De la baie de Somme, aux rivages glauques, jusqu'à la forêt de Crécy, installée sur un plateau doré en été, l'itinéraire traverse d'abord les paysages construits de la plaine maritime picarde, puis par la Maye, on atteint un massif boisé dans lequel le taillis évolue vers une futaie de hêtres, où subsistent quelques chênes. Près de cette hêtraie, dans les dunes gagnées sur la mer, a été créer le parc ornithologique de Marquenterre, avec une zone de promenade et un parcours d'observation.

 

- LE CROTOY -

 

Est bâti sur un ancien cordon littoral orienté Nord-Sud et formé de sables et de galets. Dans la baie, les sables et les vases sont progressivement conquis par les plantes de pré-salé, l'envasement se poursuit près de la route panoramique et face au pont. Du cordon de galets, on aperçoit les dunes qui vont s'épanouir jusqu'au Touquet. On admirera les lointains infinis de la baie au coucher du soleil.

 

 

 

- PARC ORNITHOLOGIQUE DU MARQUENTERRE -

 

Il est implanté dans un cadre de dunes et de mollières  (terres grasses et humides), transformées par l'homme. Adossé à une réserve de chasse, ce parc abrite des espèces variées que le visiteur peut voir au cours d'une promenade de 2 km dans les dunes, sur les étangs ou dans les volières, installées près de l'ancien littoral.

 

 

- FORÊT DE CRECY -

 

Les routes goudronnées du circuit fléché des Vieux Chênes et les routes forestières parcourent les ondulations que couvre la forêt de Crécy. A côté des parcelles en taillis jeune, celles comprenant des arbres plus âgés abritent cerfs et sangliers. Après la clairière du Muguet et près d'une aire de pique-nique, le "Solitaire" est un hêtre dont le tronc massif s'orne, dès 10-12 m, de branches noueuses et tourmentées. L'allée des "Grands Hêtres" est, à 200 m au Sud, un lieu agréable pour une promenade pédestre. De l'ancien rendez-vous de chasse du Vieux-Chêne, un chemin qui court parmi les chênes aux branches noueuses, on parvient à une allée forestière, magnifique tunnel de verdure sous les frondaisons de hêtres et de chênes.

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

 

 

Joséphine est née dans Farnham, Surrey, Angleterre en 1947. Elle débute ses études à Farnham, Parkstone. Ensuite, sa famille déménage à Poole, Dorset alors qu'elle a 14 ans. Des l'enfance Joséphine était passionnée par la lumière et la couleur, la fantaisie et le récit d'histoire visuel. La vie de peintre était clairement son destin! Des images enchanteresses et détaillées coulent librement de son imagination dans une cascade infinie d'idées. Son premier emploi après l'École des beaux-arts était aux Poteries Poole, où elle a peint les designs dynamiques et courageusement colorés des marchandise Delphis. Maintenant célèbre et très convoitées par les collectionneurs, ces pièces font grimper les prix aux ventes aux enchères spécialisées.

 

 

Elle vit heureuse, dans sa maison de campagne avec son mari. Elle travaille dans le grenier où elle a construit son atelier. Les murs sont couverts d'une énorme glycine, cascadant de fleurs magnifiques - peinte à la main bien sûr. Joséphine est convaincue que travailler sous la pyramide formé par le toit est une source d'ambiance inspirante, aidant sa créativité! Le reste de la maison affiche aussi sa nature artistique, une scène de région boisée et des papillons dans la cuisine, des fleurs et des oiseaux sur les meubles et encore des glycines sur les portes vitrées dans la salle de séjour. Elle a trois enfants (deux fils et une Fille) et deux Belles-filles par son mari. En ce moment Joséphine et Bob ont 10 Petits-enfants - leurs âges vont de quelques mois à 19 ans, certains d'entre eux montrent déjà les signes d'une tendance artistique.

 

 

En plus de son amour .de peinture, elle dirige également ses énergies créatives dans la création de figurines de poteries et dans la sculpture. Elle a même personnalisé des vêtements. Une grande partie de son inspiration pour la création de ses images mystiques vient de son observation de nature et de son intérêt dans sa conservation. Quoiqu'elle s'efforce souvent de communiquer un message dans ses scènes, elle espère aussi inspirer à ses fans un voyage dans l'imaginaire d'un monde magique.

 

 

Comme la plupart des artistes, Jo se fait souvent demander: d'où obtenez-vous vos idées?   La réponse est … "de tous les côtés et partout". Jo ne manque jamais d'inspiration; en fait elle estime que c'est une course contre la montre pour produire toutes les images qu'elle a conçues. Une autre question qui revient souvent est : combien de temps cela lui a-t-elle pris pour apprendre à peindre ?  La réponse est … "toute ma vie", parce qu'elle  peint depuis sa petite enfance et que son travail s'est développé et a mûri jusqu'à aujourd'hui. Ses peintures prennent en moyenne 2 à 4 semaines à produire selon la taille et le sujet.

 

 

Joséphine travaille surtout avec la peinture acrylique, qui lui permet de peindre rapidement et créer beaucoup d'effets texturés et colorés. Elle a été influencée et inspirée par les talents: d'Arthur Rackham, le surréalisme d'artistes comme Magritte et Salvador Dali et le romantisme de Pré-Raphaelites. "La peinture est plus qu'une carrière pour moi," dit-elle, "c'est une obsession dévorante et un amour des couleurs et des formes. En fait, quand je suis loin de mon chevalet trop longtemps je deviens agité et inquiète de pouvoir peindre à nouveau".  Il semblerait que de nos jours, en ces temps difficiles de ténèbres et de grandes pressions, de plus en plus de personnes cherchent l'évasion dans la fantaisie et le surréalisme - ce qui est bon pour Jo qui aime peindre de telles images.

 

 

En plus d'une exposition annuelle à Londres, tenu par la Société pour l'Art de l'Imagination à laquelle Jo appartient, son travail peut être trouvé dans des galeries partout dans le sud de l'Angleterre, de Cornouailles à Kent et il obtient rapidement une grande popularité en Amérique. Josephine est aussi un sculpteur accompli et a créé un certain nombre de figurines uniques. En utilisant la pierre naturelle trouvée localement, des matériaux de modelage divers et des pierres semi-précieuses.

 

 

1967 - Après trois ans d'étude en art au Collège Bournemouth, Joséphine a travaillé aux Poteries Poole comme designer et peintre de Marchandises Delphis (maintenant très recherchés par les collectionneurs). Ensuite elle réalise des animaux pour une exposition à Harrods à Londres. Ses figures(chiffres) de poteries incluent des personnages de Tolkien "Seigneur des Anneaux" et des créatures mythologiques.  Certaines pièces de ce travail forment maintenant une partie d'un livre sur l'histoire de Poteries Poole.
1974 - Un certain nombre de ses plus grandes peintures ont été exposées à Téhéran et Tokyo.
1975 - Tenu de sa première exposition en solo dans Swindon.

 

 

1990 - Après une période pendant laquelle elle a élevé ses trois enfants tout en exposant ses oeuvres tant localement qu'à l'étranger, une deuxième exposition en solo a été tenue à la Galerie Mayfield dans Bournemouth. Aussi pendant cette année, Josephine et ses peintures furent le sujet d'une emission spéciale à la Télévision du Sud au ROYAUME-UNI.

 

 

1991 - Tenu sa troisième exposition en solo à la Galerie Mayfield.
1993 - Après une visite à la Foire du printemps à Birmingham elle a signé des contrats avec F.J.Warren d' Hitchen, Angleterre et avec le Magicien et le Génie de la Suisse pour publier son travail sous forme d'affiches et de cartes. Ces copies sont distribuées dans le monde entier.
1995 - La peinture de Josephine "la Danse de toutes les Saisons" a été choisie pour la couverture du catalogue de W*G's "des Joies Gaies".
1996 - Elle signe un accord pour des Impressions de ses oeuvres à Los Angeles, Californie, qui a mené à beaucoup de nouveaux débouchés.Plusieurs produits y sont maintenant disponibles incluant des cartes, de la papeterie, des énigmes, des journaux, des ex-libris, des kits de tapisserie à l'aiguille et des affiches, et des copies à édition limitées.
1998 - Cinq œuvres originales ont été choisies pour une exposition à la Galerie d'un prestigieux Centre commercial de Londres détenteur des droits de "l'Art de l'Imagination". Josephine a par la suite rejoint le cercle d'artistes de la société du même nom,multipliant ainsi les possibilité d'expositions dans le monde entier.
2004 - Eut lieu la première exposition à New York à l'Expo D'art.  Six oeuvres fûrent choisies pour en faire des Copies à Édition Limitées pour la ventes aux enchères à bord des bateaux dans le monde entier.
2005 - Sortie de son  premier livre "le Monde de Fantaisie de Josephine Wall" lors d'une exposition à New York. L'icône de la Pop Britney Spears a demandé la permission d'utiliser un certain nombre d'images sur son nouveau site Web www.britneyspears.com. Britney a aussi acheté un certain nombre de copies à Édition Limitées et Josephine a créé une peinture originale pour elle.
2006 - Création de la célèbre série des signes du Zodiaques.  Ils ont été exposés tout ensemble à la Courtenays gallery dans Westbourne. Sept ont été vendusle soir même et le reste a suivi rapidement.
2007 - Rencontre du docteur Pat Sager à Faeriecon en Pensylvanie. Il offre de promouvoir le travail de Jo aux U.S.A. et Dans le monde entier.  Elle a aussi fondé un site Web pour y offrir tous ses produits et pris la responsabilité de coordonner des événements pour promouvoir son travail. www.josephine-wall-imagination-art.com 

 

2008 - En mars et avril Jo a fait une tournée de la Géorgie et la Floride organisée par docteur Pat Sager avec des expositions et des séances de signatures.
2009 - Suite de la tournée de la Floride avec docteur Pat Sager incluant la Promenade D'art dans Jacksonville. Elle fut également invité pour une exposition de son travail à la Galerie du Quai sur l'île de Wight, avec d'autres membres de ' la Société pour l'Art d'Imagination '. Susan D. Brandenburg met la dernière main à la biographie de Joséphine dont le titre sera  "la Palette de Rêves".

 

 

La Pentecôte marque la venue de l'Esprit Saint sur les apôtres et la naissance de l'Eglise.

 Cet événement étant survenu cinquante jours après Pâques (en grec, pentêkostê signifie « cinquantième »).

 L'événement de la Pentecôte ne peut être compris qu'en lien avec Pâques et l'Ascension : Mort pour le salut du monde (le vendredi saint), ressuscité (le jour de Pâques) et parti rejoindre le Père (à l'Ascension), le Christ envoie aux hommes son Esprit (à la Pentecôte). C'est pourquoi cette fête clôt le temps pascal, qui dure sept semaines, et dont elle est le couronnement.

 

 Ce jour-là, les apôtres « se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain, il vint du ciel un bruit pareil à celui d'un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie. Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit Saint. Ils se mirent à parler en d'autres langues, et chacun s'exprimait selon le don de l'Esprit. (...) Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Ils étaient dans la stupéfaction parce que chacun d'eux les entendait parler sa propre langue. »

 Ainsi se réalisait la promesse faite par le Christ aux apôtres au moment de son Ascension, une dizaine de jours plus tôt : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. »

 

 

 En effet, les apôtres, ayant reçu la force de l'Esprit, eurent alors le courage de sortir de la salle du Cénacle où ils étaient craintivement enfermés. Ils commencèrent aussitôt à témoigner de la résurrection du Christ, à faire connaître son enseignement et à baptiser. « Lors de la Pentecôte, l'Eglise est constituée non par une volonté humaine, mais par la force de l'Esprit de Dieu. »  : En effet, à la suite de cet événement, sont nées les premières communautés chrétiennes, qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.

 

 

Ce récit des Actes des Apôtres est très significatif : le vent et le feu manifestent - comme dans bien d'autres récits de la Bible - la présence de Dieu. Les langues de feu témoignent de la venue de l'Esprit Saint sur chacun des apôtres. Et à propos de la capacité des apôtres à se faire comprendre de tous leurs interlocuteurs, le texte est également très concret : il indique précisément que « Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, des bords de la Mer noire, de la province d'Asie, de la Phrygie, de la Pamphylie, de l'Egypte et de la Libye proche de Cyrène, Romains résidant ici, juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes » comprenaient chacun dans leur langue les propos des apôtres.

 

 

 Ainsi, la Bonne Nouvelle concernant tous les hommes, le don de l'Esprit permet aux apôtres de répondre à l'appel du Christ : être ses témoins « jusqu'aux extrémités de la terre ».

Comme les apôtres, les chrétiens sont appelés à ne pas rester seulement entre eux, hors de la vie et du monde, mais, au contraire, à proclamer clairement et librement la Bonne Nouvelle de l'Evangile. Cette responsabilité a été tout particulièrement rappelée aux fidèles laïcs par le concile Vatican II comme par le pape Jean-Paul II.

 

 

La tour Bellanda, édifiée à l'emplacement de l'ancienne tour fortifiée Saint-Elme et dernier vestige du château fort qui verrouillait la ville de Nice à l'Est - et qui fut rasé en 1706 sur l'ordre de Louis XIV - permet d'admirer du haut de la colline le superbe panorama de la baie des Anges et l'enfilade de la promenade des Anglais.

 

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Il faut encore prendre le temps de monter dans le haut de la ville, à Cimiez, où bat le coeur de l'antique cité romaine Cemenelum, position fortifiée, avec les vestiges des thermes et des arènes, et terminer ce circuit par une halte sur la colline où se dresse le tour Bellanda, dernier vestige du château fortifié détruit en 1706, magnifique belvédère pour admirer la splendeur de la baie des Anges et dont la majesté du lieu séduisit fortement Hector Berlioz en lui inspirant sa symphonie fantastique.

 

 

Le somptueux carnaval de Nice, au mois de février, attire des foules venues du monde entier. Il reste le seul carnaval où les tonnes de confettis utilisés à cette occasion sont de véritables pétales de fleurs authentiques et non des rondelles de papier..

 

 

Le carnaval de Nice, célèbre dans le monde entier, déploie chaque année au mois de février le faste inouï de ses chars entièrement décorés de fleurs naturelles, d'où des jeunes filles en costumes folklorique jettent des pétales à profusion sur une foule en liesse.

 

 

 

 

 

Les tradescantias (éphémères, misères) sont des plantes rampantes faciles à cultiver et très répandues. Les tiges qui peuvent dépasser 30 cm de long, présentent des noeuds saillants et changent légérement de direction à chaque noeud. Les feuilles elliptiques et acuminées sont dépourvues de pétiole. Au printemps et en été, des grappes de petites fleurs blanches, blanc et rose ou rose, à 3 pétales, apparaissent à l'extrémité des tiges. Chaque fleur ne dure qu'une journée. Les tradescantias perdent leurs feuilles inférieures avec le temps : il faut les multiplier souvent.

 

- ESPECES RECOMMANDEES -

 

- ALBIFLORA -

 

Est une espèce à fleurs blanches et feuilles vert uni et vernissées, de 5 à 6 cm de long, dont on cultive surtout les formes panachées:

Albovittata : à feuilles rayées de blanc

 

Auréa : à feuilles presque entiérement jaunes

 

Tricolor : à feuilles rayées de blanc et de pourpre clair.

 

L'espèce et ses variétés fleurissent rarement en appartement.

 

 

- BLOSSFELDIANA - ( éphémère de Blossfeld)

 

 

Présente des feuilles charnues d'au plus 10 cm de long. Le limbe est vert olive sombre sur le dessus et pourpre foncé sur le dessous. Les fleurs blanc et rose, de 1 à 1,5 cm, apparaissent au printemps. Un fin duvet blanc recouvre les fleurs, les tiges et les feuilles. Un même exemplaire de "Variégata" peut présenter des feuilles vert uni, des feuilles crème et d'autres panachées, si on l'expose à une lumière vive, les feuilles entièrement crème se teinteront de rose. Pour multiplier les formes panachées, il est essentiel de prendre des tiges dont les feuilles comportent au moins un  tiers de vert, les tiges à feuilles crème ne s'enracinent pas.

 

 

- FLUMINENSIS -

 

 

Ressemble à l"Albiflora", mais ses feuilles qui ne mesurent pas plus de 5 cm et sont pourpre foncé en dessous sont plus pointues. On trouve des variétés panachées de blanc ou de crème dont la plus répandue est "Variégata.

 

 

La forme "Quicksilver" se caractérise par sa croissance rapide et par le fait qu'elle perd moins facilement ses feuilles inférieures que d'autres tradescantes. Elle est réputée pour ses feuilles de 8cm rayées de vert et blanc, et pour ses fleurs blanches étoilées qui poussent en grosses grappes.

 

 

- NAVICULARIS -

Est une plante rampante dont la croissance est lente. Les feuilles charnues et triangulaires, vert bronze, de 2,5 cm de long, sont très rapprochées les unes des autres. Elles portent un pli au niveau de la nervure médiane, des marges pubescentes et des macules pourpres sur le dessous. Les fleurs sont rose vif.

 

- SILLAMONTANA -

 

Présente des feuilles ovales vert menthe, de 6 cm de long. Les feuilles et les tiges sont recouvertes de longs poils laineux blancs. Les fleurs sont rose-pourpre. Elles font un beau contraste avec le feuillage.

 

 

 

Le département tire son nom du golfe du Morbihan dont le nom breton peut être traduit par "petite mer". Outre les îles qui parsèment ce golfe, le Morbihan rassemble Groix, Houat, Hoedic, et Belle-Ile, la plus grande des îles du Ponant au large de la presqu'île de Quiberon. Une portion du littoral morbihannais est parfois appelée " Côte des Mégalithes " en référence aux nombreux dolmens et menhirs de Carnac ou de Locmariaquer. Dans les terres, les landes de Lanvaux constituent une longue crête granitique qui s'étend de la cluse de l'Oust près de Gacilly jusqu'au Blavet, dont l'estuaire forme la rade de Lorient avec le Scorff. Au sud-est, c'est la Vilaine qui rejoint elle aussi l'océan par un estuaire.

 

 

 

- LE CANAL DE BREST A NANTES -

 

Les cours de l'Oust et du Blavet en partie canalisés font partie intégrante du canal de Nantes à Brest. L'idée de construire un canal pour désenclaver la Bretagne intérieure est apparue avant le XIXe siècle, mais c'est à cette époque, suite au blocus exercé par les Anglais, que Napoléon 1er comprit l'importance de cet aménagement, pour ravitailler les ports militaires de Brest et de Lorient par l'intérieur. Long de 364 km, de nombreux bagnards ont participé à sa construction achevée en 1842, peu de temps avant l'avènement du chemin de fer.

 

 

- LA CAPITALE DES BRETONS D'AMERIQUE -

 

Au pied des Montagnes Noires, la ville de Gourin, a été au coeur de l'immigration bretonne vers l'Amérique du Nord au XIXe et au début du XXe siècle. La relative misère des campagnes aux terres souvent peu fertiles a poussé de nombreux habitants des environs de Gourin à tenter leur chance outre-Atlantique, où des réseaux d'anciens Bretons se sont rapidement tissés. Certains d'entre eux ont fondé la ville de Gourin-City dans l'Alberta. Pour organiser ces importants flux migratoires, la Compagnie générale transatlantique a ouvert un bureau à Gourin en 1905, avant d'être supplantée par une agence locale d'Air France après guerre.

 

 

- LORIENT -

 

La Compagnie des Indes Orientales crée en 1664 à l'initiative de Colbert avait le monopole pour faire du commerce entre le cap de Bonne Espérance et la Chine. Elle fut d'abord rattachée à Port-Louis, mais l'exiguïté du site entraîna la recherche d'un autre port pour la compagnie marchande. Le site voisin de ce qui allait devenir Lorient fut choisi en 1666. Si le nom de Lorient évoque le commerce vers l'Asie, c'est plus précisément  "le Soleil d'Orient", premier bateau sorti de ses chantiers navals, qui serait l'origine de son nom.

 

 

 

 

- NAPOLEONVILLE -

 

Soucieux de doter le centre-Bretagne d'une grande ville, Napoléon jeta son dévolu sur la petite ville de Pontivy. Près de la vieille ville et de son château des ducs de Rohan, il fit construire une ville neuve dont le nom des rues fait référence à ses plus hauts faits d'armes. La cité accueillit un lycée impérial, ce qui était généralement le privilège des villes préfectures, et prit même le nom de Napoléonville. La population de Pontivy a ainsi triplé au cours de XIXe siècle, et la ville est aujourd'hui la plus grande du centre-Bretagne, mais sans dépasser la quinzaine de milliers d'habitants.

 

 

Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.

 

 

Le coucher du soleil romantique

 

Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour!
Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu'un rêve!

Je me souviens!...J'ai vu tout,fleur,source,sillon,
Se pâmer sous son oeil comme un coeur qui palpite...
- Courons vers l'horizon ,il  est tard, courons vite,
Pour attraper au moins un oblique rayon!

Mais je poursuis en vain le Dieu qui se retire;
L'irresistible  Nuit établit son empire,
Noire humide, funeste et pleine de frissons;

Une odeur de tombeau dans les ténèbres nage,
Et mon pied peureux froisse, au bord du marécage,
Des crapauds imprévus et de froids limaçons.

 

Charles Baudelaire

 

 

 

 

 

L'itinéraire ne s'écarte guère de la vallée de la Dordogne, et, de ses bastions rocheux qui la surplombent, on découvre quelques-uns de ses visages. La rude ossature des falaises calcaires et la grâce du paisible ruban d'eau qui serpente dans un terroir fertile s'y marient harmonieusement. Au-delà de cette coulée lumineuse, les plateaux voisins sont couverts de forêts où se mêlent pins, chênes verts et châtaigniers.

 

- DOMME -

 

Bâtie sur un promontoire, offre le double attrait de ses grottes et de son panorama. Sur la place centrale s'ouvrent près de 500 m de galeries et de salles présentant de belles concrétions et quelques vestiges préhistoriques. Aménagé en bordure de la barre rocheuse qui plonge à pic sur 150 m, le belvédère révèle un des plus beaux paysages de la région. Partout, des plateaux boisés cernent l'horizon, ils s'inclinent doucement vers la vallée ou se dressent en falaises aux colorations variées. A leur pied se déroule la plaine où la Dordogne coule paresseusement : céréales, prairies, vergers, noyers, vignes et tabac.

 

 

- CASTELNAUD -

 

Laisser la voiture dans le village et prendre le chemin qui grimpe vers le château : pénétrer dans la cour pour gagner la terrasse qui domine la Dordogne près de son confluent avec le Céou. La vallée se révèle sous un nouvel aspect à l'aval surgit l'éperon qui porte le château et le village de Beynac-et-Cazenac, à l'amont se dressent les rochers de Vézac et de la Roque-Gageac, au premier plan s'étend la plaine modelée par la rivière qui sinue d'un escarpement à l'autre. Tranchant sur la mosaïque des cultures, des rangées de peupliers ou de taillis jalonnent d'anciens lits abandonnés, l'un d'eux subsiste encore sous forme d'un étang allongé.

 

 

- LA ROCHE-GAGEAC -

 

C'est un peu avant le village de la route qui longe la Dordogne que l'on a le meilleur point de vue sur l'ensemble du site. De hautes murailles blanches, couronnées par des bois, tombent à pic sur le bourg qui s'étire entre le "cingle" de la rivière et le roc.

 

 

- CINGLE DE MONTFORT -

 

La courbe que dessine la Dordogne au pied du château de Montfort en fait un des plus beaux méandres de la vallée. Laisser la voiture sur le parking adossé au rocher et parcourir à pied le sommet de la boucle. Au-delà, le lobe du méandre s'élève en pente douce.

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles

 

 

Marcel Dreyfus, dit Marcel Dyf (Paris 11e, 7 octobre 1899 – Bois d’Arcy, 15 septembre 19851), est un peintre post-impressionniste

 

 

Marcel Dyf naît à Paris le 7 octobre 1899 dans une famille d'industriels originaires d’Alsace et montre très tôt une habileté pour le dessin et la peinture. Il effectue toutefois de solides études d'ingénieur des Arts et Métiers.

 

 

À la suite d'un séjour au Maroc pour des travaux de construction portuaire, il est séduit par la lumière et les paysages et il décide de devenir artiste-peintre. En 1923, il s’installe dans le Midi, à Arles puis à Saint-Paul-de-Vence, où il restera un vingtaine d’années.

 

 

 Son œuvre picturale, parfois classée comme post-impressionniste, comporte des scènes de la vie populaire et du folklore arlésien et camarguais. Il réalise en particulier les fresques des mairies des Saintes-Maries-de-la-Mer et de Saint-Martin-de-Crau.

 

 

 

 Pendant la seconde guerre mondiale, il entre en résistance dans les maquis, puis la guerre terminée se partage entre son atelier de Paris et le Midi. A Cannes en 1954, il épouse Claudine.

 

 

 En 1959, il s'installe en région parisienne à Bois d'Arcy où il travaillera jusqu'à sa mort. Il commence à exposer, en particulier aux Salons de Paris et sur la Côte d’Azur et en 1955, commence une collaboration avec la galerie Frost and Reed de Londres qui expose toujours ses œuvres.

 

 

 À partir de 1956, son talent mieux reconnu, le conduit sur la scène internationale. Il décède le 15 septembre 1985.