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Chef-d’œuvre de Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, remarquable exemple de l’architecture militaire du XVIIe siècle s’étendant sur près de 12 hectares, la Citadelle de Besançon est considérée comme l'une des plus belles de France. Surplombant de plus de 100 mètres la vieille ville de la capitale comtoise enserrée dans un méandre de la rivière Doubs, elle offre depuis ses remparts des panoramas spectaculaires.
Son patrimoine bâti, remarquablement restauré, illustre grandeur nature l'architecture militaire du XVIIème siècle.
Ses remparts longs de près de 600 mètres, larges de 5 à 6 mètres et hauts de 15 à 20 mètres, épousent un escarpement rocheux et offrent des panoramas uniques sur la ville et le cadre naturel d’exception qui l’entoure.Le Jardin zoologique présente deux espèces menacées de fauves (le Lion d'Asie et le Tigre de Sibérie), une vingtaine d'espèces de primates et une trentaine d'espèces d'oiseaux exotiques. Les enclos sont intégrés dans le cadre de la Citadelle. Les objectifs principaux visent la conservation et la reproduction d'espèces menacées, ainsi que la recherche sur le comportement animal.
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L’homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !Charles Baudelaire
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La fondation du château remonte à 1280. Simon de Monfort, après la croisade en terre cathare, donna les terres du Haut Razès à un de ses lieutenants, Pierre de Voisin en 1231. C'est son descendant, Gilles de Voisin qui commença la construction de ce qui devait être une des plus belles forteresses du sud aussi bien par son aspect extérieur que par ses défenses. Il ne fut malheureusement jamais achevé et devint plus une résidence qu'une forteresse. Arques fut délaissé à partir de 1518 lors de l'extinction de la famille Voisin et fut vendu comme bien national à la révolution
L'enceinte Quadrangulaire
L'enceinte presque carrée (51 mètres sur 55) est percée au centre d'une porte en arc brisé munie d'un mâchicoulis ornée au sommet d'une clef de voûte aux armes de la famille Voisins. Ces armoiries sont décrites ainsi: "De gueules à trois fusées d'or en fasce, accompagnées en chef d'un lambel à quatre pendant de même".
De nombreux bâtiments devaient exister le long de l'enceinte, mais seul deux tours-logis sont visible dans la partie méridionale, la mieux conservée.La tour-logis du Sud-Ouest
Cette tour logis datant du 15ème siècle comporte 2 niveaux. La salle basse est partiellement souterraine. Elle est voûtée en berceau et percée de 3 petites ouvertures de lumière.
La salle haute est éclairée, au sud et à l'ouest, par 2 fenêtres géminées trilobées. La construction s'orne d'une cheminée et d'une belle voûte tombant sur 4 culs de lampe. Les figurines représentées (3 hommes et 1 femme) ont un rapprochement stylistique avec le château de Puivert. Des latrines sont aménagées dans le mur nord.
Dans la petite tour attenante, un escalier à vis dessert les 2 niveaux. Elle comporte une archère au nord, au dessus de la porte.
La tour-logis du Sud-Est
La tour sud-est est refaite et transformée en habitation du 20ème siècle, mais elle conserve une clé de voûte armoriée ainsi que les vestiges d'une cheminée
Ce château sans histoire tient sa renommée de son donjon, un des plus beau de France. De dimension presque carrée, 13m sur 12,5m et s'élevant à 21 m de hauteur, ses défenses abondent : 4 tourelles montées sur des contreforts avec chacune 6 archères à bêches, chaque base de tourelles percées d'ouvertures formant des mâchicoulis, 4 archères à bêches (5 sur la face avant) et 2 à étrier sur chaque face et un assommoir au-dessus de la porte d'entrée.
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František Dvorák , né Bruner , également connu sous le nom de Franz Dvorak ou Franz Bruner (14 novembre 1862, Prelouc - 7 juin 1927, Prague ) était un peintre tchèque.
Il était le fils d'un tailleur nommé Václav Bruner. Il a ensuite changé son nom en "Dvorák", peut-être pour des raisons patriotiques. Il a montré un talent artistique dès son plus jeune âge et, à l'âge de quatorze ans, son père l'a envoyé à l'institut pédagogique de Kutná Hora . À l'âge de dix-sept ans, son désir de carrière artistique l'a conduit à l' Académie des Beaux-Arts de Prague , où il a étudié avec František Cermák (1822-1884). Cependant, estimant que ses études progressaient trop lentement, il est passé à l' Académie des Beaux-Arts de Vienne , où ses professeurs étaient Christian Griepenkerl et Carl Wurzinger .
En 1883, il déménage à l' Académie des Beaux-Arts de Munich , devenant étudiant d' Otto Seitz et Wilhelm von Lindenschmit le Jeune . Plus tard, il a pu acheter un studio dans le district de Schwabing , des portraits de peinture et des scènes de genre . À mesure que sa popularité augmentait, il commençait à se présenter à Berlin et à Vienne.En 1888, toujours sans relâche, il s'est joint à ses compatriotes Karel Vítezslav Mašek et Alfons Mucha lors d'un voyage en France, puis est allé en Italie où il a peint des portraits pour les visiteurs anglais et américains. Son contact avec les Américains a suscité son intérêt, alors il est allé aux États-Unis, s'installa à Philadelphie. Il a eu sa première grande exposition en 1890, suivie de spectacles à New York, à Chicago et à Detroit et a été personnellement invité à la Walker Art Gallery à Liverpool pour une exposition mondiale
En 1905, il est rentré à Prague, établissant une maison et un studio à la rive où il a vécu jusqu'à sa mort. Pendant son séjour aux États-Unis, il était entré en contact avec la Nouvelle Spiritualité et a tenté d'intégrer la spiritualité orientale dans ses peintures. Il a également fait des portraits de Ramakrishna et Sarada Devi . Ses intérêts ont influencé sa sœur Helena, qui a traduit plusieurs classiques occultes en tchèque. Pendant une grande partie de sa vie, il était mieux connu à l'étranger qu'à la maison. Sa première grande exposition à Prague n'est venue jusqu'en 1907.
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Dieu n’est jamais en retard, ni trop en avance
Quand vous faites quelque chose qui est en accord avec la volonté de Dieu, rien sur la terre ne peut vous empêcher d’accomplir ses plans pour votre vie, à moins que vous ne lâchiez sa main...
Alors que vous avancez vers votre objectif, vous ferez certainement face à plusieurs obstacles. Ne vous découragez pas et surtout n'abandonnez pas ! Avec l'aide de Dieu et si vous marchez en accord avec sa volonté, vous pourrez surmonter n'importe quelle difficulté. Ne vous attendez pas à trouver un chemin facile sous vos pas mais souvenez-vous que celui qui est présent à vos cotés et qui vous tient la main s'appelle Emmanuel c'est à dire "Dieu avec nous".Surtout n'allez pas plus vite que votre Seigneur ! Même si son bras est long il n'est pas extensible ! Essayer de faire les choses par vous-même sans attendre le temps de Dieu, ne raccourcira pas votre marche ; bien au contraire, cela risque de la rallonger et de vous causer beaucoup de stress.
Dieu n’est jamais en retard, ni trop en avance ! Il intervient juste au bon moment, manifestant ainsi sa souveraineté et sa bienveillance dans chacun des événements de votre vie !
Oui son timing pour vous est parfait parce qu’il vous aime tout simplement. Alors, ne lâchez pas sa main.Une action pour aujourd'hui
Si vous voulez rester près de Jésus et faire les choses à sa façon dites-le lui maintenant. Dites-lui que vous allez le laisser vous conduire pas après pas. Alors rien ne pourra vous vous empêcher d'accomplir la destinée de Dieu pour vous ! Il sera impossible de vous arrêter car celui qui vous tient la main est le Dieu de l’impossible !
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Pour 6/8 Personnes :
400 g de figues fraîches
20 g de beurre
1 belle grosse cuillerée de miel
3 œufs
100 g de sucre
100 g de farine
50 g de maïzena
1/2 cuil. à café de levure chimique
200 g de crème épaisse
1 pincée de selAllumez le four à 180°C. Tapissez un moule beurré de 22 cm avec un rond de papier sulfurisé.
Coupez les figues en quartiers et poêlez-les rapidement à feu vif avec le beurre et le miel. Cela ne prend que 2 ou 3 minutes. Réservez.
Séparez les blancs des jaunes d’œufs, profitez-en pour mettre une pincée de sel dans les blancs, non pas pour qu'ils montent mieux, mais pour...saler, tout simplement. La pincée de sel donne du peps à la saveur des gâteaux.
Fouettez les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajoutez la farine mêlée à la maïzena et à la levure, mélangez, c'est épais. Intégrez la crème fraîche, c'est de nouveau onctueux.
Montez les blancs d’œufs en neige, incorporez-les délicatement. Versez la pâte dans le moule, puis répartissez les figues sur toute la surface. Elles vont s'empresser de plonger dans cette pâte onctueuse et un peu mousseuse.
Si les figues ont rendu un peu de jus, ajoutez-le en tourbillon comme une valse sur le gâteau. Il ne vous en voudra pas.
Enfournez en bas du four et laissez cuire environ 40 minutes.Démoulez quand le gâteau est tiède, mais servez froid. Pour un dessert raffiné, on peut l'accompagner d'une crème anglaise parfumée à la cannelle.
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Pour les botanistes, la sabline médicinale est une spergulaire : elle a donc été classée par eux dans le genre "Spergularia".
Tout serait clair, si elle ne s'appelait pas sabline, car les sablines des botanistes, qui, comme leur nom l'indique, vivent dans les sables, ont été rangées dans le genre "Aremaria". Pour ces spécialistes, le seul nom correct de la sabline médicinale est celui de spergulaire rouge : mais la tradition s'est attachée au gracieux vocable de sabline, et nous le lui laisserons .
C'est une plante annuelle ou bisannuelle par ailleurs sans mystère, que l'on trouve disséminée dans les sols sablonneux de toute l'Europe et parfois au bord de la mer.
Les phytothérapeutes et les herboristes font grand cas de cette plante filiforme aux minuscules fleurs rouges, qui possède la précieuse propriété de calmer les douleurs des voies urinaires.On utilise l'infusion de plante entière séchée, à laquelle sont souvent ajoutées des feuilles de busserole.
Séchée, réduite en poudre, incorporée à de l'huile d'olive, elle fournit une pommade qui atténue les taches du visage et notamment les taches de rousseur, quand celles-ci ne sont pas à la mode.
HABITAT
- Europe, lieux siliceux, sablonneux, jusqu'à 2 200 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur : 0,05 à 0,25 mètre. Annuelle ou bisannuelle
- Tige grêle, couchée puis redressée
- Feuilles linéaires, petites, fines, stipules argentées, membraneuses, soudées entre elles à chaque noeud
- Fleurs roses (avril-septembre) petites en cyme lâche, feuillée, 5 sépales obtus, bordés de blanc, 5 pétales un eu plus courts que les sépales, 7 à 10 étamines, 3 styles
- Capsule s'ouvrant par 3 fentes, nombreuses graines noires non ailées
- Odeur herbacée, agréablePARTIES UTILISEES
- Plante entière (mai-juin), séchage à l'ombreCONSTITUANTS
- Résine, sels minérauxPROPRIETES
- Diurétique, sédative
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Le Roussillon est l'ultime frontière orientale avec l'Espagne, ce que ne cessent d'illustrer les forts et les citadelles qui de
Villefranche-de-Conflent
à Mont-Louis
ou de Salses-le-Château, ornent les Pyrénées.
Entre mer et montagne, Perpignan, où s'achève cette frontière est catalane dans l'âme.
Le palais des Rois de Majorque, de style gothique, rappelle qu'avant le traité des Pyrénées signé en 1659, le Roussillon était une terre espagnole.
La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, qui est, elle aussi, une belle illustration du gothique méridional, compense l'austérité de sa façade par son campanile en ferronnerie du XVIIe siècle.
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Clair de lune
La lune était sereine et jouait sur les flots.
La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise,
La sultane regarde, et la mer qui se brise,
Là-bas, d’un flot d’argent brode les noirs îlots.De ses doigts en vibrant s’échappe la guitare.
Elle écoute… Un bruit sourd frappe les sourds échos.
Est-ce un lourd vaisseau turc qui vient des eaux de Cos,
Battant l’archipel grec de sa rame tartare ?Sont-ce des cormorans qui plongent tour à tour,
Et coupent l’eau, qui roule en perles sur leur aile ?
Est-ce un djinn qui là-haut siffle d’un voix grêle,
Et jette dans la mer les créneaux de la tour ?Qui trouble ainsi les flots près du sérail des femmes ?
Ni le noir cormoran, sur la vague bercé,
Ni les pierres du mur, ni le bruit cadencé
Du lourd vaisseau, rampant sur l’onde avec des rames.Ce sont des sacs pesants, d’où partent des sanglots.
On verrait, en sondant la mer qui les promène,
Se mouvoir dans leurs flancs comme une forme humaine… —
La lune était sereine et jouait sur les flots.Victor Hugo
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Biarritz marque l'entrée du Pays Basque. Les maisons blanches aux pans de bois rouge sang de boeuf et bleu gris ne sont pas le seul particularisme de ce pays très attaché à ses traditions :
la pelote,
la chasse à la palombe,
les mascarades.
Sur le territoire de la Soule s'élève là une petite chaîne de montagne entaillée de gorges et de torrents, de fermes trapues coiffées d'ardoises
et de villes qui forment , à l'image de Saint-Pied-de-Port, une frontière avec l'Espagne
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