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Tarte aux poireaux et au comté
Ingrédients
300 g de pâte brisée salée
150 g de comté AOC au lait cru
1 cuil. à soupe de semoule fine
3 poireaux déjà cuits entiers à la vapeur
2 œufs
10 cl de crème liquide
Noix muscade
Sel, poivre du moulinPréparation
Cuisez les poireaux à l'avance, c'est mieux s'ils sont froids au moment de faire la tarte. Si vous les cuisez à l'eau, égouttez-les soigneusement dans une passoire en les pressant pour éliminer le maximum d'eau.
On allume le four à 180°C, et on garnit le moule avec la pâte. On pique le fond avec une fourchette. Et là, on ne lésine pas : on prend 100 g de comté et on le découpe en lamelles qu'on étale sur toute la surface du fond de tarte. Ensuite, on saupoudre un voile de semoule de blé dur, c'est pour absorber le jus des poireaux qui risque de détremper la pâte.
On coupe les poireaux en petits morceaux, on en remplit la tarte.On fouette les œufs avec la crème. On assaisonne de sel, poivre et muscade râpée. On verse dans la tarte, doucement pour que ça s'écoule bien entre les poireaux.
On râpe le reste de comté, on le répartit sur la surface.
Il ne reste plus qu'à mettre la tarte dans le four, on la place en bas. On la laisse cuire pendant 35 minutes environ, jusqu'à ce qu'elle soit bien dorée.
Bon appétit !....
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On a tout lieu de penser que le poireau dérive de l'ail (ou poireau) des vignes, "Allium Ampeloprasum"... espèce répandue dans toute la région méditerranéenne et régal printanier des amateurs de légumes sauvages.
Sa culture est aussi ancienne que celle de l'oignon, et l'histoire diététique et thérapeutique des deux légumes est à peu près la même. Le poireau possède une action diurétique, très aqueux, il est cependant assez riche en mucilage, renferme de nombreux sels minéraux et comme les autres "Allium", du soufre.Bien cuit, c'est un aliment facile à digérer. Ses propriétés médicinales sont nombreuses et précieuses.
Son eau de cuisson peu salée a un pouvoir drainant élevé.
Le bulbe cru calme rapidement les piqûres d'insectes.PROPRIETES : adoucissant, antiseptique, diurétique, expectorant, laxatif, résolutif.
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Le dernier des ours qui vivait dans les Alpes françaises a été abattu au début du XXe siècle.
En revanche, il y avait en 1900, une centaine d'ours bruns dans les Pyrénées, mais leur nombre n'a cessé de décroître à partir des années 1940. Ces animaux ont fait l'objet d'une chasse acharnée : dans les années 1980, il ne restait plus qu'une vingtaine de mammifères et cinq ou six ours autochtones en 2000.La dernière ourse de souche, Cannelle, a été abattue par un chasseur en 2004.
Pour maintenir la présence du plantigrade dans cette région, trois ours slovènes ont été réintroduits en 2006.
La réintroduction des ours porte doucement ses fruits, et les Pyrénées abritent désormais 20 à 25 ours. Un chiffre qui montre que l'espèce reste au bord de l'extinction dans notre pays. Une des bases du problème pour le maintien de la population oursine concerne la protection de l'homme.
L'ours et l'homme peuvent-ils cohabiter sur notre territoire ? La question reste ouverte car, si de nombreux Français sont favorables au maintien et à la protection de ces amateurs de miel, les bergers et les éleveurs s'y opposent farouchement.
Au niveau planétaire, six ou huit espèces d'ours sont actuellement menacés de par le monde.
Les ours sauvages sont principalement menacés par la perte de leur habitat mais aussi plus directement par la chasse, principalement liée au commerce illicite de leur fourrure.Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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Quand la Mer se déchaîne !
Que la mer est belle avec ses blancs moutons !
Mais soudain, elle se change en mégère impromptue :Fantastique et sublime, semblable à mille démons
Qui fondent sur les maisons et font trembler les nues !Dans un ciel assombrit, déchiré par l'éclair,
Le vent et le tonnerre font plier les grands arbres,
Ballottant les oiseaux qui cherchent un repaire.
Neptune et Jupiter, ont réuni leurs armes !L'homme seul, au milieu des éléments déchaînés
Doit lutter pour sa vie et sauver son bateau,
Face aux furies infernales si déterminées,
Qui veulent à tout prix : l'emmener au fond des eaux...Pauvres marins luttant contre : vague et orages,
Il vous reste " un ami - un guide sur la terre "
Debout sur les rochers, tout au bord du rivage,
Un ange solitaire scintille dans les ténèbres.Seul, Stoïque, le gardien de phare - coupé du monde,
Assume et reste là... pour que les autres vivent !
Harcelé de milliers de lames qui l'inondent,
L'encerclent, l'agrippent et meurent en vaines offensives !Là où finit la terre, la mer a son royaume !
Belliqueuse : elle monte jusqu'au toit des maisons
Elle envahit les quais, et roule sur les chaumes,
Bousculant sur la digue les curieux de saison.Le port avec ses rues sont recouverts d'écume,
Comme en pleine montagne, on marche dans la neige !
La mer est mécontente et montre sa rancune,
Mais les vieux loups de mer, connaissent bien son manège !Déesse irascible, elle veut des sacrifices...
En sortant de son lit, comme une amante cruelle,
Elle emporte avec elle les meilleurs de nos fils !
Mais qui oserait dire : que la mer n'est pas belle ?...Jean-Claude Brinette
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A partir du XIe siècle, la ville de Prague, qui s'était d'abord développée autour du Vysehrad et du Hradcany, s'étendit sur la rive droite de la Vltava, où s'installèrent les marchands et les artisans.
Après la construction, en 1770, du pont Judith, le premier pont de pierre sur la Vltava, le nouveau quartier, qui porte aujourd'hui le nom de Staré-Mesto (vielle ville), fut protégé par une enceinte fortifiée. Le coeur de Staré-Mesto est occupé par Staromestké namésti, la place de la vieille ville.Dominée par l'hôtel de ville, qui conserve une horloge astronomique du XVe siècle,
la place est bordée, à l'est, par l'église Notre-Dame-de-Tyn (XIV - XVIe siècle), qui abrite la tombe de l'astronome danois Tycho Brahe,
et à l'ouest, par l'église Saint-Nicolas (1732-1735), chef d'oeuvre baroque de l'architecte Kilian Ignaz Dientzenhofer.
La vieille ville abrite aussi l'ancien ghetto juif, qui fut supprimé à la fin du XIXe siècle, mais qui conserve encore six synagogues, son hôtel de ville et son cimetière.
En 1257, un nouveau quartier, appelé Mala Strana (Petit côté) fut crée au pied du Hradcany, sur la rive gauche. Aujourd'hui, ce quartier, peuplé de palais et de demeures baroques des XVIIe et XVIIe siècles, présente une extraordinaire unité architecturale. Ses ruelles sinueuses, ses jardins dissimulés derrière des façades et des brasseries, fréquentées depuis le XXe siècle par les artistes et par les écrivains, en font un des quartiers les plus pittoresques de la capitale. Bordée de palais baroques, la rue Nerudova, où vécu Wolfang Amadeus Mozart, est une des rues les plus suggestives de Mala Strana.
Au XIVe siècle, sous le règne de l'empereur Charles IV, Prague connut une période de splendeur. Dotée d'une université en 1348,
elle s'étendit vers le sud, sur la rive droite, où fut construit le quartier de Nové Mesto ( Nouvelle ville ).
En 1357, le pont Judith, emporté par les eaux, fut remplacé par le pont Charles, long de 520 mètres et larde de 10 mètres, qui s'appuie sur seize piliers de grès. La tradition rapporte que, pour le protéger des intempéries, l'empereur avait ordonné de mélanger des milliers d'oeufs au mortier.
C'est de ce pont qu'en 1393 Jean Népomucène fut jeté dans la Vltava, après avoir été torturé : canonisé en 1729, il devint le saint le plus vénéré de Bohême. Sa mort tragique fut provoquée par la colère du roi Venceslas IV, auquel le prélat avait refusé, au nom secret de la confession, de révéler ce que la reine lui avait confié. En 1683, une statue de Jean Népomucène, coulée en bronze d'après l'original en bois du sculpteur Jn Brokoff, fut placée sur le pont Charles.
Entre 1706 et 1714, vingt six statues en grès, dont les plus célèbres sont l'oeuvre des sculpteurs Mathias Braun, Ferdinand Maximilian Brokoff et Mathias Vaclav Jakl, vinrent compléter la décoration du pont, à l'image du pont Saint-Ange à Rome.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco...
La fin de cet article la semaine prochaine...
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Henri-Joseph Harpignies, né à Valenciennes le 28 juin 1819 et mort à Saint-Privé (Yonne) le 28 août 1916, est un peintre paysagiste, aquarelliste et graveur français.
Ses parents le destinent à une carrière commerciale, mais sa détermination à devenir artiste peintre les amènent à l'autoriser à entrer dans l'atelier de Jean Achard à Paris en 1846. Après deux ans de formation, il part voyager en Italie.
De retour en France en 1850, il se consacre à la peinture d'enfants en milieu paysager et rejoint Corot et l'École de Barbizon dont il subit l'influence. Liés d'amitié, les deux artistes effectuent ensemble un voyage en Italie en 1860.
À son retour en 1861, il obtient son premier succès au Salon avec sa Lisière de bois sur les bords de l'Allier. Il expose ensuite régulièrement au Salon. En 1866, il reçoit sa première médaille pour Le Soir dans la campagne de Rome, acquis par le musée du Luxembourg. Il habite alors au 185 rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris avant d'enménager au 9 rue Coëtlogon.
Au cours de sa très longue carrière, il peint un grand nombre d'œuvres à Hérisson dans le Bourbonnais, ainsi que dans le Nivernais et en Auvergne. Ses principaux tableaux sont : Soir sur les bords de la Loire (1861), Les Corbeaux (1865), Le Soir (1866), Le Saut-du-Loup (1873), La Loire (1882), et Vue de Saint-Privé (1883).
Il réalise des œuvres décoratives pour l'Opéra de Paris, dont le panneau du Val d'Égrie, qu'il expose au Salon en 1870.Il peint en 1895 les vitraux du château de Trousse-Barrière à Briare.
Parmi ses nombreux élèves on peut citer Émile Appay, Jane Le Soudier, Paul Roux, Jeanne Rongier, Alfred Roll, Louis Ageron, Henri Foreau, Alexandre Nozal, James Wilson Morrice, Paul Louchet, Louis-Alexandre Cabié et Édouard Pépin.
Anatole France l'a qualifié de « Michel-Ange des arbres et des campagnes paisibles ».
Son portrait, peint en 1876 par son ami Edouard Louis Dubufe est exposé au musée du château de Versailles. Son buste, sculpté en 1899 par Corneille Theunissen est exposé au musée du château de Lunéville.
La tombe d'Henri Harpignies se trouve dans le cimetière du village de Saint-Privé dans l'Yonne
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Sainteté, humilité, service
"J’entendis la voix du Seigneur, disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi." Ésaïe 6.8Lorsque Ésaïe reçut une révélation personnelle de Dieu, sa vie en fut à jamais transformée. À compter de ce jour, le regard qu'il portait sur son environnement ne fut plus le même. La vision du "Seigneur assis sur un trône très élevé" fut à l'origine de ce changement. Ésaïe expérimenta Dieu dans sa sainteté et il vit des séraphins criant l'un à l'autre : "Saint, saint, saint est l'Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire !"
Prenez l'engagement aujourd'hui de consacrer votre vie au service de Dieu. Acceptez d'aller où il voudra vous envoyer.
Cette vision le remplit de terreur. Il avait certes entendu parler de Dieu, mais rien ne l'avait préparé à une telle rencontre personnelle. Il en sentit l'impact lorsque "les portes furent ébranlées dans leurs fondements" au son de la voix de Dieu.Plus que jamais, il prit conscience de son insignifiance face à un Dieu aussi saint et aussi puissant. Il comprit que ses lèvres étaient impures et qu'il habitait "au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures". Il avait vu Dieu. Il se sentit indigne mais Dieu le releva et lui permit d'expérimenter sa miséricorde, sa grâce et son pardon.
Cependant il y avait une autre étape à franchir. Ésaïe entendit Dieu lui demander : "Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ?" Parce que sa vie avait été transformée en profondeur, il se sentit poussé à répondre. Il comprit que Dieu cherchait des hommes prêts à consacrer leur vie à son service, prêts à parler aux autres de ce Dieu merveilleux. C'est pourquoi il répondit : "Me voici, envoie-moi."
Prenez l'engagement aujourd'hui de consacrer votre vie au service de Dieu. Acceptez d'aller où il voudra vous envoyer. Recherchez une relation plus profonde, plus personnelle et plus intime avec lui. Humiliez-vous devant lui. Adorez-le. Toutefois, ne vous arrêtez pas là : consacrez-lui toute votre vie. Il est digne. Il est saint. Il est le Dieu tout-puissant !
Une prière pour aujourd'hui
Père, j'aspire à une relation plus intime avec toi. Merci d'avoir pardonné mes péchés. Je te consacre ma vie, mes talents et mes ressources. Je suis prêt à te servir. Au nom de Jésus. Amen.
John Roos
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Sauce verte au persil
Pour 4 personnes, il vous faut :
Ingrédients :1 bouquet de persil
1 citron
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
sel
poivrePréparation :
1
Épluchez 1 bouquet de persil, ne gardez que les feuilles.2
Faites bouillir une casserole d'eau salée, et plongez y les feuilles de persil 30 secondes.3
Sortez les feuilles et plongez les immédiatement dans de l'eau très froide.Vous venez de blanchir les feuilles de persil pour qu'elles gardent leur belle couleur verte
4
Égouttez ensuite les feuilles dans une passoire en appuyant dessus pour enlever un maximum d'eau.5
Terminez d'enlever l'eau en posant les feuilles sur du papier absorbant, et en appuyant à nouveau dessus.
6
Mettez les feuilles de persil dans un mixer, salez et poivrez, ajoutez le jus de 1 citron, 6 cuillères à soupe d'huile d'olive, sel et poivre.7
Mixez jusqu'à obtenir une texture liquide et épaisse.Remarques :
Cette sauce ne peut pas attendre longtemps car elle risque de perdre sa belle couleur verte.
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Depuis l'époque romaine, il n'est de jardin en Europe, sinon dans l'extrême Nord, qui n'héberge cet excellent aromate, natif selon toute vraisemblance de l'Est méditerranéen et naturalisé de nos jours en de nombreuses contrées.
Curieusement, il semble que, jusqu'à la fin du Moyen-Age, on ne cultiva le persil que pour l'emploi médicinal. Une essence de composition complexe et fluctuante, renfermant en particulier de l'apiol, de l'apioside et de la myristicine qu'on retrouve dans la noix de muscade, "Myristica fragans Houtt", explique sa senteur et sa saveur.
Les feuilles fraîches contiennent en outre un alcaloïde volatil, du fer, du calcium, du phosphore et des taux très élevés de vitamines A et C.
Ces substances font du persil bien plus qu'un aromate, c'est un facteur important d'équilibre nutritionnel et u remède végétal de premier plan. Ainsi 5g de persil procurent la quantité nécessaire de vitamine A et 30g, celle de vitamine C. Le suc frais est le meilleur mode d'administration.
PROPRIETES : antianémique, antilaiteux, antiscorbutique, apéritif, dépuratif, diurétique, emménagogue, résolutif, sédatif, stimulant, tonique.
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Par sa forme et sa couleur, ce petit coléoptère est un des rares insectes qui attire la sympathie de l'homme bien qu'il soit un redoutable prédateur, cependant favorable au jardinier.
La coccinelle est généralement de couleurs vives, tachée de noir sur fond rouge ou jaune, pour mettre en garde contre le goût désagréable de son sang qu'elle peut faire sortir des articulations de ses pattes en cas de danger. De forme hémisphérique, la partie la plus colorée de son corps correspond aux deux ailes dures, les élytres. Elles sont généralement ornées d'un certain nombre de taches variables selon l'espèce (3 000 dans le monde, 90 en France) et l'individu : en aucun cas ce nombre n'indique l'âge de l'insecte (7 étant le plus fréquent).
L'accouplement a lieu au printemps et la femelle pond de 100 à 400 oeufs sur une feuille qu'elle a choisie infestée de pucerons, voire de cochenilles, dont les larves vont se nourrir à leur naissance (au bout de 7 jours) et jusqu'à la fin du développement, qui dure 3 semaines.
La coccinelle est un prédateur bien organisé. Pour localiser au plus vite une colonie de pucerons, elle se déplace rapidement et en ligne droite. Puis, lorsqu'elle en a détecté une, elle se déplace lentement en virages successifs pour en apprécier l'ampleur. Utilisé pour protéger les cultures (on les élève en grand nombre à cet effet), cet "insecticide" à quatre pattes a un appétit pantagruélique : adulte, la coccinelle peut ingérer jusqu'à 100 pucerons par jour.
L'absence de nourriture et l'augmentation des températures incitent les coccinelles à passer l'été en altitude (600 à 800 mètres). L'automne arrivé, elles se regroupent sous des écorces d'arbres, des interstices de rochers... où elles hibernent. Malheureusement, un champignon peut détruire jusqu'à 70% de l'effectif des colonies ainsi regroupées.
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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