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oeufs à la neigeMarché pour 6 personnes
¼ de litre de lait entier
¼ de litre de crème fleurette
120 gr de sucre en poudre pour la crème
100 gr pour les blancs
5 jaunes d’œufs, 3 blancs
1 bâton de vanille
10 morceaux de sucre et une c. à soupe d’eau pour le caramel
Une noisette de beurre
Décor : amandes effilées grillées
Préparer la crème anglaise
Infuser le lait et la crème avec le bâton de vanille ouvert en deux et gratté
Séparer les blancs des jaunes, mélanger les jaunes avec 120 gr. de sucre en poudre pour obtenir un mélanger mousseux.
Incoporrer peu à peu le mélange lait crème
Cuire au bain marie à la nappe.
Passer au chinois, laisser refroidir.
Cuire les blancs
Monter les blancs en neige très ferme
Incorporer peu à peu le sucre
Cuire sur papier sulfurisé au micro onde, en déposant une grosse cuillère de blancs à la fois sur une asiette garnie de papier sulmfurisé.
Tester le temps de cuisson selon la puissance du four (45 sec. à 750 w)
Monter les œufs à la neige
Déposer la crème dans un grand saladier ou en ramequins individuels.
Déposer les blancs sur la crème
Faire un caramel blond, stopper la cuisson avec une noisette de beurre
Décor : amandes grillées.
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Le Loup et le Chien
Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
"Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien:
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi? rien d'assuré: point de franche lippée:
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi: vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit: "Que me faudra-t-il faire?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire:
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons:
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
"Qu'est-ce là? lui dit-il. - Rien. - Quoi? rien? - Peu de chose.
- Mais encor? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché? dit le Loup: vous ne courez donc pas
Où vous voulez? - Pas toujours; mais qu'importe?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
Jean de LA FONTAINE (1621-1695)
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Entre deux versants boisés, le torrent bouillonne sur les rochers et descend jusqu'à la Billaude, d'où l'on prend à droite la D.279. Un sentier à droite descend vers la cascade et les gorges de la Billaude de 30 m de hauteur. Deux chutes précipitent les eaux de la Lemme jusqu'au fond de la gorge.
En reprenant le sentier on pourra herboriser dans ce site très fleuri où les cyclamens abondent.
En continuant la D.279, on peut suivre la Saine à droite, un chemin prolongé par un sentier qui suit le cours d'un ruisseau, dans un site verdoyant, plein de fraîcheur...
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Psaume 65
Tu visites la terre et tu l'abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d'eau :
tu prépares les moissons.Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.Tu couronnes une année de bienfaits ;
sur ton passage, ruisselle l'abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d'allégresse.
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Jacopo Robusti, dit Tintoretto, en français Le Tintoret, (né le 29 septembre 1518 à Venise, alors capitale de la République de Venise, où il est mort le 31 mai 1594) est un peintre italien de la Renaissance, que l’on associe au courant maniériste de l’école vénitienne.
Le Tintoret, de son vrai nom Jacopo Comin1 est né à Venise et doit son surnom (« le petit teinturier ») à son père, Battista Robusti, qui travaillait dans une teinturerie (tintorìa en italien). Élève de Titien, il est réputé pour avoir dépassé son professeur dans la maîtrise des couleurs et des ombres, du rendu de la matière, s’inscrivant ainsi parmi les grands du style vénitien. Avant d’être admis à participer à une œuvre nouvelle, tout élève apprend le métier en copiant le travail du maître. Le garçon est-il trop impatient d’affirmer sa personnalité ? Ou bien le patron a-t-il surpris quelques dessins de lui et l’a-t-il renvoyé de crainte que de pareils débuts ne révèlent un concurrent potentiel ? Toujours est-il que Jacopo ne reste que quelques mois chez Titien. Il s’intéresse aux courants maniéristes toscan, romain et émilien, diffusés à Venise par des artistes comme Sansovino, Salviati et Schiavone. Il avait une grande admiration pour Michel-Ange qui l’a influencé dans sa technique du dessin. Le Tintoret avait une passion pour les effets de lumière : il réalisait des statues de cire de ses modèles et expérimentait l’orientation des sources de lumière avant de les peindre. En conséquence, certains visages réapparaissent dans différents travaux, sous différents angles et sous un éclairage différent.
Une comparaison de l’œuvre de Tintoretto La Cène (Ultima cena) avec l’œuvre de Léonard de Vinci qui porte le même nom permet de visualiser l’évolution des styles artistiques à la renaissance. Le traitement par Léonard est très classique. Les disciples sont disposés autour du Christ dans une symétrie presque mathématique. Entre les mains de Tintoretto, le même événement devient dramatiquement torturé. Les silhouettes humaines sont écrasées par l’apparition d’êtres fantomatiques. La scène se passe dans une sombre taverne populaire, où les auréoles des saints apportent une étrange lumière qui souligne des détails incongrus. Le ton est résolument baroque.
Les œuvres les plus connues de Tintoretto sont une série de peintures de scènes de la vie de Jésus et de la Vierge Marie dans la Scuola Grande di San Rocco, dont il est nommé décorateur officiel en 1564. Dans ces œuvres de dimensions impressionnantes, le Tintoret réalise des compositions aux « espaces vertigineux et dynamiques » et aux « torsions exacerbées » où domine « un clair-obscur fantomatique et dramatique »
Entre 1578 et 1580 il se rend à Mantoue pour travailler au service du duc Guillaume Gonzague. À cause de son immense popularité, Tintoretto dut souvent recourir à l’assistance de ses enfants, Domenico et Marietta Robusti, qui étaient tous deux des artistes confirmés, très influencés par le style de leur père. Dans son atelier ont aussi travaillé Paolo Fiammingo, Ludovic Toeput, Martin de Vos et l’Aliense.
Il meurt le 31 mai 1594 à Venise.
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Les fougères ne produisant pas de fleurs, elles ne se multiplient donc pas à l'aide de graines. La reproduction est assurée par les spores qui se fixent par millions sous quelques unes des frondes. Les spores sont contenues dans des sporanges groupés en sores. Lorsque les spores sont mûrs, ils éclatent et laissent s'échapper une fine poudre de spores. Les sores sont situés sous les frondes simples, ou sous les folioles et les pinnules composées. Enfin, le mode de groupement des sporanges diffère selon le type de fougères. Il est même si caractéristique qu'il permet, avec un peu d'habitude de reconnaître le genre de fougère.
Certaines fougères, comme "asplenium bulbiferum' se reproduisent non seulement au moyen des spores, mais aussi des plantules qui poussent sur leur frondes. Celles-ci qu'on appelle souvent bulbilles même si elles n'en sont pas à strictement parler, se détachent facilement de la plante mère et servent à la multiplication . Au début, ces bulbilles se présentent sous la forme de petits renflements circulaires qui grossissent peu à peu. Puis de minuscules frondes commencent à se dérouler et la plantule prend la forme d'une fougère.
On peut trouver sur une seule foliole, une douaine de ces plantules. Sous leur poids, la fronde fléchit et finit par toucher le sol. Si la base de la plantule demeure assez longtemps en contact avec un substrat de culture propice, des racines se formeront. A l'état sauvage, la petite fougère acquerra alors une existence autonome, mais cet enracinement naturel ne se produit pas dans la culture en pot.
Parce qu'elles aiment l'ombre, les fougères sont des plantes d'appartement commodes, qu'on peut placer là où les autres languissent. Pour peu qu'on leur donne des conditions de température et d'éclairage convenables, leur croissance est continue. Seuls les "adiantums" ont besoin d'une période de repos en hiver.
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Ingrédients pour 4 personnes:
- 25g de truffes noires Morceaux ou Brisures
- 8 oeufs
- 50g de beurre
- Sel et poivrePréparation:
Coupez les truffes noires en fines lamelles. Mélangez-les avec les oeufs, puis ajoutez le jus des truffes. Laissez les truffes imprégner les oeufs pendant 1 à 24 heures.Battez les oeufs et faites l'omelette en salant et poivrant.
Présentation:
Au moment de servir, garnissez le dessus de l'omelette avec deux ou trois lamelles de truffes.
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Romance
Au lever de l'aurore,
Sur le lit de l'amour,
Zéphir caressait Flore
Plus belle qu'un beau jour.
Une jeune bergère
Auprès d'un noir cyprès,
A l'écho solitaire
Vint conter ses regrets.
Doux oiseaux de ces rives,
Pleurez, Tyrcis est mort ;
Tourterelles plaintives,
Gémissez de mon sort.
Quittez, roses nouvelles,
Vos riantes couleurs,
Et vous, échos fidèles,
Répétez mes douleurs.
Le rossignol sauvage
Venait du fond des bois
Suspendant son ramage
Écouter son hautbois.
Les vents alors paisibles
Murmuraient doucement,
Et les ruisseaux sensibles
Coulaient plus lentement.
Tyrcis le vrai modèle
Des bergers amoureux,
Discret, tendre et fidèle
Rendait mes jours heureux.
Avec des violettes
Il tressait des festons,
De rubans et d'aigrettes
Il ornait mes moutons.
Errez à l'aventure,
A la merci des loups ;
Désormais la nature
Doit prendre soin de vous.
Voici ma dernière heure,
Adieu, pauvre troupeau ;
Il faut bien que je meure,
Tyrcis est au tombeau !Nom de naissance : Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine
Date de naissance : 21 octobre 1790
Date de décès : 28 février 1869 (à 78 ans)
Profession : Écrivain, Poète, Historien, Ministre des Affaires étrangères
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De Syam par la D.127, on remonte le cours de la Saine, environnée de belles forêts, et on arrive aux Planches d'où l'on bifurque à droite vers la V.O, 4 où l'on aperçoit bientôt à gauche, les cascades des Planches.
De trois belvédères, on peut admirer ces belles chutes qui précèdent les gorges de la Langouette. Cette faille taillée à vif dans le calcaire sur plus de 40 m n'a que 4m de large. La route la traverse par un pont d'où l'on a une belle vue à pic sur le torrent. La route qui devient maintenant la D.16 E continue jusqu'au Pont-de-la-Chaux où l'on rejoint La Lemme sur la N.5....
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John NEWTON (1725-1807)
"Vous êtes sauvés par la grâce." Ephésiens 2.8
Alors qu'il était très jeune, un homme du nom de John Newton devint marin. Comme la plupart des loups de mer de son époque, il vivait une vie de rébellion et de débauche. Plusieurs années durant, il travailla sur des vaisseaux négriers, capturant des esclaves pour les vendre aux propriétaires de plantations du Nouveau Monde."Grâce infinie de notre Dieu Qui un jour m'a sauvé...."
Á un moment donné de sa triste vie, il tomba tellement bas que lui-même devint l'esclave d'un marchand de ce mauvais commerce. Le vent lui sembla plus favorable quand il finit par devenir le capitaine de son propre vaisseau négrier jusqu'au jour où lors d'une tempête effrayante, il lut le classique de Thomas à Kempis "L'imitation de Jésus-Christ". Sa vie fut transformée et John Newton prit la tête de file du mouvement évangélique du XVIIIe siècle en Angleterre avec des hommes tels que John et Charles Wesley ou encore George Whitefield.Sur sa pierre tombale, on peut lire l'épitaphe suivante écrite par Newton lui-même : "John Newton, ecclésiastique, autrefois infidèle et libertin, serviteur de négriers en Afrique, a été, par la riche miséricorde de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ préservé, rétabli, pardonné et mandaté pour prêcher la foi qu'il avait longtemps cherchée à détruire."
Quand il a composé le célèbre cantique "Amazing Grace" (Grâce infinie), il connaissait de première main les vérités qu'il proclamait : "Grâce infinie de notre Dieu Qui un jour m'a sauvé. J'étais perdu, errant de lieu en lieu Quand il m'a retrouvé. Ma vie fut complètement changée Au moment où j'ai cru. Depuis ce jour, de tous les dangers Sa grâce m'a secouru. Dans mes épreuves et mes labeurs Suffisante est sa grâce. Je peux toujours compter sur sa faveur À chaque heure qui passe. Quand nous aurons pendant mille ans Célébré ses louanges, Nous pourrons comme au commencement, Lui offrir nos hommages."
Oui, il arrive parfois que Dieu arrête en chemin un marchant d'esclaves pour en faire un communicateur de la grâce.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, au-delà de ma vie de rébellion, je sais que tu es le Dieu de la grâce. Pardonne-moi et fais de moi un instrument pour ta gloire, amen.
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