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Quand on a vu une fois le ményanthe, on ne peut plus l'oublier ni le confondre avec aucune autre plante. Si sa tige souterraine submergée parfois par 2 ou 3 mètres d'eau, a des rameaux florifères extrêmement élégants avec une bractée sous chaque fleur.
Les feuilles sont munies de larges gaines et d'un limbe tréfolié. Ainsi, il est souvent cultivé pour orner les pièces d'eau des jardins. Le ményanthe ne peut se récolter que les pieds dans l'eau, car, sauvage, il ne fréquente pas seulement les stations humides, il lui faut de l'eau stagnante telles les mares, les tourbières ou les prairies inondées.
Son nom vient du grec "mên", mois et "anthos", fleur : fleur du mois. Cela signifie pour certains la durée de la floraison, d'autres justifient ce nom par l'action de la plante sur les menstrues. C'est progressivement que ses vertus contre l'atonie digestive et les fièvres ont été découvertes et confirmées par l'usage. On assure qu'une tasse quotidienne de ményanthe peut prolonger la vie.
HABITAT
- Europe occidentale, mares, étangs, tourbières, fossés
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 0,40 mètre. Aquatique, vivace
- Tige grosse, rampante, enfouie dans la vase portant des feuilles en écailles et des restes fibreux des organes précédentes s'allongeant par articles
- Feuilles grandes, trifoliées longuement pétiolées
- Fleurs blanc rosé (avril-juin) pédicellée, en grappe dressée sur une hampe, naissant de la tige couchée, calice vert à 5 lobes, corolle caduque divisée en 5 pétales couverts de grands cils crépus, anthères violettes
- Capsule à 2 valves
- Saveur âcre
PARTIES UTILISEES
- Feuilles (avril-mai) séchage rapide à l'ombre
- CONSTITUANTS
- Glucoside, ményanthine, hétéroside, choline, vitamine C, iode
- PROPRIETES
- Antiscorbutique, dépuratif, fébrifuge, stomachique, tonique
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Vers le milieu du XIXe siècle, les artistes peintres, en particulier les Impressionnistes en rupture avec l'académisme de l'Empire, quittent les grands boulevards et se retirent presque à la campagne du côté de la butte Montmartre. Au début du XIXe siècle, Montmartre est un faubourg avec des vignes, des moulins et des carrières de gypse.
Quelques guinguettes s'étaient ouvertes, dont le célèbre "Moulin de la Galette", en 1830.
Les cafés d'artistes voisinent avec les guinguettes et les cabarets, Montmartre, avec ses loyers modérés, devient le nouveau quartier des artistes. A cette époque, chaque "école" a son propre café où les artistes se retrouvent.
Les "réalistes", avec Courbet, se regroupent à la brasserie des Martyrs.
Le "café Guerbois", situé boulevard des Batignolles, à côté de l'atelier de Manet, est le rendez-vous des Impressionnistes du groupe des Batignolles, Manet, Renoir, Degas et de bien d'autres.
Zola, critique d'art participe à leur réunion. A la fin des années 1870, c'est le café de la "Nouvelle Athènes, place Pigalle, qui deviendra leur café de prédilection.
C'est là que sera crée le journal de l'Impressionisme.
Quelques tableaux mondialement connus,comme "l'Absinthe" la "Femme dans un café" de Degas
ou "La Prune", de Manet, auront pour décor ce café.
Cette agitation amène beaucoup de touristes. Alors, la vie artistique change de quartier et se retrouve à Montparnasse...
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Le chat
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.
Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,
Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,
Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
Nagent autour de son corps brun.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal
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Quand le géologue R.G.McConnell, de la Commission géologique du Canada, découvrit les gisements fossilifères de Burgess Shale en 1886, les ouvriers de la Canadian Pacific Railway y avaient déjà récolté de magnifiques collections de tribolites.
Et, toujours en marge de la construction de la voie ferrée, le gouvernement canadien avait déjà crée une réserve naturelle de 2 600 hectares autour des sources thermales de Cave et de Basin, en accord avec les dirigeants de la compagnie ferroviaire, dans l'idée qu'elles pourraient devenir un jour une attraction touristique.
Cet acte paraphé en 1885 marqua la naissance du système des parcs nationaux canadiens et cet endroit fut le noyau autour duquel se constitua deux ans après le parc des montagnes Rocheuses, qui allait devenir en 1930 le parc national de Banff.
Avec le temps, les montagnes Rocheuses sont devenues le fleuron de la conservation de la nature au Canada, et en mémoire de cette première zone protégée, les sources chaudes aux eaux émeraude du parc de Banff ont été qualifiées de "Site historique national de Cave et Basin".
Aujourd'hui, la zone comprend quatre parcs nationaux (Banff, Jasper, Kootenay et Yoho),
et trois parcs provinciaux (Hamber, Assiniboine et Mount Robson), couvrant ensemble 2 306 884 hectares distribués le long de la frontière entre l'Alberta et la Colombie-Britannique.
Constituées de shiste, de dolomies, de grès et de calcaires, les montagnes Rocheuses canadiennes se sont formées entre le précambrien et le crétacé. Leur altitude est comprise entre 1 000 et 3 954 mètres au sommet du mont Robson et elles abritent encore plusieurs grands glaciers, dont le plus imposant est le Columbia Iceield couvrant 325 kilomètres carrés.
Le climat continental a favorisé l'apparition de trois éco-régions - de moyenne montagne, alpine et subalpine - qui se succèdent en fonction de l'altitude et de l'exposition aux agents atmosphériques. Le registre des espèces comprend 966 plantes vasculaires, 243 mousses, 407 lichens et 53 bryophytes.
La région de montagne est couverte de forêts de pins de Douglas, d'épinettes blanches et de peupliers.
Entre 1 800 et 2 100 mètres, la région subalpine - la plus étendue, avec plus de 115 000 hectares de forêts - est dominée par les sapins et les pins.
Plus haut, la flore alpine comporte des espèces à tronc bas comme le saule arctique et le bouleau glanduleux, des bruyères comme Casiope tetragona et des rosacés du type Dryas ...
Les mammifères les plus caractéristiques sont les herbivores vivant dans les prairies alpines, notamment la chèvre des montagnes Rocheuses et le mouflon du Canada.
On y rencontre également le pika, une espèce de léporidé, la marmotte siffleuse, des mammifères de la forêt comme l'élan, le wapiti et le renne ou caribou, ainsi que des carnivores comme le loup, le grizzli, l'ours noir américain, le linx et le puma, ou couguar.
Parmi les 280 espèces d'oiseaux, il faut citer en particulier le pic tridactyle, le lagopède à queue blanche, le mésangeai du Canada, le casse-noix d'Amérique et, naturellement l'aigle royal.
A l'exception du projet de créer une mine de charbon à ciel ouvert à la sortie du parc national de Jasper, qui risquerait de compromettre sérieusement l'équilibre naturel, la zone des montagnes Rocheuses ne semble pas confrontée à des risques écologiques graves, en dépit du chiffre record de 10 millions de personnes qui le visitent chaque année.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Edgar Hunt (1876-1953) est surtout connu pour ses images de basse-cour, c'est l'un des peintre animalier le plus accompli de son temps.
Son style se distingue par une attention méticuleuse des détails et à la finition. Il excellait dans le portrait évocateur de nombreux types d'animaux, mais il a été plus fasciné par les riches effets de coloration et de texture nécessaires pour décrire les oiseaux - chez les poulets en particulier. Les premiers travaux de Hunt avaient tendance à dépeindre les animaux d'élevage au sein des granges, tandis que ses peintures les plus récentes comprenaient des animaux domestiques et des paysages . Il a toujours basé ses peintures sur des dessins vifs et soigneux des animaux.
La famille Hunt était très artistique. Le père d'Edgar Charles était un peintre et professeur de l' art. Il se spécialise dans les scènes d'enfants, souvent en compagnie d'animaux ou de représentations comiques d'artisans. Charles Hunt a épousé Anne Kilbee et plusieurs de leurs huit enfants ont pris une profession artistique.
Edgar Hunt s'est consacré à peindre des animaux à partir d' un âge très précoce. Il avait initialement prévu de prendre la profession d'agriculteur. Il a travaillé sur une ferme près de Lewes, dans le Sussex, en échange de son travail on lui achetait des matériaux de peinture. On sait très peu de l'artiste, de sa vie privée.
Il ne fut pas un homme public et rarement exposé dans le spectacle du monde de l' art de Londres. Il a fait don de onze scènes d'animaux à la Royal Society of Artists, Birmingham et "Feathered Friends" "a été exposé à la Walker Art Gallery, Liverpool. Sa popularité reste auprès des collectionneurs des Midlands.
Il était un ami dévoué de l'artiste John Frederick Herring Jnr, par qui il a été influencé à la fois artistiquement et socialement. Edgar Hunt, était profondément bouleversé quand Herring est mort en 1907 et est devenu un reclus dans sa ferme dans le Sussex.
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Comment prier
“Votre Père sait de quoi vous avez besoin” Matthieu 6.8
Jésus a dit : "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez" (v.7-8).
Souvent, quand les gens nous disent : “Je ne sais pas comment prier”, ils veulent dire qu'ils ne savent pas prier comme nous. Ils ne savent pas utiliser notre « jargon chrétien ». Jésus dit de ne pas vous en faire si vous ne trouvez pas les mots justes “car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez”.
Dieu écoute votre cœur plus que vos mots. Pas besoin d'avoir des complexes. Il ne nous classe pas selon notre éloquence. Comparez la prière à la respiration. Nous respirons instinctivement sans en avoir conscience. C'est un réflexe naturel venant du besoin permanent en oxygène. Voilà comment Dieu veut que nous entrions en communication avec lui. Il veut être l'air que nous respirons, l'environnement de notre vie.
Edwin Keith a dit : “La prière est l'expiration de l'esprit de l'homme et l'inspiration de l'Esprit de Dieu”. La prière nous permet de vivre en contact permanent avec Dieu. Jésus a dit : “Prie ton Père qui est dans le lieu secret, et ton Père qui voit dans le secret te le rendra” (v.6).
Une pensée pour aujourd'hui
La prière n'est pas la démonstration publique de notre niveau spirituel. Communiquer avec celui que nous aimons exige d'être seul avec lui, loin des dérangements et des distractions. C'est nous et notre Père en conversation intime.
Bob Gass
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Ingrédients (pour 4 personnes)
4 pommes
2 oeufs
200 g de sucre
140 ml de lait
70 g de beurre
200 g de farine
1/2 cuillère à café de levure
1 cuillère à café de vanille
jus de citron
Préparation :
Éplucher les pommes, les couper en lamelles, les mettre dans un bol avec de jus de citron et laisser de coté .
Dans un bol, battre les jaunes d’oeufs avec le sucre puis ajouter la vanille .
Ajouter ensuite le lait, le beurre ramolli, la farine et la levure.
Battre les blancs d’oeufs en neige avec un fouet ( ajouter une pincée de sel
Ajouter le blanc monté dans la première préparation et mélanger délicatement .
Verser la demière quantité de la préparation dans un moule rond beurrer et fariner, puis ajouter une couche de pommes et enfin le reste de la préparation .
Mettre au dessus les tranches de pommes restantes puis couvrir d’une fine couche de sucre .
Cuire au four préchauffé à 180 degrés pendant 30 minutes
Saupoudrer enfin avec le sucre glace et servir.
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En dépit du rapprochement des noms, l'origine grecque étant la même pour "melissa et melitta", abeille, la mélitte à feuille de mélisse, "Mélittis mélissophylum" et la "mélisse officinale", ont peu de ressemblance, du point de vue botanique.
En effet, pour la première les fleurs sont belles, grandes, rose vif et groupées par deux, chez la seconde, elles sont petites, blanches et en verticilles.
La mélitte croît dans les bois clairs, isolément ou en petit groupes, rarement en masse comme la mélisse.
Notre plante est une très belle labiée qui fut cultivée pour orner les jardins. Riches en nectar, ses fleurs sont plus difficilement accessibles aux abeilles qu'aux papillons de nuit, qui pourvus d'une longue trompe, peuvent accéder à la réserve convoitée.
Les médecins de l'Antiquité ont ignoré cette plante, et la première mention qui en est faite date de 1542 sous la plume de Léonard Fuchs.
Plus tard, en 1715, Gardidel en fit grand éloge, car il la jugeait capable de rétablir la secrétion urinaire.
La mélitte a longtemps été un des remèdes les plus utilisés contre la goutte et la gravelle.
HABITATION
- Europe méridionale et centrale, sols calcaires, bois clairs, ravins, pentes boisées, haies, jusqu'à 750 mètres.
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 0,50 m. Vivace
- Tige dressée, velue, simple
- Feuilles pétiolées, dentées, grandes, à nervures bien marquées
- Fleurs rose vif et blanches (mai-juillet), très grandes, unilatérales, 2 à 5 par noeud à l'aisselle des feuilles, calice ample en cloche à 3 à 4 dents larges, corolle bilabiée, à tube saillant, 4 étamines parallèles, anthères en croix
- Tétrakène à parties lisses, globuleuses
- Souche traçante
- Odeur forte, désagréable
- Saveur âcre, aromatique
PARTIE UTILISEES
- Plante entière sans les racines (début de floraison)
CONSTITUANTS
- Coumarine
- PROPRIETES
- Antiseptique, diurétique, emménagogue, sédative
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Qu'il s'agisse de Louis Renault ou de Von Urach, l'homme placé à la tête des usines Renault par l'administration allemande,ils n'étaient pas favorables à un tel projet.
Pour eux, l'automobile se positionnait encore nettement comme un produit de luxe. C'est pourquoi ce fut dans le plus grand secret que deux cadres supérieurs de la firme Renault ont travaillé sous l'Occupation à la conception d'une voiture populaire et bon marché pressentant qu'un tel modèle répondrait à la demande de l'après-guerre. Charles-Edmond Serre est directeur des études et recherches, Fernand Picard est l'ingénieur dirigeant le bureau d'études.
A la libération, en 1944, après l'arrestation de Louis Renault pour faits de collaboration, les usines Renault seront nationalisées et le projet clandestin deviendra le projet phare de la Régie Renault, qui va se permettre de finaliser les prototypes existants.
La "4 Chevaux" sera présentée au public le 3 Octobre 1946, lors du 33e salon de l'Automobile.
Le succès est immédiat et l'engouement populaire considérable, notamment en raison de son prix bas et de sa faible consommation.
Les premières seront peintes en jaune, seule couleur disponible provenant d'un stock de peinture récupérée au titre des dommages de guerre, et la 4 CV sera vite surnommée la "motte de beurre". Les ventes vont sans cesse augmenter, jusqu'à atteindre un million d'exemplaires en 1961. La 4 CV connaîtra plusieurs versions, dont la fameuse "1063", qui remporte dans sa catégorie le rallye de Monte-Carlo, la Coupe des Alpes, le Tour de France et même les 24 Heures du Mans.
Dans l'histoire de l'automobile française, la 4 CV restera la première construite en très grande série.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Les enfants qui s'aiment
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Jacques Prévert
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