Le département de Seine-Maritime, dénommé Seine-Inférieure jusqu'en 1955, est baigné par la Manche du Havre à l'estuaire de la Seine jusqu'au Tréport à l'embouchure de la Bresle. Une grande partie de son territoire est occupé par le pays de Caux, plateau calcaire inséré entre la Seine au sud, le pays de Bray à l'est et la côte d'Albâtre au nord et à l'ouest. Cette côte d'Albâtre, dont le nom fait référence à la couleur blanche de ses hautes falaises de craie, est traversée par le plus petit fleuve français, la Veules (1,3 km), qui contraste avec la Seine et ses amples méandres qu'elle forme notamment au pied de la vieille ville de Rouen.

 

 

- LE CLUB DOYEN DE FRANCISCOPOLIS -

 

François 1er a signé en 1517 l'acte de fondation du port du Havre, qui fut alors appelé "Franciscopolis" et parfois 'Ville Françoise", avant qu'on ne leur préfère "Le Havre de grâce" puis "Le Havre".

 

 Grâce à sa position de port et sa proximité avec l'Angleterre, Le Havre Athleric Club est le doyen des clubs français de football (et de rubgy). Le HAC a été fondé dès 1872, mais la section football de ce club omnisports ne remonte qu'à 1894, date qui fait tout de même du Havre le berceau du football français.

 

 

- LE BUCHER DE JEANNE D'ARC -

 

 

Le 30 Mai 1431, Jeanne d'Arc est brûlée vive place du Vieux-Marché à Rouen. Pour éviter tout culte posthume, elle subit trois crémations, dont il ne resta que quelques cendres et des débris osseux qui ont ensuite été dispersés dans la Seine, non loin de l'endroit où a été construit bien plus tard le pont Jeanne d'Arc.

 

 

- DES VALLEES QUI N'ATTEIGNENT PAS LA MER -

 

 

Les valleuses sont des vallées qui entaillent les falaises de la Côte d'Albâtre. Quand elles permettent un accès aisé à la mer, elles sont qualifiées de "vives", comme à Etretat. Elles sont dites "mortes" ou "perchées" quand elles ne consttuent qu'une dpression abaissant la hauteur des falaises sans atteindre le niveau de la mer. Cetains aménagements peuvent alors permettre d'accéder à la mer, comme dans la valleuse du Curé, où le creusement de 283 marches (dont l'accès est désormais interdit) serait consécutif à la demande de pénitence du curé de Bénouville. L'abaissement du niveau de la Manche et l'absence de cours d'eau pour "creuser" ces vallées expliquent l'apparition de ces valleuses perchées.

 

 

- LES TROIS PHARES D'AILLY -

 

Sur la portion littorale allant du cap d'Antifer au Tréport, le recul du haut des falaises (causé par l'érosion qui fragilise leurs bases) a été évalué pour la période 1966-1995 à plus de 5 m en moyenne, soit 20 cm par an. Certains secteurs comme le cap d'Ailly sont plus concernés, et l'actuel phare d'Ailly a eu ainsi deux prédécesseurs. Le premier fut mis en service en 1775.Bien qu'à l'origine construit à 150 m du bord de la falaise, il s'est vite retrouvé menacé par l'érosion. La construction d'une nouvelle tour débute en 1897. Avec le recul de la falaise, son remplacement est envisagé en 1938, mais les Allemands détruisent ce second phare en 1944. Le phare de 1775 reprend alors du service, en attendant l'édification d'un troisième phare d'Ailly, opérationnel en 1958. En 1960, le phare de1775 s'effondre....

 

 

Texte extrait du livre :  La France - Géographie Curieuse et Insolite

 

 

Le pays bleu

Au-delà des monts noirs, il est un pays bleu,
 Un pays de Cocagne où résident des anges ;
 Où ce qu’il peut sentir d’inouï et d’étrange
 Devient vite en son coeur ce que poète veut :

Un pays montagneux où le ciel est en feu
 Dès que tombe le soir, où la lumière change
 De minute en minute, en virant de l’orange
 Au cuivre le plus roux… Qui devient peu à peu

Une terre enchantée, car rêver peut en faire
 Un monde d’harmonie ou un songe lunaire :
 Au-delà des monts noirs, l’irréel merveilleux

Que seul voit un rêveur qui sait imaginer
 N’importe quoi, partout ! Son univers radieux
 Qu’ont transformé les mots en est illuminé…

Vette de Fonclare

 

 

 

 

- QUIBERON -

 

Est une ancienne île granitique reliée à la côte par un isthme sableux. A la pointe du Conguel, belle vue sur la baie de Quiberon, les îles et les récifs, de même que du phare de Port-Maria. La côte ouest, ou côte Sauvage, offre de belles promenades sur les falaises déchiquetées. Au-delà se détache la pointe de Beg Naud, dernier éperon rocheux.

 

 

- AURAY -

 

Sur les rives du Loc, est l'une des plus anciennes villes de Bretagne. A l'intérieur de l'église Saint-Gildas, harmonieuse et sobre, beau retable sculpté du XVIIe siècle. La promenade du Loc, en bordure de rivière offre une jolie vue sur le port et le vieux quartier St-Goustan, auquel on accède par un pont du XVIIe siècle à quatre arches. Des maisons du XVe siècle bordent les ruelles étroites et pentues.

 

 

 

 

Aux environs, à la Chartreuse d'Auray, partiellement détruite, un mausolée de marbre contient les restes des chouans et des émigrés royalistes battus à Quiberon par l'armée républicaine en 1795

 

 

- SAINTE-ANNE-D'AURAY -

 

C'est le lieu de pèlerinage le plus fréquenté de Bretagne, en particulier lors du pardon de Sainte Anne. Sa fondation est liée à l'apparition de la sainte à un paysan en 1723. L'ancien couvent des Carmes, avec son cloître, abrite le trésor, qui compte une relique de Sainte Anne et de nombreux ex-voto.

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

 

 

Gustave Caillebotte, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers le 21 février 1894, est un peintre français, collectionneur, mécène et organisateur des expositions impressionnistes de 1877, 1879, 1880 et 1882.   

 Après avoir commencé des études de Droit, il entre dans l'atelier du peintre académique Léon Bonnat. En 1873, il réussit l'examen d'entrée de l'École des Beaux-Arts. Issu d'une riche famille d'industriels, il hérite à la mort de son père, en 1874 d'une propriété à Yerres (Essonne) et d'une importante fortune qui lui permet de se consacrer à sa passion pour la peinture. Elle lui permet également de devenir le mécène de ses amis peintres, notamment Renoir, Degas ou Monet et de financer l'organisation d'expositions impressionnistes.

 

 

 En 1875, son tableau Les Raboteurs de parquet est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien - il est aujourd'hui l'un de ses plus célèbres tableaux. Les années suivantes, il participera à différentes expositions impressionnistes, puis avec la société des XX.

 Son oeuvre est originale par ses thèmes, notamment l'ennui et l'extrême solitude des personnages dans le nouveau Paris haussmanien, mais aussi à la campagne et au sein même du cercle familial - même dans ce cadre privilégié, les personnages semblent indifférents les uns aux autres. Son oeuvre est également originale par sa technique : elle semble proche de l'art photographique, mais par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante de ses toiles.

 

 

 Caillebotte fut l'un des premiers grands peintres français à exposer régulièrement aux États-Unis où il rencontra un vif succès et où se trouvent aujourd'hui nombre de ses toiles. Il est l'un des fondateurs du courant "réaliste" qu'illustrera par exemple au XXe siècle l'Américain Edward Hopper.

 À partir de 1876, Caillebotte collectionne les peintures de ses amis peintres, et se montre très généreux dans l'acquisition des oeuvres. "Mécène éclairé", il acquiert par exemple Coin d'appartement de Claude Monet, ou du Bal du Moulin de la Galette de Auguste Renoir. Il achète également des tableaux à Paul Cézanne, à Edgar Degas, à Édouard Manet et à Camille Pissarro.

 

 

 Sa passion pour le yachting n'a cessé de croître. En 1881, sous l'influence de Monet, il emménage au Petit Gennevilliers et rachète le chantier naval.

 La maison et le parc qu'il possédait à Yerres (Essonne), en bordure de la rivière homonyme, sont aujourd'hui propriété communale et le parc est ouvert au public. C'est là qu'il a peint certaines scènes de périssoires.

 

 

 Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu - sauf aux États unis -, au profit de son rôle de "mécène éclairé". Le peintre fut redécouvert dans les années 1970, à l'initiative des collectionneurs américains. Les rétrospectives de ses oeuvres sont désormais fréquentes. Certaines de ses oeuvres se trouvent maintenant au musée d'Orsay à Paris.

 Il a fait l'objet d'expositions montées à Houston et Brooklyn en 1976, et au Grand Palais à Paris fin 1994, ainsi qu'à la fondation de l'Hermitage à Lausanne, du 24 juin au 23 octobre 2005.

 

 

 

 

La découverte de la vérité appelle quatre réponses de votre part. Vous devez :

"Que tous vos actes reflètent votre amour de la vérité et votre détermination à vous y conformer".
La croire. Colossiens 1.23 nous dit de croire cette vérité et de rester fermement ancrés en elle, sans nous écarter de l'assurance que nous avons reçue lorsque nous avons entendu la Bonne Nouvelle.

 

 

Agir en conséquence. La vérité n'est pas simplement une notion abstraite. C'est quelque chose que nous faisons. Nous la mettons en pratique, nous l'appliquons, nous la vivons, nous lui obéissons. Avant de chercher à découvrir une nouvelle vérité, pourquoi ne pas mettre en pratique celles que vous connaissez déjà ? La Bible dit dans Philippiens 3.16 : "En tout cas, continuons sur la même route que nous avons suivie jusqu'à maintenant."

 

 

La défendre. La Bible nous invite à "travailler pour la vérité" (2 Corinthiens 13.8). N'ayez pas honte dans un monde postmoderne qui affirme que tout est relatif. Prenez position. Notre responsabilité, écrit Paul, est de ne jamais nous opposer à la vérité, mais de la défendre dans toutes les circonstances. Soyons des hommes et des femmes de vérité au milieu du relativisme ambiant.

 

 

La propager. Il est écrit dans 1 Jean 3.8 : "Alors nous, nous devons aider ces frères et ces sœurs, pour travailler avec eux au service de la vérité." Ce texte nous encourage à collaborer avec Dieu là où il est à l'œuvre ; à aller où il nous dit d'aller et servir où il nous dit de servir. Quels sont les projets missionnaires de votre église que vous pouvez soutenir ? À quel ministère Dieu vous a-t-il appelé ? Obéissez à Dieu afin d'aider à propager la vérité.

 

 

 "Que tous vos actes reflètent votre amour de la vérité et votre détermination à vous y conformer" (Tite 2.7). Je vais être honnête avec vous : il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans la Bible. Et il y en a autant qui me troublent ou me mettent mal à l'aise. Mais le fait est que c'est la vérité. Elle me conduira toujours là où j'ai besoin d'aller et elle me montrera toujours ce qui est juste.

 Maintenant que vous connaissez la vérité, qu'allez-vous en faire ?

 

 

Une prière pour aujourd'hui

 

Voulez-vous adresser cette prière à Dieu aujourd'hui ? "Seigneur, je choisis de faire le pas aujourd'hui. Jésus-Christ, je crois que tu es le chemin, la vérité et la vie. Je veux connaître la vérité pour qu'elle me rende libre. Je veux la croire, je veux la vivre, je veux la défendre, je veux la propager. Je veux marcher avec toi. Je place ma confiance en toi. En ton nom. Amen."

Rick Warren

 

 

L'hôtel Carlton à Cannes offre le plus beau décor de cinéma dont un metteur en scène peut rêver, même en dehors du Festival, il est un peu le vaisseau amiral de l'hôtellerie de prestige de la ville. Qui résisterait à la fierté de franchir son porche pour accéder au luxe feutré de ses suites, où l'on est susceptible de croiser des célébrités au détour de chaque couloir avec la certitude que la Méditerranée se déroule presque jusqu'au pied de la façade comme un tapis bleu plutôt que rouge ?

 

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Cannes est peut-être la ville la plus équilibrée de la Côte d'Azur.
 On y trouve le vieux quartier du Suquet avec ses charmantes ruelles piétonnes,

 

 

le port de pêche où sèchent l'après-midi, les filets relevés à l'aube,

 

 

le marché Forville, institution incontournable,

 

 

 quelques mètres plus loin, le port moderne où s'alignent les plus beaux yachts du monde,

 

 

la Croisette, qui déroule sa promenade piétonne au pied du mythique hôtel Carlton,

 

 

le palais des Festivals, où brillent les strass et les paillettes des stars les plus adulées qui font défiler les foules en gravissant le célèbre escalier tapissé de son tapis rouge.

 

 

A quelques encablures, les îles de Lérins, Sainte-Marguerite et Saint-Honorat constituent des oasis de fraîcheur et de verdure dans un décor idéal très apprécié pour les petites randonnées à quelques minutes du centre de Cannes.

 

 

La parfaite courbure de la baie de Cannes a reçu la bénédiction de Neptune de toute éternité. Les stars et les paillettes ont fait sa renommée, mais ici, tout est harmonie, calme, luxe et volupté. Voici l'un des plus purs joyaux de la Côte d'Azur : la Croisette, promenoir qui permet d'admirer de près les îles de Lérins. Le soleil a passé un contrat de bonheur avec la ville, les grands yachts se balancent au bout de leur anneau d'amarrage.

 

Texte extrait du livre : CÔTE D'AZUR

 

 

 

Le genre "Washingtonia" ne comprend que deux espèces : -filifera et robusta -. Elles sont répandues dans diverses régions où les conditions climatiques sont pourtant fort différentes. Ces beaux palmiers ornent maintes rues de la Californie et de la Côte d'Azur, régions où le climat est particulièrement doux. Les washingonias, sont faciles à cultiver en appartement. Leur stipe, ou troc, acajou, trapu et conique, porte, au bout de longs pétioles épineux, des feuilles en éventail, comportant une vingtaine de segments divisés à mi hauteur. Des filaments décorent les marges des segments.

 

 

- ESPECES RECOMMANDEES -

 

 

- FILIFERA -

 

(palmier éventail) a un port très étalé. Ses feuilles vert-gris ont 60 cm ou plus d'étalement. Leurs pétioles verts, de 45 cm, sont épineux et plats.

 

 

- ROBUSTA -

 

Présente un stipe plus effilé et plus long que celui du Filifera. Sa croissance est également plus rapide. Ses feuilles vert vif sont ornées à la base d'une tache fauve, et leurs segments sont plus raides et moins divisés.

 

 

 

 

 

Le département de l'Eure tire son nom d'une rivière née dans l'Orne, qui traverse, avant de rejoindre la Seine, Chartres, Maintenon, Louviers et la ville nouvelle de Val-de-Reuil. Le département n'est pas véritablement côtier, mais il borde tout de même une partie de l'estuaire de la Seine, près du marais Vernier. Le Vexin normand occupe l'est du département où le village de Giverny est devenu célèbre grâce à Monet. Sur l'autre rive de la Seine, une série de petites régions naturelles se succèdent, de la plaine de Saint-André au plateau du Neubourg au centre, et du pays d'Ouche, au Lieuvain et au Rounois à l'ouest du département.

 

- LA FORÊT DE LYONS -

 

La forêt de Lyons est souvent considérée comme l'une des plus belles hêtraies d'Europe. Elle abrite dans une clairière le charmant village de Lyons-la-Forêt avec ses maisons à colombages et ses halles. Asa lisière, l'abbaye de Mortemer est associée aux légendes de Mathilde l'Emperesse, impératrice du Saint-Empire et duchesse de Normandie au XIIe siècle qui hanterait les murs de la première abbaye cistercienne normande.

 

 

- UNE ETONNANTE USINE-CATHEDRALE -

 

Sur les bords de L'Andelle, l'abbaye de Fontaine-Guérard n'a pas résisté aux soubresauts de la Révolution. Les matériaux de l'abbaye et ses dépendances ont alors servi à la construction d'une filature de coton, dont les quatre tours placés aux angles, et les grandes fenêtres aux arcs brisés donnent au bâtiment des allures de cathédrale industrielle. Proie des flammes à plusieurs reprises, cette usine cathédrale de style néogothique anglais continue, même en ruine, à surprendre les promeneurs de passage.

 

 

- LES CHAUMIERES DU MARAIS VERNIER -

 

La chaumière est un habitat traditionnel en Normandie, et tout particulièrement dans le marais Vernier, petite région du nord-ouest du département occupant un ancien méandre de la Seine. Initialement, la chaumière était une maison de paysan, construite à partir de matériaux locaux : bois pour les colombages et la charpente, argile et paille pour le torchis des murs, et chaume pour la toiture (paille de blé ou tiges de roseaux). Marais-Vernier est également le nom d'une commune de l'Eure, qui aurait pu être aussi célèbre que la commune de Tancarville en Seine Maritime. Mais c'est le nom de cette dernière que fut baptisé le célèbre pont qui enjambe la Seine, entre ces deux communes.

 

 

- UNE FORTERESSE PRESQUE IMPRENABLE -

 

Près des Andelys, au sommet d'une falaise calcaire surplombant un méandre de la Seine, se dressent les ruines d'une imposante forteresse construite à l'initiative de Richard Coeur de Lion : Château-Gaillard. Le roi d'Angleterre régnait sur la Normandie mais, alors qu'il participe à la troisième croisade, le roi de France Philippe Auguste reconquiert une partie des terres normandes. A son retour, Richard Coeur de Lion décide de bâtir un château pour se défendre d'une attaque française. Malgré la configuration du site, les troupes françaises ont pris Château-Gaillard d'assaut après un siège de sept mois, en mars 1204, entraînant le rattachement de la Normandie au royaume de France.

 

 

Texte extrait du livre : La France - Géographie Curieuse et Insolite.

 

 

La Côte d’Azur

Un peintre à moitié fou n’oserait même pas :
 Les couleurs sont si drues et les eaux sont si bleues
 Que tout semble irréel. Et la route qui va
 Tout au long de la mer ondule à petits pas

Pour vous laisser goûter à la beauté des choses.
 Partout de la lumière et des fleurs en buissons,
 Des hibiscus violets, des bougainvillées roses,
 D’innombrables bouquets explosant à foison.

C’est la Côte d’Azur, la Côte de saphir
 Aux dix mille couleurs, avec sa mer mutant
 Du bleu le plus marine au turquoise qui vire
 A l’émeraude vif dès que souffle le vent.

L’Estérel est tout rouge, et des maisons très blanches
 Sont plantées sur le roc au bord de l’eau vineuse.
 Ca et là de grand pins tout distordus se penchent
 Au-dessus des longs flots à l’écume laiteuse.

Vette de Fonclare

 

 

 

Itinéraire n° 2

 

- LARMOR-BADEN -

 

De ce petit port de pêche, on peut atteindre l'île de Berder à pied, à mare basse, qui porte un château, un cromlech et un tumulus.
Mais Lormor-Baden est avant tout le point de départ pour l'île de Gravinis (traversée 15mn), où se trouve le monument mégalithique le plus intéressant, et le plus beau du monde. Du sommet du tumulus, vaste panorama sur le golfe et les îlots avoisinants.

 

 

- LOCMARIAQUER -

 

Sur le territoire de ce village se trouvent plusieurs des plus célèbres mégalithes bretons. Le Grand Menhir s'est effondré en morceaux, il mesurait plus de 20 mètres. La Table des Marchands est un dolmen inséré dans un tumulus : seule la table est apparente, les menhirs gravés étant souterrains. On gagne l'intérieur par une galerie. Tout proche, le dolmen de Mané-Lud affleure le sol entre les ajoncs. Le tumulus Mané-Er-Hroech (12 m de haut) est en pierre sèche, il s'élève sur la route de Kerpenhir, après laquelle s'ouvre l'allée couverte des Pierres-Plates.

 

 

- CARNAC -

 

Est sans conteste le plus grand centre mégalithique avec ses 2935 menhirs que comptent les champs du Menec, Kermario, Kerlescan, et le tumulus St-Michel. Ce dernier comporte plusieurs chambres funéraires.

 

 

L'église St-Cornély (XVIIe s.) est très intéressante par sa riche décoration intérieure et son mobilier du XVIIIe siècle.

 

 

Texte extrait du livre : La France des Routes Tranquilles.

La suite de cet itinéraire la semaine prochaine..