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Natif et résident de la ville de Québec, Jean Potvin peint des huiles, des acryliques et des médiums mixtes depuis plus de 35 ans.
L'oeuvre satisfait généralement un besoin fondamental et impératif de communiquer, une perception particulière des gens, des lieux, des objets, des croyances ou des pensées qui meublent le quotidien de celui qui la créé.
L'imagerie, ainsi que les matériaux qui concrétisent ses tableaux sont ce que, comme artiste, il choisi d'utiliser pour extérioriser sa prise de conscience de ce quotidien. Quelque soit le sujet pouvant être par la suite jugé complexe ou anodin, l'oeuvre révèle cet instant particulier.
Jean Potvin travaille en espérant que l'observateur partage momentanément un même instant d'émotion, soit celui qu'il a vécu ou ressenti. Il essai aussi de le guider dans la recherche de l'autre côté de l'image qu'il voit.Cet « autre côté de l'image » doit être autre chose qu'une couleur, un personnage ou un objet. Ce doit être un tout lui racontant une histoire qu'il peut s'approprier. Le tableau doit rappeler à l'observateur quelque chose de personnel soit, un moment particulier, un lieu, un personnage, une croyance, un objet familier, etc. Le fait de pouvoir en saisir intuitivement le sens devient ainsi la meilleure raison d'apprécier l'oeuvre.
En ce qui a trait au style et/ou à la technique, ce n'est rien d'autre qu'une méthode personnelle pour réaliser l'oeuvre d'une certaine manière, avec des étapes, des gestes, des matériaux, des outils et des couleurs qui lui semblent appropriés pour parvenir à ses fins. Jean Potvin expérimente selon ses besoins. Les médiums divers peuvent donc parfois être nombreux dans une même oeuvre. Il est alors particulièrement usité d'employer l'expression disant que la fin justifie les moyens.
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Voici les deux peintures que j'ai réalisées dans ma journée avec mes amies de l'association. Le matin j'ai fait celle représentant des coquelicots et l'après-midi celle des arums. La technique est différentes pour chacunes d'elles.
Pour les coquelicots, nous utilons un épaississant pour la peinture qui fait le contour des fleurs, des tiges et des feuilles pour empêcher celle que nous mettons ensuite de fuser. Pour les arums, c'est de la cire chaude que nous étalons aux endroits qui doivent rester cacher lorsque l'on fait le fond du tableau.
A midi, nous avons déjeuné ensemble, nous étions une dizaine, nous avions apporté chacune un plat... L'ambiance était très amicale.
Voici quelques photos de mes amies avec leurs tableaux
Isabelle
Claudine
Germaine, notre doyenne
Nadine et Sophie, deux nouvelles
Morgane, une des plus jeunes
Agnès avec Cécilia tenant son tableau
Nadine et Agnès
Sophie et Nadine.
Les peintures ne sont pas terminées, il faut qu'elles subissent une dernière touche finale, l'étuvage pour les coquelicots qui lui donnera de la luminosité et le repassage entre des feuilles de papier pour les arums afin de faire fondre la cire, une fois la cire retirée les arums retrouveront leur blancheur éclatante.
Nous avons passé une très bonne journée et nous espérons pouvoir recommencer une autre fois.....
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La mi-juin
C’est la mi-juin et le soleil
Ne parvient plus à se coucher.
Les journées s’étirent. L’on veille
Jusqu’à pas d’heure, à musarder.Le temps est juste comme il faut,
Avec des pointes assassines
Vers midi. Mais s’il fait trop chaud
Le vent vient mettre une sourdine.Les fleurs explosent de fraîcheur
A l’acmé de leur plénitude,
Et une sorte de fièvreur
Les accule à la promptitudeCar le soleil fourbit ses armes :
Il est las de tant de douceur
Et dans la colline une alarme
Nous a rappelé sa fureur.
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Claude Monet a tout juste cinq ans quand il arrive au Havre avec ses parents, qui ouvrent une épicerie en ville. Il y passe toute sa jeunesse. En classe, il s'amuse à enjoliver les marges de ses cahiers de petits dessins, souvent des caricatures de camarades ou de professeurs. Des portraits chargés qui font mouche. Un papetier, encadreur, propose d'exposer dans ses vitines les caricatures des notabilités du Havre. Leur auteur sait monnayer son talent, faire monter sa cote, exiger jusqu'à 20 francs d'une tête habillement croquée. L'attention d'Eugène Boudin, peintre connu, se tourne vers cet adolescent qu'il encourage, il l'incite à découvrir à ses côtés les lumières magiques de l'estuaire.
Une toile de BOUDIN représentant la plage de Trouville
Raoul Dufy est un enfant du pays, de famille pauvre. Le père gère un commerce de métaux pour un politicien local, mais il se passionne pour la musique d'orgue, Bach et Mozart. Le paradis de l'enfance s'écoule dans un jardinet de la banlieue du Havre au milieu de ses huit frères et soeurs, parmi les fleurs, les cris des bambins, le tout sublimé par une ambiance musicale. Contraint d'abandonner ses études à quatorze ans, il se retrouve employé de commerce chez des importateurs de cafés brésiliens. Debout sur les cargos, il comptabilise la marchandise. La municipalité du Havre lui octroie en 1891 une bourse de 1200 francs par an . Il peint sur son pliant, sensible comme ses compatriotes Boudin et Braque, à la légéreté bleutée de l'air havrais.....
Une toile de DUFY
N'oubliez pas qu'il y a des peintures à regarder et un poème à lire.......
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Cet après-midi j'ai tracé les contours de ce bouquet de fleurs sur de la soie, il ne me reste plus qu'à le peindre....Ce sera pour la semaine prochaine car à l'atelier nous allons faire un autre motif imposé : un ciel d'orage, avec une autre thnique de peinture....
Et maintenant je vous montre la tapisserie que j'ai commencée il y a un mois, pas beaucoup de fait mais beaucoup d'heures de travail.
La tapisserie fera 34cm/34cm lorsqu'elle sera terminée. Pour le moment je suis au centre et j'ai fait 12cm/12cm, voyez que je suis loin de l'avoir finie.....
Vous pouvez également regarder deux autres articles : Sainte Adresse il y a un siècle, et des peintures
Je serais absente toute la journée, je passerai sur les blogs ce soir...........
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Autrefois, Sainte Adresse n'était qu'un pauvre village de pêcheurs. L'endroit, mis à la mode dès l'avénement du tourisme, n'a pas tardé à devenir résidentiel. Il est de bon genre d'y avoir an pavillon et de magnifiques villas ont poussé sur la falaise pour former une ville élégante habitée par la fine fleur du commerce. On a beaucoup bati et Sainte-Adresse ne fait plus qu'un avec Le Havre.
Un curieux monument se détache sur la pente qui grimpe à Sainte Adresse : "le Pain de Sucre", un petit édifice qui doit son nom à sa forme et à sa couleur. Il sert d'amer à cette partie de la côte et a été érigé en mémoire du général d'empire Lefebvre-Desnouette mort en 1822 dans un naufrage en vue des côtes d'Irlande. Sa veuve soucieuse du sort des navigateurs et de leurs familles, a souhaité ce point de repère pour prévenir les malheurs en signalant les dangers.
Aquelques pas, Notre-Dame des Flots dresse ses deux petits clochers au dessus d'un toit pentu. Ce gracieux édifice que les marins distinguent de très loin en rentrant au Havre s'inscrit dans la lignée typiques des chapelles votives. Il est orné de marbre blanc et renferme de nombreux ex-voto promis à l'étoile de la mer par les marins en péril.
La vue dont on jouit sur la rade et la haute mer crée l'attrait du boulvard maritime, la promenade favorite des Havrais. Le parcours longe la mer en permanence et mène au-delà du Casino Marie-Christine au pied de la Côte de Sainte-Adresse.
Le Palais des régates, édifié par M. Dufayel pour servir de siège à la Société des régates qui chapeaute le sport nautique, est le rendez-vous de toutes les élégances. Le spectacle des régates, à la fois grandiose et charmant, rallie tous les suffrages. Pour la circonstance, les embarcations pavoisent, elles ont effacé les chocs de l'ouragan, les peintures brillent, les cordages semblent neufs et les voiles se tendent comme des ailes d'oiseaux. Toutes les catégories d'embarcations participent à la course : canots, modestes barques de pêche, chaloupes, yoles, péniches, sans oublier les yachts aux fines carènes, à la coquette voilure qui passent pour le type le plus accompli de la construction navale française. Des houras saluent et encouragent les concurrents qui défilent sous les yeux des juges. Au mileu de la foule, pimpants sous leur tenue verte, circulent les braves douaniers!........
un tableau de Monet représentant Ste Adresse
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Né en 1950 en Isère, Christian GUINET montre, en arpentant la campagne dauphinoise, dès sa plus tendre enfance, une attirance très marquée pour la nature et la peinture.
Peintre artiste coloriste et figuratif, Christian GUINET a le sens aigu de la couleur, il traduit, dans sa peinture à l'huile au couteau, la lumière avec une grande intensité.
Il la maîtise, il l'apprivoise. Il sait capter la magie d'un décor, d'une ambiance pour la restituer et la faire partager. Ses toiles peintes au couteau avec beaucoup de matière sont l'assurance de l'ensoleillement de ses tableaux.
Il a travaillé en relation avec des professeurs des Beaux-Arts avant de devenir membre de l'Académie Aixoise de peinture.
Autodidacte, inscrit à la Maison des Artistes, il est côté depuis 2008 dans l'Akoun, guide de référence en matière de la côte des peintres.
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La nuit
La nuit s’étale sur la ville,
Baignant les ruelles de bleu
Et de rose. Et l’étrange feu
De la lune embrase les tuiles,Les tuiles rousses des toits noirs
Qui se découpent sur le ciel
Tout déchiqueté par les ailes
Des chauves-souris dans le soir,Un soir de juin déjà trop chaud.
La nuit à force de douceur
Estompe l’effet ravageur
De l’été arrivé trop tôt.Encor tout tièdes de soleil,
Les pavés luisent sous la lune,
Et les longues ruelles brunes
Se taisant enfin s’ensommeillent…
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Le "FRANCAIS" sorti des chantiers du Père Gautier à Saint-Malo, a été spécialement renforcé pour permettre la navigation au milieu des glaces. L'expédition sera une entreprise presque entiérement privée, Charcot y investit la plus grande partie de sa fortune etr toute son énergie. Il a trente six ans. Dans son carnet de bord, il note : "j'ai quitté LeHavre, le 25 aout pour l'Antarctique. A bord, plusieurs jeunes chercheurs : le géologue Gourdon et le naturaliste Turquet notamment".
La seconde expédition française du Commandant Charcot se déroulera à bord d'un nouveau navire qui s'appelle "Pourquoi-Pas?" Il mesure 40 mètres de long, jauge 800 tonneaux, et sa machine a une puissance de 550 chevaux. C'est le plus beau et le plus moderne des navires polaires de son époque. Charcot indique : "Partis du Havre au milieu d'une ovation touchante et sympathique, le 15 Aout 1908, nous avons fait notre plein de charbon à Charbourg puis assaillis par un formidable coup de vent nous avons dû nous abriter dans le joli et hospitalier petit port de Saint-Pierre à Guernesey."
Deux ans plus tard, Charcot, repasse par ce même port pour nettoyer et repeindre le "Pourquoi-Pas?" afin qu'il rentre en France, après son dur travail, propre et joli. A la date du 4 Juin 1910, Charcot mentionne :" A 10 heures du soir, hier, en rade du Havre, nous avons échangés les signaux habituels avec le pilote qui est ensuite monté à bord, et à 11 heures, nous avons mouillé pour attendre la marée. L'ancre, pour la première fois, après deux ans d'absence mordait en terre française".....
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Josette Mercier-Kornmayer est une artiste peintre professionnelle suisse vivant dans les Franche- Montagnes. Elle a pratiqué tout d'abord la photographie, puis la peinture sur porcelaine.
En 1990, c'est tout d'abord l'aquarelle qui la fascine. Elle a enfin trouvé ce qu'elle cherchait depuis si longtemps. Elle va se former en Suisse, en France et au Québec. A travers ses aquarelles elle nous fait découvrir notamment des paysages jurassiens, mais ses nombreux voyages lui font découvrir d'autres horizons qui l'inspirent à l'occasion.
Puis ce sera le pastel. Elle privilégie cette technique pour les peintures de nus et parfois pour des paysages romantiques. Puis l'acrylique.
Elle ose des couleurs plus vives, plus fortes et enfin, lhuile.
Aujourd'hui, elle passe d'une technique à l'autre en fonction du sujet et de l'endroit où elle peint. En extérieur, elle prévilégie toujours l'aquarelle. En atelier, elle aime explorer les multiples possibilités que lui offrent les autres techniques.
En 2002, elle crée une Amicale de peintres " Les pinceaux en fête". A Saigneléger, où elle vit, elle a ouvert un atelier-galerie où elle partage ses connaissances en donnant des cours et des stages.
La plupart du temps c'est dans la nature qu'elle s'inspire, le Jura étant pour elle une source de sujets inépuisable......
Vous pouvez également regarder un article sur l'expédition Charcot et un poème de Vette de Fonclare
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