Un arbre en hiver
 

Dressé sur le coteau tel une main tendue,
 C’est un vieil arbre mort pointant vers le ciel gris
 Des branches asséchées, aiguës comme des cris
 Vilipendant l’hiver. Et y est suspendue

Ainsi qu’une guenille une écharpe de brume.
 Debout non loin de lui, des arbres aussi nus
 Et aussi décharnés haussent jusques aux nues
 Leur maigre gabarit que les légères plumes

De la neige en tombant galbent tout doucement.
 Ils ont l’air aussi morts que l’infrangible chêne
 Qui ne s’écroule pas, quelle que soit la peine
 Que se donne le vent s’acharnant en bramant

A faucher son image immuablement droite.
 Il n’est pas différent de ses frères griffus,
 Si ce n’est que son coeur est froid et ne bat plus
 Sous son écorce grise. Elle est vraiment étroite,

La marge entre la mort et la vie ! A le voir,
 Il leur est tout pareil dans la bise glaciale,
 Semblant boire à longs traits la lumière hivernale
 Qui le farde de roux dans la fraîcheur du soir.

Vette de Fonclare

 

 

 

"Havel na Hrad"  (Havel au château), criaient les Praguois durant les journées de Décembre 1989 qui, au lendemain de la chute du mur de Berlin, marquèrent le retour de la liberté. Ainsi l'écrivain Vaclav Havel, élu le 19 décembre à la présidence de la République, devint-il le locataire d'un luxueux appartement du Hradcany, le château de Prague.

 

Ancienne résidence des rois de Bohême, ce château est une ville dans la ville et s'étend sur 260 000 mètres carrés.

 

 

Outre le palais royal, il abrite la cathédrale Saint-Guy, la basilique et le couvent Saint-Georges, le belvédère et plusieurs palais.

 

Ses origines remontent à la fin du XIe siècle, quand le prince Borivoj construisit une forteresse en bois sur la rive gauche de la Vltava, à côté de la colline où se dressait déjà le chateau de Vysehrad. Reconstruit au XVe siècle, comme le rappelle l'immense salle gothique Vladislas du palais royal, le château acquit son visage définitif aux XVIe et XVIIe siècles.

 

 

C'est là que vécut Rodolphe II de Halsbourg qui en 1583, fit de Prague sa capitale.Passé à l'histoire comme le roi alchimiste, il croyait en l'existence de la pierre philosophale et, dans les tours du château, où il accueillit notamment le peintre italien Giiseppe Arcimboldo, il avait aménagé un laboratoire pour transformer le plomb en or.

 

En 1618, c'est au palais royal de Hradcany qu'eut lieu la célèbre défenestration de Prague, qui déclencha la Guerre de Trente Ans : le 23 mai, trois catholiques, représentants de l'empereur Matthias II, furent jetés par les nobles protestants. 

 

 

Remanié au milieu du XVIIIe siècle, sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse, le château de Prague fut restauré au début du XXe siècle. En 1919, l'architecte slovène Joze Plecnik transforma la plupart des pièces de réception, dont la superbe salle d'Or.

 

 

Dans la troisième cour du château se dresse la cathédrale Saint-Guy. Commencée en 1344 par Matthieu d'Arras, sur le site d'une basilique romane, elle ne fut achevée qu'en 1929, quand fut rajoutée la façade occidentale de style néogothique, dominée par deux flèches de 80 mètres. A l'intérieur la superposition des styles trahit également la durée de la construction. Outre la splendide chapelle gothique Saint-Venceslas, ornée de pierres précieuses, le visiteur peut admirer un vitrail Art nouveau, oeuvre d'Alfons Mucha.

 

 

Texte extrait de livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.

 

La suite de cet article la semaine prochaine.

 

 

 

 

 

 

Émile Appay (1876-1935) est un peintre français dont les paysages (huiles et aquarelles) sont dans le style des vedute.
Émile Charles Appay est né le 2 juin 1876 à Saint-Just (Eure) mais il a passé son enfance à Paris dans le 15e arrondissement. Son père Charles Appay était imprimeur lithographe ce qui explique son gout pour l'art.

 

 

Elève de Henri Harpignies et de Paul Lecomte, Emile Appay fait partie de ces peintres de paysage qui ont sillonné la France, en rapportant des vues aux couleurs à la fois franches et subtiles.
Il se marie en 1900 et aura deux enfants. Il était ami avec André Derain et ils aimaient faire de la bicyclette ensemble. Il aimait aussi aller à la pêche et il a peint souvent des cours d'eau ou des scènes de pêche avec ses amis.

 

 

 Il est représenté au Salon des Artistes Français de 1910 à 1920. Son goût pour les horizons nouveaux le poussera à suivre la troupe théâtrale des Pitoëff avec laquelle il voyagera à travers toute l’Europe, ramenant vues et croquis de chacune de ses haltes.

 

 

Il a été rappelé à l'âge de 38 ans comme soldat pendant la guerre 14-18. Il fera de nombreux dessins des zones de combat. En particulier dans l'Aisne où il est affecté en 1916 dans la région de Faucoucourt ou d'Estrées (Bataille de la Somme). Son jeune frère André né en 1891 est tué en novembre 1914 à Bucy-le-Long (Aisne).

 

 

Appay a exposé ses tableaux dans différentes galeries de Paris :
Galerie Georges Petit
Galerie Pierre Le Chevallier
Galerie Jules Gautier
Galerie P. Hénaut (Paris) (1928 - 1934)
Il a aussi exposé au Salon des artistes français de 1910 à 1920.

 

 

 

Face à la terreur

"Dieu est pour nous un abri solide et sûr, il est toujours prêt à nous aider dans le malheur. C’est pourquoi nous n’avons pas peur, même si la terre se met à bouger, si les montagnes tombent au fond de la mer. Son eau rugit et soulève l’écume, les vagues de la mer se dressent et font trembler les montagnes." Psaumes 46.1-4

 

Dernièrement la France a été la proie de terroristes. Il y a eu les attentats de Charlie Hebdo. Puis, sur la même période, un homme est entré dans un magasin Juif pour tuer des personnes. Quel drame…

 

La terreur que vous vivez peut donner naissance à la redécouverte de la proximité de Dieu dans votre vie.
Au-delà du flux d'actualité, plusieurs vivent dans leur propre existence de la terreur : Vous allez au lycée avec une boule d'angoisse, des étudiants vous menacent. Votre patron est tyrannique et vous êtes terrorisé par le fait d'aller au travail. Votre mariage part en fumée. Votre entreprise dépose le bilan et vous ne savez pas comment faire. L'huissier va saisir votre maison et vous mettre à la rue. Celui que vous aimez vient de décéder. Comment allez-vous vivre désormais ?

 

 

 Ces temps de terreur sont un bon moment pour redécouvrir la protection divine. Dieu veut être un refuge, une aide, un secours qui ne manquera jamais. Dans ces moments pénibles, Dieu vous dit : “Moi, je suis engagé envers toi et rien ne pourra m'éloigner de toi. Aucune arme forgée contre toi ne pourra prospérer. Je suis ton bouclier et ta haute retraite”.

La terreur que vous vivez peut donner naissance à la redécouverte de la proximité de Dieu dans votre vie. Même si les gens vous abandonnent, si des armes sont pointées contre vous, si des fous en veulent à votre vie, Dieu est là, il vous aime passionnément.

 

 

 C'est pourquoi : “Arrêtez et sachez qu'il est Dieu” (Psaumes 46.11). Même si tout s'effondre autour de vous et que la terreur a envahi votre cœur, la main de Dieu peut venir vous secourir. Croyez-le.

 

 

Une prière pour aujourd'hui

 

Seigneur, mon cœur est plein de terreur lorsque je regarde le monde ou quand je considère ma propre actualité. Au milieu de la panique, je veux m'arrêter et considérer que tu es Dieu. Tu règnes à jamais. Amen.

Patrice Martorano

 

 

Verrines de pêches et chantilly

Ingrédients pour 4 verrines:

 

4 pêches (2 jaunes et 2 rouges ici),

Sucre selon l'acidité des fruits,

250 ml de crème liquide à monter (chantilly),

2 c à s de sucre glace,

1 c à c d'eau de fleur d'oranger (facultatif),

4 boudoirs.

 

 

Préparation:

 

Couper les pêches en petits dés et les cuire avec du sucre à feu moyen,

 

 

Au bout de quelques minutes, elles vont être submergés par leur jus,

 

Hors du feu ajouter l'eau de fleur d'oranger,

Récupérer le sirop à part et mettre le tout dans le réfrigérateur,

Quand les fruits et le sirop auront complètement froidi, monter la crème en chantilly en la sucrant vers la fin,

Monter les verrines en commençant par les boudoirs trempés dans le sirop, puis une couche de pêches et en terminant par de la chantilly,

 

 

Refaire l'opération sans les boudoirs cette fois,

Décorer et garder au frais jusqu'au moment de servir.

 

 

 

Le pêcher a d'assez proches parents chez les "Prunus" du Sud-Est asiatique, mais on ne le rencontre nulle part à l'état sauvage. Il est cultivé depuis un temps immémorial en Chine, où les plus anciennes poésies célèbrent ses fleurs, symbole de renouveau, de jeunesse et d'amour fugace.

 

Longtemps après avoir gagné le Moyen-Orient par la route des caravanes, la pêche séduisit tant les soldats d'Alexandre le Grand qu'ils rapportèrent son arbre en Grèce.

 

Les peintures murales de Pompéi, en Italie, témoignent de son extension.

 

Il est actuellement devenu l'un des arbres fruitiers les plus répandus sur la surface du globe en des centaines de variétés, dont certaines à peau lisse, comme les pêches nectarines et les brugnons.

 

La pêche fraîche, outre ses 85 % d'eau, est surtout riche en sucres, elle renferme également un peu d'huile essentielle,

 

 

un bon nombre de minéraux et les vitamines , A, B1, B2, PP, C. Lorsqu'elle est mûre, c'est un fruit énergétique, apéritif et rafraîchissant, qui est bien toléré par les estomacs fragiles.

 

 
La pulpe de pêche a les mêmes usages cosmétiques que celle de l'abricot.

 

 
Les feuilles, les fleurs et l'amande du noyau, renfermant une substance chimique génératrice d'acide cyanhydrique, ne doivent pas être consommées.

 

 

Seul le sirop de fleurs de pêcher en dosage précis reste prescrit aux enfants par les médecins comme sédatif et laxatif.

 

 

PROPRIETES : antispasmodique, apérétif, laxatif, rafraîchissant, sédatif, vermifuge.

 

 

Les chauves-souris ou "chiroptères" sont les seuls mammifères capables de voler. En France métropolitaine, on en recense 33 espèces. Généralement actives la nuit, elles se dirigent dans l'obscurité en émettant des ultrasons qui se répercutent sur les obstacles et les proies, ce qui leur permet de les "écholocaliser". Dans les zones densément habitées, d'agriculture intensive ou subissant la déforestation, de nombreuses populations de chauve-souris sont en déclin. Les pesticides, la pollution lumineuse, la fréquentation des lieux où elles hibernent en sont les principales causes. Elles bénéficient toutes d'une protection nationale depuis l'arrêté ministériel du 23 avril 2007.

 

 

Dans la culture occidentale, les chauve-souris sont souvent assimilées à la nuit avec une connotation de malheur ou de mort, on les a longtemps persécutées, par exemple en les clouant aux portes des granges. Elles sont intimement associées au mythe des vampires. Les nombreuses rumeurs qui circulent à leur propos sont autant d'idées fausses. Les chauve-souris ne sont pas aveugles et ne s'accrochent pas aux cheveux. Elles ne construisent pas de nid car elles utilisent, sans les dégrader, les gîtes qu'elles trouvent : cavernes, combles, clochers, ponts....N'étant pas des rongeurs, elles ne s'attaquent pas aux boiseries. Et il n'y a aucun risque de les voir pulluler : les chauve-souris n'ont généralement qu'un petit par an, rarement deux. Les petits sont élevés sans les mâles dans des colonies maternelles. La femelle allaite son petit pendant 6 semaines à 3 mois selon les espèces.

 

 

En réalité, ces animaux sont particulièrement utiles à l'homme!. Les espèces européennes sont strictement insectivores, et une seule chauve-souris peut facilement capturer jusqu'à plus de 2 000 moustiques en seulement 4 heures de chasse nocturne. En effet, elles dorment 20 heures par jour, la tête en bas. Les chauve-souris vivent en colonies nombreuses de près de 500 individus. L'hiver venu, elles hibernent pendant 3 à 5 mois : elles vivent alors sur les réserves accumulées pendant l'été, jusqu'au tiers de leur poids, et ce au même endroit d'une année à l'autre. Tout leur organisme vit au ralenti, le coeur passe à 1 pulsation toutes es 3 minutes tandis que la température du corps descend à quelques degrés seulement. C'est pourquoi elles recherchent des abris à température assez constante. Un réveil brusque par une quelconque intrusion peut leur être fatal. Alors ne les dérangeons pas !...

 

 

 Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France....

 

 

La Laitière et le Pot au lait

 

Perrette sur sa tête ayant un Pot au lait
Bien posé sur un coussinet,
Prétendait arriver sans encombre à la ville.
Légère et court vêtue elle allait à grands pas ;
Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,
Cotillon simple, et souliers plats.
Notre laitière ainsi troussée
Comptait déjà dans sa pensée
Tout le prix de son lait, en employait l'argent,
Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée ;
La chose allait à bien par son soin diligent.
Il m'est, disait-elle, facile,
D'élever des poulets autour de ma maison :
Le Renard sera bien habile,
S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon.
Le porc à s'engraisser coûtera peu de son ;
Il était quand je l'eus de grosseur raisonnable :
J'aurai le revendant de l'argent bel et bon.
Et qui m'empêchera de mettre en notre étable,
Vu le prix dont il est, une vache et son veau,
Que je verrai sauter au milieu du troupeau ?
Perrette là-dessus saute aussi, transportée.
Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ;
La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri
Sa fortune ainsi répandue,
Va s'excuser à son mari
En grand danger d'être battue.
Le récit en farce en fut fait ;
On l'appela le Pot au lait.

Quel esprit ne bat la campagne ?
Qui ne fait châteaux en Espagne ?
Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous,
Autant les sages que les fous ?
Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux :
Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :
Tout le bien du monde est à nous,
Tous les honneurs, toutes les femmes.
Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi ;
Je m'écarte, je vais détrôner le Sophi ;
On m'élit roi, mon peuple m'aime ;
Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant :
Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même ;
Je suis gros Jean comme devant.

Jean de LA FONTAINE

 

 

 

Toutes les heures, un sonneur de clairon monte au sommet de la tour de Notre-Dame, sur la place du Marché, pour entonner l'hymme mariale. Une mélodie, qui rytmait jadis l'ouverture et la fermeture des portes de Cracovie, s'interrompt brutalement, toujours sur la même note, pour commémorer l'invasion des Tatars en 1240. Le sonneur, qui fut le premier à distinguer au loin l'armée ennemie, fut touché par une flèche tandis qu'il soufflait dans son instrument pour avertir ses concitoyens du danger. Cette cérémonie insolite témoigne de l'attachement de la ville à son passé, qui remonte au moins au Xe siècle.

 

 

L'existence de Cracovie est en effet attestée dès 965, quand un marchand juif de Cordoue, Ibrahim ibn Jakub, la décrivit comme une ville active, bâtie au pied de la colline du Wavel. Erigée vers l'an mille au rang de siège épiscopal, elle fut dotée d'une cathédrale et d'une forteresse, construites au sommet de la colline.

 

 

 Capitale du royaume de Pologne à partir du XIe siècle, sous la dynastie des Piast, elle continua de prospérer jusqu'à l'invasion des Tatars, qui la détruisirent à trois reprises. A la fin du XIIIe siècle, elle fut reconstruite sur un plan en dammier, dont le tracé s'est perpétué jusqu'à nos jours. Alors qu'était aménagé la place du marché (Rynek Glowny), la plus vaste d'Europe, la ville fut pourvue de nouvelles fortifications, surmontées de tours.

 

place du marché

les fortifications

 

Sous le règne de Casimir III le Grand (1333-1370), Cracovie s'imposa comme le principal foyer intellectuel et artistique de la Pologne. Protecteur des arts et des sciences, le souverain fonda les quartiers de Kazimierz et de Kleparz, et fit construire la Halle aux Draps, sur le Rynek Glowny, ainsi que l'église Notre-Dame. En 1364, il fonda la prestigieuse université de Cracovie, connue plus tard sous le nom d'université Jagellon.

 

halle aux draps

église Notre-Dame

université Jagellon

 

Vingt ans plus tard, Casimir donna sa fille en mariage au grand-prince de Lituanie Ladislas Jagellon, qui, réunissant les trônes de Pologne et de Lituanie, donna naissance à la plus puissante dynastie du nord-est de l'Europe.

 

 

A partir du milieu du XVe siècle, Cracovie connut une période de grande prospérité. Sous le règne éclairé des Jagellon, elle fut protégée, au nord, par de nouvelles fortifications : construites en 1498-1499, la Barbacane était le plus grand bastion fortifié d'Europe.

 

 

Capitale artistique et intellectuelle, la ville accueillit notamment Nicolas Copernic, qui étudia à l'université avant de partir pour l'Italie. Venu de Nuremberg en 1477, le sculpteur Veit Stoss tailla dans le bois de tilleul le grand retable polychrome de Notre-Dame (1477-1489), avant d'exécuter dans la cathédrale le tombeau en marbre rouge de Casimir IV Javellon (1492-1496), la première des grandes tombes royales de Cracovie.

 

le retable en bois de tilleul

le tombeau en marbre rouge

 

Quand Stoss regagna sa patrie, ce sont des artistes toscans qui furent appelés à Cracovie : Francesco Fiorentino et Bartolomeo Berecci laissèrent dans la cathédrale des oeuvres qui sont parmi les plus beaux exemples de la sculpture Renaissance.

 

 

C'est à Fiorentino qu'il revint également au début du XVIe siècle, de transformer le château du Wavel en une résidence Renaissance, ornée de tapisseries flamandes.

 

 Pour Cracovie, ce furent néanmoins les derniers moments de gloire. En 1596, Sigismond III Vasa transféra la capitale à Varsovie. Tout en ne perdant rien de sa vitalité intellectuelle, Cracovie fut reléguée à l'arrière plan.
A la fin du XVIIIe sièce, son patrimoine s'enrichit d'un nouveau joyau, quand le prince Czartoryski rapporta d'Italie " La Dame à l'hermine " de Léonard de Vinci. Aujourd'hui conservé au Musée National, dans l'ancien palais Czatoryski, ce chef d'oeuvre a trouvé à Cracovie, miraculeusement épargnée par la Seconde Guerre mondiale, la demeure qui convient à son rang.

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaus sites du patrimoine mondial de l'Unesco

 

 

Alexeï  Savrassov, né le 12 mai 1830 à Moscou et mort le 26 septembre 1897 à Moscou, est un peintre paysagiste russe qui fait partie du mouvement des peintres ambulants. Il était proche de Vassili Perov qui lui fit son portrait.

 

 

Savrassov est le fils d'un marchand de la Troisième Guilde de Moscou et il est dispose dès sa prime jeunesse des dons pour le dessin. Il entre à quatorze ans à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, contrairement aux souhaits de son père qui le destinait à une carrière commerciale. Il en sort diplômé en 1854.

 

 

 Il passe l'été 1854 à peindre le golfe de la Baltique, près de Saint-Pétersbourg, et présente ensuite deux toiles à l'Académie impériale des beaux-arts Vue des environs d'Oranienbaum et Rivage marin près d'Oranienbaum qui le font admettre au sein de l'Académie.

 

 

Il se marie en 1857 avec Sophie Hertz, fille de l'historien d'art Karl Hertz, et va passer sa vie à Moscou. Il expose avec les Ambulants de 1871 à 1875 et à l'Académie de 1873 à 1878. Ses toiles sont aussi exposées à l'étranger, comme à Vienne en 1873 et à Paris en 1878. Elles participent aussi à l'exposition nationale de 1882 à Moscou.

 

 

Son œuvre devient de plus en plus sombre à la fin des années 1870, car l'artiste est malade et alcoolique. Il tombe dans la misère à la fin de sa vie et meurt dans un hospice de pauvres à Moscou. Il est enterré au cimetière Vagankovo.
Son œuvre la plus connue est Les Freux sont de retour (1871).
Il a eu notamment pour élève Constantin Korovine.