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    A la Belle Epoque, les industries alimentaires occupent une place essentielle dans le paysage industriel provençal et marseillais. Les branches les plus anciennes de l'industrie marseillaise s'appuient sur le traitement des produits locaux ou importés de la mer. En 1818, apparaît à Marseille la première minoterie. Jusqu'à cette date, il n'existe dans le département que des moulins à vent et à eau qui produisent pour la consommation locale. Le métier de meunier est indissociable de l'image du moulin à vent. L'apprentissage de ce métier est long et difficile: le meunier doit s'y connaître en grains, en farine, en moulure, en comptabilité sans oublier le fonctionnement de son moulin qui demande de nombreuses compétences. Sa famille loge en général loin du moulin et le meunier doit rester seul pour le faire fonctionner nuit et jour. Mais la concurrence de la machine à vapeur annonce la mort progressive du moulin à vent en Provence.

     

     

    En 1915, le dernier moulin à vent provençal cesse de fonctionner alors que l'industrie de la minoterie s'est considérablement développée : on en compte 61 à Marseille en 1870 et 114 en 1890. Ce sont de petits ateliers pour lesquels travaillent quelques dizaines d'ouvriers seulement. Au début du XXe siècle, on dispose d'ateliers plusvastes et mieux outillés et le nombre de minoteries diminue. Les semouleries et fabriques de pâtes alimentaires sont également en développement à la Belle Epoque, tout comme les rizeries qui utilisent la matière première importée de Madagascar et d'Indochine.

     

     

    Une autre branche de l'industrie alimentaire provençale est celle de la raffinerie. Le raffinage du sucre à Marseille date vraissemblablement de 1671 et prend son essor au XVIIIe siècle. On assiste à la fin de XIXe siècle à une concentration de raffineries : elles ne sont plus que trois en 1867. Les dérivés de cette industrie sont des chocolateries et autres confiseries, avec notamment les fabriques de réglisse.

     

     

     Marseille est également un grand centre de production de boissons alcoolisées ou non. Le nombre de fabriques de boissons apéritives est non négligeable : vermouths, absinthes et autres amers se développent au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Curieusement, ils sont tous importés d'autres régions. Ainsi, la famille Berger produit de l'absinthe en Suisse avant d'ouvrir une usine à Marseille.

     

     

    Texte extrait du livre : La Provence d'Antan

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    Dans le genre "Polyscias", on trouve des arbrisseaux ou des arbres à feuillage décoratif, généralement panaché. S'ils atteignent de grandes tailles dans leur habitat naturel parce que leur racines ne sont pas confinées en pot, ils dépassent rarement 90 cm. On connaît environ 80 espèces de polyscias dont quelques-unes seulement sont cultivées à l'intérieur.

     

    - ESPECES RECOMMANDEES -

    - BALFOURIANA - présente des tiges abondamment ramifiées, vert moucheté de gris. Contrairement à la plupart des autres espèces, elles ne virent pas au brun et ne se lignifient pas avec l'âge. Les feuilles vert sombre et luisantes, à marge festonnée, changent cependant de structure. Chez les jeunes sujets, elles sont solitaires, rondes, à demi érigées sur des pétioles de 7,5 cm et ont 5 cm de diamètre. Chez les sujets plus âgés, le pétiole est terné : il se divise en 3 pétiolules portant chacun une foliole ronde de 5 à 10 cm de diamètre.
    Deux variétés de cette espèce sont plus appréciées en raison de leur feuillage panaché :
    - "Marginata" sont bordées de blanc crème
    - "Pennockii" présentent des macules vert-jaune clair le long de la nervure médiane. Les folioles de cette dernière variété mesurent environ 2 cm de diamètre de plus que les autres.

     

     

    - GUILFOYLEI - (faux caféier) s'apparente davantage à un petit arbre qu'à un arbuste et sa taille n'en fait pas une plante d'intérieur très répandue.  L'une de ses variétés, cependant "Victoriae" (caféier sauvage) ne dépasse pas 90 cm de haut. Elle est moins touffue que le "Balfouriana" et présente des feuilles composées, plus grandes et beaucoup plus divisées. Les feuilles montées sur des pétioles de 7,5 à 15 cm, se composent de 3 à 7 folioles de 5 à 7,5 cm de diamètre à court pétiole. Chaque groupe de folioles s'étale sur 30 à 40 cm. Les folioles n'ont pas de forme définie. Elles sont divisées ou échancrées, certaines étant lobées, d'autres dentées. Leur limbe gris-vert porte souvent une étroite marge blanche.

     

     

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    Le département de l'Hérault est issu d'une partie de l'ancienne province du Languedoc. Il s'étend entre la Méditerrenée et les derniers contreforts méridionaux du Massif Central, qui constituent les monts de l'Espinouse (1 124 m), le plateau de l'Escandorgue et le causse du Larzac, et plus près de la mer le mont Saut-Baudille (868 m) et le pic Saint-Loup (658 m). Il est ainsi traversé par plusieurs petits fleuves côtiers dont les plus importants sont l'Orb qui passe à Béziers, et l'Hérault qui accède à la Méditerranée par le grau d'Agde. Le littoral héraultais est bordé par de vastes étangs, comme celui de Manguio, ou celui de Thau où sont élevées les huitres de Bouzigues, à l'ombre du mont Saint-Clair, près de Sète, autrefois orthographié Cette.

     

     

    LES RELIQUES DE L'ABBAYE DE SAINT-GUILHEM-LE-DESERT

    Dominant les gorges de l'Hérault à l'entrée du cirque de l'Infernet le village de Saint-Guilhem-le-Désert est remarquable à plus d'un titre. Sur le chemin d'Arles à Saint-Jacques-de-Compostelle, l'abbaye attirait de nombreux pélerins auprès des reliques de Saint Guilhem, qui la fonda en 804, et d'un morceau de la croix du Christ. Il ne reste aujourd'hui qu'une partie du cloître de l'abbaye. Vendu comme bien national à la Révolution et ruiné par une crue du Verdus en 1817, les vestiges du cloître furent rachetés au début du XXe siècle par des collectionneurs américains, à l'origine de son transfert au musée des Cloîtres de New-York.

     

     

    BEZIERS, EPICENTRE DE LA REVOLTE DES VIGNERONS

    En 1907, la viticulture languedocienne est au coeur d'une crise importante, liée à la surproduction qui a entraîné la ruine de petits propriétaires incapable de vendre leur vin, et le chômage pour de nombreux ouvriers agricoles. Le 12 mai à Béziers sont recensés plus de 100 000 manifestants, au cours d'une journée marquée par la fraternisation avec les soldats. Des mesures disciplinaires ont été infligées aux leaders de cette mutinerie, et après ces événements, les conscrits furent systématiquement envoyés loin de chez eux. Début juin, à l'apogée du mouvement, ils auraient été près d'un demi-million à Montpellier, dans ce qui peut être considéré comme la plus grande manifectation qu'ait connue la IIIe République.

     

     

    LA PLUS ANCIENNE DES FACULTES DE MEDECINE EN ACTIVITE

    L'université Monpellier 1 est l'héritière de l'université médiévale crée en 1289 par une bulle du pape Nicolas IV. Elle réunit l'école de Droit et des Arts dont les premiers statuts furent ocroyés en 1242, et l'école de Médecine fondée en 1220 par le légat du pape Honorius III, ce qui fait de la faculté de médecine de Montpellier la plus ancienne en activité au monde.

     

     

    LES MAGNIFIQUES CIRQUES DE NAVACELLES ET DE MOUREZE

    Le département abrite deux cirques aux paysages étonnants et aussi très distincts. A cheval sur le département du Gard, le cirque de Navacelles se caractérise par le recoupement d'un méandre de la Vis au fond d'une vallée particulièrement encaissée, à l'est du Causse du Larzac. Le cirque de Mourèze, situé près du lac de Salagou, est lui remarquable par des étonnantes formes façonnées par l'érosion dans le calcaire. De nombreux rochers portent ainsi les noms comme le Sphinx, l'Ours ou le Gardien.

     

     

    Texte extait du livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite.

     

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    Matin d'Octobre
     

    C'est l'heure exquise et matinale
    Que rougit un soleil soudain.
    A travers la brume automnale
    Tombent les feuilles du jardin.

    Leur chute est lente. On peut les suivre
    Du regard en reconnaissant
    Le chêne à sa feuille de cuivre,
    L'érable à sa feuille de sang.

    Les dernières, les plus rouillées,
    Tombent des branches dépouillées :
    Mais ce n'est pas l'hiver encor.

    Une blonde lumière arrose
    La nature, et, dans l'air tout rose,
    On croirait qu'il neige de l'or.

     

    François Coppée

     

     

    François Édouard Joachim Coppée, né le 26 janvier 1842 à Paris où il est mort le 23 mai 1908, est un poète, dramaturge et romancier français.

     

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    Le Morvan est un massif ancien couvert de sombres forêts et de maigres prairies sillonnées par une multitude de rivières, de ruisseaux et de cascades. Ce pays, austère et sauvage, fut longtemps "une véritable impasse pour les pays voisins", l'accès en est encore difficile certains hivers. Ce n'est qu'à partir de 1830 que les travaux d'aménagements considérables - construction de routes, édification de barrages, amendements des sols - apportèrent une relative prospérité à cette région. De nos jours, l'effort de promotion porte sur le développement du  tourisme.

     

    -AVALLON- du parc des Chaumes ou de la Normande, la vue s'étend sur la vieille ville, qui se dresse fiérement, protégée de remparts et de tours, sur un promontoire escarpé, isolé par deux ravins.

     Les maisons anciennes, les promenades ombragées des Terreaux et de la Petite Porte -qui domine de 100 m la vallée du Cousin -

    la Tour de l'Horloge (XVe siècle) et l'église Saint-Lazare, dont les portails restent remarquables malgré les mutilations, forment un ensemble plein d'harmonie.

    Au musée sont présentées d'intéressantes collections sur la géologie et la préhistoire de la région.

     

    -VAULT-DE-LUGNY- Après Pontaubert et son église de style roman bourguignon

     

     apparaît le château de Vault (XV-XVIe siècle), entouré de douves et dominé par un impressionnant donjon. Ce château est devenu un hotel de luxe....

    Dans l'église (XVe siècle), une peinture murale du XVIe siècle, de 70 m de long, illustre la Passion du Christ.
    Sur le "Montmartre" s'élèvent les ruines d'un remple romain dédié à Mercure.

     

    -SAINT-PERE- possède une remarquable église de style gothique bourguignon, elle est surmontée d'une élégante tour-clocher, et sa façade, précédée d'un porche du XIVe siècle, est richement décorée. L'intérieur, d'un style pur abrite de belles sculptures de pierre.

    Le Musée archéologique est, lui aussi, d'un grand intérêt : de précieux objets provenant des fouilles des Fontaines-Salées y sont exposés, notamment des cuvelages en bois du Ier millénaire avant J.C. 

     

    -VEZELAY- Perché au sommet d'une colline, ce bourg paisible aux rues étroites bordées de maisons anciennes est un haut lieu de l'histoire de la chrétienté.

     

    Dès le Xe siècle, son abbaye bénédictine, qui conserve les reliques de Sainte Madeleine, est un but de pélerinage fréquenté, et Saint Bernard y prêche la deuxième croisade en 1146. De l'abbaye, il ne subsiste que la salle capitulaire et l'église (XIIe-XIIIe s.) sauvée au XIVe s. par les réparations de Violet le Duc.

     L'aspect extérieur, sévère et sobre, contraste avec la luminosité de la nef, l'ampleur de la voûte aux arcs-doubleaux ocre et blancs, et la richesse décorative des portails du narthex. Le tympan du portail central, figurant le Christ en gloire est un chef-d'oeuvre de l'art roman.

     

    Texte extrait du livre : La France des routes tranquilles

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  • Monique LOWY -artiste-peintre- née le 18/09/51 à Paris 10ème

     ETUDES
     1970-71 : Atelier Charpentier -Paris.
     1971-75 : Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - Paris.

     TRAVAUX
     1975 : Décors de théâtre - Théâtre Essaïon- Paris
     1975-76: Agence"J'Illustre" Paris.

    PRIX
     1984: Lyon, Prix des Provinces de France: Mention Spéciale"
     1985 : Deauville: 1er prix de composition réaliste.

    EXPOSITIONS DE GROUPES
     1985 : Galerie Liliane François-Paris.
     1986 : Galerie Liliane François - Paris.
     1987 : "L'Art en Seine-Saint-Denis"Bobigny (Hotel du Département)
     1988 : "Six French Artists" Elan-Gallery - Laguna Beach
                                                Galery Boyd and Scherrell - Los Angeles.
     1999 : Galerie "France-Art" -Montréal (Canada)
     2000 : Galerie " Rose-Art" Vernantois (Jura)
     2005 : Atelier du Mouton Bleu -Avallon.

    SALONS
     1986 : Figuration Critique -Paris- Grand Palais.
     1990-92 : Salon du dessin et de la Peinture à l'eau - paris - Grand Palais
     1995-02 : Salon Comparaisons-  Paris;

    EXPOSITIONS PERSONNELLES
     1987 : Galerie Liliane François- Paris.
     2007-08 : ateliers "Portes Ouvertes" -Parc du Morvan.
     2008 : Mairie du Breuil.
     2009-12 Création de l'Atelier-galerie "A Chaque Passant Son Histoire" Passage Balthus à Autun puis à  Cussy en Morvan.

    MARCHES-FOIRES
     1996-97 : Grand Marché de l'Art à Paris.
     2004-08 : Roseraie de La Celle en Morvan.

     

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  • La foi, un remède contre la peur !

     


     "Il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n’avez-vous point de foi ?" Marc 4.40

     

    Qui n'a jamais connu la peur ? Peur de la maladie, de l'échec, de l'avenir…

    Chaque jour ce terrible sentiment est susceptible d'envahir notre vie et de paralyser notre foi.

     Jésus n'a pas hésité à comparer l'effroi de ses disciples à un manque de foi. Au milieu de la tempête, il dort alors que ces derniers pensent qu'ils vont périr.

     Et vous ? Quelles sont vos peurs ? Comment réagissez-vous face à une mauvaise nouvelle ? Êtes-vous effrayé lorsqu'une situation devient incontrôlable ?

     Une personne a dit à propos de ce passage "Qu'importent le vent impétueux et la vague houleuse si Jésus est dans la barque et partage notre destin !".

     

     

     Votre plus grande défense contre la peur c'est la foi en Dieu ! Une confiance totale et complète en celui qui est souverain, Maître des temps et des circonstances.

     Dieu à vos côtés c'est l'assurance de la sécurité ! "Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; et les fleuves, ils ne te submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t'embrasera pas." (Esaie 43.2).

     Faites-lui confiance et vous dompterez vos craintes et triompherez de vos peurs !

    Une action pour aujourd'hui 

     Seigneur, je décide de marcher par la foi et non par la vue et de ne plus jamais me laisser effrayer par quoi que ce soit. Amen.


    Yannis Gautier

     

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    L'extraction de la lignite, charbon contenant 70% de charbon, est une activité qui occupe de nombreux Provençaux et plus particul_rement les hommes de Trets. Là, les mines font partie du paysage depuis la fin de XVIIIe siècle. La Compagnie des mines de la Grande-Combe exploite le sous-sol de Trets de 1877 à 1934 et y aménage son gisement. En 1873, les travaux de la galerie d'extraction Saint-Jean sont achevés. Longue de 2 421 m, elle assure l'entrée et la sortie des travailleurs, la sortie du charbon et l'évacuation d'une partie des eaux.

     

     

    Gardanne est célèbre pour ses mines de charbon de terre exploitées depuis le XVIIe siècle. Ce dernier est très recherché pour compenser la pénurie de bois dont souffre la Provence. Au XIXe siècle, l'exploitation du charbon se modernise et alimente les industries marseillaises (huileries, tuileries, savonneries) très gourmandes en énergie. A la fin du siècle, l'installation de l'usine d'alumine Péchiney et le fonçage du puits de mine vertical à Biver marquent le virage industriel pris par Gardanne. Les industries de la ville emploient une main-d'oeuvre immigrée venue d'Italie, de Pologne, de Tchécoslovaquie, d'Arménie, d'Espagne et d'Afrique du Nord. En 2003, l'extraction du charbon cesse difinitivement.

     

     

     

    Tout comme le charbon a marqué l'histoire de Gardanne, la poudrerie de Saint-Chamas reste à jamais dans les mémoires de ce village provençal et de ses habitants. Fondée en 1690, elle rytme la vie des familles de la commune durant trois siècles. Elle est l'une des plus importantes poudreries de France et joue un rôle essentiel lors des deux conflits mondiaux. Les ouvriers y fabriquent de la poudre à partir de nitre et de charbon de bois. Elle représente un danger pour les hommes qui y travaillent.

     

     

     

     A travers les siècles, plusieurs explosions ont fait de nombreuses victimes : notamment en novembre 1936, où 53 hommes perissent lors d'un accident. La poudrerie est reliée par voie ferrée au port de Saint-Chamas et à la gare de Miramar. L'électricité y est installée dès 1881, c'est d'ailleurs l'une des premières installations en France. Après la fermeture de la poudrerie en 1974, les 135ha deviennent la propriété du Conservatoire du Littoral, lieu à forte valeur écologique où le souvenir des ouvriers de la poudrerie demeure à jamais gravé.

     

     

    Texte extrait de livre : La Provence d'Antan

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    Le seul plumbago cultivé à l'intérieur est l' "Auriculata" (autrefois "carpentis").
    Les tiges grêles, éparses, de cette plante grimpante qu'il faut tuteurer peuvent atteindre 1,20 m.
    Ses feuilles elliptiques vert moyen, à court pétiole, s'infléchissent vers le sol; elles mesurent 5 cm.
    Des panicules terminales d'une vingtaine de fleurs apparaissent du printemps à l'automne. Chaque fleur, de 2,5 cm de diamètre, présente un long tube de 4 cm qui s'étale en 5 pétales bleu clair, marqués au centre d'un filet bleu foncé.

     

     

    Il existe une variété à fleurs blanches : "Alba".

     

     

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    L'aude, qui donne son nom au département, est un fleuve qui prend sa source dans le massif du Carlitte à plus de 2 150 m d'altitude, dans le lac d'Aude au pied du roc d'Aude. Après avoir traversé le Cap-cir, l'Aude s'enfonce dans des gorges pour gagner Quillan et Limoux. Elle passe ensuite au pied des remparts de Carcassonne et se jette dans la Méditerranée près de Narbonne, la plus grande cité de Gaule lorsqu'elle était capitale de la Narbonnaise. Le département s'étend de la Montagne Noire dernier rempart méridional du Massif Central, aux premiers contreforts pyrénéens que constituent les Corbières et le plateau de Sault. Le canal du Midi relie le bassin de la Garonne et plus largement l'Atlantique à la Méditérranée en empruntant le seuil de Naurouze (ou du Lauragais).

     

     

    L'OEUVRE DE RIQUET

    Le creusement du canal du Midi entrepris sous le règne de Louis XIV avait pour but de relier la Méditerranée et l'Atlantique sans obliger les bâteaux à contourner la péninsule ibérique. Une des difficultés rencontrées par l'ingénieur Pierre Paul de Riquet qui supervisait les travaux fut d'alimenter la portion la plus haute du canal, au niveau du seuil de Naurouze. Une rigole d'alimentation reliant ce bief au réservoir de Saint-Ferréol dans la Montagne Noire fut alors aménagée en 1667. Ces travaux furent également remarquables par les conditions de travail des ouvriers. Riquet institua la mensualisation de la paye et toutes séries d'avantages pour fidéliser ses ouvriers plutôt bien payés pour l'époque.

     

     

    LE TRESOR DE L'ABBE SAUNIERE

    Le village perché de Rennes-le-Château est célèbre pour le mystère qui plane autour de l'origine de la fortune de Béranger Saunière. Nommé curé du village au 1885, il y vit d'abord modestement, avant d'entreprendre la restauration de l'église où auraient été découverts de mystérieux parchemins. Dès lors, il multiplie les dépenses, poursuit la rénovation de l'église, construit une somptueuse villa et une tour néogothique. A sa mort en 1917, seule sa servante était en mesure de révéler le secret de la fortune de l'abbé Saunière, mais elle a emporté elle aussi le secret dans sa tombe.

     

     

    LA CITE DE VIOLET-LE-DUC

    La spectaculaire cité médiévale de Carcassonne, ceinte de 52 tours, doit sa splendeur à la restauration entreprise à la fin du XIXe siècle par Eugène Violet-le-Duc. Comme il prit quelque distance par rapport à l'allure que devait avoir la cité au Moyen-Age, il ne manqua pas d'essuyer quelques critiques. Cependant, quand de nos jours une partie de la cité doit être restaurée, ce sont les plans de Violet-le-Duc qui servent de référence.

     

     

    DES CHATEAUX PAS SI CATHARES

    La méfiance est de mise lorsque l'on évoque les "châteaux cathares" de l'Aude, dont les plus impressionnants sont sans doute Peyrepertuse et Quéribus. Les cathares, jugés héritiques et pourchassés parce qu'ils voulaient pratiquer un christianisme plus proche de celui des premiers chrétiens, n'ont pas été à vrai dire des bâtisseurs. La construction de ces forteresses est généralement antérieure à leur occupation par les cathares, lors de la croisade contre les albigeois, autre nom donné aux cathares qui rappelle que cette religion s'étendait bien au-delà de l'Aude.

     

     

    Texte extrait du livre : La France -Géographie Curieuse et Insolite

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