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Situé dans les Corbières, le village de Périllos dont le nom vient du catalan « perelloner », poirier sauvage, est l’un des sites les plus mystérieux des Pyrénées-Orientales.
Si la première citation du village date du XIIe siècle, il semblerait qu’il ait été occupé dès l’époque romaine. En 1246, fut rédigée la Charte de fondation du village.
Selon certaines sources, ce serait Jean 1er d’Aragon qui fit construire le château fort et l’enceinte.
Au XIVe siècle, Périllos devint une véritable seigneurie. Il connut de nombreux désagréments comme la peste, le phylloxéra, fut ravagé par les guerres…
La dernière naissance dans le village fut enregistrée en 1916.
Le dernier habitant, un berger, s’en alla en 1970.
Le 19 novembre 1971, Périllos est rattachée à Opoul pour former la commune d’Opoul-Périllos.A voir à Périllos deux édifices religieux, l'église anciennement paroissiale, et la chapelle Sainte Barbe, un peu à l'écart du village.
L'église est typiquement romane, voûtée en berceau plein cintre, avec une nef unique. L'abside est semi-circulaire, légèrement plus grand que la nef. Elle est dotée d'un clocher-mur. Aujourd'hui encore elle contient un Christ de la fin du XIXe siècle, une statue de l’enfant Jésus du XVIIIe, une autre de St Joseph également du XVIIIe siècle et au plat de quête antérieur, du XVIIe.
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Lucien Potronat était un peintre français surtout connu pour ses représentations de villas pittoresques dans la campagne de la Côte d'Azur.
L'artiste a peint avec une palette chaude et sourde, et a utilisé des coups de pinceau lâches comme ceux de l'impressionniste Claude Monet . Ceci est illustré dans le travail Côte d'Azur .
Né en 1889 à Lyon, en France, il y étudie l'art, puis s'installe à Paris où il commence à exposer son travail au Salon.
L'amour de Potronat pour la Côte d'Azur l'a amené à s'y installer définitivement dans les années 1930. Son travail est dans la collection du Southport Arts Centre au Royaume-Uni.
Potronat est mort en 1974.
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Né à Paris le 17 juin 1818, mort à Saint-Cloud le 17 octobre 1893.
la maison où il vécut à Paris
Elève d'Halévy, de Lesueur et de Paer, Prix de Rome,
Charles Gounod séjourne d'abord en Italie où il découvre la musique de Palestrina et de Bach, mais aussi celle de Lully, Gluck, Mozart et Rossini. L'amitié qui le lie à Lacordaire, le futur grand orateur dominicain, et à Charles Gay, le futur évêque de Poitiers, déclenche chez lui une crise mystique, qui lui fait un temps envisager de devenir prêtre.
Son voeu ne se réalise pas, mais il reste imprégné d'un profond sentiment religieux qui marque toute son oeuvre et, en particulier, ses messes et ses oratorios (Messe solennelle de Sainte Cécile,
Messe du Sacré-Coeur,
le retour de Tobie,
Mors et vita
Avé Maria....
"La plupart des commentateurs font de Gounod un des principaux représentant du style musical du SecondEmpire, ce que la chronologie ne saurait démentir. Le raffinement extrême de son langage, son souci du détail, l'éclectisme de son inspiration, une suavité mélodique et harmonique parfois dépourvue de fermeté se rapportent assez volontiers aux critères esthétiques grâce auxquels les historiens d'aujourd'hui tentent de définir les arts sous le règne de Napoléon III." Paul Prévost Maître de conférences à l'Université de Metz.
Œuvres :
Romeo et Juliette
Faust
Mireille
Cinq-Mars
La Nonne sanglante
La maison où il vécut à Saint-Cloud
sa tombe au cimetière d'Auteuil
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Voici les abords du volcan Kafla et de ses alentours
Avec une hauteur de 45 m pour une largeur de 100 m,
la chute d’eau Dettifoss est la plus puissante d’Europe.
Pour terminer la journée, ils se sont arrêté à Akureyri
dans ce café pour y prendre une bière et un burger
et regarder le match Portugal-Espagne..
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Palmier aux feuilles en éventail, Brahea armata est surnommé le palmier bleu du Mexique du fait de sa remarquable teinte gris-bleu. D’autres palmiers du genre Brahea sont cultivés en France, ayant tous une bonne rusticité.
Tous les palmiers du genre Erythea portent désormais le nom de Brahea. Les 15 ou 16 espèces du genre sont endémiques d'Amérique Centrale (Californie du Sud, Honduras, Guatemala, Salvador) et en particulier du Mexique pour 12 d'entre elles.Les Brahea sont tous des palmiers de bonne rusticité, hermaphrodites, à feuilles en éventail, dont la croissance est assez lente excepté chez les espèces Brahea edulis et Brahea brandegeei. On trouve ces 2 espèces en culture sur le littoral méditerranéen.
Brahea armata pousse dans les canyons et les gorges des zones désertiques du Mexique (Basse-Californie, Sonora), parfois associé aux Washingtonia filifera et robusta (dans le site près de Catavina Arroyo), et aux grands cactus des westerns appelés saguaro (Carnegiea gigantea). On le cultive au bord de la Méditerranée, dans les zones chaudes de l'Europe et même dans le Tessin (Suisse) en tant que plante ornementale.
Son tronc vigoureux gris marron possède un fort diamètre dès la base (45 cm) et pousse lentement jusqu'à 6, parfois plus de 10 m de haut.
Lorsque les bases foliaires tombent, le stipe devient annelé. La couronne se compose d'une soixantaine de palmes s'étalant sur 3 m de diamètre. Les pétioles d'environ 1 m de long, gris argenté sur le dessous et recouvert d'un duvet brun au revers, sont armés de solides épines crochues jaune clair. Les feuilles légèrement costapalmées sont coriaces et couvertes d'une cire qui leur donne un aspect bleu argenté à gris bleu sur les deux faces. Les limbes sont déchirés en segments jusqu'au centre dans toute la couronne. L'extrémité des segments est elle même bifide et parfois légèrement retombante. Les vieilles feuilles restent longtemps attachées, formant un « jupon » au sommet du stipe.
Après plusieurs décennies, de spectaculaires panicules couleur ivoire, de 4 à 6 m de long, surgissent d'entre les feuilles et retombent gracieusement sous la couronne. Elles sont composées d'une multitude de petites fleurs hermaphrodites.
Les fruits comestibles sont des drupes sphériques marron rouge de 2,5 cm de long qui prennent d'abord une teinte jaune. Ils arrivent à maturité au bout d'une année lorsque la nouvelle floraison apparaît. La graine marron mesure 1 cm de long.
Les palmes s'utilisent comme couvertures pour les habitations.
Elles servent aussi à faire des chapeaux tressés
et des couffins.
Les fruits sont consommés.
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Fondée au XIIIe siècle par Saint Louis dans le but de développer le commerce avec l'Italie et l'Orient, Aigues-Mortes, premier port sur la Méditerranée du royaume de France, nous dévoile aujourd'hui un ensemble architectural particulièrement bien conservé.
Située au coeur de la Camargue gardoise, la cité d'Aigues-Mortes présente une véritable allure de forteresse médiévale, avec ses 1634 mètres de remparts, ses portes fortifiées, ses vingt tours et son chemin de ronde.
Plus haute tour d'Aigues-Mortes, la tour de Constance, ancienne prison, d'une hauteur de 30 mètres, offre du haut de sa terrasse une belle vue sur les vastes étendues camarguaises.
À l'intérieur des remparts, l'on ne manquera pas d'aller voir la place Saint-Louis, avec sa fontaine surmontée d'une statue de saint Louis, ses terrasses de restaurants et ses boutiques.
Toujours dans l'enceinte de la cité, la découverte de l'église gothique Notre-Dame-des-Sablons
et des deux édifices baroques, que sont la chapelle des Pénitents Blancs
et la chapelle des Pénitents Gris, complète la visite.
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Le manoir de Brion est au XIIe siècle un prieuré de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Etabli, en 1137, à l’initiative de l'abbé Bernard le Vénérable pour en faire un lieu de recueillement. En 1166, l'abbé Robert de Thorigny fait confirmer par charte la propriété des lieux à l'abbaye.
Brion servit alors de retraite aux moines âgés et malades et d'étape pour les pèlerins. Aux exercices religieux s'ajoutaient les activités agricoles.
Au début du XVIe, l'abbé Guillaume de Lamps et son frère Jean entreprirent certainement la reconstruction au goût du jour pour en faire une agréable résidence abbatiale de campagne. Des rois de France y ont séjourné à l’occasion de leur pèlerinage au Mont : Charles VI en 1393,
Louis XI en 1462
et François Ier en 1532
qui y reçut le navigateur Jacques Cartier.
Lequel aurait donné en souvenir le nom de Brion à l'une des îles de la Madeleine lors de son expédition au Canada en 1534.
Le manoir est vendu aux enchères, après 1789 et devient le siège d'une exploitation agricole. M. Iselin l’achète en 1900, le restaure et lui redonne son aspect ancien. Le manoir est maintenant transformé en chambres d'hôtes.
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Mikki Senkarik, peintre américain , est née en 1954 à Oak Ridge, Tennessee
Son art coloré, dansant entre l'impressionnisme et le réalisme, apporte des sourires. Les peintures de Mikki Senkarik s'accommodent bien de l'art abstrait, oriental ou traditionnel.
Son système de mélange de couleurs spécial est design friendly et compatible avec les dernières accents de décoration. Les peintures de Senkarik sont générationnelles; art qui sera transmis pour les années à venir.
Les paysages méditerranéens, provençaux et toscans de Senkarik sont à couper le souffle. Elle n'a pas d'égal avec les cours romantiques de Santa Fe ou les paysages marins des Caraïbes. Un maître jardinier, Mikki Senkarik incorpore beaucoup de fleurs de ses propres jardins dans ses peintures.
L'art coloré de Mikki Senkarik, dansant entre l'impressionnisme et le réalisme, apporte un réel plaisir au spectateur. Le style exubérant et la couleur vibrante des peintures à l'huile de Mikki Senkarik reflètent sa personnalité. Jeune au coeur et très énergique avec la profondeur et l'artisanat d'un peintre très mature.
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