La salamandre est un animal mythique pouvant atteindre jusqu'à un mètre de long. Elle ressemble à un lézard doté d'oreilles et de griffes, elle vit dans le feu. La salamandre est surtout réputée pour ses deux attributs principaux : sa peau incorruptible qui la rend insensible au feu, et son venin extrêmement puissant capable de contaminer l'eau des puits et les fruits des arbres par sa seule présence.

Très présente dans les bestiaires du Moyen Âge, la salamandre symbolise le feu, la pureté et l'indestructibilité.

 

 

Certaines légendes en font pourtant un animal extrêmement dangereux capable de consumer celui qui la toucherait.

François 1er, dont la devise était : "Je nourris et j'éteins" en fit son emblème. Elle est très présente dans les palais de François 1er. A Chambord, la salamandre est plus souvent représentée que le lys et la couronne.

Elle est souvent associée à l'hermine, animal qui représente Claude de France, épouse de François 1er.

 

 

Pour les alchimistes, la salamandre est le symbole du feu, élément essentiel à la transmutation du plomb en or.

D'après la définition de Pline l'Ancien dans son histoire naturelle "la salamandre est si froide qu'elle éteint le feu lorsqu'elle le touche".

 

 

Texte extrait du livre : Le grand Almanach de la France.

 

 

l'Automne

. 

Car je le connais bien, c’est lui

Qui vint l’autan avec des phrases,

Avec des sourires et des grappes,

Parlant du bon soleil qui luit,

Du vent d’été qui bruit et jase,

Du bon repos après l’étape ;

Il a soupé à notre table

 Je le reconnais bien, te dis-je,

Il a goûté au vin nouveau,

Puis on l’a couché dans l’étable

Entre la jument et le veau :

Le lendemain, l’eau était prise ;

Les feuilles avaient plu sous la gelée.

 Ferme la porte et les volets.

Qu’il passe son chemin, au moins,

Qu’il couche ailleurs que dans mon foin,

Qu’il aille mendier plus loin.

Avec des feuilles dans sa barbe

Et ses yeux creux qui vous regardent

Et sa voix rauque et doucereuse ;

À d’autres !moi, je le reconnais,

Qu’il s’attife d’or ou qu’il gueuse.

 Rentre la cloche : s’il sonnait !

Prépare une flambée : j’attends

Le vieil hiver au regard franc.

 

Francis Vielé-Griffin.

 

 

 

L'an 2000 a été une bonne année pour les paléontologues du Royal Tyrrel Muséum de Drumbeller, une ancienne ville minière de l'Alberta. D'après le compte-rendu de Don Brinkman, coordinateur du Programme de recherche sur les dinosaures, les chercheurs et étudiants qui participaient aux fouilles sur la rive de la Red Deer River ont fini de récupérer un squelette de "Dasplaetosaurus" et découvert un nouveau fossile de grand carnivore, dont ils ont déterré une partie du crâne.

 

Mais la découverte la plus curieuse a été celle de deux tortues du genre " Basilemys", vivant à la fin du crétacé, dont les carapaces semblent avoir été écrasées par le passage d'un gros sauropode.

 

 

Il faut dire que, depuis sa découverte à la fin du XIXe siècle, le secteur du parc des Dinosaures s'est avéré l'un des plus généreux gisements fossilifères du crétacé.

Et le Royal Tyrrel Museum of Paleontologie, connu comme l'un des meilleurs musées d'Amérique du Nord pour ses équipements technologiques, peut se flatter de posséder la plus riche collection de dinosaures du monde, avec une cinquantaine de spécimens complets et plus de 80 000 fragments.

Il y a environ 75 millions d'années, le sud de l'Alberta - où se trouve le parc de 7 500 hectares crée en 1955 - était une plaine côtière bordant la mer de Bearpaw. Le climat, alors subtropical, avait favorisé l'essor d'une faune abondante, qui comportait les premiers mammifères, mais aussi des poissons, des amphibiens, des oiseaux, et les maîtres du monde d'alors, les dinosaures.

 

 

Au cours des ères géologiques, un système fluvial complexe a crée un lit de sédiments de 600 mètres d'épaisseur dans lequel les carcasses de nombreux animaux sont restées prises au piège. Puis, il y a 15 000 ans environ, l'action érosive des glaciers y a creusé de profondes fissures, comme les lits sinueux de la Red Derr River et de la Judith River, faisant ainsi apparaître les restes de ces animaux.

 

 

 

Si, du point de vue de la flore, le parc des Dinosaures ne présente pas un grand intérêt, les strates de grès et de shistes creusés par la glaciation fournissent un extraordinaire aperçu du monde des dinosaures.

Rien qu'entre 1979 et 1991 on a découvert 23 347 échantillons, parmi lesquels 300 squelettes de dinosaures appartenant à 35 espèces différentes comprenant, outre les tyrannosaures, divers membres des familles Hadrosauridae, Ornithomimidae et Nadosauridae.

 

 

La relative douceur du climat offre aussi un endroit où passer l'hiver aux ongulés actuels comme le pronghorn et plusieurs espèces de cerfs.

 

 

La faune locale comprend aussi 150 espèces d'oiseaux, dont de nombreux rapaces, comme l'aigle royal, la buse rouilleuse et le faucon émerillon.

 

 

Bien que les visiteurs soient de plus en plus nombreux, le parc provincial des Dinosaures reste un endroit tranquille pour les animaux qui y vivent, parce que les touristes semblent avant tout mus par l'espoir d'assister à la découverte d'un fossile.

Ce qui est rare, d'ailleurs, car les campagnes de fouilles ne durent que quelques semaines, pendant l'été. Les visiteurs restés sur leur faim peuvent toutefois se consoler avec les merveilles du Royal Tyrrel Museum.

 

 

Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco

 

 

Peintre italien Egidio Antonaccio est un impressionniste réaliste dont les peintures à l' huile exprime son amour de la nature,c'est un homme doué d'un talent rare. Après avoir étudié avec des grands maîtres italiens des beaux-arts, il a développé un style brillant. 

 

 

Né à Castelluccio, Italie, Egidio Antonaccio diplômé de l'Institut des Beaux-Arts à Castrovillari, Italie, en 1973. Puis, en 1978, il est diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Florence, Italie.

 

 

En 1981, Antonaccio est venu aux États-Unis et a fait de la Caroline du Nord son domicile. Les montagnes des vallées ensoleillées et les collines ombragées sont devenus la source inépuisable d'inspiration pour l'artiste.  Antonaccio est surtout connu pour ses paysages floraux, les thèmes qui varient de l'élégance du jardin dans une propriété isolée à la simplicité d'un chemin avec des arbres de cornouiller et de buissons d'azalées.  

 

 

Sa technique est légère et délicate et ses thèmes sont romantiques et doux; chaque peinture évoque des sentiments de force, de grâce et d' émerveillement. Des jardins fleuris, richement fleuris et rempli de senteurs d'été, à de vastes vues panoramiques sur les collines et les vallées, Antonaccio est multi-talentueux avec de l' imagination ingénieuse. 

 

 

Egidio Antonaccio a remarquablement réussi depuis qu'il est venu aux États-Unis. Ses œuvres sont publiées par l' une des principales sociétés d'édition d'art, le Groupe d' édition Bentley, et sont inclus dans de nombreuses collections privées et des entreprises à travers les États-Unis et en Europe.

 

 

 

 

Avez-vous la main verte?

 

 "Il change le désert en étang, la terre aride en sources d’eau, et il y établit ceux qui sont affamés. Ils fondent une ville pour l’habiter, ils ensemencent des champs, plantent des vignes, et ils en récoltent les fruits. Il les bénit, ils deviennent très nombreux." Psaumes 107.35-38

 

 

Croyez-vous que Dieu ait la main verte ? Personnellement, je crois qu'il est le meilleur des jardiniers!

 

 

Cela me rappelle une histoire vraie, qui saura tous nous encourager. En Israël, près de Ein Gedi, se trouve un endroit hors du commun, où j'aime beaucoup me rendre. Il y a 50 ans, c'était un désert aride. Un homme a eu la vision de planter des arbres et de créer un système d'arrosage par goutte à goutte (qui est maintenant utilisé partout dans le monde). Aujourd'hui, si vous visitez cet endroit, vous y découvrirez un jardin botanique extraordinaire. Il est impossible d'imaginer que cet endroit était désertique, dans le passé. 

 

 

Si l'Homme est capable de faire cela, alors à combien plus forte raison notre Dieu tout puissant ! Ces versets du Psaume 107 nous révèlent qui est notre Dieu : Il est un Dieu de miracles. Il peut absolument tout accomplir. Avec lui, le désert devient un étang et la terre aride se remplit de sources d'eau. 

 

 

Par l'action de son Esprit Saint, mais aussi par tout autre canal qu'il aime utiliser, Dieu arrose et transforme votre vie, pour que vous deveniez un jardin magnifique! Ma prière pour vous est que vous soyez béni(e) et que, par vous, beaucoup soient bénis.

 

 

Un engagement pour aujourd'hui.

 

Seigneur, tu es le Dieu des miracles. Aujourd'hui, je prends l'engagement de te laisser agir librement en moi. Tu es le divin jardinier, je te donne accès à toute ma vie, à tous mes rêves et toutes mes blessures, afin que tu accomplisses tes miracles en moi, et au travers de moi.

 

Eric Célérier

 

 

Ingrédients pour 6 personnes :

 

6 pommes

180 g de farine

50 g de sucre

120 g de beurre mou

1 cuillèrée à café de cannelle

50 g de raisins secs

75 g de sucre

1 gousse de vanille

5 cl de Calvados

1 pincée de sel

15 g de beurre pour le moule

 

Préparation :

 

Pour réaliser cette recette de crumble aux pommes, commencez par préparer tous les ingrédients nécessaires.

Verser la farine dans un récipient. Ajouter le sucre, le sel. Parsemer de noix de beurre ramolli.

Travailler du bout des doigts en formant des petites boulettes. Placer la pâte au frais pendant 30 minutes.

Éplucher les pommes et les couper en morceaux.

Les cuire avec une noix de beurre, les raisins secs, 75 g de sucre, la gousse de vanille.

Dès que les pommes commencent à bien s'écraser et à se mettreen compote... 

...flamber au calvados. Laisser réduire.

Beurrer un plat à gratin ou 6 plats individuels. Placer la compote, saupoudrer de cannelle en poudre (facultatif). On peut y mettre aussi quelques amandes effilées.

Répartir les boulettes de pâte sur la compote. Enfourner et laisser cuire 25 minutes. 

Servir le crumble à la sortie du four avec un petit peu de sucre glace sur le dessus. Accompagner de crème anglaise ou d'une boule de glace à la vanille.

 

 

Sous le nom commun de "bouillon blanc", on confond souvent 3 ou 4 espèces de "verbascum, ce qui ne porte pas à conséquence car les propriétés des uns aux autres sont les mêmes.

 

 

Généralement, la plante se présente comme un cierge, la tige, non ramifiée, est garnie de fleurs sur son tiers supérieur et de larges feuilles cotonneuses à la base. La plante est miélifère.

 

 

Pline conseillait l'emploi du bouillon-blanc dans le cas de lésions ou d'irritations pulmonaires.

 

 

C'est une bonne plante béchique ainsi qu'un adoucissant efficace. Il convient, néanmoins, de recommander à quiconque veut boire une infusion de molène de bien la filtrer au préalable au travers d'un linge fin, afin de retenir les poils provenant du calice ou des étamines , qui irriteraient la gorge et les voies respiratoires.

Outre les fleurs qui entrent dans la composition de la "tisane des quatre fleurs",

 

 

 

on a utilisé autrefois les feuilles pour fabriquer des mèches de lampes à huile, et les hampes florales pour chauffage des fours de boulanger.

 

 

HABITAT

 

- Europe, lieux incultes, coupe de bois, bord des champs, jusqu'à 400 mètres

 

 

IDENTIFICATION

 

- Hauteur : 0,80 à 2 m. Bisannuelle

 

 

- Tige unique, forte, droite

 

 

- Feuille épaissies par un velouté de poils laineux, grandes, pétiolées, serrées à la base, se prolongeant en ailes le long de la tige

 

 

- Fleurs jaune pâle (juin-novembre), en gros épis compacts, 1 style, calice velu persistant, à 5 sépales, corolle caduque, à 5 pétales en coupe, 5 étamines dont trois plus   courtes et velues

 

 

- Capsule ovale

 

 

- Odeur agréable

 

PARTIES UTILISEES

 

- Feuilles, fleurs (juillet-septembre) séchage au soleil quelques heures puis à l'ombre, conserver à l'obscurité.

 

 

CONSTITUANTS 

 

- Huile, mucilage, saponoside

 

 

PROPRIETES

 

- Dépurative, diurétique, émolliente, pectorale, rafraîchissante, sédative

 

 

 

 

Le Père-Lachaise doit son nom au père François d'Aix de la Chaise, confesseur de Louis XIV.

 

 

C'est le plus grand cimetière de Paris, connu dans le monde entier pour les célébrités qui y reposent, mais aussi pour ses mausolées, ses allées et ses arbres,

 

 

il est très visité, surtout certaines tombes comme celles de Jim Morisson protégée par des barrières, de Chopin, d'Edith Piaf ou encore celle d'Oscar Wilde, énorme monument couvert de graffitis et restauré à plusieurs reprises.

 

 

A ses débuts, ce cimetière crée au XIXe siècle n'avait pas l'heur de plaire aux parisiens. En 1804, le Père-Lachaise ne comptait que 13 tombes, l'année suivante, il n'y en avait que 44, et 833 en 1812.

Alors, pour redorer l'image du cimetière, la mairie de Paris organise en 1817 le transfert des dépouilles d'Héloïse et Abélard, ainsi que celles de Molière et de La Fontaine. Il n'en fallut pas plus : en 1830, on décomptait 33 000 tombes.

 

 

Le Père-Lachaise connut à cette époque cinq agrandissements : en 1824, 1829, 1832, 1842 et 1850.

 

 

Ceux- ci lui ont permis de passer de 17 hectares 58 ares (175 800 m2) à 43 hectares 93 ares (439 300 m2) pour 70 000 tombes, 5 300 arbres, une centaine de chats, de nombreux oiseaux et 3,5 millions de visiteurs

 

 

Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France