Les lettres de noblesse du romarin sont aussi valables que celles de l'aspérule odorante, elles datent du XVIIe siècle et nous viennent d'Europe Centrale. La reine de Hongrie, Isabelle, septuagénaire et marquée par la maladie, retrouva grâce à lui, dit-on, la santé et une nouvelle jeunesse. La recette de son eau de jouvence, l'Eau de la Reine de Hongrie qu'elle préparait elle-même, est à la portée de tout le monde. Il suffit d'associer et de mélanger les alcoolats de lavande, de romarin et de menthe Pouliot.

 

Comme beaucoup de Labiées, le romarin agit sur le système nerveux, il stimule les asthéniques, affermit les mémoires défaillantes, remonte le moral des déprimés. Son action thérapeutique commence au moment de sa récolte, que l'on peut effectuer toute l'année sur les collines méridionales.

 

  

C'est sa sauvagerie, sa liberté qui lui confèrent sa force, transplanté dans un jardin, il reste très beau, peut encore tenir le rôle d'aromate, mais il est moins puissant que celui du Midi. Les abeilles qui le fréquentent élaborent un excellent miel, dit de Narbonne, au goût très fort.

 

 

 

HABITAT

- Europe, côtes méditerranéennes, maquis, garrigues, jusqu'à 1 500 mètres

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 0,50 à 1,50 mètre. Arbrisseau

 

- Tiges ligneuses, feuillées

 

- Feuilles sessiles, coriaces, étroites, à bords enroulés, vert sombre dessus, blanchâtre dessous, persistantes.

 

- Fleurs bleu pâle, blanchâtres (toute l'année), en petites grapes axilaires, calice court, en cloche, à 3 dents, corolle longue à 2 lèvres l'une à 2 lobes dressés, l'autre à 3 lobes, le médian large et concave, 2 étamines

 

- Odeur d'encens, camphrée

- Saveur aromatique, astringente

 

PARTIES UTILISEES

- Plante fleurie, feuilles (toute l'année)

 

CONSTITUANTS

- Huile essentielle, acides organiques, saponoside, choline

 

 

PROPRIETES

- Antiseptique, antispasmodique, cholagogue, diurétique, stimulant, stomachique, tonique, vulnéraire

 

 

 

Situé à la limite géologique du granit d'Andlau et du grès du Maennelstein qui ont servi à sa construction, le château du Landsberg est classé monument historique depuis 1965.
Le château de Landsberg a été érigé entre 1197 et 1200 par Conrad de Landsberg pour renforcer les Abbayes de Hohenbourg, Niedermünster et Andlau.

 

 

Le château pouvait également servir de refuge en cas de danger au château de Niedernai. La destruction du château est attribué aux Suédois en 1632, lorsqu'ils déferlèrent sur l'Alsace au cours de évènements de la Guerre de Trente Ans.

 

 

Les belles fenêtres romanes géminées du palais et l'oriel de la chapelle castrale confèrent une grande élégance à l'ensemble; la courtine a été renforcée de tours au XIIIe siècle.

 

 

Aujourd'hui, il est la propriété du Baron Brice de Türckheim et fait l'objet de travaux de restauration et de fouilles.

 

 

 

Mois d'août

 

Par les branches désordonnées
Le coin d'étang est abrité,
Et là poussent en liberté
Campanules et graminées.

Caché par le tronc d'un sapin,
J'y vais voir, quand midi flamboie,
Les petits oiseaux, pleins de joie,
Se livrer au plaisir du bain.

Aussi vifs que des étincelles,
Ils sautillent de l'onde au sol,
Et l'eau, quand ils prennent leur vol,
Tombe en diamants de leurs ailes.

Mais mon cœur, lassé de souffrir,
En les admirant les envie,
Eux qui ne savent de la vie
Que chanter, aimer et mourir !

François Coppée (1842-1908)

 

 

 

Entre les années 1892 et 1893, Claude Monet peint une série de toiles de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. Il peint à partir de différents points de vue et à différentes heures du jour.

 

 

Le peintre exécutera pas moins d’une trentaine de toiles prenant la Cathédrale comme modèle. Claude Monet à Rouen immortalise la cathédrale Notre-Dame à partir de trois points de vue.

 

 

Les premiers tableaux sont peints en février 1892 et représentent la cathédrale vue de la Cour d’Albane

 

Deux de ses tableaux représentent également la cour d'Albane, au nord-ouest de la cathédrale.

 

Depuis 2004, durant tout l'été, un spectacle de son et lumières "La Cathédrale de Monet" met en scène l'édifice médiéval à travers plusieurs projections d'une quinzaine de minutes chacune

 

 

 

La carrière de Joe en tant qu'artiste professionnel s'étend sur plus de 50 ans. Il a commencé son voyage en tant que penseur créatif très tôt dans la vie qui grandit à Westminster, CO. Alors que son père était loin de chez lui pendant la Seconde Guerre mondiale, sa mère le traiterait avec des crayons et du papier quand elle serait rentrée de ses courses.

 

 

Son penchant pour l'art a été renforcé tout au long de ses années d'études secondaires, car il était recherché par des connaissances pour créer des dessins de membres de la famille, de bonheurs ou de héros de cinéma. Velazquez a gagné de l'argent pour l'université en concevant des publicités pour les commerçants locaux et en créant des délimitations architecturales pour les constructeurs locaux. Ces efforts joueront un rôle important dans son avenir en tant que bon artiste professionnel.

 

 

Après avoir assisté à la Colorado State University au début des années 1960, Joe a travaillé comme illustrateur et concepteur pour les studios de design publicitaire et a finalement ouvert sa propre agence de publicité à Boulder, CO. En 1975, il a fait la transition vers les beaux-arts poursuivant sa fascination pour l'histoire de l'ère du commerce des fourrures. Il est diligent avec l'exactitude historique des accoutrements utilisés dans la représentation des histoires de cette époque tout en dépeignant la force et les esprits tenaces des personnages qui ont parcouru ces sentiers.

 

 

La passion créative de Velazquez est l'exploration de l'esprit humain ... qu'il s'agisse d'un moment décalé dans l'histoire ou d'un extrait du tarif d'hier. Son défi personnel commence alors qu'il envisage le rôle que la lumière, l'ombre et l'ombre joueront dans la représentation précise de la scène sortant de son canevas.

 

 

 

Mon fils, accueille mes paroles, conserve précieusement mes préceptes,
l’oreille attentive à la sagesse, le cœur incliné vers la raison.

 

Oui, si tu fais appel à l’intelligence, si tu invoques la raison,
si tu la recherches comme l’argent, si tu creuses comme un chercheur de trésor,
alors tu comprendras la crainte du Seigneur, tu découvriras la connaissance de Dieu.

 

Car c’est le Seigneur qui donne la sagesse ; connaissance et raison sortent de sa bouche.

 

Il réserve aux hommes droits la réussite : pour qui marche dans l’intégrité, il est un bouclier,

 

gardien des sentiers du droit, veillant sur le chemin de ses fidèles.
Alors tu comprendras la justice, le jugement, la droiture, seuls sentiers qui mènent au bonheur.

 

 

 

Ingrédients

 

Haricots verts frais (3 belles poignées)

1 boîte de thon

8 anchois

1/4 d'oignon rouge

1/2 poivron vert

2 tomates

3 oeufs

Quelques olives noires

Huile d'olive

Vinaigre balsamique

Sel, Poivre

 

Préparation :

Faire cuire les haricots verts à la vapeur à l'avance. Les réserver au frais.

Faire cuire les oeufs 8 minutes dans l'eau bouillante. Réserver aussi.

Emincer l'oignon, couper le poivron en lamelles fines, et les tomates en quartiers.

Dans un grand plat, disposer d'abord les haricots verts, puis le thon égoutté et émietté par dessus, les lamelles de poivron et d'oignon, les anchois.

Mettre les quartiers de tomates en altenance avec des quartiers d'oeufs autour. Puis décorer avec les olives.

Réserver au frigo.

Faire une vinaigrette au balsamique. Et en arroser la salade au moment de servir.

 

 

 

Comme la persicaire âcre, la bistorte, l'oseille et la patience sauvage, la renouée des oiseaux appartient à la famille des Polygonacées et se caractérise par ses tiges très noueuses.

 

Dense et résistante, elle s'étale rapidement, couvrant de vastes places et se laisse piétiner sans dommage. Elle s'offre à qui veut la prendre et sert de repaire aux aoûtats l'été venu.

 

Pour les fermiers, elle est précieuse : c'est la manne des bestiaux, l'herbe à cochon.

 

Aux oiseaux, la renouée donne ses petites graines brunes. Pour les amateurs de simples, elle est tout entière utile, bonne à récolter pendant la durée de la floraison.

 

C'était en médecine ancienne un remède hémostatique : les Latins l'appellaient " Sanguimaria ". Longtemps utilisée contre les hémoptysies et la tuberculose pulmonaire, elle a fait l'objet d'un scandaleux commerce qui abusait de la crédulité des malades.
Cette plante est utilisée de nos jours dans le traitement du diabète, car elle calme la soif pénible, symptomatique de cette maladie.

 

 

HABITAT

- Europe, terrains incultes, rues, jusqu'à 2 000 mètres

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 0,10 à 0,50 mètre. Annuelle

 

- Tiges nombreuses, couchées, grêles, striées, vertes jusqu'au sommet des rameaux

 

- Feuilles alternes, sessiles, petites, lancéolées, nervurées dessous, à la base entourée d'une gaine membraneuse argentée, nervurée

 

- Fleurs blanches ou roses (juin-septembre), petites, presque sessiles, groupées par 1 à 4 à l'aisselle des feuilles, le long de la tige, 5 sépales, pas de corolle, 8 étamines, 3 stigmates

 

- Akène brun, petit; trigone à 1 graine

 

- Saveur astringente

 

PARTIES UTILISEES

- Suc frais, toute la plante (juin-novembre), racine (automne), séhage en bouquet au grenier

 

CONSTITUANTS

- Tanin, résine, huile essentielle, silice, mucilage, pigments

 

 

 PROPRIETES

- Astringent, diurétique, hémostatique, laxative, sédative, vulnéraire

 

 

 

Au coeur de la Provence, sur un piton rocheux, s'élèvent les Baux-de-Provence.

 

Cette formidable forteresse de pierre abrite d'anciennes maisons restaurées aux façades Renaissance et quelques magnifiques hotels particuliers qui abritent pour la plupart des galeries d'art et des musées.

 

La citadelle des Baux, située à l'extrémité du village s'étend sur 7 hectares et permet de découvrir les principaux vestiges du passé tumultueux du château médiéval, une chapelle castrale, un donjon et une tour sarrasine.

 

 

 

Vous m’avez dit...

 

Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.

Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Et comme on s’aimerait, en se sentant vieillir.

Votre voix m’enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre cœur brûlait si tranquillement beau
Qu’en ce moment j’aurais pu voir s’ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.

Emile Verhaeren