de 2890, qui comprend les naufragés, les disparus, les marins décédés de maladies fréquentes à bord comme le scorbut ou la tuberculose.
Au retour d'une campagne de sept à huit mois dans les eaux froides de l'Atlantique Nord, les bateaux subissent de seérieuses réparations, dont la plus vaste et la plus impressionnante est le radoubage. Le navire couché sur le flanc, on procède au calfatage des interstices entre les planches de la coque, et on recouvre l'ensemble d'une feuille de cuivre. L'opération s'avère nécessaire, aucun terre-neuvas ne s'y dérobe..........
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Voici quelques peintures de Michel BRENDON, il est né en 1941 dans la région de Montélimar.
Je n'ai pas trouvé d'autres renseignements à son sujet.
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Au début de l'été
Au début de l’été l’on se sent invincible
Et l’on ressent au coeur une joie indicible
Qui vient vous titiller dès le petit matin.
La lumière est intense, et puisqu’il est certainQu’il va faire très beau pendant au moins trois mois,
On se sent tout à coup une âme d’immortel
Comme si juin naissait pour la première fois.
Ce temps presque parfait devrait être éternel !Le soleil est encor à peu près supportable ;
Il contient ses rayons et il est raisonnable,
Malgré les jours très longs lumineux dès six heures.
Profitons-en donc bien : c’est un vrai grand bonheurDe déjeuner dehors sous les arbres d’un vert
Encor tendre et goûteux comme la menthe fraîche.
Et puis allongeons-nous baignés par la lumière
A même le sol dur : l’herbe n’est point trop rêche,
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La réputation des chantiers de construction navale à FECAMP s'inscrit dans une tradition héritée des Vikings. Depuis lors et avec une constance remarquable, les navires de toutes tailles et de tous genres armés dans le port cauchois sortent tresque tous de ces chantiers. La plus grosse partie de la flotte de Guillaume le Conquérant lors de son invasion de l'Angleterre a vraissemblablement été construite sur place.
La construction navale atteint son apogée vers la fin du XIXe siècle. De 1895 à 1905, la production traduit une activité intense : vingt-huit dundees destinés à la pêche en Manche ou en mer du Nord, sans oublier "Le Masséna", un splendide trois-mats terre-neuvier lancé avec beaucoup de fieré. La renommée des chantiers se fonde sur le savoir-faire, sur la solidité des navires et sur l'incomparable stabilité des coques.
Quatre chantiers bourdonnent autour de fonderies et de forges qui usinent les parties métalliques et fabriquent outils, instruments de pêche et poulieurs. Les cordiers fournissent les gréements, les femmes cousent sans relâche les toiles de lin..... La voilure d'un trois-mats n'en réclame pas moins de 800 mètres carrés ! Fécamp importe massivement le bois qui lui arrive d'abattage par flottaison. Les charpentiers équarrissent pour ôter les écorces, les scieurs de long débitent les planches avant dégrossissage, puis ajustage et rabotage. L'assemblage nécessite des quantités de chevilles, de clous de fer ou de bronze.... Plus de 3 tonnes de clous pour un navire de taille moyenne ! L'étanchéité du bateau repose sur l'expérience du calfateur et sur son habileté à égaliser les rainures, à introduire l'étoupe, à enduire de bitume tous les joints........
A FECAMP , il existe une chapelle érigée en souvenir des marins disparus en mer, elle se nomme :
LA CHAPELLE NOTRE-DAME-DU-SALUT
A l'instar des phares, les chapelles, en Normandie, sont les sentinelles du royaume. La chapelle Notre-Dame-du-Salut ne fait pas d'exception, elle sert d'amer. Du haut d'une falaise de plus de 100 mètres, la Vierge veille sur les bateaux en maitresse des éléments et les marins la prient avec beaucoup de ferveur et de simplicité. Erigée au XIe siècle par le Comte Baudoin, elle a été reconstruite au même emplacement au siècle suivant. On y arrive pas, on y monte à partir du port par un sentier escarpé, difficile, que les pélerins gravissent sans rechigner en se trainant sur les genoux. Ils apportent des ex-voto, des bouquets en remerciement d'une intervention miraculeuse. L'affluence se concentre surtout sur les dates du 25 mars et du mardi qui suit la fête de la Trinité.....
Vous pouvez également regarder des peintures et lire un poème dans les autres articles de la journée.
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Né en 1964 à MARSEILLE, je commence à peindre en 1991. Le petit succès que rencontrent mes oeuvres me conduit à gagner quelques prix et à élaborer quelques expositions personnelles. En 1996, mes toiles sont présentées pour la première fois la galerie "Art et Passion" à Aix en Provence. Par la suite d'autres marchands d'art m'accorderont leur confiance
.
En 2004, pour obtenir un meilleur contact avec la clientèle, je décide de promouvoir seul mon art par l'intermédiaire du Net ou d'expositions personnelles.
Mon but est de proposer un art accessible, original et plein de couleurs vives pour embellir la vie du spectateur.
. Les scènes de villages provençaux aux coquelicots flamboyants, de paysans au labeur, les calanques et les marchés sont mes thêmes favoris et de temps en temps j'adresse un clin d'oeil à nos amis pêcheurs bretons... Ne cherchez pas trop à reconnaître les lieux reproduits, je travaille à l'inspiration et compose au fur et à mesure de l'évolution du sujet. Deux ou trois séances d'une à deux heures sont suffisantes pour chaque oeuvre qui sont exclusivement réalisées au couteau
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CALLIAN
A Callian* les ruelles montent en spirale
Vers un très beau château qui possède deux tours
Dont celle de l’Horloge, loin d’être banale ;
Je m’en vais vous conter quel est le bruit qui court :A sa base une porte au linteau décoré
D’une extraordinaire tête de cochon.
Son groin est rutilant, poli par des milliers
De mains qui l’ont frotté depuis moultes saisons,Car la légende dit que quiconque l’astique
Fait le plein de bonheur pendant toute une année.
Il est curieux de voir comme chacun le brique,
Crédule tout au fond, mais avec l’air blasé !Or il y a quelqu’un que cela fit bien rire :
C’est soeur Emmanuell(e) qui termina ses jours
Dans le joli village en forme de sourire.
Son âme y flotte encor, toute grâce et amour.
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