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Le château du Lude se situe dans la commune du Lude dans le département français de la Sarthe.
Situé parmi les châteaux de la Loire les plus au nord, le site est occupé dès le Moyen Âge et devient un point stratégique aux confins du Maine, de l'Anjou et de la Touraine. Occupé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans, le château devient la propriété de Jean Daillon, chambellan du roi Louis XI, en 1457.
Pendant deux siècles, les Daillon œuvrent à l'embellissement du château, et transforment l'ancienne forteresse médiévale en logis de plaisance.
Réaménagé à la fin du XVIIIe siècle par la marquise de la Vieuville, puis un siècle plus tard par le marquis de Talhouët, le château du Lude témoigne de quatre siècles d'architecture française.
Les jardins, façonnés par les différents propriétaires du lieu, ont servi de cadre à un son et lumière qui a fait la renommée du Lude pendant près de quarante ans. Ils accueillent depuis le début des années 2000 plusieurs manifestations, comme la Fête des jardiniers, au cours de laquelle est décerné le prix P.-J.-Redouté. Le château du Lude détient le label « Jardin remarquable ».
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Campé sur un piton basaltique, Usson cultive le souvenir d’une belle captive. Au XVIe siècle, ce village-forteresse fut très longtemps la résidence forcée de la reine Margot.
Figure indissociable de l’Auvergne, la reine Margot semble avoir sillonné la région de long en large, tant les souvenirs plus ou moins authentiques de son passage abondent. Mais si, au sujet de Marguerite de Valois, l’anecdote et la légende ont souvent pris le pas sur l’histoire, il est au moins un lieu en Auvergne qui garde la marque intangible de son séjour. À Usson, la tumultueuse Margot fut retenue prisonnière pas moins de dix-neuf années (de 1586 à 1605), victime de tractations politiques et dynastiques qui la dépassaient sans doute de très loin.
Cela dit, il ne reste plus grand-chose de l’imposante et redoutable forteresse qui dominait alors le pays d’Issoire, du gros donjon quadrangulaire et de la triple enceinte qui furent la prison de Margot. Une prison dont elle sut adoucir les contours, d’abord en s’attirant les bonnes grâces de son geôlier, puis en s’entourant d’une brillante cour de musiciens, de savants et de lettrés.
Aujourd’hui classé parmi les « Plus beaux villages de France », Usson cultive le souvenir de la belle captive. Étagé sur une éminence volcanique, le village domine la Limage d’Issoire et ses bordures, les contreforts du Livradois à l’est, le profil dentelé des monts Dore à l’ouest et l’imposante silhouette du puy de Dôme au nord.
Un paysage qu’on n’embrasse jamais si bien qu’au sommet de cette butte de basalte, coiffée d’une statue de la Vierge datant du XIXe siècle.
On l’aura compris, Usson se visite à la force du jarret, en suivant un parcours de découverte (« la salamandre ») centré sur la figure de… Margot. Du château, il ne reste que quelques pans d’enceinte, percés de portes ou de fenêtres à meneaux. Surmontant un fouillis de vieilles demeures et d’anciennes maisons vigneronnes habillées de pierre noire, l’église Saint-Maurice frappe par le passage voûté aménagé à la base de sa tour-clocher.
Tout cela reste modeste, certes, mais empreint d’authenticité, le tourisme restant très marginal dans ce village allergique à la muséification. À Usson, la vie suit son cours tranquille, et c’est très bien comme ça.
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Instituteur de profession, c’est par le carnet de voyage que j’ai fait mes premières tentatives en aquarelle. En effet, cette technique me convenait particulièrement bien, lors de mes différents voyages ou simples balades, pour reproduire rapidement un sujet, et ce dans toutes sortes de conditions.
En revanche, le rendu sur le mauvais papier du carnet ne me satisfaisant pas, je suis passé à un support plus adapté. De fil en pinceau, aidé par ma femme qui pratique l’aquarelle depuis longtemps, je me suis totalement investi dans cette discipline.
J’aime les hasards que procure le travail dans l’eau, et les formes suggérées qu’il entraîne.
Je travaille beaucoup les portraits et j’apprécie le défi qui consiste à rendre une émotion ou une expression.
J’ai participé à de nombreux concours de rue et j’expose dans des salons d’aquarelle en France et à l’étranger depuis 2014.
J’anime également de nombreux stages dans toute la France
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Née à Paris, Irène Joliot-Curie est la fille de Pierre et Marie Curie. Pendant la Première Guerre mondiale elle accompagne sa mère sur le front pour pratiquer des radiographies des blessés afin d'aider les chirurgiens.
A partir de 1918, elle devient l'assistante de sa mère Marie Curie à l'Institut du Radium de Paris.
Elle y fait la connaissance de Frédéric Joliot, lui aussi assistant, qu'elle épouse en 1926 et avec qui elle aura deux enfants.
Avec son mari, elle travaille sur la radioactivité naturelle et découvre la radioactivité artificielle. Leurs recherches, qui portent notamment sur l'action des neutrons sur les éléments lourds, constituent une avancée importante vers la découverte de la fission nucléaire. Conjointement avec Frédéric Joliot, elle obtient le Prix Nobel de chimie en 1935.
Militante des droits des femmes, Irène Joliot-Curie entre en 1936 au gouvernement du Front populaire comme sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique. Mais des problèmes de santé l'obligent à démissionner de son poste au bout de trois mois. L'année suivante elle devient maître de conférences puis professeur sans chaire à la Faculté des sciences de Paris.
En 1939, Irène Joliot-Curie travaille avec son mari, alors directeur du laboratoire de synthèse atomique, sur la réaction en chaîne dans l'uranium avec la perspective de libérer l'énergie contenue. Ces travaux déboucheront sur le dépôt de brevets de "faisabilité" de la bombe atomique, par l'équipe de Frédéric Joliot. Après la Seconde Guerre mondiale, elle dirige l'Institut du Radium et obtient la chaire de physique générale. Elle participe à la création du Commissariat à l'énergie atomique.
Irène Joliot-Curie reçoit en 1950 le Prix international de la paix du Conseil mondial de la paix.
Elle meurt en 1956 d'une leucémie consécutive à son exposition aux rayonnements radioactifs durant sa vie professionnelle.
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Ingrédients pour 4 personnes :
8 feuilles de brick mesurant 1 cm de plus que le moule dans lequel vous disposerez vos feuilles
3 pommes pelées, épépinées et coupées en tout petits morceaux
250 g de lait
50 g de pralin,
3 jaunes d'œufs,
40 g maïzena
20 cl de crème fraîche,
200 g de mascarpone
250 g de sucre + 8 cl eau
Préparation :
Beurrer vos feuilles de brick et les installer par 2 dans des moules ronds pour que à la cuisson les feuilles forment des corolles.
Afin que les feuilles ne bougent pas pendant la cuisson, les garnir de haricots secs ou autres
Démouler et réserver à température ambiante
Faire chauffer le lait avec le pralin
Battre les jaunes avec le sucre et ajouter la maïzena, et bien remuer
Quand les pralin est fondu, verser la moitié sur le mélange œufs, bien fouetter
Remettre dans la casserole et faire épaissir à feu doux tout en remuant.
Filmer au contact et réserver
Faire un sirop avec les 250 g de sucre + eau. Quand, ça commence à blondir y mettre les petits dés de pomme, remuer sans cesse, il faut que toutes les pommes deviennent translucides.
Récupérer les pommes
Battre la crème fraîche et le mascarpone en chantilly
Y incorporer la crème pâtissière au pralin, délicatement
Dressage :
Pour la version endimanchée, se sera dans les corolles en brick, pour l'autre version dans des coupelles, dans des verrines etc...
Dans les corolles ou les coupelles, mettre un fond de pommes
Avec une poche à douille remplie de crème, garnir jusqu'à hauteur la corolle ou la coupelle
Répartir le reste de pommes
Réserver au frais. Ne pas laisser trop longtemps les corolles au frais car elles vont se ramollir, le mieux étant de les préparer au dernier moment. On n'a pas ce problème avec les coupelles.
Décorer à votre convenance.
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Les fritillaires sont des plantes à bulbes de la famille fritillaria. Elles sont cultivées pour leurs fleurs pendantes qui fleurissent au printemps.
Elles ont besoin de plein soleil ou une mi-ombre légère. Planter dans un sol riche et bien drainé.
Lorsque la plante est dormante, ne pas trop arroser pour que les bulbes ne moisissent pas.
On les sème à l'automne. Certains cultivars ont des bulbes qui dégagent une odeur désagréable, les rongeurs, comme les écureuils, ne les aiment pas.
Fritillaria camschatcensis
Plante de plein soleil Plante de mi-ombre Plante bulbeuse
Cette fritillaire aime le plein soleil ou la mi-ombre. Cette plante bulbeuse est cultivée pour sa fleur pendante pourpre presque noir qui fleurit au printemps au bout d'une grosse tige. C'est une plante rustique qui aime un sol humifère. 55 cm de hauteur et 10 d'espacement.
Fritillaria cirrhosa
Plante de plein soleil
La fritillaire cirrhosa est une plante a bulbe qui produit de petites fleurs campanulées. Les fleurs sont au sommet d'une petite tige. Jusqu'à 60 cm de haut et 10 d'étalement.
Fritillaria imperialis
Fritillaire couronne impériale
Plante de plein soleil Plante de mi-ombre Plante à bulbe ou bulbeuse Plante rustique de zone 4
La couronne impériale aime le plein soleil ou un peu ombragé. Cette plante à bulbe vivace est cultivée pour les fleurs pendantes en forme de cloche qui pousse au bout d'une tige. Les fleurs jaunes ou rouges, selon le cultivar, sont surmontées d'une touffe de petites bractées. La floraison est en Mai. Jusqu'à 1 mètre de hauteur par 30 d'espacement.
Fritillaria meleagris
Fritillaire méléagre, oeuf de pintade
Plante de plein soleil Plante de mi-ombre Plante toxique Plantes rustiques de zone 3
La fritillaire méléagre est une plante à bulbe qui aime le plein soleil ou l'ombre légère. Elle produit une fleur campanulée bigarrée blanc et rose, au bout d'une tige fine. Les fleurs fleurissent en Mai et cette plante préfère un sol humide. 30 cm de haut par 10 cm d'espacement.
Fritillaria pallidiflora
Plante de plein soleil Plante de mi-ombre
La Fritillaire pallidiflora est une plante à bulbe qui aime le plein soleil ou la mi-ombre. La floraison, au printemps, produit jusqu'à 5 fleurs de couleur jaune parfois presque vertes. 65 cm de haut et 10 de largeur.
Fritillaria recurva
Plante de plein soleil
La fritillaire recurva est une plante bulbeuse au feuillage gris-vert qui fleurit au printemps. La fleur aux pétales recourbés est de couleur orange ou rouge, tachée de jaune. 1 mètre de hauteur par 10cm d'espacement
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Entre Carpentras et Malaucène, le village du Barroux perché sur son contrefort montagneux s'impose dans le paysage entre les Dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux et la plaine du Comtat Venaissin.
Avec ses maisons en pierres apparentes restaurées avec goût, ce petit village au charme indéniable invite à la visite. Partez à pied après avoir garé votre véhicule Place de la Barbière en dessous de la mairie, cette dernière a d'ailleurs une belle façade qui s'harmonise avec le château.
Evidemment, vu la situation du village, il ne faudra pas craindre de grimper au fil de ses ruelles étroites. Mais chaque recoin du village réserve son lot de surprises et d'émerveillements qui compensent largement ce petit effort physique. Sur la Descente de l'Horloge apparaît l'église Saint-Jean Baptiste. Cette église, de style roman, possède un clocher carrée surmontée d'un campanile en fer forgé du XVIe siècle avec un escalier d'accès.
A deux pas, de majestueuses vielles maison bordent la rue Saint Denis. Le tintement de l'eau des nombreuses fontaines, comme la Grande Fontaine sur la Place Piquet, vous accompagne agréablement durant votre montée jusqu'au pied du château, avec en récompense ultime : l'un des plus beaux points de vue du département.
En nid d'aigle, l'imposant château fut bâti sur une forteresse de l'époque féodale et modifié à la Renaissance. Haut lieu stratégique dont les origines remontent au XIe siècle, le Barroux servait de frontière, de poste de garde et de péage entre la Provence et le Dauphiné.
Avec son donjon qui permettait de surveiller les alentours, il protégeait également la plaine du Comtat Venaissin des invasions sarrasines et italiennes. Le Château Fort appartenait aux Seigneurs des Baux, jusqu'à ce que la comtat Venaissin ne soit cédé à la papauté en 1129. Le château subit des dégradations au cours des guerres de religion ainsi que pendant la Révolution.
Les nouveaux propriétaires entreprirent à partir de 1960 un ambitieux programme de restauration. Aujourd'hui propriété de la famille Vayson de Pradenne, le château est ouvert à la visite de printemps en automne. Un livre guide très documenté (disponible en 28 langues) et le « parchemin du petit visiteur » pour les enfants, accompagnent les visiteurs à travers les salles basses, la salle des gardes et la salle des étage, la terrasse et la chapelle. Le château accueille en saison des manifestations culturelles et des expositions d'art.
et la chapelle.
Le château accueille en saison des manifestations culturelles et des expositions d'art.
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Cômes est un village ruiné du Conflent, il a été abandonné depuis suffisamment longtemps pour que ses maisons, ses bâtiments, soient tombés en ruine. Il n'est donc plus du tout habitable, mais l'ensemble de ses ruines montre un village qui devait être assez petit.
Le village est mentionné pour la première fois très tôt, en 844 (soit 33 ans après la conquête du Roussillon par Charlemagne). Son église, St Etienne de Cômes, semble avoir été construite dans le courant du XIIe siècle. Il s'agit d'un édifice à nef unique, voûtée en berceau et terminée par une abside semi-circulaire. Elle possède un clocher mur à deux arcs au dessus du mur Sud. La paroisse, elle, n'apparaît qu'en 1218.
Par la suite prospère, ce village a subit une désertification rapide dans les années 30 dû à la sécheresse. Le lieu est aride et les villageois ont de tout temps utilisés des citernes pour maintenir un bon niveau d'approvisionnement en eau par les pluies. Malheureusement les pluies se sont espacées et les sources se sont peu à peu taries, entraînant un exode des habitants vers des lieux mieux alimentés, plus bas dans la vallée. Les derniers villageois ont quittés le village avant la deuxième guerre mondiale.
L'église de Cômes est toujours debout de nos jours, sa survie à long terme dépend d'une association nouvellement créée. Le toit a été refait récemment, elle est désormais recouverte de lauses. Cette église a été pillé récemment, hormis une statue de St Etienne et une de la Vierge. Elle devrait commencer a être restauré complètement dans les années à venir. Il faut savoir qu'elle avait déjà été restauré une première fois au XVIIe siècle.
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