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Le mélilot n'est pas difficileà distinguer des autres Papilionacées. C'est une plante herbacée des décombres et des lieux cultivés, commune sur les sols calcaires, et graveleux; ses feuilles ont 3 folioles dentées, et ses petites fleurs jaunes se dressent en longues grappes, la floraison est étagée et dure longtemps. Son nom dérive du grec "méli", miel, et "lôtos", lotus; effectivement c'est une des plantes sauvages de nos régions les plus visitées par les abeilles.
Hippocrate, Théophraste parlent d'un mélilot, mais est-ce bien le nôtre.
Le Moyen Age n'en ait pas état. Plus tard, les avis se partagent : les uns jugent le mélilot suspect de toxicité, d'autres l'estiment efficace dans les cas de colique et de néphrite. On y voyait aussi un remède à l'ivresse. Sa vertu antispasmodique tient à sa teneur en coumarine, plus élevée dans le mélilot frais, il peut devenir dangereux pour le bétail lorsque la plante avariée est mêlée au fourrage.
Le mélilot, comme le bleuet des moissons et les plantains, est un casse-lunettes : il convient d'appliquer sur les yeux fatigués une infusion très chaude de la plante
HABITAT
- Europe, sols calcaires, champs, bord des champs, terrains vagues, voies ferrées, jusqu'à 600 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,50 à 1 m. Bisannuelle
- Tiges dressées très ramifiées
- Feuilles à 3 folioles dentées, la médiane pédonculée, stipules
- Fleurs jaunes (juin-septembre), en longues grappes axilaires, lâches, calice court à 5 lobes, corolle papilionacée, ailes plus longues que la carène
- Gousse petite, glabre, brun clair, ridée, pendante
- Racine forte pivotante
- Odeur agréable
PARTIES UTILISEES
- Sommités fleuries (juin-septembre), séchage rapide à l'air libre à l'ombre
CONSTITUANTS
- Coumarine, glucosides, résine, flavonoïdes, vitamine C
PROPRIETES
- Anti-inflammatoire, antispasmodique, astringent, diuritique, sédatif
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C'est notamment dans l'Illustration du 30 septembre 1911 que ce tragique fait divers est rapporté. En ce début du XXe siècle, on assiste à une grande mutation des moyens de transport, tant individuels que collectifs. Avec leur apparition, les véhicules automobiles viennent s'ajouter à un trafic à traction animale déjà important. L'absence de réglementation et le mélange de tous les types de véhicules rendaient la circulation parisienne complètement anarchique, avec de fréquents accidents.
Toutefois, celui du 27 septembre 1911 au Pont de l'Archevéché restera comme l'un des plus spectaculaires et des plus dramatiques. Ce jour là, à 16 heures 40, le conducteur d'un autobus assurant la ligne Batignolles-Jardin des Plantes s'engage sur ce pont très étroit. Mais il aperçoit bientôt un autre autobus engagé en sens inverse. Il cherche à éviter la collision et donne un violent coup de volant à droite. L'autobus fait une embardée, monte sur le trottoir et vient butter contre le parapet qui cède sur la longueur de 5 mètres. Le véhicule plonge inévitablement dans la Seine.
Parmi les voyageurs de 1ere classe (c'est-à-dire à l'intérieur du véhicule, la 2e classe étant à l'impériale), un seul en réchappa : ayant vu venir la manoeuvre, il réussit à sortir par une des fenêtres ouvertes, échappant au plongeon en restant accroché au parapet.
Puis une tête émergea des remous, c'était un prêtre, l'abbé Richard, qui, se délestant de sa soutane, se jeta dans l'eau à sept reprises pour ramener sur la berges des infortunés passagers, les arrachant à une mort probable. D'autres passants se joignirent aux secours, dont un ancien champion de natation, tandis que des barques arrivaient depuis les péniches voisines. En même temps, une foule de curieux s'agglutinait sur les berges. L'accident fera 11 victimes, dont le conducteur et le contrôleur.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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L'automne
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche, tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou.
C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
Lucie Delarue-Mardrus
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Littéralement Along signifie "les dragons descendant dans la mer". Selon les archéologues, les cavernes de cette splendide baie renferment les vestiges des premiers campements humains de l'actuel Vietnam, vieux de 25 000 ans. La légende transmise oralement jusqu'au XIXe siècle raconte une autre histoire : Along est né lors d'une bataille entre le peuple Viet et ses ennemis, venus du Nord à bord de leurs navires. Voyant les Viets mis à mal, l'empereur de Jade envoie à leur secours la Mère de tous les Dragons et son jeune fils. De leurs bouches sortent alors d'innombrables perles qui, au contact de l'eau se transforment en îles très hautes, contre lesquelles se brisent les navires ennemis. La menace passée, la beauté du paysage finit par convaincre les dragons de s'installer à Along. Cette histoire est enracinée dans la tradition populaire et aujourd'hui encore les pêcheurs parlent d'une gigantesque marine qui parfois refait surface.
Les pics de 1 969 îles s'étendent sur 1 500 kilomètres carrés. Hauts en moyenne de 50 à 200 mètres, 989 d'entre eux ont reçu un nom pittoresque s'inspirant de leur morphologie, évoquant des coqs au combat, un couple de cygnes, un visage humain, etc. Bon nombre d'îles renferment des grottes et des cavités souterraines qui constituent l'habitat d'espèces extrêmement rares. En dehors de toute légende, l'histoire géologique d'Along commence il y a 500 millions d'années par des processus d'orogenèse et des mouvements tectoniques. Puis, entre le carbonifère et le permien (soit entre 350 et 240 millions d'années environ), la région est occupée par une mer, au fond de laquelle se trouve un lit de grès de 1 000 mètres d'épaissseur. Sur 20 millions d'années, entre le miocène et le pléistocène, d'intense processus d'érosion sur ce qui est devenu une vaste plaine côtière ont donné naissance aux formations rocheuses de shiste et de grès qui affleurent aujourd'hui dans la baie. Elles sont apparues au terme de la dernière glaciation, il y a 10 000 ans, lorsque la mer a de nouveau envahie la région.
La biodiversité d'Along peut être divisée en trois grands écosystèmes : la forêt tropicale, l'habitat côtier et l'habitat marin. Le premier est caractérisé par une extraordinaire variété d'espèces botaniques dont 7 ont été signalées par l'UICN comme uniques à ce mileu. La forêt est riche de 477 espèces de magnoliacées et abrite 4 espèces d'amphibiens, huit de reptiles, 40 d'oiseaux et 14 de petits mammifères.
L'habitat côtier est caractérisé par 20 variétés de mangroves, où trouvent refuge 200 espèces d'oiseaux.
L'écosystème marin est également particulièrement riche. En effet, 170 espèces de coraux y prospèrent, appartenant pour la plupart au genre "Scleractinia", et 91 espèces d'algues. On compte 81 espèces de gastéropodes, 130 bivalves, 9 crustacés et 313 de poissons, qui se nourrissent essentiellement grâce à une exceptionnelle variété de phytoplancton et zooplancton.
A côté des écosystèmes naturels, Along a récemment développé un milieu artificiel, lié à la pisciculture, qui a provoqué la destruction de vastes zones de mangroves et menace de modifier l'équilibre biologique de la baie.
Par ailleurs, le frénétique développement économique du Vietnam exploite de manière intense le potentiel touristique du pays qui entend lancer un projet de 100 millions de dollars pour la construction d'un énorme complexe hôtelier sur l'île de Tuan Chau.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Voici des peintures d'animaux, je n'ai pas trouvé de biographie de ce peintre animalier, si vous en trouvez une, faites-moi signe.. Merci..
Après la parution de cet article j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé:
"Debbie Cook, a grandi dans le Yorkshire, en Angleterre. Il est devenu évident pour Debbie à un âge précoce que son talent pour l'art et la conception conduirait à une carrière et après l'école une formation en design graphique à Harrogate et York collèges d'art. Finalement, Debbie a déménagé avec sa famille à vivre dans les collines de Devonshire, South West England, où elle vit maintenant avec son chien et chats.
Considéré comme l'un des meilleurs artistes de félins dans le monde Debbie a eu une carrière réussie en raison de son art étant utilisé sur le produit dans le monde entier comme les cartes de voeux, la papeterie, des cadeaux, des sauteuses, des plaques de collection et de nombreux autres produits. Le style de Debbie est extrêmement polyvalent, y compris la couleur détaillée de l'eau et le travail de crayon de couleur, ainsi que des acryliques, Plume et lavis et pastel ".
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Laissez Jésus vous guérir
"Pierre frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille droite. Mais Jésus, prenant la parole, dit : Laissez, arrêtez ! Et, ayant touché l'oreille de cet homme, il le guérit." Luc 22.50-51
Au milieu de l'obscurité, des lanternes vinrent éclairer une scène d'une extrême importance : l'arrestation de Jésus. Des hommes armés arrivèrent avec à leur tête Juda. Au milieu d'eux, le serviteur du souverain sacrificateur du nom de Malchus. Après un échange entre Jésus et ces hommes, Pierre se mit en colère et prit son épée pour fendre la tête de Malchus. Certainement qu'en esquivant, l'oreille de Malchus fut coupée au lieu de sa tête ! Jésus reprit sévèrement Pierre et guérit le pauvre homme. L'apôtre pensait bien faire en protégeant Jésus, mais le résultat fut désastreux ! Heureusement, le Seigneur répara cette catastrophe en guérissant Malchus.
Combien d'hommes et de femmes ont été blessés par des gens bien intentionnés ? Par des coups de langue aiguisée qui s'avérèrent être de véritables épées tranchantes. Il m'est arrivé dans ma vie de donner des coups d'épées… Tout comme Pierre, je pensais bien faire mais le résultat ne fut que tristesse. A l'inverse, il m'est arrivé d'en recevoir. Sans jouer au prophète, je peux vous assurer que durant votre vie, vous recevrez des coups de langue qui vous feront certainement mal aux oreilles mais peut être également que vous aussi, blesserez des gens par vos propos.
Lorsque vous avez tendance à blesser les autres, au nom de bonnes intentions telles que : "Jésus est menacé ; moi je suis franc, je dis la vérité, donc j'ai le droit de blesser ; etc.", Jésus vous dit : "Remets ton épée dans le fourreau" (Jean 18.11).
A l'inverse, quand vous recevez un coup d'épée, laissez Jésus vous guérir. La Bible dit : "Ayant touché l'oreille de cet homme, Jésus le guérit."
Il est important de laisser le Seigneur vous toucher dans votre souffrance. Je réalise que certains ont été blessés de manière profonde par des paroles dures et méchantes. Vos oreilles sont brisées et votre cœur saigne. Aujourd'hui le Seigneur désire poser sa main sur votre blessure afin de vous restaurer. Laissez le Seigneur intervenir, il est le grand médecin.
Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, guéris-moi des paroles blessantes que j'ai reçues et aide-moi en retour à ne plus blesser les gens autour de moi. Amen.
Patrice Martorano
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Ingrédients :
3 belles poires
100 g de sucre en poudre
1/2 jus de citron
3 œufs
120 g de sucre
150 g de farine
1 cuillerée à café de levure chimique
150 g de beurre
1 pincée de sel
Parfum alcoolisé facultatif 1 cuillerée à soupe de rhum, grand marnier...
Préparation
- 1 - Préparer le caramel : verser le sucre, le jus du demi citron, 2 cuillerées à soupe d'eau et, sans remuer, laisser blondir
Si le moule le permet, on peut le faire directement dans le moule à manqué. Bien répartir le caramel encore chaud dans le moule (sans se brûler!)
- 2 - Déposer les poires, épluchées et coupées en quartier, au fond du moule, en rosace
- 3 - Préchauffer le four à 180°. Dans un saladier, travailler les œufs et le sucre; ajouter la farine, la levure, le beurre fondu, la pincée de sel, l'alcool (facultatif) et verser la préparation dans le moule sur les poires
- 4 - Enfourner à 180° et faire cuire environ 45 mn en surveillant la fin de la cuisson
- 5 -Démouler chaud sur le plat de service en faisant attention à ne pas se brûler (ou en trempant le fond du moule dans de l'eau chaude, si on a un peu attendu)
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Les mauves se reconnaissent à leurs fleurs à 5 pétales écartés, étroits à la base, larges et échancrés au sommet, et à leurs fruits en rondelles biconcaves disposés en couronne dans le calice persistant. La mauve sauvage, l'une des plus communes, se rencontre sur les sols abondamment azotés des jardins et des anciennes fumières, et dans les lieux incultes.
Dès le VIIe siècle av.J.C., cette plante était recherchée comme légume et comme remède. On en mangeait les jeunes pousses, elles donnèrent à Cicéron qui en était friand des indigestions,
Martial en faisait une cure après ces orgies,
et, selon Pline, une potion à base de suc de mauve met à l'abri des malaises pour la journée.
Les pythagoriciens voyaient en elle une plante sacrée, libérant l'esprit de l'esclavage des passions, Charlemagne la voulait comme ornement dans ses jardins impériaux. Au XVI e siècle, en Italie, on la nommait "omnimorbia" remède à toute maladie. La mauve fait partie de la "tisane des quatre fleurs", composée de sept espèces, avec le coquelicot, le tussilage, le pied de chat, la molène bouillon blanc, la guimauve et la violette.
HABITAT
- Commune en Europe, chemins, lieux de décharge, cours des villages, sols riches en azote, jusqu'à 1 300 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 0,70 m. Bisannuelle
- Tige en partie dressée, rayonnante à partir du pied central, velue
- Feuille longuement pétiolées, palmilobées, dentées à poils rudes
- Fleurs mauves veinées (mai-août) grandes, par 2 à 4, calice à 5 lobes, calicule à 3 folioles étroites, 5 pétales bilobés au sommet, étamines nombreuses, soudées par leurs filets, 12 stigmates,
- 12 carpelles devenant 12 akènes réniformes
- Saveur forte
PARTIES UTILISEES
- Racine, feuilles, fleurs (avant épanouissement) - séchage à l'air et à l'ombre, conservation difficile, bleuissent en séchant, se décolorent à la lumière
CONSTITUANTS
- Mucilages, anthocyanes
PROPRIETES
- Calmante, émolliente, laxative
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Le trajet du "petit train de la Rhune" ne fait que 4,2 km, mais il s'agit de l'un des rares chemins de fer à crémaillère encore en service en France.
Envisagée dès 1908, cette ligne à voie métrique a été inaugurée en 1924. Elle aboutit au sommet de la Rhune, à 905 m d'altitude sur la frontière franco-espagnole, au coeur du Pays basque. Son départ se situe à 10 km de Saint-jean-de-Luz, au sud de Saint-Ignace, à 160 m d'altitude. La traction électrique sur une pente moyenne de 250 mm/m assure une vitesse d'environ 8 km/h.
Commencés en 1912, les travaux ont dû être suspendus pendant la Première Guerre mondiale, avant d'être terminés en 1924.
Le succès touristique du train ne s'est jamais démenti, ce qui a permis des aménagements facilitant son accès. Lors d'un référendum organisé en 1978, la population locale rejeta le projet de création d'une route menant au sommet de la Rhune, ce qui assura la pérennité du train. Aujourd'hui, c'est le département des Pyrénées Atlantiques qui est propriétaire des infrastructures, et depuis 1995 l'exploitation est assurée par une filiale de la société Véolia Transport.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Chanson d’automne (extrait)
Déjà plus d’une feuille sèche
Parsème les gazons jaunis ;
Soir et matin, la brise est fraîche,
Hélas ! les beaux jours sont finis !
On voit s’ouvrir les fleurs que garde
Le jardin, pour dernier trésor :
Le dahlia met sa cocarde
Et le souci sa toque d’or.
La pluie au jardin fait des bulles ;
Les hirondelles sur le toit
Tiennent des conciliabules :
Voici l’hiver, voici le froid !
(...)
Théophile GAUTIER (1811-1872)
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