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Ingrédients (pour 6 à 8 personnes)Pâte sablée :
250 g de farine
100 g de sucre
125 g de beurre demi-sel
2 jaunes d’œuf
30 ml d’eauPâte à crumble:
100 g de beurre demi sel mou
100 g de sucre
100 g de farine
100 g d’amande en poudre450 g de fruits rouges surgelés
2 sachets de sucre vanillé
Préparation : 20 min Cuisson : 40 minPréchauffez le four à 180°c.
Commencez par préparer la pâte sablée.
Mettez la farine et le sucre dans une jatte.
Ajoutez les jaunes d’œuf au milieu et le beurre en parcelles.
Incorporez ces derniers avec les 2 mains sans trop travailler la pâte.
Versez l’eau à la fin pour pouvoir former une boule.
Cette pâte peut se faire au robot équipé de la feuille et dans ce cas vous pouvez préparer la pâte à crumble pendant que le robot travaille (et gagner 5 minutes).Placez un disque de papier sulfurisé au fond d’un moule à charnière et foncez le moule avec la pâte sablée directement avec les doigts sans l’étaler au préalable.
Tassez bien et faites remonter un peu sur les bords.
Garnissez avec les fruits rouges congelés, enfoncez-les un peu dans la pâte et saupoudrez de sucre vanillé.Préparez la pâte à crumble en mélangeant avec les doigts le beurre mou, le sucre, la farine et la poudre d’amande.
Vous obtenez une pâte grumeleuse et sablonneuse.
Emiettez cette pâte sur les fruits rouges puis mettez à cuire 40 minutes.
Laissez refroidir à température ambiante avant d’ôter la charnière puis de déguster.
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Les saxifrages sont des plantes ornementales qui se distribuent en nombreuses espèces polymorphes. La plus utilisée en phytothérapie, celle que nous avons représentée, est caractéristique : la base de sa tige est munie de bulbilles, qui ont inspiré son nom et probablement son usage. Ainsi, la médecine des signatures lui attribuait le pouvoir de dissoudre les calculs vésicaux. C'est une plante des fossés bourbeux, toute habillée de poils visqueux.
D'autres espèces sont aussi utilisées comme simples. Ainsi le saxifrage tridactyle, petite plante annuelle à fleurs blanches, gazonne sur les vieux murs et dans les terrains sablonneux, très vantée autrefois contre l'ictère, elle s'administrait infusée dans la bière.
Autre espèce beaucoup plus intéressante, la saxifrage de Sibérie "Bergeria cordifolia" se trouve à l'état sauvage dans les Alpes, elle est très cultivée dans les jardins. C'est une petite plante vivace à fleurs roses, dont les grandes feuilles sont considérées comme antidiarrhéiques en infusion ou "thé des Mongols". Comme pansement antiseptique, elles peuvent remplacer le lierre grimpant.HABITAT
- Europe, sauf la zone arctique, près humides, lisières surtout sur silice, jusqu'à 800 mètresIDENTIFICATION
- Hauteur: 0,20 à 0,50 mètre. Bisannuelle
- Tige florale simple, dressée à pilosité visqueuse, bulbilles à la base
- Feuilles radicales, pétiolées, grandes, palmées, réniformes, à bords crênelés, les caulinaires supérieures à lobes aigus
- Fleurs blanches (avril-mai) grandes, en corymbes terminaux, 5 sépales ovales, 5 très longs pétales, 10 étamines; 2 carpelles
- Capsule à 2 becs, nombreuses graines
- Odeur agréable (fleur)
- Saveur amère, âprePARTIES UTILISEES
- Racine, fleurs, feuilles fraîchesCONSTITUANTS
- Vitamine CPROPRIETES
- Apéritive, astringente, cholagogue, diurétique
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Le cirque de Mourèze offre un décor naturel surprenant.
Le site,formé de roches calcaires sculptées par l'érosion, apparait comme un paysage ruiniforme.
Des formes bizarres qui permettent toutes les interprétations.Ce chaos de roches calcaires aux formes gigantesques nous projette
dans un autre univers, magique, intemporel, voire extraterrestre !
Différents circuits de randonnée vous offrent la possibilité de partir à l'aventure dans ce patrimoine naturel unique autant qu'insolite de 300 hectares.Une table d'orientation a été installée sur le Belvédère du parc des Courtinals, d'où on a un large panorama sur le cirque, et sur le village pittoresque de Mourèze.
Jusqu’aux années 1970, le cirque avait un paysage lunaire avec une végétation basse. Avec l’arrêt du pastoralisme (de nombreuses chèvres et moutons broutaient dans le cirque)
et l’arrêt des activités humaines (charbonnières),
la nature a repris ses droits et actuellement le cirque à tendance a se « fermer » dans le sens où les pins d’Alep envahissent le cirque et cachent peu à peu les dolomies.
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Automne
Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,
Se gonfler doucement aux regards du soleil !
Sa sève, à chaque instant plus riche et plus féconde,
L’emplit, on le dirait, de volupté profonde.Sous les feux d’un soleil invisible et puissant,
Notre coeur est semblable à ce fruit mûrissant.
De sucs plus abondants chaque jour il enivre,
Et, maintenant mûri, il est heureux de vivre.L’automne vient : le fruit se vide et va tomber,
Mais sa gaine est vivante et demande à germer.
L’âge arrive, le coeur se referme en silence,
Mais, pour l’été promis, il garde sa semence.Ondine Valmore
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Le rocher de Roquebrune, site classé d'intérêt national, est situé sur les communes de Roquebrune-sur-Argens et du Muy. Il se dresse entre les massifs des Maures et de l'Esterel et est bordé par l'Argens à ses pieds. Son point culminant, à 372m d'altitude, offre une vue à 360° sur la vallée de l'Argens, Fréjus, l'Estérel et au loin les Alpes.
La couleur de la roche, constituée de grès rougeâtres, contraste avec le vert du maquis alentour. Le relief est composé de crêtes déchiquetées et falaises abruptes.L'érosion y a sculpté et creusé des grottes, agrandi les failles et modelé des colonnes en forme de champignons, comme les Deux Frères.
Une des grottes est, d'ailleurs, habitée par un ermite depuis plus de 50 ans.
Autre particularité de Roquebrune : ses trois failles, dont la plus connue est celle de Saint-Trou, longue, obscure et étroite. Selon la légende, la Vierge aurait fendu le rocher pour laisser passer une jeune fille qui était poursuivie.
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Le kinusaiga est un art traditionnel pratiqué en Chine et au Japon. Il s’agit d’une variante du patchwork, combinant différentes matières et techniques traditionnelles japonaises. Outre le tissu – à l’origine essentiellement de vieux kimonos – on peut trouver du batik, de la soie, de la marqueterie, voire de la sculpture et de la peinture sur bois. Tout comme le patchwork utilise de vieux tissus, le kinusaiga se doit d’être réalisé avec des matériaux recyclés.
Traditionnellement, le kinusaiga représente un paysage urbain ou campagnard, parfois une nature morte, plus rarement des personnages. L’une des constantes des œuvres kinusaiga est qu’elles reflètent l’harmonie et la sérénité. Il a acquis ses lettres de noblesse avec les œuvres de l’artiste japonaise Maeno Takashi qui illustrent d’ailleurs pour la plupart cette notule.
Le principe est simple mais l’exécution nécessite une grande connaissance des différentes techniques utilisées et une exécution minutieuse comme souvent dans l’artisanat japonais. La première étape consiste à créer un dessin sur papier. Cette esquisse est ensuite transférée sur une planche de bois. Des rainures très étroites sont creusées (2mm environ) sur les traits du dessin avant d’y insérer les morceaux de tissus – ou de toute autre matière – découpés au format des formes qu’ils vont recouvrir mais en incluant une bordure d’environ 1mm. Tout le talent doit s’exercer dans cet exercice car il est nécessaire d’adapter les textures, les couleurs, les tonalités et les motifs au sujet représenté. Il est même possible de jouer avec des pliures afin de donner du relief sur des pièces unies.
Vous l’aurez compris, c’est facile à expliquer mais extrêmement compliqué à réaliser. Cela nécessite doigté, minutie et un long apprentissage. Cela explique que les Kinusaiga sont chères, d’autant que chacun est une pièce unique (du moins pour ceux qui proviennent du Japon).
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La puissance de l'émerveillement
"Oui, nous avons contemplé sa splendeur glorieuse, une splendeur que seul le Fils unique envoyé par son Père pouvait posséder."
Jean 1.14Avez-vous entendu ce matin, les oiseaux chanter au lever du jour ? C'est leur créateur qui les y incite.
Avez-vous vu le soleil sortir de son lit ? C'est Dieu qui guide sa course dans le ciel.
Avez-vous vu le vent souffler dans les feuilles des arbres ? C'est l'auteur de la vie qui en est à l'origine.
Dans notre vie si trépidante, il est bon que nous sachions nous arrêter pour nous émerveiller encore et encore.Dans le flot de vos occupations quotidiennes, je vous invite à vous arrêter un instant, à lever les yeux vers le ciel et à réfléchir à la majesté de l’habitation de Dieu. Puis, tournez les regards autour de vous et observez comme la terre résonne de sa perfection, comme la nature fait écho à sa beauté et à sa sensibilité.
Un jour, le psalmiste a aussi posé ce regard, et voici la louange qui a jailli de sa bouche... "Dieu arrive de Téman, le vrai Dieu vient des monts de Paran. Sa splendeur illumine le ciel et la terre est pleine de sa louange. Il vient, éclatant de lumière, des rayons brillants jaillissent de sa main, où se cache sa puissance." (Habacuc 3.3-4)
Dans notre vie si trépidante, il est bon que nous sachions nous arrêter pour nous émerveiller encore et encore.
Même à propos des plus petites choses, de cet oiseau qui chante, de cette brise sur notre visage, de cet enfant qui sourit,... La vie est plus douce quand on sait s’en émerveiller.
Voyez-vous, Dieu est partout, pour quiconque veut le voir. Il faut volontairement ouvrir les yeux de la foi pour le voir, car il est bien là, et de toute éternité. Dieu se cache, et se révèle à la fois. Il est, comme le disait Victor Hugo, "l'invisible évident". Il est "derrière tout, mais tout le cache."
Ne cessez jamais de le voir partout, ainsi que dans chaque détail de votre vie : Dieu prend plaisir à s'y refléter.
Un défi pour vous aujourd’hui
Arrêtez intentionnellement vos activités en ce jour et prenez le temps d’observer le monde qui vous entoure. Inspirez… expirez… remerciez Dieu pour le souffle de vie, louez-le dans toute sa splendeur et repartez !
Eric Célerier
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Ingrédients4 clémentines bio ou non traitées
95 g de farine de châtaigne **
95 g de farine de blé semi-complète **
40 g de poudre d’amandes
1 pincée de bicarbonate de soude
1 càs de poudre à lever
50 g de cassonade { ou un mélange de 25 g de cassonade et 25 g de sucre de canne}
125 g de yaourt de soja { ou au choix}
30 g d’huile de colza
1 pincée de graines de vanille
1 pincée de sel
3 oeufs
Quelques gouttes d’essence d’amande amère
2 càs d’amandes effilées ( facultatif )Préparation
Préchauffer le four à 170°C.
Faire bouillir une casserole d’eau bouillante et y plonger les clémentines non épluchées pendant 5 minutes.
Jeter l’eau et recommencer la même opération une seconde fois. Laisser ensuite refroidir les clémentines.
Lorsqu’elles sont refroidies, éplucher 3 des 4 clémentines et retirer les petites membranes blanches et les pépins éventuels. Procéder de la même manière avec la 4 ème clémentine, mais conserver la peau épluchée, et déposer le tout dans un mixeur. Réduire en purée, et réserver. Ce qui équivaut à une purée de 300 ml.
Dans un plat, fouetter la cassonade, le yaourt et l’huile de colza jusqu’à ce que le mélanger blanchisse. Ajouter les oeufs un à un et bien fouetter entre chaque ajout.
Ajouter les farines, la poudre à lever, la bicarbonate de soude, le sel, la purée de clémentines, les grains de vanille et l’essence d’amande amère.
Mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène.
Beurrer et fariner un moule à gâteaux et y verser la préparation.
Parsemer de quelques amandes effilées.
Cuire au four 50 à 55 minutes à 170°C. Vérifier la cuisson avec un cure-dent qui doit ressortir sec.
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S'il faut en croire Saint-Simon, Louis XIV buvait chaque matin, à son lever, deux tasses de sauge et de véronique. Sans doute le Roi Soleil accordait-il à ces deux plantes, avec raison, la même confiance naïve qu'il accordait à tort à son médecin, Fragon, qui, dit l'écrivain de façon venimeuse, le tua en voulant le soigner.
C'était en 1715, et la sauge jouissait alors d'un prestige venant des temps très anciens, l'Ecole de Salerne l'a reprise après Sainte Hildegarde en l'escortant de cet axiome édifiant : "Pourquoi mourrait l'homme dans le jardin de qui pousse la sauge si ce n'est qu'il n'existe aucun remède contre le pouvoir de la mort".
La sauge est celle qui sauve et elle garde encore de nos jours sa très vieille réputation. Elle est utile partout dans la maison pour parfumer les aliments, assainir les armoires et protéger le linge, préserver la beauté, soigner les malaises. Elle efface, dit-on, les coups de cafard et calme les crises d'asthme. Son odeur rude et sa saveur chaude ajoutent à son charme. Mais il convient de prendre garde, car son essence contient la même substance toxique que l'absinthe et son usage est déconseillé aux tempéraments sanguins.HABITAT
- Europe méridionale, jusqu'à 800 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,30 à 0,70 mètre. Sous-arbrisseau
- Tige rameuse, velue
- Feuilles grandes, oblongues, pétiolées, vert blanchâtre, persistantes, épaisses, crénelées
- Fleurs bleu violacé (mai-juillet) grandes, 3 à 6 par verticille en épis terminaux à bractées violacées caduques, calice bilabié, corolle longue à 2 lèvres, l'inférieure trilobée
- Odeur, saveur aromatiquesPARTIES UTILISEES
- Feuilles mondées (avant floraison) sommités fleuries, conserver en récipients hermétiques
- CONSTITUANTS
- Acide rasmarinique, flavonoïdes, saponinePROPRIETES
- Antiseptique, antispasmodique, antisudorale, carminative, stimulante, stomachique, vulnéraire
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A fleur d'océan, l'île de Sein est un trait doublant l'horizon sur seulement 1,8 kilomètres de long, à 8 kilomètres environ de la Pointe du Raz.
L’île de Sein vous offrira le dépaysement total de ses maisons aux couleurs vives, de ses ruelles étroites et de ses longs cordons de galets.…
Labellisé depuis 2013 « port d’intérêt patrimonial », le port de Sein est un endroit plein de charme où flâner, entre les vieilles bâtisses et les bateaux. Du Quai des Paimpolais au Quai des Français libres, parcourez les rues du bourg, le long de la mer, et profitez des embruns…Ce havre de paix appartenant au parc naturel régional d'Armorique est un espace naturel particulièrement protégé.
Il abrite néanmoins un musée, celui du Sauvetage en mer !
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