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« L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe »
Considérons le grand miracle qui s'est produit après le baptême du Sauveur ; il est le prélude de ce qui allait bientôt arriver. Ce n'est pas l'ancien Paradis, c'est le ciel même qui s'ouvre : « Dès que Jésus fut baptisé, voici que les cieux s'ouvrirent » (Mt 3,16). Pourquoi le ciel s'ouvre-t-il lorsque Jésus Christ est baptisé ? Pour nous apprendre que la même chose arrive invisiblement à votre baptême : Dieu vous appelle alors à votre patrie qui est dans le ciel, et vous invite à ne plus rien avoir de commun avec la terre... Si nous ne voyons plus maintenant les mêmes signes, nous recevons néanmoins les mêmes grâces, dont ces signes étaient le symbole.
On vit alors descendre une colombe : elle indiquait à Jean Baptiste et aux juifs que Jésus était le Fils de Dieu. Elle devait en plus apprendre à chacun qu'au moment du baptême le Saint Esprit descend en notre âme. Il ne vient plus sous une forme visible, parce que nous n'en avons plus besoin : la foi suffit maintenant...Pourquoi le Saint Esprit paraît-il sous la forme d'une colombe ? C'est parce que la colombe est douce et pure, et le Saint Esprit est un esprit de douceur et de paix. Cette colombe nous rappelle aussi un événement que nous lisons dans l'Ancien Testament : lorsque la terre a été inondée par le déluge et toute la race des hommes en danger de périr, la colombe est apparue pour annoncer la fin du cataclysme ; elle portait un rameau d'olivier, apportant la bonne nouvelle du rétablissement de la paix dans le monde. Or tout cela était une préfiguration de l'avenir... Alors que tout était perdu, la délivrance et la rénovation sont survenues. Ce qui est arrivé autrefois par le déluge des eaux arrive aujourd'hui comme par un déluge de grâce et de miséricorde... Ce n'est plus un seul homme que la colombe appelle à sortir de l'arche pour repeupler la terre : elle attire tous les hommes au ciel. Au lieu d'un rameau d'olivier, elle apporte aux hommes la dignité de leur adoption comme enfants de Dieu.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
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Léon Lhermitte (Mont-Saint-Père 31 juillet 1844 - Paris 28 juillet 1925) était un peintre naturaliste français.
Son père, instituteur, ayant remarqué son talent pour le dessin l’encourage dans ce domaine. Léon Lhermitte suit d'abord une formation artistique à l'École spéciale de dessin et de mathématiques, dite Petite École (actuelle École nationale supérieure des arts décoratifs) sous l'enseignement de Lecoq de Boisbaudran. Puis il entre à l'École des beaux-arts.
Il expose aux Salons où il reçoit des récompenses à plusieurs reprises. Il participera comme jury à l’Exposition universelle de Paris en 1900.
Ses œuvres témoignent de la vie sociale ouvrière et paysanne de son époque par des scènes de travaux champêtres ou urbains. Il était fort apprécié de Van Gogh et était appelé à son époque le « peintre des moissonneurs »
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Parmi les cultures ancestrales provençales, celle de lolivier est sans doute la plus noble. Le climat méditerranéen est propice à la pérennité de cet arbre qui fait son apparition en Provence entre 8000 et 3000 ans avant notre ère. La technique de production de l'huile d'olive, elle, est apparue en Provence avec l'arrivée des Grecs, il y a 26 siècles et ce sont les Romains qui en ont intensifié la culture. L'olivier, arbre emblématique, orne collines et jardins de Provence. Symbole de la paix, il procure nombreux bienfaits aux habitants de ses terres. Ses fruits donnent une huile onctueuse et parfumée, son bois est résistant et son feuillage offre de l'ombre. La culture de l'arbre de l'espérance en Provence est essentiellement concentrée autour de Salon, dont les oliviers recouvrent le flanc sud des Alpilles, les pentes du bassin des Baux, la dépression d'Orgon et les rives de 'étang de Berre.
L'arbre, correctement entretenu durant la saison rude, donne ses fruits en été. Leur cueillette, appelée "l'olivade", a lieu entre septembre et décembre. Les olives vertes, réservées à la table, sont récoltées avant les noires que lon ra, destinés aux pressoirs. En ce début du XXe siècle, on préfère cueillir avec précaution une à une les précieuses olives. Si l'arbre est trop haut, on gaule les fruits pour les ramasser ensuite sur une toile étendue sur le sol.
Après l'olivade, les fruits sont portés au moulin. Là, ils sont lavés à l'eau froide avant d'être broyés à la meule. La pâte épaisse ainsi obtenue est lors malaxée et répartie sur des scourtins en fibre végétale tressée. Ceux-ci sont empilés sur les plateaux de la presse d'où coule un jus composé d'eau et d'huile. L'huile est obtenue tout d'abord par décantation naturelle puis à l'aide d'une centrifugeuse. Cette huile, née d'une première pression, est dite vierge : elle sublimera la cuisine provençale. L'huile obtenue après plusieurs pressions est destinée à la savonnerie, à la lubrification ou à l'éclairage.
Entre 1873 et 1914, en Provence comme ailleurs, s'amorce la régression des surfaces cultivées dédiées à l'olivier. Les causes sont d'une part le regain de la viticulture et d'autre part l'évolution des goûts et l'arrivée d'autres matières grasses dans la composition du savon. Les familles provençales apprécient de plus en plus le beurre et les huiles de sésame, de lin ou d'arachide sont plus fréquemment utilisés.Aujourd'hui les oliveraies ont retrouvé leur place et règnent à nouveau sur la Provence.
Texte extrait du livre : La Provence d'Antan...
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- ESPECES RECOMMANDEES -
- ERYTHROSPERMA - forme une sorte de coussin qui atteint 60 cm de diamètre chez des sujets à l'état sauvage. En culture, il remplira problablement un pot de 14 cm après cinq ans. Les tiges globuleuses et vert foncé ont environ 5 cm de haut et sont couvertes de tubercules de 1,5 cm. Une vingtaine de délicates épines blanches de 1,5 cm de long, disposées en étoiles, irradient des aéroles. Elles donnent à la plante une apparence givrée en dépit des épines centrales centrales d'un brun foncé. L'une de ces épines centrales est recourbée. Les fleurs satinées rouge foncé mesurent environ 2 cm de long et autant de large. La floraison commence quand les plantes ont environ trois ans et a lieu au printemps.
- GRACILIS - a des tiges cylindriques d'un vert lumineux mesurant environ 10 cm sur 4. E rigées au début, elles ne tardent pas à s'étaler en produisant de nombreux rejets qui se détachent de la plante mère au moindre choc. Les protubérances mammiformes de 1 cm portent des aéroles d'où sortent 12 à 14 aiguillons radiaux de 1,5 cm; blancs et disposés en étoile, et 3 à 5 aiguillons centraux bruns, trois fois plus longs. Des fleurs blanches d'environ 2 cm sur 1,5 apparaissent au printemps dès que les sujets sont âgés de deux ans. Grâce à ses tendres rejets qui se détachent facilement des tiges ces cactées se multiplient plus aisément.
- HAHNIANA - est une cactée globuleuse qui peut atteindre 10 cm de haut. D'abord solitaire, elle s'entoure après quatre ou cinq ans d'une profusion de rejets. Cette plante se distingue surtout par une toison blanche constituée d'une multitude de soies ondulées de 5 cm, portées par des aéroles secondaires et dissimulant des tiges vert-gris. Les aéroles primaires au sommet de mammelons de 1,5 cm de haut, sont elles-mêmes laineuses, il en sort une trentaine d'épines radiales de 0,5 cm et 2 épines centrales de 1,5 cm, toutes sont blanches. Des fleurs écarlates de 2 cm sur 1,5 commencent à s'épanouir à la fin du printemps chez les sujets de quatre ans dont les tiges principales ont 5 cm de diamètre.
- MICROHELIA - présente des tiges érigées vert vif pouvant ateindre 15 cm sur 5, auxquelles s'adjoignent des bouquets de touffes. Au sommet des tubercules de 0,5 cm de haut, les aéroles laissent échapper une cinquantaine d'épines radiales dorées et 1 à 4 épines centrales brunes. Les premières disposées en étoile, ont 1 cm et les secondes 1,5. Des fleurs crème de 1,5 cm de long et de large s'ouvrent à la fin du printemps sur des sujets d'environ trois ans.
- PROLIFERA - est une espèce qui croit à une vitesse impressionnante. Les tiges cylindriques n'ont pas 2,5 cm de diamètre qu'elles produisent déjà des rejets et la masse devient à la longue très compacte. Un sujet de quatre ans remplit facilement la surface d'un contenant de 14 cm. Chaque tige vert foncé, d'au plus 6,5 cm su 4, se couvre entiérement de protubérances très tendres de 0,5 cm. Les aéroles portent une quarantaine d'épines radiales, minces et blanches, d'environ 1,5 cm, et 4 à 9 épines centrales jaunâtres de 1 cm. Les longues soies blanches qui poussent dans les sillons entre les tubercules donnent à la plante un aspect laineux. Des fleurs crème de 1,5 cm s'épanouissent à la fin du printemps dès que les sujets ont deux ou trois ans.
- ZEILMANNIANA - l'un des plus beaux "mammillarias", ait exception à la règle voulant que les espèces à fleurs rouges soient plus lentes à fleurir. Jeune, il donne en effet une multitude de fleurs rouge cerise. La tige d'abord solitaire s'entoure de rejets presque globuleux, d'un vert brillant, mesurant 6,5 cm sur 5. Un sujet de quatre ans remplit d'ordinaire un pot de 10 cm. Les tubercules ont 0,5 cm de haut et chaque aérole émet 15 à 18 épines radiales blanches et 2 à 4 épines centrales brunes dont l'une est incurvée. Elles ont toutes environ 1,5 cm de long. Les fleurs estivales mesurent chacune 1,5 cm sur 2.
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Les amoureux des bancs publics
Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts qu’on voit sur les trottoirs,
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
Mais c’est une absurdité
Car, à la vérité, ils sont là, c’est notoire,
Pour accueillir quelque temps les amours débutants.Refrain
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes,
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics,
Bancs publics, bancs publics,
En s'disant des " Je t'aim' " pathétiques,
Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques !
Ils se tiennent par la main,
Parlent du lendemain,
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher...
Ils se voient déjà, douc'ment,
Ell' cousant, lui fumant,
Dans un bien-être sûr,
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé...
Quand la saint' famille Machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris,
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux...
N'empêche que tout' la famille
Le pèr, la mèr, la fill', le fils, le " Saint Esprit "
Voudrait bien, de temps en temps,
Pourvoir s'conduire comme eux...
Quand les mois auront passé,
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants,
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds,
Il s'apercevront, émus,
Qu'c'est au hasard des ru's,
Sur un d'ces fameux bancs,
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour
Georges Brassens
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Seul l'actuel département de la Moselle, avec quelques anciennes communes des Vosges, correspond à la partie de la Lorraine annexée à l'Empire Allemand en 1871. Auparavent l'arrondissement de Briey (Meurthe et Moselle actuelle) faisait partie de la Moselle, tandis que les arrondissements de Chateau-Salins et de Sarrebourg aujourd'hui mosellans appartenaient au département de la Meurthe. Les allemands ont privé la France des mines de fer de l'ouest du département, mais aussi des mines de charbon des environs de Forbach, notamment le carreau de la Houve à Creutzwald, dernière mine de charbon française, exploitée jusqu'en 2004.
UN ASCENSEUR POUR LES BATEAUX
En 1969, la construction du plan incliné de Saint-Louis-Arzviller sur le canal de la Marne au Rhin a permis le contournement d'un passage laborieux de dix-sept écluses rapprochées, au niveau de la trouée de Saverne, passage peu élevé permettant de franchir la barrière des Vosges. A l'heure du développement durable, ce canal et ce plan incliné haut de 40 m pourraient voir dans l'avenir leur fréquentation s'intensifier sérieusement
L'UTOPIQUE BATAVILLE
C'est au début des années 1930, au milieu d'étangs et de forêts du sud-ouest de la Moselle, que l'industriel tchèque Tomas Bata a décidé de créer une cité ouvrière idéale du nom de Bataville. Autour de cette "usine modèle" fortement empreinte d'idées fordistes et paternalistes, le géant de la chaussure a doté la cité ouvrière d'infrastructures propres comme son église, son épicerie, sa piscine ou encore son école..
LA LEGENDE DU GRAOULLY
Le blason du FC. de Metz arbore une curieuse créature appelée Graoully. Le Graoully était à l'origine un serpent avant d'évoluer en dragon au fil du temps. Il aurait été classé de l'amphithéatre de Divodurm (Metz), par Saint Clément au IIIe siècle. Il faut voir dans cette légende la volonté des chrétiens de lutter contre les croyances païennes symbolisées par ce monstre hideux, que les enfants fouettaient à la fin de processions qui ont perduré au cours des siècles.
LA DYNASTIE INDUSTRIELLE DES WENDEL
La famille Wendel a été à la tête d'un véritable empire de la sidérurgie en Lorraine au début de XIXe siècle. A près l'annexion, elle a poursuivit l'exploitation du minerai de fer, couramment appelé "minette de Lorainne", et celle du gisement houiller sarrois-lorrain, même si deux députés de la famille ont siégé comme "députés contestataires" au Reichstag. La famille a aussi tenu à développer ses activités en territoire français, notamment à Joeuf (Meurthe-et-Moselle) où de nombreux travailleurs italiens ont migré et où plus tard le jeune Michel Platini signa sa première licence quelques années avant d'être refusé par le FC. Metz.....
......COMME A GRAVELOTTE !....
Quand il pleut fortement, on dit parfois qu'il tombe - ou qu'il pleut - comme à Gravelotte. Cette expression doit son origine à la guerre de 1870 et à la bataille de Gravelotte, aussi appelée bataille de Saint-Privat, en raison de l'intensité des tirs de l'artillerie prussienne et du nombre important de soldats tombés au champ d'honneur. Après ces combats et ceux de la Première Guerre mondiale, la Moselle, s'est retrouvée au coeur de la ligne Mginot, ensemble de fortifications aménagé dans les années 1930 pour éviter une nouvelle invasion....
Texte extrait du livre : LA FRANCE, géographie curieuse et insolite...
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Le parcours de la Vallée des Saints complète celui des Couzes. Au nord de Saint-Germain-Lembron prendre à gauche la D. 48 jusqu'à Boudes. Franchir la rivière, prendre à droite puis à gauche (100 m après le cimetière) et descendre au fond de la vallée. On découvre bientôt un étonnant ensemble de pyramides latérites, hautes de 10 à 30 m que l'érosion à transformées en gigantesques silhouettes déchiquetées.
Un sentier très raide remonte à travers une belle forêt de hêtres et de sapins jusqu'au faîte du versant d'où l'on découvre un vaste champ de roches colorées. A droite, on accède par un petit sentier à une source minérale gazeuse;
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Armand Guillaumin est un peintre français, né le 16 février 1841 à Paris et mort le 26 juin 1927 au château de Grignon, à Orly.
Il fut l'un des premiers et des plus fidèles participants du groupe impressionniste. Ses paysages de la Creuse, notamment ceux des alentours de Crozant, se rangent parmi ses œuvres les plus prisées.
Originaire de Moulins, Armand Guillaumin s'installe à 16 ans à Paris. En 1860, il entre à la « Compagnie des Chemins de fer d'Orléans ». Il rencontre Paul Cézanne à l'Académie Suisse et participe au Salon des refusés de 1863.
Ensemble, ils peignent sur les bords de la Seine, vers 1873. Armand Guillaumin peint des vues des rives de la Seine et plus particulièrement des vues d'Ivry-sur-Seine, de Clamart et de Charenton, dans la banlieue sud de Paris. Ces vues témoignent de la vive préférence de l'artiste pour l'eau, motif qui allait devenir l'un de ses sujets favoris. À cette époque, Guillaumin se sert déjà d'une palette aux tons assez relevés.
En 1892 il gagne à la Loterie nationale, ce qui lui permet dès lors d'être indépendant sur le plan financier et de se concentrer sur sa peinture. À partir de 1893, il loue régulièrement une maison à Crozant où il participe à l'École de Crozant, dans les environs de Fresselines, où habite le poète Maurice Rollinat. Dessinant et peignant d'après le motif, il est toujours attiré par l'eau. Depuis les rives de la Creuse, il observe l'animation de la rivière, des ponts et des champs.
Au début du XXe siècle, Armand Guillaumin oriente son œuvre vers une facture plus serrée, une palette plus vive, presque violente, qui enthousiasme, dès 1901, le jeune Othon Friesz, qui se déclare ébloui par les pourpres, les ocres et les violets. Il se rend souvent sur la Côte d'Azur à Agay où il réalise de belles marines et des vues de montagne, du massif de l'Estérel et des Alpes enneigées. Armand Guillaumin se retirera ensuite dans la Creuse et ses dernières œuvres auront un caractère semblable qui ne permettra pas de mettre en relief ce peintre important dans l'histoire de l'art pictural. Il meurt en 1927 à Orly laissant une œuvre considérable d'où émergent les peintures de la période impressionniste puis d'inspiration fauve.
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Vivre avec la pensée de Christ
"Il est tel que sont les arrière-pensées de son âme." Proverbes 23.7
La révélation suivante compte parmi les plus révolutionnaires dans ma vie : je peux choisir à quoi je veux attacher mes pensées. Je n'ai pas besoin d'accepter toutes celles qui me passent par la tête. Cette prise de conscience a changé mon existence car, comme le dit Proverbes 23.7 : "Il est tel que sont les arrière-pensées de son âme." J'aime le formuler ainsi : "L'homme va où le conduisent ses pensées."
Dieu se préoccupe de la disposition cachée du cœur, c'est-à-dire de notre vie intérieure, de nos pensées. Et comme le dit le texte ci-dessus, notre façon de penser détermine notre manière de vivre et qui nous sommes. Il est important de comprendre cette vérité, parce que si nous n'apprenons pas à amener toute pensée captive à l'obéissance de Christ (2 Corinthiens 10.4-5), nous ne mènerons pas la vie que Jésus nous a acquise par sa mort – une vie de paix avec Dieu et avec nous-mêmes, de relations épanouissantes, de joie véritable et avec la capacité de devenir tout ce que Dieu veut que nous soyons.
La Bible mentionne spécifiquement trois démarches qui nous aideront à mettre nos pensées en phase avec celles de Dieu. J'aimerais les développer brièvement.
1. "Pensez à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre" (Colossiens 3.2). C'est la clé pour résister à la tentation. Si nous nous fixons des limites à l'avance, lorsque viendra la tentation, nous aurons posé un fondement qui nous aidera à faire les bons choix et augmentera nos chances de la surmonter. Par exemple, avant de retrouver des amis, vous pouvez décider : "Je ne vais pas me livrer à des commérages. Je refuse de salir la réputation de quelqu'un et d'offenser ainsi le Saint-Esprit." Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas attendre de se trouver face à la tentation et réagir alors selon l'humeur du moment.
2. "Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformé par le renouvellement de l'intelligence" (Romains 12.2). Le renouvellement de l'intelligence est un processus continu. Nous devons prendre chaque jour le temps d'étudier la Parole, de manière à mettre nos pensées en accord avec ses commandements. Et nous ne pouvons pas garder l'un ou l'autre recoin sombre dans notre vie intérieure, ce qui nous empêcherait de recevoir le meilleur de ce que Dieu a pour nous.
3. "Rassemblez vos pensées et votre énergie" (1 Pierre 1.13). Vous vous demandez probablement ce qu'il faut comprendre par là. L'idée est que nous devons débarrasser notre esprit de toutes les bêtises qui l'encombrent, pour pouvoir courir notre course en Christ Jésus et remporter la victoire que Dieu désire pour nous. Nous serons alors prêts à aller de l'avant dans ce que Dieu a prévu pour nos vies.
Une action pour aujourd'hui
Si vous attachez vos pensées à la Parole de Dieu, laissant la vérité renouveler votre esprit et vous débarrassant de toutes les pensées mauvaises, vous expérimenterez la plénitude de la vie nouvelle qui est à la disposition de chacun de nous en Christ. Il suffit pour cela de faire un petit pas de plus chaque jour.
Joyce Meyer
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Les vendanges commencent à une date fixée en fonction de différents critères : les risques de pluie, la maturité du raisin, la disponibilité de la main d'oeuvre. Celle-ci est recrutée loclement parmi les petits possédants, les journaliers, les désoeuvrés. Le travail est scrupuleusement réparti entre les différents travailleurs.
Les coupeurs déposent leurs grappes dans de grandes corbeilles en osier appelées "banastoun" ou dans des seaux. Les verseurs les transportent et les vident dans les vaisseaux et les porteurs chargent ces contenants sur les charettes. Les vendanges se déroulent dans une ambiance de grande joie partagée : ce travail collectif est ponctué de bavardages et de jeux tels que la "mourre" qui consiste à se barbouiller le visage de raisin. Pourtant, l'inquiétude quant à l'état et la rentabilité de la récolte est toujours présente dans les esprits.
Une fois les vendanges terminées, les hommes s'occupent de la vinification. La première opération consiste à écraser le raisin dans de grands baquets ou dans une cuve en pierre. Petit à petit, le foulage aux pieds ou au pilon est abandonné au profit du broyage des grappes à l'aide d'un "truei". Cet instrument, actionné par une manivelle, est composé de deux cylindres tournant en sens inverse.
On laisse le moût fermenter une quinzaine de jours avant de mettre le vin dit "de goutte" en tonneaux. Le marc resté dans la cuve peut alors être pressé pour donner le vin dit "de presse" qui est plus acide et qui, mélangé au vin de goutte, lui assure une meilleure conservation. D'autres se contentent d'arroser le marc d'eau et la piquette ainsi obtenue sert de boisson quotidienne pour les Provençaux.
Les vignerons utilisent essentiellement le pressoir à vis centrale actionné par une barre de serrage fichée dans un écrou. Seuls les plus grands exploitants en possèdent un et bien souvent les villages de Provence possèdent un pressoir portatif utilisé par les petites exploitations. Au cours de XXe siècle, les techniques de vinification vont se moderniser et la qualité des vins de Provence va nettement s'améliorer.
Texte extrait du livre : La Provence d'Antan
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