Ingrédients :

4 Tomates de taille moyenne
4 Œufs
Sel, poivre

Persil

 

 

Préparation :

 

- Couper la rondelle du dessus de chaque tomate. Evider les tomates avec une petite cuiller. Les retourner pendant quelques minutes pour enlever le jus.
- Saler légèrement  l'intérieur des tomates. Ajouter un oeuf cru dans chaque tomate comme ci-dessous :

 

 

Cuisson :

- Placer le plat dans un four chaud (200°, niveau 7). Laisser cuire 20 minutes.
- A la fin de la cuisson, ajouter par dessus un peu de sel fin, du persil frais coupé et un peu de poivre. Servir

 

Bon appétit !....

 

 

 

Les Espagnols ont découvert la tomate en Amérique, où elle poussait à l'état sauvage du Pérou au Méxique, elle fit son apparition dans les jardins européens vers 1550.

 

 

 

Jusqu'au XVIIIe siècle, on ne la cultiva que pour l'ornement, car on la jugeait vénéneuse. A la fin du XIXe siècle, la tomate était encore un légume exclusivement méridional, mais on raconte que ce sont les Marseillais qui l'apportèrent à Paris lors de la révolution de 1789. Depuis lors, elle occupe les potagers.

En réalité, la tomate n'est pas un légume mais un fruit.....

 

 

Avec 93% d'eau, moins de 4% de glucides et 1% de protides, la tomate ne peut prétendre au titre d'aliment nutritif. C'est cependant un légume très intéressant par ses acides organiques, ses caroténoïdes et surtout pour les vitamines A et C dont le taux est à son maximum à maturité complète.

 

 

 

Verte ou peu colorée, elle renferme un alcaloïde tout comme le sont les feuilles et les tiges vertes.

 

 

Bien que sa digestibilité soit médiocre, surtout lorsqu'elle est cuite, après réduction de son suc et concentration des acides, elle est, à dose modérée, rafraîchissante et apéritive, alcalinisante, elle figure utilement au menu des arthritiques.

 

 

PROPRIETES : apéritive, astringente, diurétique, laxative, rafraîchissante.

 

J'ai deux grands boeufs

J'ai deux grands boeufs dans mon étable
Deux grands boeufs blancs marqués de roux
La charrue est en bois d'érable
L'aiguillon en branche de houx
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver ,jaune l'été
Ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont couté

 

REFRAIN

S'il me fallait les vendre
J'aimerais mieux me pendre
J'aime Jeanne ,ma femme
Eh bien ,j'aimerais mieux
La voir mourir
Que de voir mourir mes boeufs

Les voyez vous les belles bêtes
Creuser profond et tracer droit
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid
Lorsque je fais halte pour boire
Un brouillard sort de leurs naseaux
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux

 

Ils sont forts comme un pressoir d'huile
Ils sont plus doux que des moutons
Tous les ans ,on vient de la ville
Les marchander, dans nos cantons
Pour les mener aux tuileries
Au mardi gras devant le roi
Et puis les vendre aux boucheries
Je ne veux pas ,ils sont à moi

 

Quand notre fille sera grande
Si le fils de notre régent
En mariage la demande
Je lui promets tout mon argent
Mais ,si pour dot il veut qu'on donne
Les grands boeufs blancs marqués de roux
Ma fille laissons la couronne
Et ramenons les boeufs chez nous

 

 

c'est en 1845 que le chanteur Pierre Dupont (1821-1870) composa cette chanson qui deviendra, malgré l'absence de radio, un "tube" dans toutes les campagnes, et qui sera repris 100 ans plus tard par Marcel Amont.

 

 

Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.

 

 

Premier sourire du printemps

 

Tandis qu'à leurs œuvres perverses

Les hommes courent haletants,

Mars qui rit, malgré les averses,

Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,

Sournoisement, lorsque tout dort,

Il repasse les collerettes

Et cisèle les boutons d'or.

Dans le verger et dans la vigne,

Il s'en va furtif perruquier,

Avec une houppe de cygne,

Poudrer à frimas l'amandier.

La nature au lit se repose,

Lui, descend au jardin désert

Et lace les boutons de rose

Dans leur corset de velours vert.

Puis, lorsque sa besogne est faite,

Et que son règne va finir,

Au seuil d'avril, tournant la tête,

Il dit : "printemps, tu peux venir."

 

Théophile Gautier

 

 

 

 

 

Après deux années de siège, le 23 novembre 1248, Ferdinand III de Castille contraint les Maures à la reddition et fait son entrée triomphale à Séville. Le roi catholique trouve devant lui une très belle ville, fortement marquée par l'empreinte islamique du florissant royaume d'al-Andalus. Le retour des chrétiens marque également la reprise de leur rite religieux : en l'absence d'église l'archevêque bénit la mosquée almohade construite à peine un siècle plus tôt.

 

Il faut attendre 1401 pour que la cathédrale commence à sortir de terre. A l'endroit où se dressait la mosquée, longue de 116 mètres et large de 76 mètres, comprenant 5 nefs et 25 chapelles, la "Magna Hispanensis", comme son nom l'indique, est la plus grande église au monde après la basilique vaticane. Un siècle sera nécessaire à sa construction et plus de trois autres pour en terminer l'intérieur.

 

Après la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb - dont la dépouille repose ici - les richesses qui parviennent à Séville permettent de décorer l'édifices de vitraux, retables et tableaux de valeur.

 

La cathédrale renferme des oeuvres de Murillo, Zur

baran, Pedro de Campara et Goya.

 

 
Outre les tableaux, la cathédrale possède un somptueux retable sculpté de quarante-quatre panneaux (1482-1564), considéré comme le plus sophistiqué d'Espagne, et est célèbre pour l'impressionnante structure elliptique de la salle du chapitre.

 

La cathédrale est percée de neuf portes. La Puerta del Perdon, au nord, est un parfait exemple de style mudéjar qui incorpore des éléments de la mosquée almohade originale. Le mudéjar est le résultat du syncrétisme entre architecture islamique et chrétienne. Le terme issu de l'arabe "mudayyan" qui signifie "celui à qui il est permis de rester" est initialement employé pour désigner les musulmans soumis qui ont décidé de rester en Espagne après la Reconquête sans se convertir au catholicisme.

 

La Puerta del Perdon donne sur le Patio de los Naranjos, un jardin d'inspiration islamique

 

 

- on y trouve une fontaine pour abblutions -

 

 

ainsi que sur la Giralda, l'élégant minaret construit entre 1172 et 1195. Transformé en clocher, il a été agrémenté de deux cloches à la fin du XVIe siècle.

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux site du patrimoine mondial de l'Unesco.

 

Fin de cet article la semaine prochaine...

 

 

 

Marie-Noelle Archambault est née le 9 janvier 1948 à Sannois, dans le Val d’Oise.

 

 

Artiste dans l’âme, elle a pratiqué la danse classique, la musique et la peinture très tôt. Les reproductions de maîtres anciens lui ont permis d’apprendre et de se perfectionner, notamment lorsque à l’âge de 15ans elle recopiait Canaletto et Brueghel l’Ancien. Quelques années après, c’est le dessin industriel et la gravure qui ont complété cette palette artistique.

 

 

Sa peinture figurative a évolué en 1976 et elle s’est affirmée dans des scènes de chevaux sauvages qui sont devenues sa spécialité.

 

 

Peintre animalier essentiellement, elle mélange actuellement diverses techniques, dont l’acrylique, afin d’évoluer et aborder d’autres objectifs.

 

 

Membre des Arts et Lettres et figurant sur l’Annuaire de Cotation des Artistes de Drouot, de nombreuses expositions nationales et internationales ont couronné ses œuvres.

 

 

 

 

 

 

Soyez résilient

      
“Nous disons bienheureux ceux qui ont tenu ferme.” Jacques 5.11
Lors de leur expédition à travers l'Amérique, les pionniers Lewis et Clark ont affronté d'incroyables épreuves. Arrivés au Missouri, pensant que le pire était derrière eux, ils ont vu les Rocheuses ! Au lieu de la tranquille descente de rivière qu'ils avaient anticipée, ils étaient devant leur plus grand défi : abandonner ou continuer ! Avec le recul, la conquête des Rocheuses leur a donné la confiance dont ils allaient avoir besoin plus tard.

 

Renoncer est toujours plus facile qu'endurer...
Scott Peck, auteur du livre Le chemin le moins fréquenté, écrit : “Rencontrer et résoudre des problèmes nous fait grandir moralement et spirituellement. Les gens sages n'appréhendent pas les difficultés mais les acceptent”.

 

 

Les sociologues qui étudient la résilience, faculté de rebondir, nous disent que les gens ont deux manières de gérer un traumatisme. Soit ils abandonnent par peur, soit ils parviennent à rebondir justement.

 

 Au lieu d'agir en victimes, les gens résilients :

•prennent leur vie en main ;
•refusent d'abandonner leurs valeurs ;
•se reconcentrent sur leur objectif.
Noela Evans dit :”Un défi est un dragon tenant un cadeau dans sa gueule. Domptez le dragon et le cadeau vous appartient”.

 

 

Renoncer est toujours plus facile qu'endurer. Mais si vous renoncez, vous passerez votre vie à le regretter.

 

Une action pour aujourd'hui

 

Si vous pensez : “Cette relation est trop compliquée, je veux en sortir”, ou bien : “Ce travail n'est pas ce que j'espérais, je démissionne”, rappelez-vous que vous développez votre résilience en endurant les situations que vous n'aimez pas. C'est pourquoi la Bible dit : “Nous disons bienheureux ceux qui ont tenu ferme”.

Bob Gass

 

 

Ingrédients:

 

- Pâtes

- Une boîte de salsifis

- Un poivron

- Oignons

- Huile

- Sauce tomate ou coulis

 

 

Préparation

 

Faites cuire les pâtes selon les indications du paquet.

Pendant ce temps la, épluchez les oignons et émincez les. Faire de même avec le poivron.

Mettez un peu d'huile dans une poêle et faites dorer l'oignon et le poivron puis à mi cuisson ajoutez les salsifis coupés en petits morceaux.

 

Une fois les aliments cuits, ajoutez la sauce tomate ou le coulis

 

 

Egouttez les pâtes et placez les dans un plat allant au four. Ajoutez par dessus la préparation de salsifis.

 

 

Ajoutez un peu de fromage râpé par dessus et placez au four pendant une vingtaine de minutes.

 

 

 

 

Proche parente du salsifis des près, dont elle se distingue par des fleurs jaunes et des racines noire, la scorsonère est une plante indigène du sud et du centre de l'Europe que la culture a peu modifiée.

 

Citée en France pour la pemière fois au XVIe siècle comme remède, elle n'est considérée qu'un siècle plus tard comme légume.

 

On estime de nos jours sa racine savoureuse. Les estomacs sensibles l'acceptent parfaitement. L'eau de cuisson, non salée, est diurétique.

 

 

Cette racine riche en mucilage et contenant des protides et des glucides passait jadis pour un antidote des venins. Les jeunes feuilles sont excellentes en salade.

 

 

PROPRIETES : adoucissante, diurétique, pectorale, sudorifique.

 

 

Chaque année le Guide Michelin dresse la liste des restaurants " 3 étoiles " en France et à l'étranger, autrement dit les princes de la cuisine, les "seigneurs" pour emprunter à Michel Audiard. Les gourmands parlent également de "3 macarons". Toujours est-il que cette noble distinction indique qu'il s'agit d'une "cuisine remarquable, valant le voyage" ou "valant le détour, n'oublions pas en effet que Michelin a toujours été là pour nous faire voyager !.Que ce soit avec ses guides ou avec ses pneus.... Voici donc la carte du pèlerin gourmand distinguant les 26 établissements plébiscités dans l'hexagone.

 

 

Hommage doit être rendu à quelques chefs en particulier parmi cette liste. "A tout seigneur tout honneur". Paul Bocuse, le "pape de la cuisine", 3 étoile depuis 1965. Une constance inégalée pour ce grand chef désigné "chef cuisinier du siècle" par Gault-Millau. Outre son adresse principale et récompensée à Collonges-au-Mont-d'Or, située à 10 km de Lyon et qui n'est autre que sa commune de naissance. Paul Bocuse dirige également une dizaine de brasseries, restaurants et rôtisserie. La plupart sont établis dans le centre-ville de Lyon, son bouillon de culture. Trois comptoirs à l'étranger ont été également crées à Tokyo et Nagoya au Japon ainsi qu'en Floride dans le temple de Disney ! La cuisine française s'exporte....

 

Les établissements à Lyon

Les établissements à l'étranger

 

Alain Ducasse est lui le seul à pouvoir se targuer d'avoir deux établissements "3 étoiles" sur le territoire, à Paris et Monaco.

 

 

Voici donc deux mousquetaires de la cuisine française aux lettres de noblesse inscrites dans le marbre.

 

 Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France