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(le tableau est une œuvre de Vincent Van Gogh peinte en 1890)
Au bois
Nous étions, elle et moi, dans cet avril charmant
De l'amour qui commence en éblouissement.
Ô souvenirs ! ô temps ! heures évanouies !
Nous allions, le coeur plein d'extases inouïes,
Ensemble dans les bois, et la main dans la main.
Pour prendre le sentier nous quittions le chemin,
Nous quittions le sentier pour marcher dans les herbes.
Le ciel resplendissait dans ses regards superbes ;
Elle disait : Je t'aime ! et je me sentais dieu.Parfois, près d'une source, on s'asseyait un peu.
Que de fois j'ai montré sa gorge aux branches d'arbre !
Rougissante et pareille aux naïades de marbre,
Tu baignais tes pieds nus et blancs comme le lait.
Puis nous nous en allions rêveurs. Il me semblait,
En regardant autour de nous les pâquerettes,
Les boutons-d'or joyeux, les pervenches secrètes
Et les frais liserons d'une eau pure arrosés,
Que ces petites fleurs étaient tous les baisers
Tombés dans le trajet de ma bouche à ta bouche
Pendant que nous marchions ; et la grotte farouche
Et la ronce sauvage et le roc chauve et noir,
Envieux, murmuraient : Que va dire ce soir
Diane aux chastes yeux, la déesse étoilée,
En voyant toute l'herbe au fond du bois foulée ?Victor HUGO
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On ne saisirait pas la Bretagne dans toute son originalité en longeant seulement les côtes. A l'intérieur des terres, à l'écart des grands axes, un chapelet de petites villes, presque ignorées, mais préservées, donne une autre mesure à la région . Pétries d'histoire, ces cités en ont gardé l'empreinte. Le paysage est tout en nuances : pas de sites grandioses, juste un moutonnement léger d'arbres et de cultures, des vallons peu profonds. Discret bocage, loin des foules, même au plus fort de l'été.
- REDON -
Est une petite cité carrefour. Bâtie sur la Vilaine, qui entame là son cours maritime, elle profite également de l'Oust avec le canal de Nantes à Brest. C'est donc un port à la fois fluvial et maritime. Cette situation favorise le développement de ses industries variées. Place Saint-Sauveur s'élève le clocher gothique séparé de l'église par un incendie en 1782. Ancienne abbatiale, l'église garde une tour du XIIe s., seul clocher roman important de Bretagne. Le choeur est gothique (fin du XIIIe s.). Une chapelle fortifiée du XVe S; est adossée à l'abbatiale. Accolée à l'église, les anciens bâtiments de l'abbaye, rebâtis au XVIIIe s. abritent un collège, dont on visite le cloître du XVIIe s.
- LA GACILLY -
Est environnée de collines d'où l'on a de belles vues sur l'Aff canalisée. Avant d'entrer en ville, le dolmen dit "Tablette de Cournon" est renversé près de la route. En sortant, en direction de Rochefort-en-Terre, se dresse le menhir dit de la "Roche piquée", qui atteint une hauteur de 5 mètres.
- ROCHEFORT-en-TERRE -
Est établie sur un promontoire dominant de profonds vallons. Son château fort gardait l'étroit défilé de l'Arz. La ville est charmante : ses vieilles maisons de granit, parfois agrémentées d'arcades ou de tourelles, célèbres pour la profusion de fleurs dont elles sont ornées, attirent les artistes. L'église Notre-Dame-de-Tronhaye,se trouve sur une place ornée d'un calvaire du XVIe siècle.
- MALESTROIT -
Ancienne ville fortifiée, compte nombre de maisons gothiques et Renaissance en bois ou en pierre. Certaines sont sculptées de scènes humoristiques. L'église Saint-Gilles se caractérise par la juxtaposition de deux nefs du XVe s., contreforts sculptés aux attributs des Evangélistes groupés deux à deux. Après avoir franchi l'Oust, belle vue d'ensemble sur la ville et son site, de part et d'autre de la rivière.
- PLOËRMEL -
Etait une ancienne ville close. Dans l'église Saint-Armel, le gothique flamboyant se mêle au Renaissance : sur la face nord s'ouvre un portail empruntant à ces deux styles. Quelques éléments d'origine (XVe s.) ont été réutilisés pour une remarquable restauration après les bombardements de 1944. A l'intérieur, tombeaux avec statues en granit des ducs de Bretagne, sablières sculptées et deux magnifiques verrières, dont une représentation de l'arbre de Jessé. La maison des Marmoussets (Renaissance) avec ses sculptures en bois transformée en musée d'antiquités, et l'ancien hôtel des Ducs de Bretagne, qui se font face, sont les plus importantes maisons anciennes de la ville : elles datent toutes les deux du XVIe siècle.
Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.
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Robert Ducan est né dans l'Utah en 1952 et a commencé à peindre à l'âge de onze ans.
Il a passé les étés de son enfance dans le ranch de la famille de sa mère, à l'ouest du Wyoming, où sa grand-mère lui donna sa première série de peintures à l'huile.
C'est là qu'il a grandi avec l'amour du pays, des espaces ouverts, et du mode de vie rural.
Il a étudié à l'Université d'Utah et a travaillé comme artiste commercial avec un engagement à temps plein pour l'art de l'Ouest américain.Robert Ducan a peint professionnellement pendant environ 25ans.
En 1982, Robert Ducan est devenu membre des Artists Cowboys d'Amérique. Il a remporté deux médailles d'argent à l'exposition annuelle du Phoenix Art Museum - un rêve devenu réalité.En 1987 il renonce à ce travail et commence à peindre les choses qui sont plus proches de sa famille et de la vie rurale.
Robert, son épouse Linda et ses six enfants, vivent dans la petite ville de Midway dans le nord de l'Utah.
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Chrétien anéanti, découragé,
Tu es fatigué, sans cesse éprouvé.
Tu cherches le réconfort où il n'existe pasEt tu penses à tort être seul ici-bas.
Tu pries… tu pries, tu cries, tu supplies ; RIEN
Oui, il te semble que le Seigneur ne fait rien …!
Ton cœur et ton esprit sont noyés dans ce tourbillon
Et tu coules… tu coules dans l'abîme de tes réflexions.Je ne peux t'expliquer pourquoi et pourquoi toi !
Je ne peux te dire combien de temps encore
Cet éprouvant et long tunnel durera
Mais tiens bon ! Oui, tiens bon, sois fort !Et même si tu as du mal à le croire
Jésus te comprend, il est ton seul espoir.
Lui seul vit les profondeurs de ta douleur
Lui seul comprend tes soupirs et tes pleurs.Ses bontés se renouvellent dès le soleil levant
Et ses compassions demeurent la nuit durant.
Peux-tu compter toutes les étoiles du ciel …?
Il en est de même des bénédictions de l'Eternel.Tout ce qui tu vis n'est pas vain
Car Dieu fait tout pour un but certain.
Dieu est toujours là, il est tout près de toi
Ne baisse pas les bras, je t'en prie, accroche-toi !!Il ne t'arrive rien que tu ne peux supporter
Rien où Jésus ne viendrait t'aider !
Non, non, non ! Tu n'es pas seul ici-bas !
Jésus, crois-le, Jésus est avec toi !Débora Perraud
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Les oliviers s'épanouissent souvent dans les sols ingrats et disputent chèrement leur espace vital aux cailloux, prélude aux grands espaces minéraux qui triomphent, plus haut, sans partage.
AU PIED DES MONTAGNES
Un peu plus haut, le col de Castillon, d'où l'on peut jouir d'un magnifique panorama sur la vallée de la Bévéra et sur les Alpes italiennes, constitue la porte de la route des Grandes Alpes, qui monte jusqu'au parc naturel du Mercantour.
On est encore juste au-dessus de la mer et, pourtant, la végétation change très vite, les citronniers et les mimosas cèdent la place aux oliviers et aux pins.
Plus de 80% de la superficie du département est situé au-dessus de 1 000 mètres d'altitude. Les villes d'Eze et de Villefranche-sur-Mer sont implantées, en quelque sorte à cheval sur la mer et la montagne, qui commence à quelques mètres des plages et s'élève très vite, créant une dénivellation spectaculaire entre le haut et le bas de la ville. On peut dire quelles ont "les pieds dans la mer et la tête dans le ciel".
Texte extrait du livre : COTE D'AZUR
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Le genre "Stromanthe" ne renferme que deux espèces cultivées à l'intérieur. Elles se caractérisent par un rhizome rampant d'où jaillissent des feuilles disposées en éventail. Les nouvelles feuilles sont enroulées et sortent du pétiole des anciennes. Celles-ci, oblongues et mucronées, sont ornées de macules vert foncé, disposées en chevrons le long de la nervure médiane.
Note : les stromanthes se trouvent souvent sous les noms de marantas et de calatheas.- ESPECES RECOMMANDEES -
- AMABILIS -
Est une pante ramassée. Les feuilles de 15 à 23 cm de long sur 5 de large, sont vertes, marquées de bandes vert-gris sur le dessus, le dessous est vert-gris uni.
- SANGUINEA -
Présente des feuilles vernissées de 50 cm sur 15, vert pâle maculé de vert émeraude sur le dessus, lie-de-vin en dessous.
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Le territoire d'Indre-et-Loire correspond à celui de la Touraine. La Loire, dont le cours est maîtrisé grâce à des digues appelées "levées", reçoit successivement en rive gauche le Cher, l'Indre et la Vienne. Les deux premiers de ces affluents ont la particularité de longer la Loire en serpentant avant de s'y jeter. Au coeur du Val de Loire et des nombreux châteaux, la Touraine est le "jardin des rois" avec Charles VII à Chinon et Loches, son fils LouisXI à Plessis-lès-Tours, puis CharlesVIII et François 1er à Amboise, amorçant le rapprochement progressif des résidences royales vers la capitale. Terre natale de grands hommes de lettres (Descartes, Rabelais, Balzac...), la Touraine abrite également le Clos-Lucé où s'éteignit Léonard de Vinci.
- LES RELIQUES EGYPTIENNES DE JEANNE D'ARC -
Le musée Jeanne d'Arc de Chinon rappelle le passage en Touraine de la Pucelle d'Orléans. Il abrite notamment ce que l'Eglise a reconnu il y a cent quarante ans comme étant des reliques de Jeanne d'Arc. Trouvées en 1867 dans une pharmacie parisienne, elles se composent d'une côte humaine noircie, d'un os de patte de chat, d'un fragment de lin et de plusieurs morceaux de tissu noirs. Une étude récente a conclu qu'elles ne pouvaient appartenir à une personne brûlée au XVe siècle, et qu'il s'agirait plutôt des restes d'une momie égyptienne.
- LA DAME DE LOCHES -
A quelques pas de l'imposant donjon, le somptueux logis royal de Loches accueillit Agnès Sorel, la première favorite officielle d'un roi de France, en l'occurrence Charles VII. Il lui offrit son domaine de Loches, mais aussi celui de Beauté-sur-Marne à l'origine de son surnom de "Dame de Beauté". Surmontée de deux curieuses pyramides à base octogonale appelée "dubes", la collégiale Saint-Ours abrite son tombeau.
- PONT SUR LE CHER -
Le château de Chenonceau a la particularité d'enjamber le Cher. Servant d'hôpital durant le premier conflit mondial, les soldats blessés, mis au repos dans les galeries du château, purent s'adonner à la pêche depuis leurs fenêtres. Sous l'occupation, la situation du château sur la ligne de démarcation, entre la "zone occupée" rive droite et la "zone libre" rive gauche, en fit un point de passage particulièrement surveillé par les Allemands.
- LES CHATEAUX DISPARUS DE RICHELIEU ET DE CHOISEUL -
L'architecture de Richelieu peut surprendre. Né de la volonté du Cardinal de Richelieu de laisser une cité à son nom, le village s'organise avec un plan en damier autour de deux places carrées, rejointes par une rue où les partisans du cardinal devaient d'y construire leur hôtel. Bien que fondée au XVIIe siècle, quatre portes d'allures médiévales et des murailles entourent la cité. Au sud de celle-ci, un grand parc rappelle difficilement le faste du château de Richelieu, dont les descendants ne se sont guère préoccupés. Il fut définitivement détruit au XIXe siècle, tout comme le château de Chanteloup près d'Amboise. Du vaste parc de ce château largement transformé au XVIII e siècle par le duc de Choiseul qui s'y est retiré après avoir servi Louis XV, subsiste une étonnante pagode bordant un miroir d'eau en demi-lune.
Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.
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Le rêve du héron bleu
Dès l'aube un héron s'est figé comme un jonc
Sur le bord du lac vierge où son image plonge.
On le dirait surpris par le philtre d'un songe,
Évadé du réel, béat sur son pied long.Oh ! bien loin de rêver, ce calme et beau héron
Fait devant l'onde grave un geste de mensonge.
Dans l'immobilité que sa ruse prolonge
Rien des flots recueillis n'échappe à son oeil rond.Qu'une carpe imprudente anime l'eau tranquille
Et prompt à la saisir avec son bec agile,
Il fera de sa vie errante, son festin.Qu'importe à ce guetteur ce noble paysage ?
Seul un désir brutal remplit son coeur sauvage,
Et, svelte dans l'aurore, il incarne la Faim.Albert FERLAND
Albert Ferland né 23 août 1872 à Montréal dans la province de Québec au Canada, décédé le 9 novembre 1943 à Montréal est un poète et dessinateur québécois. C'est un autodidacte.
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- FECAMP -
Ancienne capitale des terres-neuvas (pêche à la morue), est devenu un port plaisancier... Il reste encore quelques bateaux de pêche qui font la pêche côtière... Un musée est consacré aux traditions et à la vie en pays de Caux. L'église de la Trinité, avec sa tour-lanterne de 64 m, a l'aspect extérieur sévère, possède un riche mobilier, chef d'oeuvre de l'art gothique... N'oubliez pas de visiter les musées de la Bénédictine et celui du chocolat....
- CANY-BARVILLE -
Le château de Cany, d'époque Louis XIII, est construit, à l'inverse de l'usage, avec des murs en pierre et des chaînages en brique. L'église de Barville est curieusement enserrée entre deux bras de la Durdent.
- SAINT-VALERY-EN-CAUX -
Construite dans une brèche de la falaise -le port s'enfonce sur 800 m dans les terres- la ville garde sur le quai rive gauche quelques maisons anciennes. A l'ouest, sur la falaise d'Aval, la vue s'étend jusqu'au Tréport.
- SAINTE-MARGUERITE -
Le côté droit de l'église est du XIIe siècle et celui de gauche, ainsi que le choeur, du XVIe, le maître-autel en pierre date du XIIe s. Sur la falaise (77m) se dresse le phare d'Ailly, on peut y monter : panorama sur la côte et l'enfilade des falaises.
- VARENGEVILLE-SUR-MER -
Est un village charmant étiré le long du rivage au milieu des vergers, l'église, isolée face au large, est ornée d'un vitrail de Braque.
Voir également le Manoir d'Ango.Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles
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''L'ailleurs que Van Hove nous dépeint est peuplé de jeunes femmes nues. La lumière qui les met en scène est précise et rend plausible un imperceptible décalage par rapport à la réalité.
Très naturellement ses personnages prennent des poses qui nous font ressentir le point d'équilibre fragile et sublime, séparant le quotidien d'un état plus parfait.
Ses figures et ses corps (elle peint d'après des modèles vivants) définissent certains canons de beauté. Cette aptitude est caractéristique d'un sens inné de la stylisation qui est toujours apparue nécessaire aux peintres ayant quelque prédisposition à se situer hors du temps.
La peinture de Van Hove possède la vertu essentielle de suggérer sans discourir. Elle a l'art de supprimer les intermédiaires entre les émotions et leur perception. Les sentiments les plus subtils, les allusions les plus ténues qu'elle nous adresse, nous parviennent avec une curieuse impression de netteté. Et la vibration de cette transmission est pur plaisir.
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