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Ingrédients pour 4 personnes
• 12 anchois en boîte
• 20 cl d’huile d’olive
• 2 gousses d’ail
• 200 g de purée d’aubergine
• 1 poignée de fèves
• 2 fenouils
• 1 botte de radis
• 2 salades sucrine
• 4 artichauts violets
• 3 branches de céleri
• 8 carottes nouvelles
• 4 oignons nouveaux
• 2 œufs durs
Préparation1 Mixez les anchois avec l’huile d’olive, la purée d’aubergine et les gousses d’ail pelées et blanchies deux fois 5 min dans deux eaux.
2 Servez avec les œufs durs et les légumes lavés et épluchés.
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Le pin sylvestre est considéré comme le plus précieux des pins. Outre son oléo-résine que l'on peut recueillir, mais qui n'est pas exploitée industriellement, son bois fournit un goudron, ses courtes aiguilles parfument, assainissent et soignent, ses bourgeons sont riches en principes actifs.
Dans le commerce, on les trouve sous le nom impropre de "bourgeons de sapin". Pour les récolter, il faut les détacher des branches au mois d'avril, avant l'éclosion, les étaler sur des claies en une mince couche et les laisser sécher en remuant souvent pendant 1 à 2 mois. Le séchage est plus rapide dans un four tiède. Ces bourgeons s'emploient de diverses façons : en infusion, en macération dans du vin ou de la bière, en décoction, inhalation, fumigation, gargarisme, bain avec de l'écorce de saule blanc, de chêne et des feuilles de noyer.
Le pin sylvestre est un très bel arbre, rare et cultivé en plaine, qui croît spontanément en montagne jusqu'à la limite des forêts. Il résiste à la sécheresse, à la chaleur, au froid, mais pas à la privation de lumière, jeune, il ne supporte même pas à ses côtés la grande ombre d'autres feuillages.HABITAT
- Europe, montagne ou planté en plaine, de 800 à 2 100 mètres.IDENTIFICATION
- Hauteur : 20 à 30 mètres
- Tronc droit, cime jeune, conique, développant ses branches verticilées quand la flèche cesse de croître
- Ecorce écailleuse, fissurée, rouge, puis brune en bas, plus jaune en haut
- Aiguilles engainées par 2, courtes de 4 à 6 cm, vert glauque
- Chatons (mai-juin), monoïques, mâles en épi à la base des rameaux de l'année
femelles arrondis, violacés, isolés à l'extrémité des pousses
- Cône petit, 3 à 6 cm, ovoïde, mat, pointé vers le bas, écussons des écailles convexes à mamelon obtus, mûrs la 3ème année
- Graine petite, son aile 3 fois plus longue qu'elle
- Racine pivotante, puissante, les latérales longues
- Odeur aromatique
- Saveur aromatique, amèrePARTIES UTILISEES
Sève, bois, aiguilles, bourgeons (avril),séchage sur claies ou dans un four tièdeCONSTITUANTS
Huile essentielle, résine, glucosidePROPRIETES
Antiseptique, balsamique, diurétique, expectorant, stimulant.
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En 2015 se déroulera la 69e édition du Festival d'Avignon, dans le Vaucluse. Il a été fondé en 1947 par Jean Vilar.
Ce festival est considéré comme la plus importante manifestation d'art théâtral et de spectacle vivant en France, et parmi les plus importantes manifestations au monde, au vu du nombre de créations et de spectateurs réunis.
Il se déroule chaque été au mois de juillet dans la cour d'honneur du palais des papes d'Avignon, dans de nombreux théâtres et lieux du centre historique de la ville.
Durant le festival, la ville d'Avignon devient également un véritable forum à ciel ouvert, où les festivaliers parlent des spectacles et partagent leurs expériences de spectateurs.
Le programme est composé d'une trentaine de spectacles, de lectures, de débats, d'expositions, de films qui permettent de découvrir l'univers des artistes invités. Un mois durant tous les participants peuvent avoir accès à une culture aussi contemporaine que vivante et populaire.
Alors n'hésitez pas à en profiter !....
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Niolon
C’est un tout petit port pas bien loin de Marseille :
Un abri exigu, infime bassin bleu
Dans sa crique étrécie, d’où quelquefois l’on peut,
Quand la vie alentour doucement s’ensommeille,Ouïr tout étonné souffler un train qui passe,
Surplombé comme il l’est d’une gare-jouet.
C’est un tout petit port en forme de nouet
Où macère la mer calmée qui s’y délasse.C’est un tout petit port appelé Niolon
Bien enclos par sa digue aux grosses pierres brunes,
Clignant de mille feux quand luit le clair de lune,
Où le vent chante et flûte ainsi qu’un violon.C’est un tout petit port qui scintille au soleil,
Isolé en hiver de la ville qui gronde
Sur l’autre bord, là-bas. Bien protégé du monde
Et des flots importuns que le mistral balaye,Il est comme un saphir enchâssé dans l’écrin
De son gros mur rugueux où se brisent les vagues.
Il est paisible et doux ; et la mer qui divague
Aime se reposer en son havre serein…
Vette de Fonclare
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En 1921, une circulaire du maréchal Lyautey interdit l'entrée des mosquées et des lieux d'études islamiques aux non-musulmans au Maroc, conformément aux dispositions de traité du 30 mars 1912 instituant le Protectorat français.
Il n'est donc pas permis aux visiteurs d'entrer dans les édifices sacrés pour en admirer la décoration, mais ils peuvent en apprécier le charme de la médina de Fès, constituée d'un lacis de près d'un millier de ruelles enchevêtrées, dont les couleurs, les parfums, les sons évoquent l'époque où la ville se prévalait du titre de capitale impériale.
Située à l'extrémité orientale du fertile plateau du Saïs, entourée au sud par les collines qui précèdent les monts de l'Atlas, Fès fut fondée en 789 par le sultan Idris 1er, qui se targuait de descendre en ligne directe du prophète Mahomet.
Le nom de la ville dérive du mot arabe "fas", qui désigne la houe d'or et d'argent avec laquelle le souverain délimita le périmètre de la future ville. Mais c'est son fils Idris II qui fit de Fès la capitale de la dynastie idriside en 809. Une dizaine d'années après, le sultan y accueillit 8 000 familles musulmanes qui fuyaient le califat omeyyade de Cordoue, elles s'installèrent sur la rive droite du cours d'eau saisonnier qui traverse la vallée, l'oued Fès. En 825, ce sont des juifs et des Berbères venus de Kairouan en Tunisie, qui occupèrent à leur tour la rive gauche. A cette époque, les deux bourgades vivaient à part, chacune entourée d'un haut mur.Les Cordouans édifièrent la mosquée al-Andalus, dont le style évoque l'architecture de l'Espagne musulmane.
Curieusement, c'est une femme - Fatima, le fille d'un commerçant de Kairouan - qui fonda sur l'autre rive la mosquée d'al-Qarawiyin (c'est à dire Kairouan). On lui adjoignit vite une madrasa -une école coranique- aujourd'hui considérée comme la plus ancienne du Maghreb.
En l'espace d'un siècle, les deux centres ont prospéré et se sont dotés d'autres mosquées, de bains publics, de marchés et de caravansérails pour accueillir les marchands.
En 1055, Fès tomba aux mains des Almoravides, qui choisirent Marrakech pour capitale, un siècle plus tard, elle fut conquise par les Almohades. Pour s'attirer la faveur de la population, les sultans almohades firent démolir des murs des deux cités et construire une nouvelle enceinte renforcée de puissantes tours défensives qui les englobent toutes deux. Le début de la fortune commerciale de la ville et son essor sur le plan religieux et culturel sont liés à l'avènement de la nouvelle dynastie.Ce sont aussi les Almohades qui ont agrandi la mosquée d'al-Qarawiyin qui put ainsi accueillir jusqu'à 20 000 fidèles, grâce à l'adjonction d'une vaste cour entourée de portiques dont le style rappelle l'Alhambra de Grenade. Ils l'ont aussi orné de carreaux de faïence blancs et bleus.
La ville a été dotée d'un réseau hydraulique sous le règne du sultan Youssef Ben Tachfine. A la fin du XIIe siècle, les mosquées, les madrasas et la majeure partie des habitations disposaient de l'eau courante.
En 1250, la dynastie mérinide s'empara du pouvoir et Fès retrouva son statut de capitale. L'enceinte était déjà devenue trop étroite pour accueillir les nouveaux habitants et les troupes qui accompagnaient les nouveaux dirigeants. On édifia donc Fès el-Jdid - Fès la Neuve - et on rebaptisa le noyau d'origine Fès el-Bali - Fès la vieille.
Au début du XVIe siècle; le développement de Fès marqua un temps d'arrêt sous la dynastie saadienne. Mais à partir de 1666, la ville connut un nouvel âge d'or sous le règne du sultan alaouite Moulay al-Rachid. Les commerçants de la médina se réunirent en corporations. Les caravansérails et les souks furent réaménagés en fonction des marchandises que l'on y vendait. Cette organisation subsiste encore de nos jours dans ce qui est devenu la plus grande médina du Maghreb.
La Bab Bou Jeloud, la porte décorée de carreaux de faïence verts, hommage à l'islam, et bleus, hommage à la couleur de la ville, qui donne accès à Fès el-Bali, constitue le point de départ de la Talaa Kebira, la rue principale bordée d'édifices d'époque almohade.De là partent les ruelles qui mènent aux divers souks, sur lesquelles donnent les échopes de céramistes, de cordonniers, des marchands de tissus ou d'épices et les atelies particulièrement caractéristiques où l'on tanne et où l'on teint les peaux.
L'arrivée des Français a coïncidé avec le transfert définitif de la capitale à Rabat, pourtant ils furent les premiers à reconnaître l'importance historique de Fès comme centre spirituel et intellectuel. Au point d'interdire de construire de nouveaux édifices à l'intérieur de la médina, et d'entreprendre une oeuvre de restauration qui se poursuit encore aujourd'hui. Elle implique également la sauvegarde des traditions artisanales et commerciales qui ont rendu la ville célèbre.Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco.
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Anne-Marie-Lacaze est née à Bergerac en 1947
Ancienne élève des Beaux Arts de Bordeaux, Anne Marie Lacaze s’est consacrée presque exclusivement à la peinture animalière.
En 1988, Direction des Antiquités Préhistoriques d’Aquitaine la choisira pour exécuter un fac-similé d’une fresque de la Grotte de Lascaux. «La Frise des Cerfs» (œuvre monumentale, de plus de 5 m de long sur 3 m de haut).
Après une présentation au Japon et au Grand Palais à Paris, cette fresque est installée aujourd’hui dans une des salles du Musée d’Aquitaine de Bordeaux. En 1990, le Muséum d’Histoire Naturelle de New York, lui en fera exécuter un second exemplaire qui lui aussi est installé dans une de ses salles consacrées à la préhistoire.Depuis cette grande aventure, l’artiste réalise sa passion, peindre la faune et la flore.
De nombreux voyages en Afrique et les observations assidues dans les milieux naturels lui ont permis d’acquérir une parfaite connaissance du monde animalier.
Ses peintures par leur composition, leur créativité et le réalisme du trait, sont recherchées par de nombreux collectionneurs tant en France qu’à l’étranger.Son style
« L’exactitude, la précision, la finesse toute féminine, la netteté chromatique, l’amour du détail caractérisent le style de cette artiste accomplie…Les bécasses sont présentées en portraits très esthétiques, comme de belles dames devant leur miroir, sous leurs meilleurs atours, montrant l’opulente rondeur des formes et la brillance nuancée des couleurs de leurs robes… Oui ce sont bien nos belles que nous montre l’artiste…Danseuses étoiles dans leurs vols, coquettes fardées quand elles posent, regards de velours, têtes inclinées… Ce sont plus les « Dames des bois » que nous offre le pinceau de l’artiste que les oiseaux de chasse, pour notre plus grand plaisir esthétique… Un très beau défilé de portraits de la part d’une artiste totalement maître de son art…» Jean – Pierre Denuc
Elle expose dans de nombreux pays, est actuellement, Sociétaire de la Société Nationale des Beaux Arts et du Salon Nation des Artistes Animaliers.
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Jésus vous comprend
"Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui." Matthieu 3.13
Jésus s'est fait baptiser dans le Jourdain pour s'identifier à vous ; c'est l'une des principales raisons. Lui le juste, le parfait, le saint a plongé dans l'eau où se trouvaient les hommes mauvais et corrompus, les pécheurs. Lui, la solution aux problèmes de ce monde, s'est immergé dans l'eau de ceux qui vivaient des difficultés. C'est pourquoi, aujourd'hui, quels que soient vos défis ou vos obstacles, Jésus peut vous aider car il vous comprend. Non, il n'est pas resté dans son Ciel de gloire mais il est venu partager vos fardeaux.
Bien souvent vous ne savez pas ce qui est convenable de faire, mais le Seigneur le sait…
Êtes-vous un papa ou une maman devant s'occuper d'une famille avec toutes les obligations que cela comporte ? Jésus connaît votre défi. A la mort de Joseph, de par sa position de fils aîné, il a dû subvenir aux besoins de sa famille. Réalisez-vous que Jésus devait se lever lui aussi le matin pour ramener un salaire à la maison ? Il avait des factures à payer… Comme vous et moi. Vivez-vous le racisme ? Les gens vous jugent non pas d'après la qualité de votre caractère mais selon votre origine. Jésus est né parmi le peuple juif qui a toujours suscité la xénophobie. Êtes-vous une personne d'origine modeste ? Vous ne pouvez pas vous payer les plus beaux hôtels. Jésus vous comprend, il est né dans une étable.Êtes-vous victime de rumeurs ? La naissance du Sauveur de l'humanité a dû être l'objet de bien des potins à Nazareth ! Connaissez-vous la trahison ? Le Seigneur lui-même fût lâchement abandonné par ses amis et vendu pour trente pièces d'argent par l'un de ses disciples. Souffrez-vous d'injustice ? Que dire du procès de Jésus qui fut condamné lors d'une mascarade déconcertante ; il a été jugé en pleine nuit de manière arbitraire.
En bref, peu importe votre problématique, le Seigneur a vécu tout cela et désire vous montrer la voie à suivre pour sortir plus que vainqueur de ces situations douloureuses. Quand on vit de telles conditions, l'homme a tendance à vouloir régler ses problèmes par ses propres forces. Cependant, Jésus vous invite à le laisser agir. Bien souvent vous ne savez pas ce qui est convenable de faire, mais le Seigneur le sait…Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, merci de me comprendre dans mes difficultés. Je ne veux pas être charnel alors je prends la décision de te laisser agir, amen.
Patrice Martorano
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Ingrédients
- 7 tranches d'ananas au sirop
- 30 g de sucre (pour le moule) + 1 peu de beurre
- 100 g de farine
- 100 g de beurre
- 100 g de sucre
- 2 oeufs
- 3 CS de sirop d'ananas
- 1 CC de levure chimiquePréparation
Préchauffer le four à 180°C. Beurrer le moule et saupoudrer le fond de sucre. Disposer les tranches d'ananas.
Mélanger le sucre et le beurre très mou puis ajouter les oeufs, le sirop, la farine et la levure. Répartir cette préparation sur les tranches d'ananas et enfourner pour 40 minutes environ (surveiller la coloration du dessus).
Laisser un peu tiédir puis retourner sur un plat de service
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Dans la grande famille des Abiétacées, à laquelle appartiennent aussi les sapins, les mélèzes et les épicéas, le genre "Pinus" est celui qui compte en Europe le plus d'espèces : une dizaine, parmi lesquelles les hybrides, dont les caractères marqués permettent de les distinguer les uns des autres au prix d'un peu d'attention. Seuls le pin maritime et le pin sylvestre possèdent des propriétés médicinales.
Le pin maritime, qui croît à l'état sauvage sur tout le littoral méditerranéen, se contente d'une terre pauvre, mais exige de la lumière et un minimum de chaleur.Dans le sud-ouest de la France, il a été planté au XVIIIe siècle afin que ses racines qui fixent les dunes empêchent leur progression.
Aujourd'hui, il s'étale en une pinède de près d'un million d'hectares, où il est exploité pour la thérébentine, qui est une oléorésine localisée dans les canaux secréteurs du bois et recueillie par des incisions pratiquées sur son tronc.
Avec ses bourgeons, frais ou séchés, on prépare des infusions, un sirop, des bonbons bienvenus en hiver au moment des bronchites, et aussi de grands bains médicinaux relaxants, providence des surmenés...HABITAT
- Europe, côtes méditerranéenne et atlantique, jusqu'à 1600 mIDENTIFICATION
- Hauteur : 30 à 40 m
-Tronc droit, élancé, cime large, aérée
- Ecorce gris brun, épaisse, crevassée
- Aiguilles rigides, vert blanchâtre, longues de 20 cm, un peu contournées par paires, à base incluse dans une gaine membraneuse
- Chatons (avril-mai), monoïques - les mâles jaunâtres, à étamines en écailles, en épi dense
les femelle à écailles rougeâtres ou violacées, cachant
chacune 2 ovules
- Cône brun-roux, luisant, long de 12 à 18 cm, écussons des écailles saillants, pyramidaux
- Graine grosse, ovoïde, son aile 4 ou 5 fois plus longue qu'elle
- Odeur forte
- Saveur aromatique, amèrePARTIES UTILISEES
Aiguille (toute l'année), bourgeons (avant éclosion), sève, bois
Séchage sur des claies, 1 ou 2 mois, ou dans un four tièdeCONSTITUANTS
Huile essentielle, résine, glucosides, vitamine CPROPRIETES
Antiseptique, balsamique, diurétique, excitant, expectorant, rubéfiant
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Au début du XXe siècle, le beurre était une denrée rare, donc chère. Les paysannes n'en utilisaient que rarement pour cuisiner,se contentant de graisse de porc, le saindoux. Elles gardaient leur bon beurre de baratte pour les "dames" de la ville, plus délicates et plus riches.
La veille du marché, elles moulaient dans des formes en bois sculptées qui dessinaient en relief un motif bucolique, puis elles l'enveloppaient dans un linge immaculé.
Le lendemain, elles se retrouvaient toutes, place du Grand Marché,attendant que l'employé municipal "ouvre le marché". Chacune de ces paysannes avait, en général, sa clientèle attitrée, composée de bourgeoises à qui elle pouvaient également proposer des oeufs ou des volailles tuées et vidées, que l'on ne trouvait pas sur les marchés ordinaires. Le beurre, les oeufs et la volaille étaient l'affaire des femmes.
Sur le produit de leur vente, elles prélevaient une petite somme pour s'acheter un objet qui leur fait plaisir : un peigne ou une épingle à chignon, un sac en osier, une coiffe ou un châle...
Aucun mari n'y trouvait à redire. C'était "la part de la fermière".
Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.
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