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Le château de Belvoir est un château fort du XIIe siècle à Belvoir dans le département du Doubs. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 septembre 1956
La construction d’un premier château remonte à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, comme l’indique encore le millésime de 1224 provenant d’une clef de voûte de la tour du Nord. Les armées de Louis XI investiront par deux fois les deux bourgs de Belvoir et prirent le château en mai 1480 avec ordre d’y mettre le feu et d’abattre les murailles. Sur sa ruine Thiebaut de Cusance rebâtira à la fin du XVe siècle un nouveau château dont les tours seront couvertes de toit « à l’impériale » avec lanternes sur colonnes. l’aile orientale et la porterie furent modernisées au début du XVIIe siècle par le baron Claude-François de Cusance pour y accueillir sa jeune épouse flamande Ernestine de Withem. Repris par les armées du maréchal de Luxembourg lors de la seconde conquête de la Franche-Comté en 1674, il ne doit sa survie qu’à l’intervention du Prince de Lillebonne, cousin germain du roi soleil car tous deux petit-fils d’Henri IV, de son épouse Anne de Lorraine ainsi que de son frère Charles-Henri de Lorraine, Prince de Vaudémont,défenseur de Besançon.
Transformé en maison de culture au XIXe siècle puis abandonné, le château sera racheté par le peintre Pierre Jouffroy qui se consacra à son sauvetage de 1955 à 2000. Ses enfants et petit-enfants ont repris le flambeau.
Le château était protégé par un bourg fortifié dont l'entrée se faisait par un pont-levis jeté sur le second fossé. La porterie actuelle datée de 1620 comporte une porte voiturière et une porte piétonne portant la trace des pont-levis à poutres.
Le corps de logis forme un long rectangle finissant par la nouvelle chapelle, la grande salle (actuel salon Marsan), l'antichambre, la salle d'honneur (qui a succédé à quatre anciennes pièces à la suite de l'incendie de 1968), puis la chambre de Madame (la marquise de Berghes op Zoom) et le cabinet de Madame, actuel salon Béatrix de Cusance où l'on peut admirer son portrait en pieds par Anton Van Dyck et son atelier, enfin la pièce donnant sur la porterie semble être celle que les inventaires appellent "la chambre Dorée " où fut mis à l'abri le trésor de la Maison de Lorraine par le duc Charles IV pendant la guerre de "Trente ans". Cet étage repose sur plusieurs grandes salles voûtées dont les ouvertures ont été pratiquées au XIXe siècle pour les besoins du séminaire. À l'origine il s'agissait de cave à vins, la famille de Belvoir puis celle de Cusance furent propriétaires vignes à Mouthier-Hautepierre dans la vallée de la Loue depuis 1280 jusqu'après la révolution française. On visite également à ce niveau l'actuelle cuisine, autrefois boulangerie ou panneterie avec l'emplacement du four banal, la salle des gardes et le cachot.
Le second bâtiment implanté à l'ouest de l'éperon rocheux commence par la tour dite de "Madge-fâ" (fin du XVe siècle) qui fut d'abord coiffée d'un toit à l'impériale couvert de tavaillons ou tuiles d'épicéa. Au dernier étage subsiste une"lanterne" soutenue par un personnage accroupi, "le Madge-fâ, qui repose sur un grotesque pleurant pendant que deux autres grotesques moqueurs participent à ce qui semble être une vengeance des seigneurs de Belvoir contre l'envahisseur français qu'a été Louis XI.
Un long bâtiment d'un trentaine de mètres sépare cette première tour d'une seconde: le Donjon. Ce bâtiment appelé l'arsenal était un ""grenier" destiné à conserver les denrées périssables et les graines (blé, orge, etc) richesse du seigneur. Ruiné, l'étage a été aménagé au XXe siècle avec des matériaux anciens pour former la belle façade sur cour. Le donjon, maintes fois reconstruit au cours des siècles a été couronné d'une superbe charpente. Les deux tours sont couvertes aujourd'hui de tavaillons.
Un bâtiment joignant le donjon à la porterie paraît avoir été détruit au début du XIXe siècle: il abritait les cuisines et une écurie, et il ne subsiste qu'un importante citerne. Enfin fermant la porterie au nord, une tour à "bossage" ne laisse apparaître aujourd'hui qu'un unique étage .
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Le GR 652 est un sentier de 30 km permettant la découverte des Gorges de la Cère.
Au départ de La Roquebrou, il suit le cours de la rivière jusqu'à Laval de Cère.
Au cœur d'une nature sauvage, se côtoient un univers minéral exceptionnel et une faune et une flore préservées.
Le GR 652 suit les traces de la Via Arverna, itinéraire secondaire du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Ce chemin traverse le Cantal sur 178 km de Blesle-Massiac jusqu'à Laroquebrou et les Gorges, qui figure parmi les plus beaux parcours du Massif Central.
Cet itinéraire permet de rejoindra la Via Podiensis (au départ du Puy en Velay). Il s'agit de l'une des quatre routes décrites dès le XIIème siècle pour rejoindre le sanctuaire espagnol de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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Eleanor Fortescue-Brickdale est une illustratrice et peintre britannique, née à Upper Norwood le 25 janvier 18721 et morte le 10 mars 1945. Elle est associée au mouvement artistique du préraphaélisme.
Elle entre à 17 ans à la Crystal Palace School (en) puis en 1896 à la Royal Academy, où elle étudie l'illustration. C’est à l’Academy qu’elle rencontre le peintre Byam Shaw dont elle devient proche. Elle enseigne dans la Byam Shaw School of Art (en) qu’il fonde en mai 1910.
Sa première grande composition est une huile sur toile, The Pale Complexion of True Love (1899), inspirée de la pièce de William Shakespeare : Comme il vous plaira.
Dès lors elle expose ses huiles sur toiles à la Royal Academy tout en produisant des aquarelles qu'elle expose à la Dowdeswell Gallery, notamment la série Such Stuff as dreams are made of également inspirée par Shakespeare (la Tempête, Acte IV, scène I).
En 1902, elle est la première femme à être élue membre de l'Institut des Peintres à l'Huile (Institute of Painters in Oils).
Elle est enterrée au cimetière de Brompton à Londres
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Guillaume Depardieu est né le 7 avril 1971 dans le 14 eme arrondissement de Paris. Il est le fils des acteurs Gérard Depardieu et Élisabeth Guignot
Enfant, son père l'emmène avec lui quelquefois sur des plateaux de tournage et le fait figurer dans quelques-uns de ses films : Pas si méchant que ça de Claude Goretta en 1974, Jean de Florette de Claude Berri en 1986 et Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau en 1990.
Il vit une adolescence perturbée par différents problèmes, notamment la toxicomanie. Il fréquente durant cette période l'école Saint-Martin-de-France (lycée) à Pontoise. À l'âge de 17 ans, en 1988, il est condamné à trois ans d'emprisonnement pour usage, importation et trafic d'héroïne. Il est incarcéré à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy. Après dix huit mois d'incarcération il obtiendra une libération conditionnelle. Il sera condamné par la suite à plusieurs reprises pour outrages, rébellions et pour diverses infractions routières.
En 1991, âgé de vingt ans, il joue son premier grand rôle dans le film Tous les matins du monde d'Alain Corneau où il incarne le joueur de viole de gambe Marin Marais jeune, tandis que son père interprète le rôle de celui-ci après son accession à la Cour de Louis XIV. Il se reconstruit et enchaîne une trentaine de films avec un certain succès.
En 1995, une valise tombée du toit d'une voiture sous le tunnel de Saint-Cloud le fait chuter de moto. Il est hospitalisé à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches pour une grave blessure au genou. Il y reste un an, subit de nombreux traitements et dix-sept interventions chirurgicales, au cours desquelles il contracte deux types de staphylocoques dorés.
Durant son hospitalisation, il est influencé par sa sœur Julie, passionnée de musique classique, et écrit un opéra. Il écrit également des dizaines de chansons, comme À force de pour Barbara.
En 1995, il est à l'affiche du film Les Apprentis de Pierre Salvadori, pour lequel il obtient le César du meilleur espoir masculin en 1996.
En 1997, il tourne le film Marthe avec l'actrice Clotilde Courau.
Le 30 décembre 1999, après avoir partagé un temps la vie de Clotilde Courau, il épouse la comédienne Élise Ventre (1973) avec laquelle il a une fille, Louise Depardieu (née en 2001).
En 2001, Guillaume partage avec son père la vedette du film Aime ton père, réalisé par Jacob Berger, dans lequel il incarne un fils rejeté, ancien toxicomane, qui kidnappe son père, écrivain célèbre.
En 2003, âgé de trente-deux ans, après huit ans de souffrance que les antibiotiques et la morphine ne soulagent plus, il décide de se faire amputer la jambe droite et poser une prothèse efficace pour marcher à nouveau. Cette intervention se fera à l'hôpital des Charmilles dans la commune de Valenton.
Guillaume Depardieu est condamné le 17 septembre 2003 par le tribunal correctionnel de Lisieux dans le Calvados à neuf mois de prison avec sursis, dix-huit mois de mise à l'épreuve avec obligation de soins, 5 000 € d'amende et 3 000 € de dommages-intérêts pour avoir tiré un coup de feu après une altercation avec un admirateurdans une rue de Trouville-sur-Mer, le 22 août.
En 2006, après son divorce, il est à l'affiche du film Célibataires de Jean-Michel Verner, comédie romantique dans l'air du temps aux côtés de l'actrice Olivia Bonamy.
Alors qu'il tourne en Roumanie depuis plusieurs semaines L'Enfance d'Icare d'Alex Iordachescu, avec Alysson Paradis, l'acteur contracte une pneumonie et une nouvelle infection à un staphylocoque doré, résistant à la méticilline, qui l'oblige à être rapatrié à l'hôpital de Garches.
Il y meurt le 13 octobre 2008, trois jours après avoir contracté la maladie.
Il est inhumé au cimetière de Bougival.
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La flaugnarde, ou flognarde, est un dessert originaire du Limousin voisin du clafoutis. La principale différence est qu'on y intègre d'autres fruits que la cerise.
La plupart du temps les Limousins y mettent des pommes ou des poires.
Ingrédients pour 6 personnes
• 500 g de poires
• 4 œufs
• 100 g de sucre
• 100 g de farine
• 50 cl de lait
• 40 g de beurre
• 5 cl de cognac
• sucre cristal
• sel
Préparation
1 Pelez les poires, retirez le cœur et émincez-les.
2 Préchauffez le four th. 7 (210 °C).
3 Dans une jatte, fouettez les œufs et le sucre. Incorporez la farine, une pincée de sel, le lait et le cognac en mélangeant.
4 Beurrez un moule à manqué. Disposez-y les poires en rosace et versez la pâte. Enfournez pour 30 minutes.
A la sortie du four, saupoudrez de sucre cristal. Servez tiède.
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Si le Gardénia ou « gardénia des jardins », est un arbuste d’intérieur adulé pour ses fleurs blanches parfumées, c’est aussi une somptueuse plante dont certaines variétés sont capable de survivre en extérieur dans les régions clémentes. Il est cependant difficile d’envisager de de cultiver cet arbustes aux quatre coins de la France, car les climats doux et humides ont sa préférence.
Fort heureusement, ces dernières années, des gardénias plus rustiques et plus résistants au froid ont fait leur apparition et commencent à prendre le chemin de nos jardins, à l’instar du Gardenia ‘Crown Jewel’. Autant de gardénias qui offrent la possibilité d’être cultivés en pleine terre comme en bac, pour un effet remarquable et de longue durée.
Si son parfum addictif, intense et voluptueux de jasmin a inspiré un roman « Le gardénia rouge » et un parfum emblématique d’un très célèbre parfumeur, la floraison du gardénia demeure invariablement blanche à blanc-crème et s’étale de mai à octobre.
Son feuillage graphique vernissé vert sombre apporte une touche de verdure toute l’année,
ponctuée de nombreux bouquets de fleurs parfumées dès la fin du printemps.
D’une culture assez délicate, il se montrera reconnaissant et conciliant en sol fertile, idéalement en terre de bruyère, frais mais bien drainé dans lequel il poussera à l’abri des vents froids et de l’humidité stagnante.
Le gardénia est l’un des arbustes les plus convoités par les amateurs de belles plantes, c’est un véritable trésor pour le jardin ou la terrasse.
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Commune du département du Cantal, Laroquebrou est chef-lieu de canton. Situé aux limites du Lot et de la Corrèze, le village de Laroquebrou est à 24 km d'Aurillac et à 80 km de Brive-la-Gaillarde. Les habitants sont appelés les Roquaises et les Roquais.
Ses spécialités gastronomiques sont nombreuses : la charcuterie, la truffade, le pounti, le chou farci...
Le village est à découvrir, son style médiéval, ses maisons à colombage, ses ruelles qui nous conduisent jusqu'en haut du château et de la Vierge, sont vraiment magnifiques.
Eglise
Savez-vous que cette église fut classée Monument Historique le 22 septembre 1914. Il s’agit d’un édifice gothique de la fin du XIIIème siècle. L’église actuelle était à l’origine la collégiale de la communauté des prêtres de Laroquebrou, alors dédiée à Notre-Dame de Miséricorde. Ce n’est que vers 1700, après l’écroulement de l’église paroissiale de Brou, que la collégiale devint elle-même église paroissiale sous l’invocation de Saint Martin.
Le château de La Roquebrou
De l’esplanade du château vous avez une vue imprenable sur le village, les gorges de la Cère et sur le barrage Saint Etienne Cantalès. En effet, le château occupe une position forte puisqu’il est construit sur un éperon rocheux à 500 mètres d’altitude. Pour certains il aurait été construit en 981 par Bérulph qui lui aurait laissé son nom. Toutefois l’hypothèse la plus plausible situerait la construction du château fin XIIème début XIIIème siècle, celui-ci étant nommé dans la charte de franchise datée de 1281. Imaginez le château à cette époque il comportait au total sept tours ! Il ne nous en reste que 4 aujourd’hui ! Savez-vous que le château est inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1972
Statue de la Vierge
Cette statue en fonte se dresse sur une roche de quartz appelée « Del Moussou ». Il s’agit d’une copie de Notre Dame de Fourvière à Lyon. Elle a été inaugurée en 1887.
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Avril
Lorsqu'un homme n'a pas d'amour,
Rien du printemps ne l'intéresse ;
Il voit même sans allégresse,
Hirondelles, votre retour ;
Et, devant vos troupes légères
Qui traversent le ciel du soir,
Il songe que d'aucun espoir
Vous n'êtes pour lui messagères.
Chez moi ce spleen a trop duré,
Et quand je voyais dans les nues
Les hirondelles revenues,
Chaque printemps, j'ai bien pleuré.
Mais depuis que toute ma vie
A subi ton charme subtil,
Mignonne, aux promesses d'Avril
Je m'abandonne et me confie.
Depuis qu'un regard bien-aimé
A fait refleurir tout mon être,
Je vous attends à ma fenêtre,
Chères voyageuses de Mai.
Venez, venez vite, hirondelles,
Repeupler l'azur calme et doux,
Car mon désir qui va vers vous
S'accuse de n'avoir pas d'ailes.
François Coppée.
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C’est une première dans la longue histoire de ce très vieux monsieur. Le château de Raray, hérité du XVIIe siècle, ouvre ses portes au public tous les dimanches,
avec une visite guidée proposée par la société Aquilon, spécialisée dans les études archéologiques et historiques.
Raray, c’est l’écrin de « La Belle et la Bête ». Le château qui tapa dans l’œil de Cocteau au détour d’une promenade. Cet édifice « mystérieux et envoûtant » où il posa sa caméra à l’automne 1945 pour y tourner les scènes d’extérieur de son chef-d’œuvre et immortaliser la performance d’acteur du légendaire Jean Marais.
Raray, propriété de Jean-Marc de La Bédoyère, le maire du village, c’est aussi quatre siècles d’histoire, depuis Nicolas de Lancy, un proche d’Henri IV, qui acquit le domaine pour en faire un pavillon de chasse avant d’y bâtir l’édifice tel qu’on le découvre aujourd’hui, avec les deux haies cynégétiques qui font sa renommée,
son immense parc,
son golf,
ses cabanes dans les arbres
Lorsque vous aurez terminé cette visite, vous pourrez également vous promener du côté de la ferme, vous y trouverez les communs du château, l'orangerie, le colombier, la tour belvédère et l'enceinte du château....
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