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Les deux vieuxIl était une fois, planté dans la garrigue,
Un mas tout de guingois sous les assauts du vent.
Un vieux mas si chenu, là depuis si longtemps,
Que ses murs, tels des gens courbés par la fatigue,S’étaient pas mal voûtés, semblant pleurer misère.
Y vivaient deux bons vieux, deux bonnes vieilles gens
Qui semblaient oubliés par la fuite du Temps
Et qui devaient tous deux être au moins centenaires.Deux vieux aussi ténus qu’une fine dentelle,
Usés par les années, petits êtres menus
Qui ne pesaient plus rien et qu’on ne voyait plus…
Etaient-ils détenteurs d’une vie immortelle ?Tout le monde y croyait. Mais un beau jour d’automne,
Le vent passant par là les vit dans le jardin,
Frêles et délicats! Comme il était taquin,
Il les fit s’envoler d’une aile polissonnePour leur fair(e) faire un tour au-dessus de la Terre !
Mais tout à l’opposé de ce qu’il aurait cru,
Ils en furent ravis, et ne voulurent plus
S’en retourner chez eux. Au fond fort débonnaire,Le vent les porta donc au Royaume céleste.
Le vieux mas resta seul. Peu à peu le maquis
Envahit plus encor ses vieux murs décatis ;
Et longtemps à Alleins l’on se conta la gesteDes deux vieux arrachés à leur vie amoindrie.
Le vieux mas disparut sous la végétation
Jusqu’à ce que se pose une étrange question :
Pourquoi la lande ici était-elle fleurie ?Vette de Fonclare
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Situé dans le département du Bas-Rhin en Alsace, le château du Haut-Koenigsbourg constitue une impressionnante forteresse de grès rouge, bâtie sur un promontoire, à 757 mètres d'altitude.
Il domine la plaine d'Alsace, où l'on aperçoit la Forêt-Noire, le Grand Ballon et le Hohnech.
C'est dans l'état de ruine que ce château médiéval fut offert par la ville de Sélestat, en 1899, à l'empereur Guillaume II.
La direction de sa restauration fut confiée à Bodo Ebhart,architecte du Kaiser.Il souhaitait faire revivre le château tel qu'il était à la veille de la guerre de Trente Ans. Manquant de sources, il dut improviser sur de nombreuses parties, s'éloignant ainsi de la fidélité historique de la reconstitution, dans un style néo-gothique pompeux.
A l'issue de la Première guerre mondiale,les biens de l'Empereur, dont le château furent récupérés par l'Etat français, qui, depuis, en est le propriétaire.
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Né à Paris en 1944, Pierre Labrousse fait des études à l'École Supérieure d'Optométrie. Même si très intéressé par le dessin, rien ne semble cependant le prédisposer à la peinture.
En 1980, délaissant son métier et la capitale, il s'installe dans le Morvan avec sa famille.
Parcourant pendant plus de vingt ans les foires et les marchés de la région, il découvre l'authenticité attachante de ses habitants et la beauté sauvage de ses paysages qu'il explore à pied et à cheval au gré des saisons.
Peintre autodidacte, c'est à travers huiles et aquarelles qu'il vous fait partager toute sa passion et ses émotions .
Vous pouvez les découvrir dans son atelier-exposition:''L'Écurie''.
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Le chemin du bonheur
"Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie" Psaume 23.6
Le bonheur ce n'est pas un but à atteindre,
Mais un chemin parsemé d'imprévus, à peindre.Le bonheur ce n'est pas un souhait comblé,
Mais c'est d'être comblé par ce que l'on n'a pas souhaité.Le bonheur ce n'est pas seulement d'être aimé
Mais c'est avant tout de savoir aimer.Le bonheur ce n'est pas de posséder une fortune,
Mais c'est de savoir partager notre peu de tune.Le bonheur ce n'est pas l'absence de tempête,
Mais c'est de chanter au milieu des tempêtes.Le bonheur ce n'est pas être assis près d'un ruisseau,
Mais être l'eau qui coule au creux de ce ruisseau.Le bonheur ce n'est pas un ciel sans nuage,
Mais c'est de voir le soleil à travers les nuages.Le bonheur ce n'est pas un été sans fin,
Mais c'est aussi l'hiver, le froid et la faim.Le bonheur ce n'est pas seulement de rire et de chanter,
Mais c'est aussi de faire rire et d'enchanter.Le bonheur ce n'est pas simplement devenir adulte,
Mais c'est garder un cœur d'enfant, dans un corps d'adulte.Le bonheur ce n'est pas de ne jamais pleurer,
Mais c'est d'avoir une épaule sur laquelle pleurer.Le bonheur ce n'est pas ce qui nous a fuit,
Mais c'est tout ce que nous avons cueilli.Le bonheur ce n'est pas pour un incertain demain,
Mais c'est l'instant présent, celui qui est dans nos mains.Le bonheur ce n'est pas courir après ce qu'on n'a pas,
Mais c'est de se satisfaire de tout ce que l'on a.Le chemin du bonheur est merveilleux à suivre,
De la crainte et de la peur à jamais nous délivre.Le bonheur n'est pas au bout du chemin,
Mais le bonheur c'est simplement le chemin,
Celui où nous marchons la main dans la main.Une prière pour aujourd'hui
Seigneur, je ne sais sur quels sentiers tu vas me conduire, mais je te prie que sur ces chemins je sache te faire confiance. Ce qui me comble de bonheur, c'est que tu as promis d'être tous les jours avec moi.
Paul Calzada
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Ingrédients (4 personnes)4 tranches de pain de campagne
4 tranches de jambon de San Daniele Casino Délices
50 g de Parmiggiano Casino Délices
2 tomates
2 c.à.s d'huile d'olive
1 c.à.s de vinaigre balsamique
1/2 bouquet de basilic
1 gousse d'ail
Sel
PoivrePréparation
Faire chauffer un grill et y faire dorer les tranches de pain sur chaque face.
Frotter les tranches de pain avec la gousse d'ail pelée.
Couper les tomates et les mettre dans un bol. Assaisonner de sel et poivre puis verser l'huile d'olive et le vinaigre balsamique. Ajouter quelques feuilles de basilic haché et mélanger.Réaliser des copeaux de Parmiggiano Casino Délices à l'aide d'un économe.
Couper le jambon de San Daniele Casino Délices en lamelles.
Dresser les tomates sur les tranches de pain. Surmonter de quelques lamelles de jambon de San Daniele Casino Délices et des copeaux de Parmiggiano Casino Délices. Déguster.
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L'élégant origan peut être parfois le plus vif ornement de nos montagnes, comme le traduit exactement son nom, de "oros", montagne, et de "ganos" éclat, il est venu jusqu'à nous à travers l'histoire des simples, drapé d'un certain flou scientifique, les vieux textes médicaux font en effet grand cas d'un origan à fleurs blanches dont les corolles sont rose-pourpre,et qui n'est pas le nôtre. en plus, il est souvent confondu avec la marjolaine, alors que celle-ci ne vit que cultivée sous nos climats.
Mais les propriétés médicinales de l'origan sont, elles, indiscutables, contenues dans les sommités fleuries qu'emploient les phytothérapeutes et qui possèdent de précieuses qualités liées pour la plupart à leur action stimulante sur le système nerveux.
Elles sont aussi douées d'une action antalgique, aucun torticolis ne résiste à un coussinet de sommités fraîchement cueillies et chauffées un court instant à la poêle.De ces sommités qui entrent dans la composition de l'eau d'arquebusade,
on peut aussi obtenir une boisson douce, apéritive, digestives et béchique, comparable au banyuls, en laissant macérer durant dix jours 50 grammes dans 1 litre de vin .
HABITAT
- Europe, terrains pierreux et prés ensoleillés, jusqu'à 2 000 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,30 à 0,80 mètre. Vivace
- Tige dressée, souvent teinte de rouge, à 4 angles, rameuses en haut
- Feuilles non dentées pétiolées,ovales pointues
- Fleurs rose-pourpre (juillet-septembre) nombreuses, en glomérules disposés en panicules terminales serrées à nombreuses bractées pourpre violacé recouvrantes, calice campanulé à 13 nervures et 5 dents, corolle à tube dressé, saillante, lèvre supérieure dressée plane, l'inférieure trilobée, 4 étamines divergente
- Tétrakène, chaque partie ovoïde et lisse
- Rhizome rampant, noirâtre, muni de racines fibreuses
- Odeur aromatique
- Saveur amèrePARTIES UTILISEES
- Feuilles, sommités fleuries ( juillet- septembre ), séchage à l'ombreCONSTITUANTS
- Huile essentielle, tanin, résine, gommePROPRIETES
- Antalgique, antiseptique, antispasmodique, expecorant, parasiticide, tonique
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Le château de la Roche-Goyon, appelé aujourd'hui Fort La Latte, fut construit au XIXe siècle par Etienne Gouyon, seigneur de Matignon.
Le site fut choisi en raison de sa position stratégique offrant une vue dégagée sur la mer et sur toute la Côte d'Emeraude, en Bretagne.
En 1955, Kirk Douglas, qui cherche a monter un grand film sur un sujet populaire, achète les droits du roman "The Viking" d'Edison Marshall, paru en 1951.Il en confie la réalisation à Richard Fleischer.
Si de nombreuses scènes peuvent être tournées en studio, celle cruciale de la lutte fratricide entre le fils légitime et le bâtard de Ragnar ne peut être réalisée qu'en extérieur, dans une forteresse. On cherche jusqu'au moment où s'impose le Fort La Latte.
Le film demeure, encore aujourd'hui, une référence.
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