• Entre l'Estaque et Callelongue, le littoral marseillais, loin du brouhaha du centre-ville, offre au début du XXe siècle nombre d'opportunités de détente et de loisirs. La diversité de ces villages au bord de mer est déjà extraordinaire. Côté nord, les habitants du petit port de l'Estaque, pour la plupart ouvriers, accueillent les plus grands peintres de l'époque tel que Cézanne, Braque, Dufy....

    A la Madrague, on pêche en grande quantité le thon et autres poissons selon une technique dite "à la madrague", connue ici depuis le XVIIe siècle.

     

     Après les infrastructures portuaires, côté sud, les villages se succèdent plus pittoresques les uns que les autres. Les Catalans, Endoune, Malmousque, le Vallon-des-Auffes, Roucas-Blanc, Pointe-Rouge, les Goudes : autant de noms qui riment avec douceur et art de vivre.

     Baigneurs et jolies dames venues exposer leurs belles toilettes se retrouvent aux Grands Bains du Roucas-Blanc dès 1875. A la jonction des plages et de l'avenue du Prado, le Casino Palace voit son apogée entre 1904 et 1928 : une riche clientèle y apprécie concerts symphoniques et spectacles importés des Folies-Bergères et autre Moulin-Rouge, mais y cède également à la griserie des jeux.

    L'attrait du bord de mer s'amorce à peine au moment de la construction de la Corniche, qui s'est étendue sur toute la seconde moitié du XIXe siècle. Chacun y trouve sa place entre cabanons et belles demeures nommées les "folies" de la Corniche. Les Marseillais découvrent enfin la partie sud du littoral et les plaisirs des bains de mer deviennent accessibles à tous grâce à l'arrivée du tramway sur la Corniche entre 1899 et 1900.

     A cette époque, fleurissent les restaurants et grands hotels autour du Vallon-de-l'Oriol : seule la haute société peut se permettre d'y séjourner ou d'y déguster l'une des meilleures bouillabaisses d'alors. Les établissements tels que le Carlton ou la Réserve offrent à leur riche clientèle une vue unique sur la me dans un cadre de jardins luxuriants.

     

    Au cabanon, les familles les plus modestes font mijoter elles-mêmes leur bouillabaisse avec la pêche du jour. Parents et enfants s'y rendent en expédition, à pied ou à dos d'âne, afin d'y passer quelques jours, le temps d'un week-end ou lors de vacances estivales. Dans cet habitat étroit et rudimentaire, on partage en famille les joies de la pêche, du farniente, des jeux de boules ou de marche dans les collines... Le tout avec une convivialité propre aux Marseillais.

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  • Les Pellionias d'intérieur sont des plantes rampantes à jolies feuilles multicolores dont on se sert pour recouvrir le mélange terreux dans des vasques où poussent des plantes plus volumineuses, ou pour dissimuler les parois des bacs. Leurs tiges retombantes leur permettent d'être cultivées en corbeilles suspendues. Les pellionias s'enracinent là où un noeud entre en contact avec le mélange terreux. Les feuilles des deux espèces cultivées en appartement ont des formes variées, mais elles sont toujours disposées en deux rangées, une feuille derrière l'autre, de chaque côté de la tige. De minuscules fleurs d'un vert fade apparaissent sur de courts pédicelles près de la souche.


    - ESPECES RECOMMANDEES  -

    - DAVEAUANA - présente des tiges rosées pouvant atteindre 60 cm de long. Elles portent des feuilles de 4 à 7 cm, à courts pétioles. Les feuilles ont toutes les marges légèrement découpées en pointes irrégulières, mais elles ont des formes et des couleurs très variées. Les unes sont vaguement oblongues, les autres sont ovales. Elles peuvent être soit vert pomme uni, soit finement veinées de vert foncé, soit largement marginées de vert olive cuivré, ou presque noires.

    - PULCHRA - se distingue par des tiges mauves de 45 cm et des feuilles de 5 cm plus uniformes que celles du "daveauana". Elles sont ovales et le limbe, d'un vert émeraude profond sur le dessus et pourpre clair au revers, est marqué de larges nervures presque noires. Les pétioles très courts sont souvent dissimulés derrière des petites bractées pointues de 5 cm.

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  • L'Isère, qui donne son nom au département, prend sa source près de la station de Val-d'Isère (Savoie), avant de s'écouler dans la Tarentaise puis d'atteindre le département de l'Isère dans le Grésivaudan, une large vallée creusée par des glaciers entre les massifs de Belledonne et de Chartreuse. A Grenoble, elle reçoit les eaux du Drac gonflées par celle de la Romanche, et réoriente un temps son cours vers le nord pour contourner le Vercors et ses spectaculaires falaises de calcaire. Dans le département de la Drôme, l'Isère se jette dans le Rhône, qui marque la limite occidentale du département au niveau de Vienne, et plus en amont la limite avec l'Ain dans une petite région de collines connue sous le nom de "Terres froides".

    LES VASES DE VIENNE

    Vienne, dont le site fut occupé dès le néolithique, était une des plus fastueuses colonies romaines, peuplée principalement par le peuple gaulois des Allobroges. Vienna était réputée pour ses vases ornés de médaillons aux scènes mythologiques et érotiques. En l'An VI, elle a accueilli la première colonie de juifs en Gaule. Dix-neuf siècles plus tard, ce fut le tour de la communauté arménienne. A cause du génocide perpétré par les Turcs en 1915 et 1916, de nombreux Arméniens ont migré vers la France. Débarquant à Marseille, ils se sont établis dans la cité phocéenne et dans la vallée du Rhône, à Valence, Lyon et donc Vienne.

    ARISTIDE BERGES, PERE DE LA HOUILLE BLANCHE

    La "houille blanche" a été mise à l'honneur lors de l'Exposition universelle de 1889. Cette formule désigne l'énergie produite par les chutes d'eau. Une affiche présentait notamment les premiers pas de l'hydroélectricité sur le ruisseau de Lancey, dans le Grésivaudan. Son auteur, l'ingénieur ariégeois Aristide Bergès, y a aménagé vingt ans plus tôt une conduite forcée dont l'énergie a d'abord été utilisée pour l'activité papetière de Lancey, puis pour l'éclairage des rues de Grenoble.

    LA REVOLUTION DE 1788

    L'émeute contre les troupes royales à Grenoble le 7 Juin 1788, surnommée la "journée des Tuiles", marque pour certains le début de la Révolution Française. Le 21 Juillet à Vizille, lors de la réunion des Etats Généraux du Dauphiné, il fut proclamé - comme à Versailles quelques mois plus tard - non plus le vote par ordre (une voix pour la noblesse, une voix pour le clergé et une voix pour le tiers état), mais le vote par tête. Plus tard, Grenoble fut rebaptisée "Grelible", à cause de la consonnance fâcheuse de la terminaison de son nom.

    SCENARIO CATASTROPHE EN VALLEE DE ROMANCHE

    Dans la vallée de la Romanche, les Ruines de Séchilienne ne sont pas des vestiges de monuments aniques, mais le pan d'un versant, objet de toutes les attententions : le fond de la vallée y est menacée par des glissements de terrain. Une route a déjà été détournée, et des habitants déplacés, mais le scénario ne s'arrête pas là. D'importants éboulis pourraient former temporairement un barrage naturel et retenir les eaux de la Romanche, jusqu'à ce qu'il cède sous la pression. Les villes en aval, comme Vizille et même le sud de Grenoble, risqueraient alors de subir de préjudiciables inondations

    Texte extrait du Livre: La France - Géographie curieuse et insolite

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  • L'aubépine

    Simone, tes mains douces ont des égratignures,
    Ta pleures, et moi je veux rire de l'aventure.

    L'Aubépine défend son coeur et ses épaules,
    Elle a promis sa chair à des baisers plus beaux.

    Elle a mis son grand voile de songe et de prière,
    Car elle communie avec toute la terre ;

    Elle communie avec le soleil du matin :
    Quand la ruche réveillée rêve de trèfle et de thym,

    Avec les oiseaux bleus, les abeilles et les mouches,
    Avec, les gros bourdons qui sont tout en velours,

    Avec les scarabées, les guêpes, les frelons blonds,
    Avec les libellules, avec les papillons

    Et tout ce qui a des ailes, avec les pollens
    Qui dansent comme des pensées dans l'air et se promènent ;

    Elle communie avec le soleil de midi,
    Avec les nues, avec le vent, avec la pluie

    Et tout ce qui passe, avec le soleil du soir
    Rouge comme une rose et clair comme un miroir,

    Avec la lune qui rit et avec la rosée,
    Avec le Cygne, avec la Lyre, avec la Voie lactée ;

    Elle a le front si blanc et son âme est si pure
    Qu'elle s'adore elle-même en toute la nature.

    Remy de GOURMONT

    Remy de Gourmont, né au manoir de la Motte à Bazoches-au-Houlme, près d'Argentan (Orne), le 4 avril 1858 et mort à Paris le 27 septembre 1915, est un écrivain français, à la fois romancier, journaliste et critique d'art, proche des symbolistes.

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  • D'Arreau, on peut rejoindre Luchon par le col de Peyresourde, en suivant les attrayantes vallées de la Neste de Louron et de Larboust.

    Luchon, au centre d'une région riche en vallées admirables, possède dans sa périphérie la grande cascade de Montauban. Sur la D. 27c, à l'est, à 1,5 km, on prend le chemin du "Jardin des Cascades". A droite un sentier mène à la chute à travers un joli sous-bois.

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  • François Mitterrand, né le 26 octobre 1916 à Jarnac en Charente et mort le 8 janvier 1996 à Paris (7e arrondissement), est un homme d'État français.

    Agent contractuel sous le Régime de Vichy, puis résistant, il est onze fois ministre sous la IVe République. Il est député de la Nièvre, ministre des Anciens combattants et des Victimes de guerre, ministre de la France d'Outre-mer, ministre d'État, délégué au Conseil de l'Europe, ministre de l'Intérieur, garde des Sceaux, ministre de la Justice et sénateur de la Nièvre entre 1946 et 1981.

    Opposé au retour du général de Gaulle, il affronte celui-ci au second tour de l'élection présidentielle de 1965, qu'il perd. Il devient premier secrétaire du jeune Parti socialiste en 1971. Candidat de l'Union de la gauche à la présidentielle de 1974, il est battu par Valéry Giscard d'Estaing.

    Candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 1981, il est élu 21e président de la République française face à Valéry Giscard d'Estaing, le 10 mai 1981 avec 51,76 % des suffrages exprimés. Il est le premier socialiste à occuper la présidence de la République sous la Ve République, du 21 mai 1981 au 17 mai 1995.

    Il fait voter l'abolition de la peine de mort, plusieurs lois sociales et décide le « tournant de la rigueur » devant la menace qui pèse sur le franc.

    Il nomme Jacques Chirac Premier ministre après la défaite de la gauche aux élections législatives, en 1986.

    Il est réélu deux ans plus tard.
     Son second septennat est notamment marqué par l'engagement militaire de la France dans la Guerre du Golfe, la première nomination d'une femme, Édith Cresson, au poste de Premier ministre,

    l'adoption par référendum du Traité de Maastricht,

    une deuxième cohabitation, (avec Édouard Balladur à Matignon),

    Il détient le record de longévité (deux septennats complets) à la présidence de la République française.

    des révélations sur son passé et son mauvais état de santé, etsa mort...

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  • L'amour des ennemis


          Il se trouve dans la communauté une sœur qui a le talent de
    me déplaire en toutes choses ; ses manières, ses paroles, son caractère
    me semblaient très désagréables. Cependant c'est une sainte religieuse
    qui doit être très agréable au bon Dieu ; aussi ne voulant pas céder à
    l'antipathie naturelle que j'éprouvais, je me suis dit que la charité ne
    devait pas consister dans les sentiments, mais dans les œuvres. Alors je
    me suis appliquée à faire pour cette sœur ce que j'aurais fait pour la
    personne que j'aime le plus. À chaque fois que je la rencontrais je priais
    le bon Dieu pour elle, lui offrant toutes ses vertus et ses mérites. Je
    sentais bien que cela faisait plaisir à Jésus, car il n'est pas d'artiste
    qui n'aime à recevoir des louanges de ses œuvres, et Jésus, l'artiste
    des âmes, est heureux lorsqu'on ne s'arrête pas à l'extérieur mais que,
    pénétrant jusqu'au sanctuaire intime qu'il s'est choisi pour demeure, on
    en admire la beauté.

          Je ne me contentais pas de prier beaucoup pour la sœur qui me
    donnait tant de combats, je tâchais de lui rendre tous les services
    possibles et quand j'avais la tentation de lui répondre d'une façon
    désagréable, je me contentais de lui faire mon plus aimable sourire et je
    tâchais de détourner la conversation... Souvent aussi..., ayant quelques
    rapports d'emploi avec cette sœur, lorsque mes combats étaient trop
    violents, je m'enfuyais comme un déserteur. Comme elle ignorait absolument
    ce que je sentais pour elle, jamais elle n'a soupçonné les motifs de ma
    conduite et demeure persuadée que son caractère m'est agréable. Un jour
    à la récréation, elle me dit à peu près ces paroles d'un air très
    content : « Voudriez-vous me dire, ma sœur Thérèse de l'Enfant Jésus,
    ce qui vous attire tant vers moi, à chaque fois que vous me regardez, je
    vous vois sourire ? » Ah, ce qui m'attirait, c'était Jésus caché au
    fond de son âme. Jésus qui rend doux ce qu'il y a de plus amer.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite

     

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  • François-Louis Français, né à Plombières-les-Bains (Vosges) le 17 novembre 1814 et mort à Paris le 28 mai 1897, est un peintre paysagiste, graveur et illustrateur français. Il est l'un des fondateurs de la Société des aquarellistes français.

    Il étudia la peinture sous la direction de Gigout et de Corot, et débuta au Salon de 1837. Ses premières toiles trahissaient une sorte de pesanteur native, dont il se débarrassa peu à peu. Son premier paysage : une Chanson sous les saules, qui a été peint en collaboration avec Baron, fut remarqué. On lui doit depuis : Jardin antique, le Parc de Saint-Cloud (avec des figures de Meissonier) ; Soleil couchant en Italie, la Fin de l'hiver, le Ravin de Nepi, Vue des environs de Rome (1853).

    Il reparut à l'Exposition universelle de 1855 avec ces quatre dernières toiles et un Sentier dans les blés, qui révèle un paysagiste de premier ordre. Indiquons ensuite le Ruisseau de Neuf-Pré, et, parmi plusieurs toiles de moindre importance, la grande page Orphée (1863)

     . Après Orphée, la toile la plus importante de Français est son Bois sacré. L'artiste a essayé de rendre une fête de la nature, une aube de printemps. Vinrent ensuite : Environs de Paris, Environs de Rome (1866) ; les Regains (1868) ; le Mont Blanc, vu de Saint-Cergues (1866) ; Vue prise aux Vaux-de-Cernay (1872) ; Souvenir de Nice (1873) ; une Source, une Terrasse à Nice (1874) ; le Ravin du Puits-Noir, le Ruisseau du Puits-Noir (1875) ; le Miroir de Scey.

    En 1878, Français a achevé, dans l'église de la Trinité, à Paris, deux compositions, représentant Adam et Ève chassés du paradis et le Baptême du Christ.

    En 1878, il envoyait au Salon deux peintures : le Mont Cervin et le Lac de Némi, et deux aquarelles : un Sentier à Rome et une Lisière de Bois en automne. L'artiste exposa ensuite la Vallée du Roussillon (1879) ; le Soir et la Grand'-Route à Combs-la-Ville, une de ses plus belles toiles (1880) ; l'Ave Maria à Castel Gandolfo, un Lavoir à Pierrefonds (1881). En 1884, Français envoya l'Étang de Clisson, paysage plein de fraîcheur et de poésie ; en 1885, une Vue du bord du lac de Némi, d'une admirable transparence aérienne, et un petit Dessous de bois. En 1890, Français fut le premier paysagiste à être admis à l'Institut en remplacement de Robert-Fleury. Cette même année, il obtenait la médaille d'honneur au Salon des Champs-Elysées où il exposait deux paysages.

    Excellent peintre de portrait à ses heures, Français a exécuté son autoportrait pour le Corridor de Vasari de la Galerie des Offices de Florence. Ce fut un artiste robuste, vigoureux, plein de sève et de finesse à la fois, réunissant dans un bel équilibre les qualités de justesse et d'habileté dans la composition.

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  • La "Cannebière" du début du XXe siècle a un tout autre visage que celui d'aujourd'hui : elle est alors réputée dans le monde entier pour ses somptueux cafés, ses luxueux hôtels, ses cabarets et autres lieux de divertissements. Voyageurs de l'autre bout du monde, négociants et artistes s'y retrouvent dans une effervescence sans pareille. La vie économique et artistique se concentre entre l'ancienne Cannebière (du Vieux Port au cours Saint-Louis), la rue de Noailles et les allées de Meilhan qui ont été réunies en 1928 pour donner naissance à la nouvelle "Canebière", qui a perdu son second "n". Au cours du siècle précédent, cet axe principal de la ville a accueilli tour à tour les riches demeures des familles bourgeoises puis les commerces de luxe avant de laisser place, à la fin du XIXe siècle, aux grands hotels tels que le grand Hôtel Noailles qui a accueilli, jusqu'à dans les années quatre-vingt, les plus grandes célébrités venues du monde entier.

     

    Entre le palais de la Bourse, inauguré en 1860, et l'ouverture des Nouvelles Galeries en 1902, le commerce joue en ces lieux un rôle déterminant. Mais les affaires et autres échanges commerciaux sont aussi discutés dans les nombreux cafés tels que le célèbre café Turc (à l'angle de la rue Beauvau) ou le café Riche (depuis 1901 à l'angle du cours Saint-Louis).

    Le tramway , dont la première ligne électrifiée fut ouverte en 1892, côtoie sur la chaussée les attelages et bientôt les premières voitures. Les nombreux passants partagent le trottoir avec les petits travailleurs : camelots, décrotteurs et cireurs de bottes, mais ausi tondeurs d'ânes ou limonadiers ambulants, sans oublier les santonniers tous réunis ici au cours du mois de novembre.

    Autour de cet axe principal rayonne un centre-ville fortement remodelé entre les années 1820 et 1930. Le cours Belsunce, menant à la porte d'Aix animé par un marché, est célèbre pour son music-hall : l'Alcazar.

    La rue de Rome accueille déjà de nombreuses boutiques et la place Castellane change de physionomie en 1911 lorsque son obélisque est remplacée par la fontaine du marbrier Jules Cantini.

    Du haut de sa colline, la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde est  déjà, au temps du tramway et des bateaux à vapeur, la bien-aimée protectrice des Marseillais. C'est alors un ascenceur hydraulique qui, entre 1892 et 1967, permet aux nombreux marins, pélerins ou simples promeneurs d'accéder facilement à la "Bonne Mère". Du haut de sa colline de 162 m de hauteur, les visiteurs ont une vue panoramique du centre-ville jusqu'au bord de mer.

    Texte extrait  du livre : La Provence d'Antan

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  • Deux espèces seulement du vaste genre "Pellaea" sont couramment cultivées en appartement. Elles n'ont pas le même type de frondes, mais elles présentent quelques caractères communs. Chez les deux espèces, pétioles et rachis sont velus et filiformes, les tiges sortent directement d'un rhizome très ramifié et certaines frondes sont composées de folioles à marge frisée sous lesquelles sont logées les spores. D'autres frondes ont des folioles à marge dentée non porteuses de sporanges. Dans de bonnes conditions, ces fougères croissent sans interruption, quoique de façon ralentie durant l'hiver.

    -ESPECES RECOMMANDEES -

    - ROTUNDIFOLIA - ne ressemble pas à la fougère classique. Ses frondes qui peuvent atteindre 30 cm sur 4, s'arquent vers le bas et s'étalent un peu à la façon des plantes rampantes. Chaque fronde comprend un court pétiole et un rachis sur lequel alternent 12 à 20 paires de folioles coriaces vert foncé, et se termine par une foliole unique. Le pétiole et le rachis sont presque noirs. Les folioles arrondies ont un diamètre d'environ 1 cm. La foliole terminale est presque ovale et mesure 2 cm sur 1

    - VIRIDIS - présente des frondes triangulaires dressées qui peuvent atteindre 75 cm. Chaque fronde comporte un pétiole de 15 cm et un rachis de 60 cm, le long duquel alternent environ 15 paires de pinnules lancéolées dont les plus grandes mesurent au plus 10 cm sur 3. Le rachis et le pétiole noircissent avec le temps.
    Cette espèce comprend deux variétés très répandues : "Macrophylla" et "Viridis". Toutes deux se rapprochent de l'espèce par leur port, leur taille et les coloris de leurs frondes. Les pinnules du "Macrophylla" cependant sont plus grandes et moins nombreuses. En outre, quand elles vieillissent elles se divisent en lobes à la base. "Viridis" est une fougère d'aspect plus gracile que la précédente. En effet, ses frondes, pourtant de même dimension, se divisent en un plus grand nombre de folioles.

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