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Passez du temps avec Dieu !
"Ô Éternel, montre-moi le chemin, enseigne-moi quelle est la voie que tu veux que je suive." Psaumes 25.4Passer quotidiennement du temps avec Dieu est l'une des habitudes spirituelles des chrétiens efficaces. Nous cultivons notre forme spirituelle en mettant chaque jour du temps à part pour lire la Bible et prier.
Dans quel but ? Pour recevoir une direction de Dieu. "Ô Éternel, montre-moi le chemin, enseigne-moi quelle est la voie que tu veux que je suive" (Psaumes 25.4).Nous pouvons parfois être tellement débordés que nous oublions dans quelle direction nous avançons. Un peu comme le pilote qui survolait le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale et qui envoya ce message à sa base : "Je ne sais absolument pas où je vais. Je suis perdu. Mais je fais un temps record."
Nous menons souvent notre vie à un rythme trépidant. Nous avons besoin de ralentir pour recevoir des directives de Dieu. Cela implique que nous passions du temps avec lui quotidiennement : nous lui parlons dans la prière, nous le laissons nous parler au travers de sa Parole et nous sommes attentifs à sa direction.
Je peux affirmer honnêtement que chaque décision importante dans ma vie a été prise pendant un temps de recueillement devant Dieu.
Jésus est notre exemple, lui qui "se retirait dans les déserts, et priait" (Luc 5.16).Le temps du verbe dans ce verset indique que Jésus avait l'habitude de se retirer ; il puisait sa force dans le temps qu'il passait seul avec Dieu.
Jésus affirme que c'est en cultivant une relation profonde et intime avec lui que nous sommes fortifiés : "Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé" (Jean 15.7).
Vous ne pouvez pas connaître Dieu si vous êtes constamment au milieu de la foule. C'est dans une rencontre seul à seul que vous apprenez à le découvrir.
Une action pour aujourd'huiPeut être avez-vous négligé ce coeur à coeur journalier avec Dieu ? Alors, prenez la décision de vous arrêter pour vous recentrer à nouveau sur Dieu et sur sa Parole, afin d'entendre sa voix et de recevoir sa pensée pour votre vie.
Rick Warren
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John Constable est l'un des principaux peintres de paysage du XIX siècle. Delacroix et Gericault ont admiré son art et il a influencé les maîtres de Barbizon et même les impressionnistes. Il n'a pourtant rencontré que peu de gloire et d'honneur durant sa vie dans son Angleterre natale.
John Constable est né à Est Bergholt, Suffolk, le 11 juin 1776. Il est le le quatrième enfant et le deuxième fils d'Ann et Golding Constable. Son père était un marchand de grain local prospère qui avait hérité l'affaire d'un oncle en 1764. John Constable est élève de l'école secondaire de Dedham, où il se distingue par son talent de dessinateur. En 1793 son père décide de le former comme meunier et Constable passe une année à travailler au moulin familial. Cette année affirme sa décision : il sera artiste.
Entre 1796 et 1798 il suit les cours de John Thomas Smith et plus tard de George Frost, qui a soutenu son amour pour la peinture de paysage et l'a encouragé à étudier les travaux de Gainsborough. En 1800 il entre aux Écoles de l'Académie Royale. Comme étudiant, il copie des paysages des maîtres anciens, particulièrement ceux de Jacob Ruisdael.
Quoique profondément impressionné par le travail de Claude Lorrain et l'aquarelle de Thomas Girtin, Constable est persuadé que l'étude réelle de nature est plus importante que n'importe quel modèle artistique. Plus que tout autre artiste avant lui, il a refusé "d'apprendre des vérités d'occasion". Constable base ses peintures sur des croquis précisément dessinés faits dans la nature.
Ses premières œuvres les plus notables sont La Vallée de Dedham (1802), Le porche d'Église de Est Bergholt (1809), La vallée de Dedham : Matin (1811), Paysage : Garçons pêchant (1813), Construction de bateau (1815), Wivenhoe Parc (1816), Weymouth Baie (1816). Le moulin de Flatford (1817), son dernier travail de la période est peint en plein air.
Il épouse Maria Bicknell en 1816 et le couple s'installe à Londres. Après 1816, il change de méthode de travail se détournant des paysages agraires réalistes. Maintenant il travaille surtout dans son atelier de Londres et doit travailler de mémoire, commençant chaque tableau par un grand croquis. Les croquis permettent à sa mémoire de se développer graduellement jusqu'à ce qu'il se rappelle la scène à peindre de manière suffisemment précise. À ce moment là, il peut commencer la toile définitive
Cette série de grandes toiles comprend notamment Le cheval Blanc (1819), Le Chariot de foin (1821), Un bateau passant l'écluse (1824) et Le champs de blé (1826), La Cathédrale de Salisbury vue des jardins de l'Évêque (1826), Moulin à Gillingham dans le Dorset (1826), la vallée de Dedham (1828), Le chateau de Hadleigh (1829), La cathédrale de Salisbury vue des prés (1831).
En 1829, il est finalement élu à l'Académie Royale. Il meurt le 31 mars 1837 sans jamais avoir été populaire en Angleterre alors que certaines de ses oeuvres exposées à Paris ont atteint une gloire instantanée
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Ces plantes sont des orchidées épiphytes dont les pseudo-bulbes portent une ou parfois deux feuilles charnues allongées, à nervures médianes contrastantes. Une seule hampe florale jaillit du sommet du pseudo-bulbe et arbore une ou plusieurs fleurs étoilées qui restent belles près de six semaine. Ces orchidées ont une période de repos hivernal qui coïncide parfois avec la floraison.
- ESPECES RECOMMANDEES -
- ANCEPS - a des pseudo-bulbes quadrangulaires de 7,5 à 15 cm, d'un vert moyen souvent lavé de pourpre. Chacun porte une ou deux feuilles de 25 cm sur 5. La hampe florale de 45 à 60 cm arbore 4 à 8 fleurs d'environ 10 cm de diamètre; cette floraison se produit en hiver. Sépales et pétales sont d'un rose purpurin et le labelle tubuleux, pourpre-écarlate, est parfois marqué de jaune à la gorge. Il en existe de nombreuses variétés.
- CINNABARINA - présente des pseudo-bulbes vert rougeâtre, cylindriques, de 15à 30 cm, donnant chacun naissance à une ou deux feuilles de 30 cm su 1 à 2,5. Sur une hampe florale dressée, d'environ 25 cm, naissent en hiver 5 à 15 fleurs atteignant 6,5 cm. Sépales et pétales sont étroits et d'un orangé vif, tandis que le petit labelle tubuleux est orangé sombre.
- PURPURATA - a des pseudo-bulbes verts de 45 cm, en forme de massue, portant chacun une feuille de 50 à 75 cm sur 5 à 7,5. Une hampe florale épaisse et dressée, de 25 à 30 cm, porte l'été jusqu'à 7 fleurs de 20 cm chacune. Les sépales et les pétales à ords ondulés vont du rose au blanc. Le labelle pourpre foncé s'évase largement. "Werkhauseri" est une variétéparticulièrement remarquable qui produit des fleurs blanches à labelle d'un violet foncé.
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Ingrédients (pour 6 personnes) :
- 1 beau roti de veau d'environ 1,5kg,
- 20 tranches de Comté,
- 10 tranches de bacon,
- 2 oignons rouges finement émincés,
- huile d'olive,
-thym,
- laurier,
- sel,
- poivre
Préparation de la recette Roti de Veau Orloff au Four :
1- Préchauffer à 225°C le four.2- Faire 9 entailles régulières dans le rôti, sans couper les tranches entièrement.
3- Mettre chaque tranche de bacon entre 2 tranches de fromage, puis déposer chacun de ces sandwichs dans une entaille.
4- Ficeler le rôti pour maintenir le tout.
5- Déposer dans un plat allant au four, verser un peu d'huile d'olive sur la viande, puis enfourner pour une vingtaine de minutes
.
6- Incorporer alors les oignons émincés, avec les aromates. Retourner la viande et assaisonner.
7- Remettre au four pour encore une vingtaine de minutes à 175°C, en arrosant éventuellement avec un peu de bouillon de volaille pour éviter que la viande ne s'assèche
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La dame blanche
Dans une grotte du Chiran
Vit une belle dame blanche,
Au noir pays des avalanches,
De la brume grise et du vent…
Elle est mélancolique et pâle ;
Une grande et mince sylphide,
Avec de longues mains livides
- Couleur de mort, couleur d’opale -
Qu’elle secoue de temps en temps
Au-dessus de la vallée morte :
Des plumes que la bise emporte
Volettent alors en valsant,
Puis se posent sur le sol gris.
Mais la dame est fort capricieuse,
Et lorsqu’elle est d’humeur boudeuse,
D’un coeur trop léger elle oublie
Que, si l’hiver lui prête vie,
C’est pour créer ce sortilège.
Dame du froid, reine des neiges,
Il te faut donc et à tout prix,
En te faisant aider du froid,
Couvrir de ta manne sacrée
Le sol ingrat de la vallée
Dont l’hiver doit être le roi.
Nous attendons le vol ailé
De tes flocons qui, en dansant,
Piquettent l’air de points d’argent.
Tu ne peux nous abandonner…
Vette de Fonclare
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Le sapin de noel.
Pas de Noël sans sapin !
Qu'il soit naturel et répande dans la pièce une bonne odeur de résine ou artificiel; qu'il soit grand ou petit; vert ou blanc; garni de boules ou de guirlandes électriques, de bougies; de bonbons ou de cadeaux, vous êtes-vous jamais demandé pourquoi c'est cet arbre-là et non un autre qui a été choisi pour faire un arbre de Noël ?
Lorsqu'il trône au centre de la pièce, tout paré du bas au faîte d'étoiles, de cheveux d'anges, de lumières, il semble tellement majestueux, qu'il est bien difficile de deviner qu'il est en vérité le plus modeste de tous les arbres. Et c'est justement à cause de sa modestie qu'il a été choisi pour apporter la joie de Noël aux petits et aux grands.
Lorsque l'Enfant Jésus naquit, il eut dans le monde, une grande effervescence. Toutes les choses animées en eurent une joie immense. Chaque jour, des gens venaient de partout pour voir le petit enfant, et lui apporter d'humbles présents.
A proximité de l'étable où il était né, se trouvaient trois arbres : un palmier, un olivier et un sapin. En voyant paser tous ces gens sous leurs branches, l'envie leur prit de donner, eux aussi, quelque chose à l'Enfant Jésus.
- Je vais prendre ma plus grande palme, dit le palmier, et je la mettrai près de la crèche, pour éventer doucement le Petit Enfant.
- Moi, je presserai mes olives pour oindre ses petits pieds, dit l'olivier.
- Mais moi, que puis-je donner à l'Enfant ? demanda le sapin.
- Toi ? dirent les deux autres. Mais tu n'as rien à offrir. Tes aiguilles pointues piqueraient le Bébé, et tes larmes sont résineuses, elles sentent et collent bien trop fort.
Le pauvre sapin se sentit très malheureux, et il dit avec tristesse :
- Vous avez raison. Je n'ai rien d'assez bon pour être offert au Petit Enfant.Un ange qui se tenait là tout près, immobile, entendit ce qui se passait. Il eut pitié du sapin, tellement humble et dépourvu d'envie, et il résolut de l'aider. Dans le ciel, l'une après l'autre, les étoiles s'allumaient et commençaient à briller sous la voûte. L'ange alla demander à quelques-unes d'entre elles de descendre et de se poser sur les branches du sapin. Elles le firent volontiers et l'arbre se trouva tout illuminé.
De l'endroit où il était couché, le Petit Jésus pouvait voir l'arbre et ses yeux se mirent à briller devant les belles lumières. Le sapin s'en trouva tout réjoui. Bien longtemps plus tard, les gens, qui ne connaissaient pas cette histoire, prirent l'habitude de faire briller dans chaque maison, la veille de Noël, un sapin tout garni de bougies allumées, tout pareil à celui qui avait brillé devant la crèche.
Et c'est ainsi que le sapin fut récompensé de son humilité. Il n'existe certainement aucun autre arbre qui éclaire autant de visages heureux !
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Evangile de la naissance de Jésus à Bethléem
En ces jours-là,
parut un édit de l'empereur Auguste,
ordonnant de recenser toute la terre.
Ce premier recensement eut lieu
lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée,
pour monter en Judée,
à la ville de David appelée Bethléem,
car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse,
qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là,
arrivèrent les jours où elle devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire,
car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergersqui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L'Ange du Seigneur s'approcha,
et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière.
Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit :
« Ne craignez pas,
car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle,
une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur,
dans la ville de David.
Il est le Messie,
le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné :
vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché
dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'Ange une troupe céleste innombrable,
qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu
au plus haut des cieux,
et paix sur la terre
aux hommes qu'il aime. »
Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel,
que les bergers se dirent entre eux:
"Allons jusqu'à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître."
Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent
Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche.
Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant;et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers.
Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur.
Puis les bergers s'en retournèrent,
glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu,
suivant ce qui leur avait été annoncé.
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Dieu pourvoira... Exprimez-lui vos besoins !
"Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Christ Jésus." Philippiens 4.19
Ce verset contient une promesse merveilleuse, incroyable, illimitée concernant la couverture de nos besoins.
Notez bien la formulation de ce verset : "Dieu pourvoira". Il n'est pas dit : "Dieu peut éventuellement pourvoir" mais : "Dieu pourvoira". C'est une affirmation ; Dieu met son caractère et sa réputation en jeu par cette promesse. La Bible affirme ensuite : "Dieu pourvoira à tous…" Non pas à certains de vos besoins, mais à tous.
Remarquez cependant qu'il n'est pas dit : "Dieu pourvoira à toutes vos envies". Il y a une grande différence entre les besoins et les désirs. En tant que parent, donnez-vous tout ce que vous réclament vos enfants ? J'espère que non ! Si vous ne le faites pas, c'est parce que vous les aimez. De la même façon, votre Père céleste vous aime aussi. Il ne va pas vous donner tout ce que vous désirez, sous peine de faire de vous un enfant gâté.
Dieu ne vous donnera pas tout ce que vous voulez, mais il pourvoira à tout ce dont vous avez besoin. Alors pourquoi êtes-vous dans le besoin financièrement ? Dieu a-t-il manqué à ses engagements ? A-t-il menti ? A-t-il exagéré ?
Non ! Chaque promesse est assortie d'une condition. Lorsque Dieu fait une promesse, il dit : "Je fais ma part et toi fais la tienne." Ses principes en matière de finances sont clairement exposés dans sa Parole.
Pour commencer, demandez son aide à Dieu. Jésus dit : "Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit complète" (Jean 16.24). Voici un bon principe : "Priez avant de payer !" Donnez l'occasion à Dieu de pourvoir, avant de débiter votre compte. Parfois, nous dépendons probablement davantage de notre carte de paiement que de Jésus-Christ. Réfléchissez-y un instant !
Pourquoi Dieu veut-il que vous demandiez ? Pour qu'il puisse donner.Pourquoi veut-il donner ? Pour que vous puissiez recevoir.
Pourquoi veut-il que vous receviez ? Pour que vous soyez dans la joie.
Pourquoi veut-il que vous soyez dans la joie ? C'est une excellente publicité pour Jésus-Christ. Les chrétiens joyeux ont un témoignage positif !
Une action pour aujourd'huiAvez-vous un besoin ? Pourquoi ne pas vous adresser à votre Père céleste et lui demander son aide, dès à présent ?
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William Blake (Londres, 28 novembre 1757–12 août 1827) est un peintre et un poète pré-romantique britannique.
Bien que considéré comme peintre — il a peint quelques tableaux à l'huile, préférant l'aquarelle, le dessin, la gravure, la lithographie —, il s'est surtout consacré à la poésie. Il est l'auteur d'une œuvre inspirée de visions bibliques à caractère prophétique. Son style halluciné est moderne et le distingue de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques.
Il était fils d'un bonnetier et, dès l'enfance, montra d'étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie. Il est envoyé à dix ans dans une école de dessin, où il composera ses premiers poèmes. Devenu élève du graveur James Basire à quatorze ans, il fut chargé de dessiner les antiquités de l'abbaye de Westminster et des autres vieux édifices, milieux qui ne manquèrent pas d'exercer une vive influence sur son imagination mélancolique.
Trop pauvre pour faire face aux frais d'impression de ses œuvres, il se fit son propre éditeur et imagina d'y appliquer son écriture mise en relief par la morsure sur des plaques de cuivre. Il publia ainsi ses Songs of Innocence, ornées de ses dessins (1789 ), œuvre singulière, qui eut du succès, ce qui l'encouragea à donner successivement, sous la même forme: Books of prophecy (1791) ; Gates of paradise (1793) ; America, a prophecy (1793) ; Europe, a prophecy (1794) ; Songs of Experience (1794).
En même temps, il faisait figurer, dans plusieurs expositions de l'Académie royale, des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publia The Marriage of Heaven and Hell , satire du Heaven and Hell de Swedenborg, en 1790. En 1797, il entreprit une édition illustrée par lui des Nuits de Young, qu'il laissa inachevée, puis il alla vivre à Felpham, auprès du poète William Hayley, faisant des dessins pour celui-ci, et peignant quelques portraits, et ne revint à Londres qu'au bout de trois ans. Ses quarante dessins gravés par Schiavonetti pour une édition du poème The Grave (1808) de Blair furent très admirés, de même que sa grande estampe le Pèlerinage de Canterbury (1809).
Entre-temps, il continuait de composer, d'illustrer et d'imprimer des poèmes étranges, empreints d'un mysticisme obscur : Jerusalem: the emanation of the Giant Albion ; Milton, a poem avec And did those feet in ancient time (1804); Job (1826) ; etc. Le plus original est le dernier : c'est aussi celui dont les gravures sont les plus finies. Tous ces volumes sont aujourd'hui fort recherchés, surtout les exemplaires coloriés par l'artiste lui-même. Blake est devenu membre de la Royal Society le 14 mai 1807. Sa mort interrompt l’illustration de The divine comedy (1825-1827) de Dante.
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Beau soir d'hiver
La neige - le pays en est tout recouvert -
Déroule, mer sans fin, sa nappe froide et vierge,
Et, du fond des remous, à l'horizon désert,
Par des vibrations d'azur tendre et d'or vert,
Dans l'éblouissement, la pleine lune émerge.
A l'Occident s'endort le radieux soleil,
Dans l'espace allumant les derniers feux qu'il darde
A travers les vapeurs de son divin sommeil,
Et la lune tressaille à son baiser vermeil
Et, la face rougie et ronde, le regarde.
Et la neige scintille, et sa blancheur de lis
Se teinte sous le flux enflammé qui l'arrose.
L'ombre de ses replis a des pâleurs d'iris,
Et, comme si neigeaient tous les avrils fleuris,
Sourit la plaine immense ineffablement rose.
Jules BretonJules Breton (1827 - 1906), est un peintre et poète français.
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