• Georgette Piccon, née le 2 août 1920 à Sospel (Alpes-Maritimes) et morte en 2004, est une artiste peintre figurative française.

    Héritière du fauvisme, elle en retrouve dans sa peinture la vigueur et le culte de la couleur intense et primordiale, tout en exprimant un mélange de tourment et de passion. Parmi ses influences, on peut citer Renoir, Cézanne, Degas, Monet, Gauguin, van Gogh et Bonnard, mais aussi les peintres flamands (Brueghel, Rubens), hollandais (Rembrandt, Vermeer), espagnols (Velazquez, Goya) et l'art italien (Michel-Ange, Le Caravage, Botticelli, Carpaccio…).

    En 1929, elle quitte Nice avec sa famille pour s’installer à Paris. En 1937, élève au lycée Lamartine, elle est présentée au Concours général de dessin des Lycées et Collèges, obtient le baccalauréat, puis est reçue 4e sur 150 au concours d’entrée à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, alors qu'elle n'a que seize ans. Elle compte parmi ses professeurs François Quelvée, Roland Oudot et Éric Bagge. Elle obtient le diplôme fin 1939, puis interrompt ses études à cause de la guerre. Repliée pendant un an avec sa famille au Cap d'Antibes, en "zone libre", elle travaille seule et étudie le modèle vivant chez le sculpteur Grebel.

    En octobre 1940, elle s'inscrit comme élève libre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, dans l'atelier Narbonne. En juin 1941, elle est reçue au concours d’admission, section de peinture. Puis elle entre en octobre 1943 à l’atelier de fresque, sous la direction de Ducos de la Haille. Elle y apprend le métier délicat de la peinture à fresque, et exécute des fresques de dimensions relativement importantes en 1944-1945. Au Beaux-Arts, elle se lie d'amitié avec Jean Delpech, Stéphane Magnard, Marguerite Migeon, Maurice Portal, Pierre Quiniou et Jean-Louis Viard.

    En 1946, elle est logiste du prix de Rome de Peinture, puis épouse Marcel Bodénez, architecte, originaire de Bretagne. Ils emménagent dans un atelier au 189, rue Ordener, une cité d'artistes de Montmartre. Leur fils, Yves Bodénez (ou Bodénès), également artiste peintre, naît en 1947. Peu après, Marcel Bodénez devient architecte de la ville de Rennes, où résident ses parents. Pendant une vingtaine d'années, le couple occupe avec ses enfants un appartement de fonction dans le palais Saint-Georges, puis il déménage dans un immeuble moderne sur les quais de la Vilaine. Georgette Piccon garde pendant plusieurs années son atelier parisien et fait la navette entre Rennes et Paris pour y poursuivre sa carrière : elle y expose et participe à des salons.


    Bien qu'elle n'apprécie guère le Rennes de l'après-guerre, trop conservateur à son goût, sa vie en province l'éloigne peu à peu de la capitale. À la naissance de sa fille Françoise en 1962, elle renonce à sa carrière parisienne. Certes, elle s'est fait un nom comme artiste en Bretagne, sa région d'adoption, mais elle n'a, par exemple, jamais obtenu le poste de professeur qu'elle briguait à l'École régionale des beaux-arts de Rennes, sans doute doublement handicapée par son statut de femme et de parisienne. Elle est toutefois bien intégrée dans les milieux intellectuel et artistique locaux, où elle côtoie notamment le sculpteur Francis Pellerin, l'architecte Georges Maillols ou le géographe Michel Phlipponneau.

    Dans les années 1970, les galeries d'art rennaises ferment les unes après les autres. En 1976, Georgette Piccon fonde le comité local de l’Union des arts plastiques (UAP), une association nationale qui lutte pour l'amélioration de la condition sociale de l'artiste. Le comité rennais, réunissant des plasticiens de toutes tendances artistiques, organise plusieurs expositions dans des locaux publics. Georgette Piccon cesse d'exposer dans les galeries commerciales. Elle ne vend plus beaucoup de toiles, sans doute aussi parce que l'art figuratif est passé de mode, mais elle peint toujours avec autant de passion.

    En 1984, elle s'installe avec son mari à Èze (Alpes-Maritimes). Les années suivantes sont marquées par une activité picturale intense. Malheureusement, en 1992, un grave accident de voiture met sa carrière en veilleuse. Malade, elle cesse toute activité artistique après 1997.

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  • « Moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant »


          La Loi disait : « Oeil pour œil, dent pour dent »
    . Mais le Seigneur exhorte non seulement à recevoir avec patience le
    coup de celui qui nous gifle, mais encore à lui présenter humblement
    l'autre joue. Car le but de la Loi était de nous apprendre à ne pas faire
    ce que nous ne voulions pas souffrir. Elle nous empêchait donc de faire le
    mal par la peur de souffrir. Mais ce qui est demandé maintenant, c'est de
    rejeter la haine, l'amour du plaisir, l'amour de la gloire et les autres
    tendances mauvaises...

          Le Christ nous apprend par les saints commandements comment
    être purifiés de nos passions, afin qu'elles ne nous fassent plus
    retomber dans les mêmes péchés. Il nous montre la cause qui fait aller
    jusqu'au mépris et à la transgression des préceptes de Dieu ; il nous en
    fournit ainsi le remède pour que nous puissions obéir et être sauvés.


          Quel est donc ce remède et quelle est la cause de ce
    mépris ? Écoutez ce que dit notre Seigneur lui-même : « Apprenez de
    moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour
    vos âmes » . Voici que brièvement, d'une seule parole, il nous
    montre la racine et la cause de tous les maux, avec son remède, source de
    tous les biens. Il nous montre que c'est l'élèvement du cœur qui nous a
    fait tomber, et qu'il est impossible d'obtenir miséricorde sinon par la
    disposition contraire, qui est l'humilité. De fait, l'élèvement engendre
    le mépris et la désobéissance qui mène à la mort, tandis que
    l'humilité engendre l'obéissance et le salut des âmes : j'entends
    l'humilité véritable, non pas un abaissement tout en paroles et en
    attitudes, mais une disposition vraiment humble, dans l'intime du cœur et
    de l'esprit. C'est pourquoi le Seigneur dit : « Je suis doux et humble
    de cœur ». Que celui qui veut trouver le vrai repos pour son âme
    apprenne donc l'humilité.
    Dorothée de Gaza (v. 500-?), moine en Palestine

     

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  • Longtemps honorée du rang de  "capitale de la Provence"  Aix-en-Provence garde de cette époque médiévale et moderne tout son prestige et sa splendeur. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, la ville se dote de sompteux hotels particuliers.

     Lorsqu'en 1800 Marseille devient préfecture des Bouches-du-Rhône, Aix-en-Provence pâtit de son déclassement au statut de sous-préfecture. Au cours de ce siècle de révolution industrielle, la "Belle Endormie" reste à l'écart de cette phase de croissance. Elle ne compte guère plus de 30 000 habitants au début du XXe siècle. Pourtant, dès la fin du XIXe siècle, grâce à son université, fondée en 1413, la ville retrouve une place prépondérante aux côtés de sa rivale phocéenne.

    Au coeur de la vieille ville, entre la cathédrale et la place de l'Hôtel-de-Ville, se concentre une grande partie de l'activité.

     Depuis le bel édifice baroque de l'hôtel-de-ville, on peut déjà adminer une scène de vie très provençale, apanage de la ville d'eaux : le marché. Ce lieu de commerce et d'échanges qui rytment la vie des Aixois offre aux passants senteurs et saveurs provençales. Certains marchés se tiennent tous les jours et chacun d'entre eux a sa place attritrée : le marché au blé, toujours accolé à la halle aux grains, a lieu les mardi,jeudi et samedi place de l'Hôtel-de-Ville en été et place aux Herbes (actuelle place Richelme) en hiver.

    Un peu plus loin, sur la place de l'Université, les étudiants de la faculté de droit, déplacée en 1950, côtoient dévots ou religieux et simples passants.

    La cathédrale Saint-Sauveur, dans laquelle a été célébre la cérémonie de funérailles de Paul Cézanne en 1906, est érigée entre le Ve siècle et le XVIIIe siècle et abrite l'un des plus anciens baptstères de France.

    Non loin de là, l'ancienne entrée de la ville ou Porte Royale (actuelle place des Augustins, ainsi appelée un temps "porte de Marseille"), présente depuis 1620 une jolie fontaine remaniée en 1820 et surmontée d'une colonne en granit antique provenant du mausolée gallo-romain du palais comtal aujourd'hui disparu.

    Places et fontaines offrent en ce début de siècle tout le charme de la plus provençale des villes du Sud. La plus grande d'entre-elles est déjà en ce temps l'élégante et imposante fontaine de la Rotonde regardant vers le célèbre cours Mirabeau.

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan.

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  • La seule espèce cultivée à l'intérieur est le "lanceolata" parfois désignée sous le nom de "carnéa".
    Cette plante sous-arbustive à tiges ligneuses et tendres atteint, en pot, entre 30 et 45 cm. En hiver, elle se couvre de petites fleurs étoilées, des plus gracieuses. Les tiges rameuses et presque dressées portent des feuilles lancéolées, vert brillant et poilues, de 8 à 10 cm de long sur 3 de large. Elles sont faiblement pétiolées et disposées par paires ou en spirales de trois ou plus. Les fleurs viennent sur un court pédicelle et forment au sommet des branches, des grappes arrondies de 20 fleurettes ou plus. L'inflorescence peut mesurer 10 cm.Chaque fleurette, de 1 cm de diamètre, se compose d'un tube de 3 cm qui s'évase en 5 pétales.

    La variété la plus populaire est "l'orchid'star" à fleur bleu lavande.
    Les pentas fleurissent du début de l'automne au milieu de l'hiver, mais quelques fleurs peuvent apparaître en d'autres saisons.

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  • Le territoire de l'Ardèche est pour ainsi dire le même que celui de l'ancienne province du Vivarais, autrefois rattachée au Languedoc. Cette appellation issue du nom de la petite ville de Viviers, désigne également un massif montagneux de la bordure orientale du Massif Central qui couvre l'essentiel du département et où la Loire prend sa source. L'étroit couloir rhodanien marquant la limite avec le département voisin de la Drôme. Les périphéries des agglomérations de Valence et de Montélimar s'étendent ainsi en partie en Ardèche. Pour prendre le train les Ardéchois sont d'ailleurs obligés de franchir le Rhône, le département étant en effet le seul à ne plus avoir la moindre gare de voyageurs. Privas est la préfecture française la moins peuplée, avec moins de 9000 habitants.

    UNE RECETTE INCHANGEE DEPUIS CENT VINGT-CINQ ANS


    L'ardèche est le pays du châtaignier et de la châtaigne. La célèbre crème de marrons de l'Ardèche a été inventée en 1885 à Privas par Clément Faugier qui eut l'idée de réutiliser des brisures de marrons glacés pour créer un produit inédit. A noter que les marrons sont de grosses châtaignes dont le fruit ne doit pas être cloisonné pour être appelé ainsi.

    UN HAUT LIEU GEOLOGIQUE ET PREHISTORIQUE

    Au sud du département, les gorges de l'Ardèche forment un canyon d'une trentaine de kilomètres de long ponctués de grottes, de plages et de points de vue pittoresques. Le site du Pont d'Arc est souvent considéré comme la porte d'entrée de ces gorges. Il s'agit d'un pont naturel creusé par la rivière, lié à l'abandon d'un ancien méandre. Sur les hauteurs de ce méandre délaissé par le cours de l'Ardèche, fut découverte en 1994 une des grottes les plus richement ornées de France : la grotte Chauvet.

    LE PREMIER VOL D'UNE MONTGOLFIERE

    Issus d'une famille ayant développé l'industrie papetière à Annonay, les frères Joseph et Etienne de Montgolfier y ont réalisé le 4 juin 1783 la première expérience de vol du ballon à air chaud auquel ils ont laissé leur nom. Le premier vol habité, par un coq, un mouton et un canard, a quand à lui été effectué quelques mois plus tard à Versailles, précédent le premier vol d'un humain au-dessus de Paris à la fin de la même année.

      

    LES SOURCES DE LA LOIRE

    Il est bien connu que la Loire prend sa source au pied du mont Gerbier-de-Jonc. Mais, sur le territoire de la commune de Sainte-Eulalie, il existe trois sources de la Loire, avec chacune sa dénomination propre :
    - la " source géographique " qui coule dans un bac en pierre à l'intérieur d'une vieille grange, 

    - la " source authentique " à l'endroit où le Touring Club de France a érigé un monument symbolisant -à tort - la source de la Loire en 1938,

    - la " source véritable ", source officielle qui sort de terre dans un pré, sous une lauze qui porte l'inscription : "Ici commence ma longue course vers l'océan"...

    Mais un autre site aurait pu être pris en compte plus au nord. Il se trouve en effet que la Loire reçoit au bout de 2,5 km sur sa rive droite son premier affluent, l'Aigue Nègre, alors que ce dernier a déjà parcouru 4 km. La source de ce ruisseau, dont le nom évoque la couleur noire des roches volcaniques, aurait donc tout à fait pu être retenue.

    Texte extrait du livre :" La France -Géographie curieuse et insolite"

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  • Les greniers

    Sous le manteau des toits s'étalaient les greniers
    Larges, profonds, avec de géantes lignées
    De solives en croix, de poutres, de sommiers,
    D'où pendaient à ses fils un peuple d'araignées.

    Les récoltes en tas s'y trouvaient alignées :
    Les froments par quintaux, les seigles par paniers,
    Les orges, de clarté poussiéreuse baignées,
    L'avoine et le colza par monceaux réguliers.

    Un silence profond et lourd, tel une mare,
    S'étendait sur les grains que coupait de sa barre
    Et de ses lames d'or le soleil de Juillet.

    Au reste les souris toutes se tenaient coites,
    Les museaux enfoncés dans leurs niches étroites,
    Tandis que sur un van le grand chat blanc veillait.

    Emile  Verhaeren

    Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d’Anvers, Belgique, le 21 mai 1855 et mort à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d’expression française

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  • Sur la N.132, aux  " Ponts-de-Ravi "  qui franchissent la Pique et le Lys, on prend à droite la N.46. La route traverse une combe boisée qui abrite deux belles chutes, celle du gouffre de Bonnéou et un peu plus loin celle du gouffre Richard. Un sentier à gauche mène à ce dernier dont la cascade coule le long de rochers à pic et forme une vasque d'eau d'une transparence admirable.

     

    La D.46 remonte le torrent qui parcourt des sites de plus en plus sauvages et forme la cascade du Coeur, la cascade d'Enfer, le parc et la rue d'Enfer où le Lys prend naissance.

     

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    Jacques Chirac est né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris


    Une entrée au gouvernement Pompidou

     Fils d’un administrateur de sociétés, Jacques Chirac a fréquenté des établissements prestigieux. Après avoir achevé son lycée à Louis le Grand, il intègre Sciences Po puis l’ENA. En mars 1956, il se marie avec Bernadette Chodron de Courcel, issue d’une famille de la haute société française. Ils auront deux filles, Laurence et Claude. De 1956 à 1957, Jacques Chirac fait son service militaire et se porte volontaire pour faire la guerre d’Algérie.   

     Il a tout juste 30 ans lorsqu’il devient chargé de mission au cabinet du Premier ministre Georges Pompidou. Il est ensuite conseiller référendaire à la Cour des comptes. Il commence sa carrière politique en 1965, par un poste de conseiller municipal à Sainte-Féréole en Corrèze. En 1967, il est élu député de Corrèze et peu de temps après il devient secrétaire d'Etat à l'Emploi dans le gouvernement Pompidou. On lui doit la création de l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE).  

     Il enchaîne, de 1968 à 1974, divers mandats tantôt en Corrèze (Député UDR, Membre puis Président du Conseil Général), tantôt au gouvernement (Secrétaire d'Etat aux Affaires Sociales, Secrétaire d'Etat à l'Economie et aux Finances,  Ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Ministre de l'Intérieur).


    1976, une année décisive

     Son soutien à la candidature de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing en 1974 lui vaudra le poste de Premier ministre. Mais la discorde est grandissante entre les deux hommes et Jacques Chirac démissionne avec grand bruit le 25 août 1976. C’est une période importante dans la carrière politique de Jacques Chirac. Il fonde cette même année le Rassemblement pour la République (RPR), ce qui contribue fortement à sa victoire aux élections municipales de Paris. La victoire du leader du RPR contraste avec le résultat des élections municipales nationales où la gauche l'a emporté à 51,5% des suffrages. A 45 ans, Jacques Chirac entame son premier mandat. Il sera réélu par deux fois et  restera à l’hôtel de ville de Paris jusqu’en mai 1995. Cette fonction lui permettra de gagner en popularité et de jouir d’une excellente vitrine politique. 


    Une ambition : la présidence de la République

     Jacques Chirac se présente à l'élection présidentielle contre Valéry Giscard d'Estaing en 1981, mais n’obtient que 18% des suffrages. C’est François Mitterrand qui est élu président.

     Lors des législatives de 1986,  le RPR et  l'UDF s’imposent et Jacques Chirac devient Premier Ministre. Son arrivée à la tête du gouvernement marque le début de la première cohabitation de la Vème République.

     Deux ans plus tard, Jacques Chirac se présente de nouveau aux élections présidentielles mais il rassemble seulement 46% des voix. Le président sortant, François Mitterrand, est réélu.

     Ses rêves d’accéder au poste suprême sont exaucés en 1995, date à laquelle il bat Lionel Jospin avec 52.6% des voix. Cette victoire constitue le sommet de sa carrière politique.

    Président des Français

     Jacques Chirac nomme Alain Juppé Premier Ministre. Installé à l’Elysée depuis deux ans, le Président décide en 1997 de dissoudre l’Assemblée nationale afin d’obtenir une législature de droite. Mais c’est la gauche plurielle qui sort victorieuse de ces élections anticipées et le chef de l’Etat est contraint de nommer Lionel Jospin Premier ministre. Ce sera la plus longue période de cohabitation (1997-2002).

     A la fin des années 1990, des affaires politico-financières concernant le financement du RPR sont dévoilées au grand jour. Jacques Chirac, étant le président du RPR, se retrouve mêlé à ces affaires. Cependant, ses détracteurs ne pourront le traduire en justice car le président  de la République bénéficie d’une immunité selon les textes de la Constitution.

    Lors des élections présidentielles de 2002, c’est la surprise générale lorsque Jacques Chirac se retrouve au second tour face au leader du Front National, Jean-Marie Le Pen. Lionel Jospin, l’autre candidat pressenti, connaît une lourde défaite et annonce aussitôt son retrait de la vie politique. Jacques Chirac est réélu à 82,21% des voix au second tour. Cette réélection traduit davantage la volonté du peuple de faire barrage à l’extrême droite qu’une marque de confiance des Français envers Jacques Chirac.

    Le Président choisit Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre. Il prend toute sa dimension d’homme d’Etat lorsqu’il refuse de soutenir George W. Bush dans l’invasion de l’Irak. Cette position lui vaut l’hostilité des médias anglais et américains.

     En 2005, le Président décide d’organiser un référendum pour ratifier le projet de la Constitution européenne. Plusieurs éléments dont l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne et les craintes sociales viennent perturber les débats. Le 29 mai, c’est le « non » qui est majoritaire avec  54,8 % des voix. Le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin démissionne et Jacques Chirac choisit pour le remplacer Dominique de Villepin, un de ses plus fidèles alliés.  

    Bénéficiant d’une image positive grâce à un discours brillant contre la guerre en Irak à l’ONU en 2002, Dominique de Villepin semble à même de redonner plus de sérénité au quinquennat de Jacques Chirac. Mais dès octobre 2005, la crise des banlieues secoue la France.

     Six mois plus tard, face à des manifestations étudiantes d’ampleur, Chirac doit annoncer lui-même l’abandon du Contrat première embauche. Au-delà de l’affaire Clearstream qui stigmatise une rude concurrence entre les deux candidats à sa succession, Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy, la fin du dernier mandat de Jacques Chirac ne connaît plus de vague. Le 20 juin 2006, le Musée du quai Branly est inauguré. Ce dernier est consacré aux arts et civilisations d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques. Il est l’empreinte de l’engagement culturel du Président.

    Après que Villepin ait renoncé à s’opposer à Nicolas Sarkozy, et après avoir fait planer un doute sur une éventuelle nouvelle candidature, Jacques Chirac annonce qu’il soutient le candidat UMP, Nicolas Sarkozy, pour les Présidentielles de 2007. Le 6 mai, ce dernier est élu, la passation des pouvoirs s’effectue le 16 mai.

    Après son départ de l’Elysée et suite aux soupçons d’affaires qui pèsent sur lui, la presse évoque rapidement la possibilité d’une convocation par la justice. Cependant, la rumeur est vite démentie.

    Toujours est-il qu’après trente ans de carrière politique et douze ans de Présidence, Jacques Chirac ne compte pas rester inactif ni quitter le devant de la scène. Ainsi, il crée la Fondation Jacques Chirac pour le développement durable et le dialogue des cultures, terrain d’un nouvel engagement pour l’avenir du « bien commun ».

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  • La fête nationale française  « 14-Juillet »  est la fête nationale de la France. Elle a été instituée par la loi en 1880, en référence à une double date, celle du 14 juillet 1789, date de la prise de la Bastille, jour symbolique entraînant la fin de l'absolutisme, de la société d'ordres et des privilèges, et celle du 14 juillet 1790, jour d'union nationale lors de la Fête de la Fédération. C'est un jour férié en France.

    Célébrations

    Défilé militaire

    Le 14 Juillet donne lieu à un défilé des troupes sur les Champs-Élysées de Paris, dont le coup d'envoi a lieu généralement à 10 heures, après que les différents corps armés sont passés en revue par le Président de la République. D'autres défilés ou des cérémonies militaires ont lieu dans la plupart des grandes communes françaises.

    Feux d'artifices

    Des feux d'artifices sont tirés dans la plupart des villes françaises, au cours de la nuit du 13 au 14 pour les plus petites communes, et celle du 14 au 15 juillet pour les grandes villes. Ces spectacles nocturnes prennent place autour de sites dégagés au sein des villes, comme des esplanades, des parcs ou des cours d'eau.

    Bals populaires

    De nombreux bals sont organisés dans la quasi-totalité des villes du pays. À Paris a lieu le populaire bal des pompiers.

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  •  Si vous voulez changer, soyez vrai devant Dieu

     


    "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice." 

     

    Beaucoup de personnes aiment Dieu mais elles ont une vision déformée qui les empêche d'avoir une communion intime avec lui. Une opinion erronée d'elles-mêmes ou de Dieu, ou encore les circonstances de leur vie les tiennent éloignées de la vérité. Il est facile par exemple de penser : "Dieu est fâché contre moi" ou "Si je pouvais seulement faire un petit peu mieux, il m'aimerait davantage". Mais aucune de ces affirmations n'est vraie. Dieu n'apprécie pas tout ce que nous faisons, mais nous, il nous aime toujours.

     Si vous êtes parent, vous comprenez probablement ce que je veux dire. Je n'apprécie pas forcément tout ce que font mes enfants, mais je les aime toujours et ils restent toujours mes enfants. Je peux souhaiter certains changements parce que ce serait mieux pour eux, mais je ne cesserai jamais de les aimer.

     Il en va de même de l'amour de Dieu pour nous. Dieu veut nous purifier du péché dans nos vies et nous transformer à la ressemblance de Christ. Il veut avoir sa place dans tout ce que nous faisons et il ne nous abandonnera pas dans notre péché, parce qu'il a de bons projets pour nous et qu'il veut les réaliser dans nos vies.

     La bonne nouvelle est que Dieu peut nous changer pour peu que nous passions du temps avec lui et acceptions d'être honnêtes devant lui. Il existe un dicton qui dit : "La confession est bonne pour l'âme." Combien il est vrai ! Nous devons jouer cartes sur table devant Dieu et lui parler de ce qui ne va pas dans nos vies. Et n'ayons pas peur des mots. Je me souviens d'une époque où je priais : "Seigneur, pardonne-moi ; j'ai mal agi." Je refusais de nommer mon péché parce qu'il était odieux, mais le Saint-Esprit parla à mon cœur et me demanda : "En quoi as-tu mal agi ? Parlons-en. Appelons les choses par leur nom."

     Voyez-vous, si vous êtes aux prises avec un problème dont vous n'arrivez pas à vous libérer, une des meilleures choses à faire est de l'exposer à Dieu sans "tourner autour du pot". Parlez-en ouvertement avec lui et repentez-vous sincèrement. Reconnaissez votre péché et croyez qu'il vous pardonnera. Il est dit dans 1 Jean 1.9 : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice" . Quelle promesse fabuleuse !

     Par ailleurs, nous devons avoir envie de changer et demander à Dieu de le faire. Sans lui, nous ne pouvons rien . Vous ne pouvez pas vous changer vous-même, seul Dieu en est capable. Mais il ne le fera pas tant que vous n'aurez pas regardé la vérité en face et vous serez repenti avec sincérité et humilité. Il m'est arrivé de prier : "Seigneur, je veux changer et je sais que je ne peux pas y arriver par moi-même, mais toi, tu peux le faire."

    Une décision pour aujourd'hui

     Ayez une rencontre seul à seul avec Dieu. Parlez-lui. Exposez-lui vos problèmes et confessez vos péchés. Il veut vous purifier et œuvrer avec vous pour vous conduire vers la liberté.


    Joyce Meyer

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