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Site touristique très fréquenté, le Mont des Alouettes (232m) offre un panorama unique sur le bocage vendéen.D'où vient ce nom des Alouettes ? Du camp de base d'une légion romaine ? Du survol habituel d'une colonie d'oiseaux ? De la déformation patoisante du mot ajoncs ?... Plusieurs hypothèses courent sur son étymologie même si la légende préfère garder l'histoire de la légion romaine des Alouettes qui laissa son nom au site. Une tradition meunière vieille de plusieurs siècles La première mention écrite signalant un moulin au Mont des Alouettes date de 1564. De la fin du XVIIIe siècle au XIXe siècle, huit moulins à vent y ont été érigés. Tous ces moulins, bien que construits à des époques différentes se ressemblaient.
Un haut lieu de la mémoire vendéenne
Les moulins avaient une fonction secondaire, ils servaient aussi de télégraphe optique pour annoncer des nouvelles. Pendant les Guerres de Vendée (1793-1794), en fonction de la position des ailes, ils donnaient des signaux aux insurgés vendéens pour les renseigner sur les mouvements de l'ennemi. L'information était relayée de colline en colline. Ce moyen de communication ne servit pas longtemps au Mont des Alouettes puisque les moulins furent en partie incendiés par les armées républicaines. Le calme revenu, les moulins furent restaurés. Mais, peu à peu, faute de rentabilité et face à la concurrence des moulins à eau, les propriétaires démontèrent progressivement leurs ailes, puis laissèrent les tours de pierre s'écrouler. Le premier moulin a été détruit à la dynamite en 1910.
Seuls trois moulins ont subsisté, dont un fonctionne encore gardant ainsi mémoire d'une tradition meunière vieille de plusieurs siècles. Un meunier y accueille chaque été les estivants. L'un des moulins est orné d'un bas-relief, exécuté par les frères Martel, qui évoque le souvenir de Jean Yole, médecin, homme politique et écrivain vendéen. Une citation de Jean Yole a également été apposée sur le mur de ce moulin.Les trois moulins appartiennent à la Ville des Herbiers et ont été restaurés. En 1933, le site du Mont des Alouettes est classé. Les moulins sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 27 mai 1975.
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Les oies sauvages
Tout est muet, l’oiseau ne jette plus ses cris.
La morne plaine est blanche au loin sous le ciel gris.
Seuls, les grands corbeaux noirs, qui vont cherchant leurs proies,
Fouillent du bec la neige et tachent sa pâleur.Voilà qu’à l’horizon s’élève une clameur ;
Elle approche, elle vient, c’est la tribu des oies.
Ainsi qu’un trait lancé, toutes, le cou tendu,
Allant toujours plus vite, en leur vol éperdu,
Passent, fouettant le vent de leur aile sifflante.Le guide qui conduit ces pèlerins des airs
Delà les océans, les bois et les déserts,
Comme pour exciter leur allure trop lente,
De moment en moment jette son cri perçant.Comme un double ruban la caravane ondoie,
Bruit étrangement, et par le ciel déploie
Son grand triangle ailé qui va s’élargissant.Mais leurs frères captifs répandus dans la plaine,
Engourdis par le froid, cheminent gravement.
Un enfant en haillons en sifflant les promène,
Comme de lourds vaisseaux balancés lentement.
Ils entendent le cri de la tribu qui passe,
Ils érigent leur tête ; et regardant s’enfuir
Les libres voyageurs au travers de l’espace,
Les captifs tout à coup se lèvent pour partir.
Ils agitent en vain leurs ailes impuissantes,
Et, dressés sur leurs pieds, sentent confusément,
A cet appel errant se lever grandissantes
La liberté première au fond du coeur dormant,
La fièvre de l’espace et des tièdes rivages.
Dans les champs pleins de neige ils courent effarés,
Et jetant par le ciel des cris désespérés
Ils répondent longtemps à leurs frères sauvages.Guy de Maupassant
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Un oriu (au pluriel des orii)est un abri sous roche troglodyte dont les origines remontent à la préhistoire.
Les fouilles pratiquées actuellement sur le site de Campu Stefanu le confirment L'oriu est une grotte dont l'entrée a été murée par des pierres sèches. L'oriu a servi d'habitation à nos ancêtres, on en trouve dans le site de Cuciurpula qui vient d'être découvert récemment, vers Serra di Scopaméne, et un encore plus ancien à Campu Stefanu, où 7 sépultures ont été mises à jour, datées de 7000 à 10000 ans avantJ.C.
Ces abris sous roche ont été utilisés aussi plus tard par les bergers,puis comme remises, et aussi par ceux qui ..prenaient le maquis!! L'oriu est peu connu du commun des mortels, surtout connu par les chasseurs, car la majorité des orii se trouve encerclée dans le maquis.Ne pas confondre l'oriu avec le taffonu,qui est une grotte non murée comme on en voit souvent,entre autres dans le site de Cucuruzzu ou sur les sentiers du littoral.
Il n'existe aucun guide, aucun relevé qui pourrait pourtant se faire avec l'assistance de tous les maires de Corse.Ce serait un travail important mais pas impossible, car,à dire vrai, certains orii sont de pure merveille.
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Lucia Sarto est née à Udine, dans le Nord-Est de l'Italie en 1950. À l'âge de seulement 11 ans, elle remporte son premier prix de peinture dans une compétition scolaire régionale. Elle a étudié la peinture à Venise avec l'artiste bien connu Tutor V.Guidi. Il a été d’une grande influence sur son travail de portraitiste. Lucie se déplace à Turin, un centre de la culture et l'art italien, et bientôt elle s’établit comme une artiste dans son propre droit,et trouve un marché pour ses œuvres.
Elle a été nommée "Peintre de l'année" dans une exposition solo à la Regione Pallazo della. Elle a par la suite participé à plus d'une centaine d'expositions, d'environ 50 d'entre eux étant One Woman Expositions.
En 1979, elle a reçu le «peintre féminine de l'année» décerné à Côme. En 1980, lors d'une cérémonie dans le Palazzo delle Côme Manfestazioni, elle a reçu le «Costa Armatori Award» pour les expositions qu'elle a organisées sur les navires de croisière transatlantiques. En 1981, son exposition à la Cave à Trévise fut un grand succès avec la critique et le public.
Le Museo Civico de Foggia a également tenu une importante rétrospective de son travail qui a rencontré un grand succès.
Sa réputation ne cesse de croître, non seulement en Europe mais aussi partout dans le monde, particulièrement en Amérique et au Japon. Elle ne se cantonne pas au portrait et ses sujets sont nombreux et variés. Les plus remarquables sont ses œuvres florales et ses paysages d'été italiens dans laquelle elle capte la chaleur et la luminosité, mais dans des tons pastel.
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L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des rois mages.
Elle a lieu le 6 janvier. Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier.
En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII.
La fête s'appelle aussi « Théophanie », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion. En France, depuis le Moyen Âge, une « galette des Rois », gâteau contenant une fève, est partagée ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part de galette est surnommé « roi ».
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Ingrédients pour 3-4 brioches de 300gr :
500 g de farine
100 g de farine pour le levain
150 g de farine pour pétrir
50 g de levure de boulanger
80 g de sucre semoule
80 g de beurre
3 oeufs battus
1 orange
1 citron
1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'orangerPréparation :
Commencez par faire le levain. Mélangez la levure de boulanger avec un demi verre d'eau tiède. Pour activer les levures, j'ajoute toujours une pincée de sucre, afin qu'elles commencent à se multiplier, et j'attends une minute. Puis, rajoutez la farine, et mélangez jusqu'à obtenir une pâte homogène mais encore un peu collante. Laissez lever dans un endroit chaud (entre 25°C et 30°C).
Pendant ce temps, râpez les zests de l'orange et du citron. Attention à ne pas râper trop fort et attaquer le blanc, vos zestes seraient trop amers. Mettez-les dans une assiette creuse, ajoutez le sucre, l'eau de fleur d'oranger (facultatif) et faire fondre avec un peu d'eau tiède.
Versez la farine sur le plan de travail ou dans un gros cul de poule. Formez un puits et versez-y les oeufs battus. Pétrissez à la main ou à la cuillère en bois (personnellement, je suis partisan du pétrissage à la main). Ajoutez le mélange eau+sucre+arôme. Pétrissez encore. S'il vous manque de la farine, ajoutez-en, mais pas en excès.
Puis, aplatissez grossièrement la pâte à la main en la "raclant". Tartinez avec le beurre et repétrissez intimement. Ajoutez un peu de farine s'il en faut, mais toujours pareil : la pâte doit rester encore un peu collante.A ce niveau-là, le levain devrait avoir doublé de volumes, et de jolies bulles devraient avoir fait surface ...
Re-aplatissez de la même manière que précédemment. Versez votre levain dessus et re-pétrissez intimement. Ajoutez de la farine pendant le pétrissage. Cette fois-ci, la pâte ne doit plus rester collante, mais elle ne doit pas être trop sèche non plus. Travaillez-la bien pendant 10 minutes en faisant bien rentrer de l'air. La pâte doit avoir une belle consistance lisse et élastique. Vous devriez le sentir au fur et à mesure en pétrissant à la main.Une fois bien pétrie, mettez-là dans un grand cul de poule propre, ou dans une panière tapissée d'un linge propre en coton ou en lin et d'un peu de farine. Recouvrez d'un linge propre et laisser reposer la pâte dans un endroit chaud (25°C - 30°C) et à l'abri des courants d'air. Laissez entre 1 heure et 3 heures. La pâte doit avoir triplé de volume.
Quand le pâte est bien levée, reversez-la doucement sur le plan de travail, et aplatissez-la avec la paume de votre main afin de faire ressortir l'air. Façonnez en prélevant des petites boules de 200 à 300gr, et formez les en couronnes. Disposez les sur une plaque destinée au four, et laissez lever encore une heure ou deux.Après avoir levé, voilà le résultat :
Enfournez-les dans un four préchauffé à 160° (chaleur tournante) ou 170° (traditionnel), et laissez cuire environ 20 minutes (ça dépend de la taille et de la forme de vos brioches). A quelques minutes de la fin de la cuisson, badigeonnez-les avec un jaune d'oeuf délayé avec de l'eau pour faire dorer. Une fois sorties du four, rebadigeonnez avec du nappage pour brioche (qui peut être avantageusement remplacé par de la confiture d'abricot maison délayée avec un peu d'eau). Parsemez de sucre en grain et disposez vos fruits confits (ou vice-versa, c'est comme vous voulez). N'oubliez pas d'insérer par en dessous le santon et la fève ;)
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La tanaisie n'est vulgaire que pour les botanistes. Pour nous, c'est le sent-bon de nos aïeules, que l'on cherchait autrefois au bord des étangs, parmi les cailloux des remblais des chemins de fer. Il était facile de l'apprivoiser dans les jardins : un éclat de pied repiqué à la fin de l'hiver ou quelques graines semées au printemps, et bientôt la vigoureuse plante déployait ses feuilles très vertes et, tout en haut de ses tiges anguleuses, les petites têtes serrées de ses fleurs d'or.
De là, elle partait sécher dans les greniers, suspendue en bouquets;et on la retrouvait partout dans la maison, au plafond où elle chassait les mouches, dans les penderies et les armoires qu'elle délivrait des mites, sous les matelas et dans la niche au chien qu'elle préservait des puces, à la cuisine parmi les épices où les cuisinières en jetaient une pincée dans les omelettes et le puddings.
C'était une très bonne plante médicinale : elle l'est restée. L'infusion tirée de ses capitules, bien sucrée, facilite la digestion. Dans l'attente d'une visite chez le dentiste, un gargarisme de tanaisie calme une rage de dent.HABITAT
- Europe, sauf région méditerranéenne, terrains incultes,jusqu'à 1 400 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,60 à 1,20 mètre. Vivace
- Touffes de tiges nombreuses, rameuses, anguleuses, creuses
- Feuilles alternes, glabres, ponctuées, profondément découpées en segments dentés, les caulinaires un peu embrasantes par de petites oreillettes
- Fleurs jaune d'or (juillet-septembre) en gros capitules pédonculaires, à involucre, coriace, serrés en corymbes dressés, toutes tubuleuses, les externes sans étamines
- Akène allongé, côtelé, sans aigrette
- Souche oblique, ramifiée
- Odeur forte
- Saveur aromatique, très amèrePARTIES UTILISEES
- Sommités fleuries, semencesCONSTITUANTS
- Huile essentielle, lipides, acide citrique, tanin, résine, vitamine C, manganèsePROPRIETES
- Digestive, emménagogue, insecticide, rafraîchissante, vermifuge
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Le château d'Anet est un château Renaissance, situé en Eure-et-Loir, qui fut commandité par Henri II pour Diane de Poitiers.
Il fut construit en 1548 sous la direction de Philibert Delorme (architecte), Jean Goujon (sculpteur) et Jean Cousin (peintre). Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 mars 1993.
Vandalisé sous la Révolution française, il fut en grande partie démoli sous le Directoire. Quelques fragments d'architecture et de sculpture furent cependant achetés aux démolisseurs par Alexandre Lenoir, qui les fit transporter à Paris pour nourrir le musée des monuments français (alors situé dans l'actuelle école des Beaux-Arts), en particulier le portique orné d'une figure de Diane, d'un cerf et de quatre chiens (qui a occupé la cour des Beaux-Arts avant d'être déplacé à nouveau vers Anet). Cet ornement était à l'origine un automate : le cerf remuait la tête et les chiens remuaient la patte arrière gauche. Aujourd'hui, ce portique est en résine et donc statique. L'original ayant été fondu à la Révolution.
La chapelle est restaurée en 1840 par l'architecte Auguste Caristie. En 1860, le château appartient à Ferdinand Moreau.
La chapelle funéraire,
la cour intérieure
et une partie du château se visitent.
Le château est toujours habité et les pièces ouvertes au public sont meublées par certains meubles d'époques, mais surtout par des achats plus récents.
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Mois de Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
Que sur le long chemin à suivre
Il a neigé, neigé, neigé ;Et que, perdus dans la rafale,
Ils sont là, transis et sans voix,
Eux dont la chanson triomphale
Charmait nos courses dans les bois ?Hélas ! comme il faut qu'il en meure
De ces émigrés grelottants !
Y songes-tu ? Moi, je les pleure,
Nos chanteurs du dernier printemps.Tu parles, ce soir où tu m'aimes,
Des oiseaux du prochain Avril ;
Mais ce ne seront plus les mêmes,
Et ton amour attendra-t-il ?
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La figure ambivalente de Gilles de Rais donne au château de Tiffauges une puissance d’évocation mystérieuse.
Grand seigneur des marches de Bretagne, héros de la Guerre de Cent-Ans aux côtés de Jeanne d’Arc, promu au titre de Maréchal de France en 1429 mais bientôt discrédité par ses prodigalités, Gilles de Rais reste avant tout célèbre pour ses égarements alchimiques et ses crimes infanticides qui lui valurent procès retentissant et exécution sur le bûcher en 1440.
Gilles de Rais fut l’un des principaux bâtisseurs du site de Tiffauges au XVe siècle et mena de nombreuses modifications architecturales de la forteresse (création du châtelet et du logis, refonte du donjon).
Par une assimilation populaire de ce personnage historique à une figure fictive de la tradition orale immortalisée en 1697 par Charles Perrault, les ruines de Tiffauges ont été nommées à partir de l’époque romantique « château de Barbe Bleue ».Le château de Tiffauges est le plus grand site médiéval de la région, doté d'un riche passé aux confins des marches séparant le royaume de France de la Bretagne.
Une occupation du site qui remonte à l'époque gallo-romaine
Occupé depuis l'époque gallo-romaine par une tribu de Teiphales enrôlée dans la légion romaine, le site du Château de Tiffauges a été modelé au fil des siècles par trois familles de bâtisseurs :Les Vicomtes de Thouars érigent le donjon en pierre et l'ensemble des remparts du XIIe au XVe siècles,
Gilles de Rais (1404 - 1440) construit l'espace résidentiel logis-cuisine et renforce le donjon avec les douves et le châtelet d'entrée,
Louis de Vendôme élève des tours d'artillerie sur le côté Nord-Ouest du site au XVIe siècle.Détruit en partie durant les Guerres de Religion puis lors de la reconstruction de la ville de Tiffauges suite aux guerres de Vendée, le château sort de l'oubli au XXe siècle grâce à l'investissement de la commune et du Conseil Départemental de la Vendée.
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