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dans une pate feuilletée toute prête , découper 6 ronds (avec une tasse) les piquer et les mettre au four avec un plat dessus pour ne pas qu'elles gonflent trop
faire une crème pâtissière laisser refroidir , puis monter le mille feuilles avec de l'ananas frais ou en boite
c'est très bon , et avec des fraises et des Framboises cela doit être top aussi c'est la saison.
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Toute menue, brillante, blottie dans la fraîcheur des sources et des cascades, auprès des torrents mousseux, la grassette rappelle un peu par ses fleurs la douce violette, et pourtant c'est une meurtrière et une carnivore.
Comme le drosera, en effet, elle est capable de digérer, au moyen de ses enzymes secrétés par les glandes de ses feuilles, les insectes qui se prennent à son piège visqueux. C'est en se débattant que la victime déclenche le lent mécanisme d'enroulement des feuilles : en 24 heures, elle est enfermée, en 3 jours elle a disparu. Lorsque les feuilles se déroulent, du même mouvement égal et paisible, il ne reste plus du prisonnier que les ailes et les pattes, qui se désagrégeront peu à peu.
L'examen des feuilles de la grassette a permis d'évaluer à 25 000 par centimètre carré le nombre de ses glandes digestives.Seule la grassette vulgaire est officinale : cette plante, au naturel féroce, est douée des vertus les plus apaisantes et adoucissantes. De plus, son suc contient un enzyme analogue à la rennine de l'estomac des jeunes ruminants, qui est capable de coaguler le lait.
HABITAT
- Europe, prés humides, marécages, tourtières, sources de montagne, de 500 à 2 300 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,05 à 0,15 mètre. Vivace
- Tige souterraine, courte à hampes florales fines, grêles
- Feuilles jaunâtres ou vert pâle, en rosette basales, appliquées sur le sol, sessiles, ovales, gluantes, à marge enroulée vers le dessus
- Fleur violet-pourpre (mai-juillet), isolée, presque horizontale, calice à 5 sépales en 2 lèvres courtes, corolle longue, à gorge velue prolongée par un éperon grêle, long , arqué vers le bas, à 5 pétales soudés en 2 lèvres, la supérieure à 2 lobes, l'inférieure à 3 lobes, 2 étamines, 2 carpelles
- Capsule à 1 loge, en forme de poire s'ouvrant en 2 valves, nombreuses graines.PARTIES UTILISEES
- Feuilles fraîches ou séchéesCONSTITUANTS
- Mucilage, tanin, saccharose, enzymesPROPRIETES
- Adoucissante, antispasmodique, béchique, cicatrisante, fébrifuge
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Le basilic est une bête légendaire, souvent présenté comme un reptile, mentionné dès l'Antiquité gréco-romaine comme étant un petit serpent au venin et au regard mortel.
On dit que le basilic est le produit de l'oeuf d'une poule de sept ans couvé par un crapaud ou un serpent.
Au Moyen-Âge, et notamment en France, l'apparence du basilic se transforma : décrit comme un serpent à l'origine, il devient bipède et prit généralement l'apparence d'un coq démoniaque à queue de dragon, ou de serpent avec des ailes de chauve-sours. D'un simple regard il peut provoquer la paralysie puis la mort, et d'un simple souffle il peut empoisonner celui qui le croise.
Selon la légende, le basilic est très difficile à approcher. Le seul moyen d'y parvenir consiste à lui tendre un miroir : en se regardant, il se tue lui-même.
Le basilic ne craint que la belette qui, malgré sa petite taille est capable de l'égorger.
Pour les chrétiens, il symbolise le diable et fut l'objet d'importantes superstitions.
Le basilic apparut dans de nombreux bestiaires et encyclopédies avant de devenir, à l'époque moderne, une créature du bestiaire de jeux de rôle.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Le Moulin au printemps
Le chaume et la mousse
Verdissent le toit ;
La colombe y glousse,
L'hirondelle y boit.
Le bras d'un platane
Et le lierre épais
Couvrent la cabane
D'une ombre de paix.
La rosée en pluie
Brille à tout rameau ;
Le rayon essuie
La poussière d'eau ;
Le vent, qui secoue
Les vergers flottants,
Fait de notre joue
Neiger le printemps.
Sous la feuille morte,
Le brun rossignol
Niche vers la porte,
Au niveau du sol.
L'enfant qui se penche
Voit dans le jasmin
Ses œufs sur la branche
Et retient sa main.
Alphonse de LAMARTINE
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Durant l'été 1988, un incendie éclate dans l'épaisse forêt qui entoure le Machu Picchu, détruisant 4 000 hectares de végétation et mettant en danger la survie de nombreuses espèces animales indigènes. Les flammes lèchent même les ruines de l'ancienne ville inca. Ce désastre écologique, le pire de toute l'histoire du Pérou, a encore aggravé la situation déjà précaire de l'écosystème de la vallée du rio Urubamba, menacé en outre par le nombre croissant de touristes affluant dans la région, par le manque de fonds et par le faible contrôle qu'exerce le gouvernement péruvien.
Il peut sans doute paraître bizarre de considérer le site archéologique de Machu Picchu comme un élément fondamental de l'écosystème. Pourtant la beauté des ruines - qui semblent émerger comme par magie de la forêt pluviale - est absolument indissociable de celle du paysage. Les montagnes, l'eau du rio Urubamba, les animaux qui vivent dans cette zone ont joué un rôle déterminant dans la fondation de cette fabuleuse cité.
En effet, le peuple inca croyait que la Pacha Mama, ou "Terre Mère", était une créature douée de pouvoirs surnaturels et que le Machu Picchu était le lieu sacré où le monde avait commencé.
1 200 personnes habitaient dans le centre cérémoniel de Macha Picchu, érigé entre 1460 et 1470 par le roi Pachacuti Inca Yupanqui.Parmi celles-ci - comme le montrent 175 momies découvertes dont 80 % de sexe féminin -, une grande partie était des femmes, choisies pour être les vestales du dieu Soleil, tandis que les autres étaient des prêtres et des enfants. L'aire archéologique comprend 200 édifices, des résidences et des entrepôts pour la plupart, construits sur des blocs de granit en épousant la morphologie du terrain, avec des portes trapézoïdales et des toits en paille.
Les habitations, à deux étages, sont groupées par dix autour d'une cour carrée et réunies par des rues étroites et des passages surélevés. Les cours réservées aux animaux domestiques et des terrasses sur lesquelles les Incas cultivaient le maïs et la pomme de terre sont situées en lisière du site.
Les principaux édifices religieux, disposés autour de vastes places destinées aux cérémonies, sont le temple du Soleil - une construction circulaire, ressemblant à une tour, avec de très beaux bas-reliefs - le temple des Trois Fenêtres, le Temple principal, et la Tombe royale.
Bien qu'il s'agisse d'un temple et que l'on n'y ait pas découvert de sépultures, cette dernière tire son nom de sa position en contrebas. On pense qu'elle représentait l'accès "spirituel" au coeur de la montagne.
L'Intihuatana est une superbe stèle monolithique sculptée devant laquelle on célébrait des cérémonies solennelles le jour du solstice d'hiver (d'été, en fait, si l'on se place au sud de l'équateur), quand les prêtres offraient des sacrifices en l'honneur du Soleil.
Le temple de la Lune se trouve sur l'Huayna Picchu, la splendide montagne en forme de cône qui domine le site. Aménagé à l'intérieur d'une grotte naturelle creusée de cinq niches, il présente des bas-reliefs et, au centre, un trône massif en pierre.
Aujourd'hui encore, les populations de la région continuent d'apporter des offrandes au dieu de la montagne : maïs, tabac, feuilles de coca.
En 1532, lorsque François Pizarre et ses compagnons arrivèrent à Cuzco et mirent l'Empire Inca à feu et à sang, ils ignoraient l'existence de Machu Picchu.D'ailleurs, cinq ans au paravent, une épidémie de peste bubonique avait causé la mort de 50% de la population inca et depuis lors la montagne sacrée avait été abandonnée.
Pendant des siècles, les rares habitants de la vallée de l'Urubamba gardèrent jalousement le secret à propos de Machu Picchu. Jusqu'au 24 juillet 1911, date à laquelle l'archéologue américain Hiram Bingham redécouvrit cette merveille que les siècles avaient fait disparaître sous la forêt.Texte extrait du livre : les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Danielle Richard vit à Québec où elle est née et étudié.
Très tôt dans sa vie elle fut interpellée par tout ce qui touchait au monde des arts picturaux. D'aussi loin qu'elle se souvienne, les outils à "faire des oeuvres d'art" faisaient parie de son environnement : gouache, peinture à l'eau, pastels, etc... Arrivée à l'adolescence, elle n'eut pas à se questionner bien longtemps sur son avenir ... "J'adorais peindre et il allait de soi que je deviendrais artiste peintre".Ce fut alors l'itinéraire académique des arts : CEGEP en arts plastiques, Université en Arts Plastiques, Université en Arts Visuels, sessions d'études à l'étranger, voyages de formation. "Je multipliais mes visites dans différents musées d'Europe qui me nourrissaient de ce pain qui suscite l'humilité mais déclenche la passion créatrice", devant une oeuvre marquante, il m'apparaissait clairement que je devais poursuivre cette quête de beauté et d'harmonie de la lumière, voilà probablement ce qui motiva et motivera à jamais mon travail".
Elle obtint à deux reprises des subventions provenant du Gouvernement du Québec ainsi que de la Fondation E. Greenshields. La première l'amena à perfectionner sa connaissance de la lithographie originale à l'atelier Dona Miro à Montréal, la seconde rendit possible une session "l'aquarelle dans le paysage anglais" à l'Université d'Oxford en Grande Bretagne. En 1944, elle fut la plus jeune artiste à faire l'objet d'une rétrospective à la Villa Bagatelle de Québec.L'accueil du public, si enthousiaste et chaleureux marqua chacune de ses expositions. " Réaliser qu'après tant de temps et de solitude dédiés à mette sur toile ces visages, ces lieux, ces émotions, quelqu'un, quelque part à trouvé écho à notre
âme" voilà ce qui ne la laissera jamais indifférente.
Elle dit avoir dans son esprit assez de projets et d'images merveilleuses pour meubler le reste de ses jours...
" Cela me suffit pour conclure que j'ai dû prendre le bon chemin ".
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La Pentecôte après la résurrection : la Pentecôte chrétienne
Le Livre des Actes des apôtres (2,1-13) rapporte l’évènement qui s’est passé au Cénacle à Jérusalem, en l’an 30 ou 33 de notre ère, le jour de la fête juive de la Pentecôte, 50 jours après la résurrection du Christ. "Quand le jour de la Pentecôte fut arrivé, ils (les apôtres) se trouvèrent tous ensemble. Tout à coup survint du ciel un bruit comme celui d’un violent coup de vent. La maison où ils se tenaient en fut toute remplie ; alors leur apparurent comme des langues de feu qui se partageaient et il s’en posa sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis d’Esprit Saint et se mirent à parler d’autres langues".
Ainsi, la Pentecôte chrétienne est la fête du don de l’Esprit Saint.
Que signifie cet événement ?
Le récit des Actes des Apôtres fait état "d’un grand bruit" venu du ciel, d’un "violent coup de vent" et de "langues de feu" et qui se posent sur chacun des apôtres. Le bruit, le vent et le feu symbolisent la présence de Dieu ; ils sont une manifestation de la puissance divine, C’est le renouvellement de la théophanie du Sinaï dont la Pentecôte juive est la commémoration.
Si le feu symbolise la présence divine, les langues de feu qui se divisent au-dessus des têtes des apôtres signifie la descente sur eux de l’Esprit de Dieu. Elles symbolisent le don fait à chacun d’eux pour le rendre apte à annoncer, avec une langue de feu, l’Évangile à tous les hommes.
Enfin, le récit fait mention du don des langues que reçoivent les apôtres et les disciples pour leur permettre d’annoncer la Bonne Nouvelle de l’Évangile à tous les hommes, à toutes les nations. On peut y voir une réponse à l’épisode de la Tour de Babel. En effet, lors de la Tour de Babel, les hommes avaient été divisés dans leur volonté d’être plus grand que Dieu.
A la Pentecôte, les peuples divisés se retrouvent unis lorsque l’Esprit Saint se manifeste. L’humanité est appelée à vivre cette unité, non pas sans Dieu mais en lui.
Continuité et nouveauté
On peut résumer en disant que si la Pentecôte juive célèbre les origines du peuple hébreu comme peuple choisi dans l’Alliance au Sinaï, la Pentecôte que fêtent les chrétiens célèbre la naissance de l’Église, ce nouveau peuple de Dieu, aux dimensions universelles, qui a pris forme lorsque Jésus ressuscité « a reçu du Père l’Esprit Saint promis et il l’a répandu » (Ac 2,33) sur le groupe de ses apôtres et disciples qui ont cru en Lui et ont reçu la mission d’être ses témoins partout dans le monde.
Ainsi, il y a une continuité dans la nouveauté : rassembler le peuple de Dieu. Cette dernière notion devient simplement plus large avec la venue de l’Esprit promis par Jésus. Pentecôte est un nouvel événement fondateur d’une Alliance nouvelle et d’un peuple nouveau.
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Ingrédients :
-1/2 botte d’asperges vertes,
-1 pamplemousse,
-carpaccio de saumon (ou saumon fumé),
-baies roses,
-1 feuille de gélatine,
-1 jus de citron,
-4 fruits de la passionPréparation :
Eplucher les asperges et les cuire 10 mn dans une casserole d’eau bouillante salée; les mixer dans un blender avec éventuellement un peu d’eau de cuisson si c’est trop épais.
Faire ramollir une feuille de gélatine dans de l’eau froide et l’incorporer dans la purée chaude; mixer de nouveau.
Répartir la préparation dans les verrines et laisser refroidir. La gélatine n’a pas pour but d’obtenir une consistance gélifiée dans cette recette, elle épaissit simplement la purée d’asperges.Laisser mariner le saumon dans un mélange jus de citron/huile d’olive/ baies roses.
Peler le pamplemousse et peler les quartiers à vif. Couper les fruits de la passion en 2 et prélever l’intérieur avec une petite cuillère.Dresser les verrines: disposer quelques tranches de saumon émincées au dessus de la purée d’asperges; ajouter une tranche de pamplemousse et terminer avec une cuillerée de fruits de la passion.
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C'est au flanc des vieux murs où elles se tapissent tout l'hiver que, dès le mois de mars, les fleurs dorées des giroflées annoncent le printemps. Bien ouvertes, leurs sages corolles s'épanouissent en grappes jaunes au sommet de la tige cendrée toute habillée de minces feuilles grises.
A partir de cette espèce, les jardiniers ont obtenu des variétés à fleurs doubles beaucoup plus ornementales.
La giroflée de muraille peut vivre deux années grâce aux bourgeons situés à la base de ses nombreuses tiges ligneuses.
Bien que très employée dans la Grèce antique ainsi que par les médecins arabes comme détersive et emménagogue, il semble que la plante ait attendu des siècles avant de trouver une juste place en phytothérapie. Au début du XXe siècle en effet, l'analyse chimique a mis en évidence dans ses graines, ses feuilles et, en plus faible quantité dans ses fleurs, la cheirotoxine, substance cardiotonique. La présence de cette substance commande la plus grande prudence dans la consommation de la giroflée et, sauf sur prescription médicale, on n'utilisera que ses fleurs.HABITAT
- Europe méridionale et centrale, terrains arides, murs, alentours des maisons, jusqu'à 600 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 0,60 m. Bisannuelle
- Tiges anguleuses, nombreuses, en touffes, couvertes de feuilles à poils couchés un peu ligneuses à la base
- Feuilles ovales lancéolées, entières, vert grisâtre, velues à poils fourchus
- Fleurs jaunes ou jaune-orangé à brun (mars-juin), grandes (2 à 5 cm) en grappes sommitales, calice à 4 sépales verts, dressés, libres, corolle à 4 pétales, 6 étamines dont 2 latérales courtes à filet libre, stigmate fendu en deux lampes arrondies
- Silique dressée, tétragone, renfermant des graines brunes à sommet ailé
- Odeur suave, aromatique
- Saveur piquantePARTIES UTILISEES
- Sommités fleuries, fruits
CONSTITUANTS
- Glucoside sulfuré, hétérosides cardiotoniques, vitamine C
PROPRIETES
- Diurétique, cardiotonique
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Toit à deux ou quatre versants dont la pente s'accentue, la portion supérieure du toit (terrasson) a une pente douce, et la portion inférieure du toit (brisis) a une pente très raide.
L'architecture de cette toiture est attribuée à François Mansart, fils d'un maître charpentier, dans la première moitié du XVIIe siècle,
mais le premier architecte qui a construit ce type de toit est Pierre Lescot, en 1546, bien avant la naissance de François Mansart pour l'aile du palais du Louvre.
La partie supérieure du toit du Louvre (le terrasson) est invisible du sol, est ce pour cette raison que le comble brisé n'a été vulgarisé que plus tard sous l'appellation de " toit à la Mansart ".
De l'oeuvre de Mansart, il ne reste que quelques éléments, seul l'hotel de Guénégaud subsiste dans sa totalité. Ss réalisations ne sont connues que grâce à des gravures ou par l'inventaire de Charles Perault.
Son petit neveu Jules Hardouin-Mansart construire beaucoup d'édifices avec des toits à la Mansart dont les écuries de Versailles ou le château de Dampierre.
Ce type de toit se retrouve dans l'architecture d'un certain nombre de région, comme le Lot.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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