Les Vendanges

 

Hier on cueillait à l'arbre une dernière pêche,

Et ce matin, voici, dans l'aube épaisse et fraîche,

L'automne qui blanchit sur les coteaux voisins.

Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.

Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée,

Les ceps aux feuilles d'or, dans la brume argentée ?

L'horizon s'éclaircit en de vagues rougeurs,

Et le soleil levant conduit les vendangeurs.

Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ;

Chacun, dans le sillon que le maître désigne,

Serpe en main, sous le cep a posé son panier.

Honte à qui reste en route et finit le dernier !

Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !

Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !

Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas,

Plus d'un rouge corsage entre les échalas ;

Voici qu'un lièvre part, on a vu ses oreilles ;

La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.

Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,

Tout panier est déjà vidé plus d'une fois,

Et bien des chars ployant sous l'heureuse vendange,

Escortés des enfants, sont partis pour la grange.

Au pas lent des taureaux les voilà revenus,

Rapportant tout l'essaim des marmots aux pieds nus.

On descend, et la troupe à grand bruit s'éparpille,

Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,

Prés des ceps oubliés se livre des combats.

Qu'il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,

Préludant par des pleurs à de folles risées,

Tout empourprés du jus des grappes écrasées !

 

Victor de Laprade

 

 

 

Traversées par la Tavulella, entre les villages d'Evisa et d'Ota en Corse du Sud, les gorges de la Spelunca sont dominées par un rocher immense.

 

 

Idéal pour les randonneurs le ruisseau se franchit par le pont de Zaglia.

 

 

Aux abords d'Ota, le rocher gigantesque Capu d'Ota se contemple depuis le chemin de randonnée, à une hauteur de 898 mètres.

 

 

 

Konstantin Razumov est né en 1974 à Moscou. C’est un artiste peintre contemporain russe.

 

 

Il a étudié à l'atelier d'Ilya Glazounov à l'Académie des Beaux Arts de Moscou.

 

 

Il peint sous l'influence de nombreux styles, mais finalement il maîtrise la technique de combiner réalisme et impressionnisme.

 

 

Dans la plupart de ses peintures, pour la forme, les traits du visage l'artiste s'inscrit dans la lignée des réalistes, mais les tissus et l'environnement sont peints dans le style des impressionnistes.

 

 

  

Ne vivez plus dans la crainte

 

"Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur et ne t’appuie pas sur ta sagesse. Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers"
Proverbes 3.5-6

 

 

Avez-vous remarqué qu’il n’est pas facile de décrire les sentiments de peur ou d'angoisse ? En combien d’occasions ont-ils pris le pas sur votre foi ?
Vous reconnaissez-vous dans le récit qui suit ?
Avec Dieu, vous avez un appui solide...

 

 

Un homme hésitait à traverser le Mississippi au crépuscule, à l’époque de la conquête de l’Ouest américain. Le fleuve était gelé, et l’homme ne connaissait pas l’épaisseur de la glace ; il s’y engagea pourtant. Mais en rampant, de manière à répartir son poids sur la glace, il avançait péniblement.

Il était arrivé au milieu du fleuve, lorsqu’il vit un chariot rempli de charbon, attelé à quatre chevaux, le traverser aisément. Il comprit alors que si la glace pouvait supporter un tel poids, il n’avait pas à craindre de se mettre debout et de franchir à pied la distance qui le séparait encore de l’autre rive. Il était maintenant tout à fait confiant.

Ne vivez plus dans la crainte, car Jésus vous appelle à lui faire entièrement confiance.

 

 

Regardez autour de vous, tous ceux qui se sont fondés sur la parole de Dieu et qui ont expérimenté la solidité de ses promesses ! Considérez leurs vies. Ne sont-elles pas des témoignages vivants de la fidélité de Dieu ?

Avec lui, vous avez un appui solide, et vous pouvez lui faire confiance pour toute la traversée de votre vie.

 

Un engagement pour aujourd’hui

Seigneur, je ne veux plus m'appuyer sur ma propre sagesse. Aujourd'hui, je prends l'engagement de faire un pas de foi supplémentaire avec toi en te reconnaissant dans toutes mes voies, malgré les circonstances difficiles dans ma vie, car c'est toi qui aplanis mes sentiers.

Jean-Louis Gaillard

 

 

Ingrédients pour la cuisson des salsifis :

1 botte de salsifis
3 c à s de vinaigre d'alcool blanc
1 c à s de farine fluide
Gros sel

 

 

Préparation et cuisson des salsifis :

 

Préparer un récipient rempli d'eau à laquelle au ajoute 1 c à s de vinaigre d'alcool blanc.

Peler les salsifis à l'aide d'un éplucheur à légumes et les couper en tronçons de 5 cm de long. Les mettre immédiatement dans l'eau vinaigrée afin d'éviter qu'ils ne noircissent.

 

 

Mettre 1 c à s de farine fluide dans une casserole avec 2 c à s de vinaigre d'alcool blanc. Bien mélanger au fouet à froid. Ajouter 2 L d'eau froide et saler au gros sel gris en remuant au fouet. Faire chauffer jusqu'à ébullition en remuant de temps en temps. Quand l'eau bout, y verser les salsifis coupés. A partir de la reprise de l'ébullition, compter environ 30 mn de cuisson (vérifier la cuisson à l'aide de la pointe d'un couteau)
Egoutter les salsifis. A partir de la, les préparer comme bon vous semble ...... : en persillade, en gratin, en purée etc, etc.....

 

 

 

 

Pour ma part, j'ai choisi de les préparer en sauce blanche.

 

Ingrédients :

 

les salsifis préalablement cuits selon la recette précédente.
50 gr de farine fluide
40 gr de beurre
45 cl de bouillon de poule
20 cl de lait
quelques poignées de comté fraîchement râpé
sel, poivre

 

Réalisation :

 

Faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine et mélanger au fouet. Laisser cuire sur feu doux 5 mn (afin que la sauce n'ait pas un goût de farine) en remuant constamment.
Verser le bouillon de poule et le lait chaud. remuer au fouet jusqu'à épaississement. Saler et poivrer.

 

 

Beurrer un plat à gratin (ou, comme moi, des cassolettes individuelles). Y déposer les salsifis, quelques cuillères de sauce blanche et une poignée de comté. Remuer le tout.
Verser le reste de sauce blanche et recouvrir de comté.

 

Mettre le plat ou les cassolettes dans le four préalablement préchauffé à 190°. Laisser cuire 10 mn puis mettre le four en position "grill" et laisser gratiner votre plat.

 

 

 

On reconnaît le salsifis sauvage dans les terrains humides à ses longues feuilles étroites, dont la base engaine la tige, et à ses larges fleurs jaunes, qui s'ouvrent le matin et se ferment l'après-midi.

 

Il était sans doute connu des Anciens puisqu'une représentation de sa racine figure sur une fresque de Pompéi, et ce sont les Italiens qui, les premiers, utilisèrent sa racine brun clair comme plante alimentaire, parce qu'ils le trouvaient dans les terrains rocailleux, ils le baptisèrent du nom de "Sassefrica", celle qui frotte les pierres.

 

La culture du salsifis remonte sans doute à 1500. Au XVIIe siècle, le ministre d'Henri IV, Olivier de Serre, le signale sous le nom de "sersifi".
Comme légume, il n'a pas eu un grand succès et à vite été détrôné par le scorsonère.

 

Le salsifis des près est une plante dépurative, diurétique et sudorifique. Sa racine se prête à de nombreuses et délicieuses préparations culinaires. Accommodées en salade, ses feuilles ont un goût qui ressemble à celui de l'endive ou de la chicorée.

 

 

 

HABITAT

 

- Europe, prairies humides, bords des chemins. Jusqu'à 2 000 mètres

 

 

IDENTIFICATION

- Hauteur : 0,30 à 0,80 mètre. Bisannuelle

 

- Tige dressée, simple ou rameuse, glabre

 

- Feuilles dressées le long de la tige, étroites, ventrues, embrasantes, longuement pointues

 

- Fleurs jaunes (mai-juillet) liguiées en capitules solitaires sur des pédoncules, peu renflés sous l'involucre, involucre à longues bractées sur 1 rang

 

- Akène presque lisse, surmonté d'un bec portant une aigrette plumeuse

 

- Racine principale pivotante, fusiforme, brun clair, latex blanc

 

- Odeur nulle

- Saveur agréable, un peu amère

 

PARTIES UTILISEES

- Feuilles, racines, jus

 

 

CONSTITUANTS

- Glucides, protides, lipides, cellulose

 

PROPRIETES

- Dépuratif, diurétique, sudorifique

 

 

 

 

Les anciennes carrières d'ocre de Roussillon et de Rustrel, dans le Lubéron, offrent une palette flamboyante de paysages et de couleurs allant du rouge au jaune pierre.

 

Principalement utilisée comme colorant, l'ocre a vu son exploitation cesser à cause de la concurrence des produits synthétiques.

 

 

 

 

Elle continue cependant à faire vivre cette région où les falaises donnent à observer l'étagement de couches de couleurs différentes.

 

Les cheminées de fée, colonnes naturelles constituées de roches friables, surmontées d'un bloc de pierre plus résistante, constituent une des autres curiosités du lieu.

 

 

 

Septembre

 

Septembre ! Septembre !
Cueilleur de fruits, teilleur de chanvre,
Aux clairs matins, aux soirs de sang,
Tu m'apparais
Debout et beau,
Sur l'or des feuilles de la forêt,
Au bord de l'eau.
En ta robe de brume et de soie,
Avec ta chevelure qui rougeoie
D'or, de cuivre, de sang et d'ambre

Septembre !
Avec l'outre de peau obèse,
Qui charge tes épaules et pèse,
Et suinte à ses coutures vermeilles
Où viennent bourdonner les dernières abeilles !

Septembre !
Le vin nouveau fermente et mousse de la tonne
Aux cruches ;
La cave embaume, le grenier ploie ;
La gerbe de l'été cède au cep de l'automne,
La meule luit des olives qu'elle broie.
Toi, Seigneur des pressoirs, des meules et des ruches,

O Septembre ! chanté de toutes les fontaines,
Ecoute la voix du poème.
Le soir est froid,
L'ombre s'allonge de la forêt
Et le soleil descend derrière les grands chênes.

Henri de Regnier

 

 

 

Le Pays de Caux est traversé par la vallée de la Seine, bordée de falaises de craie, qui, depuis Rouen jusqu'au Havre, s'étirent en méandres langoureux.

 

On croise à cet endroit quelques chefs d'oeuvre religieux, marque de la présence des Francs au VIIe siècle : l'abbaye de Jumièges, repaire des Vikings, qu'ils incendièrent en 841,

 

 

Saint-Wandrille,

détruite par les Vikings, puis reconstruite au XIIe siècle,

 

  

et Saint-Georges de Boscherville, joyau de l'art roman édifié au XIIe siècle, aux proportions harmonieuses, et richement sculptée.

 

 

José Miguel Roman Frances est né le 2 Janvier 1950 à Alcoy, Alicante, Espagne.

À l'âge de quatorze ans, il commence à peindre dans l'atelier de Gaspar Frances Rico. Ce dernier est devenu plus un ami qu'un enseignant, et son travail a influencé la formation artistique de Frances. Le travail de Frances est caractérisé par son dessin superbe et le sentiment de la lumière qui l'inspire.

 

 

Ses œuvres sont pleines de lumière et de couleur, typique de la Méditerranée, le contraste est frappant de constater que cela crée entre les personnages centraux et arrière-plans.

 

 

La peau des femmes et des enfants dans les images, écrit-il, est délicatement ombragée et précisément établie, tandis que les fonds ont tendance à un certain empâtement.

 

 

Aujourd'hui, il vit et travaille à deux endroits différents pour le plein d'inspiration; très proche de Alcoy, dans la montagne, et Denia, en face de la mer Méditerranée. Dans les deux endroits, il est très facile de voir comment le ciel change tous les matins, avec les teintes globales de violette ou bleues.

 

 

Il est convaincu que la vérité qu'il cherche dans son travail ne peut être trouvée à l'intérieur des livres ou les tiroirs, mais à l'extérieur loin de l'idée de l'agressivité, de la compétence et rivalité. Il est convaincu aussi que l'homme n'a pas été créé pour la société, mais plutôt dans l'autre sens.

 

 

Son travail peut être trouvé dans de nombreuses et importantes collections publiques et privées dans plus de 30 pays, y compris les États-Unis, France, Italie, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne, Les Émirats arabes unis, le Japon, le Mexique et le Canada.
Il a exposé dans plus de 50 expositions personnelles et a participé à de nombreuses expositions collectives.