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Paul Alexandre Martin Duval, dit Jean Lorrain, est un écrivain français, né le 9 août 1855 à Fécamp et décédé le 30 juin 1906 à Paris.
Poète parnassien, il est l'un des écrivains scandaleux de la Belle Époque.Né dans une famille d'armateurs, destiné à devenir lui-même armateur, Jean Lorrain naquit, comme le souligne Thibaut d'Anthonay, en 1882 lorsqu'il décida de devenir écrivain.
Installé définitivement à Paris, en 1884, il soumet ses premiers écrits à des revues disparates : la Vie moderne, la Revue indépendante, Lutèce, la Revue normande, l'Art et la Mode, le Chat noir, etc. -
Il publie aussi des poèmes : le Sang des dieux, la Forêt bleue.
Et il fréquente la bohème qui gravite autour de Rodolphe Salis.
La même année, il publie dans le Courrier français une série de portraits élogieux et irrévérencieux dont un sur Rachilde, qui venait de publier quatre ans auparavant Monsieur Vénus, avec qui il se lie d'amitié ; de complicité serait plus juste. - À partir de ce moment-là, il se crée un personnage qui circule de cabarets en bals costumés, de Montmartre au quartier Latin, vêtu de costumes outranciers ; allant même se présenter à l'un des bals des Quat'z-Arts en maillot rose avec le caleçon en peau de panthère de son ami, le Lutteur Marseillais.
Il est tout de suite remarqué d'autant plus qu'il affiche de façon ostentatoire son homosexualité. L'allusion grivoise, les gauloiseries, les bons vieux ragots de fesse font partie de ce personnage qu'il est devenu mais il se targue aussi d'être un esthète, se lançant dans la critique de spectacles, de peintures, de sculptures où il devient vite encore plus redoutable. Sa critique de "Les plaisirs et les jours" d'un jeune écrivain mondain lui vaut un duel. - Et des duels, il en aura, des gifles aussi et même des attaques physiques.
En 1891, son recueil de nouvelles Sonyeuse lui vaut son premier succès de librairie.
En 1897, la critique salue son roman Monsieur de Bougrelon comme un chef d'œuvre.
Et il sera de tous les vices et de tous les plaisirs défendus. Il deviendra éthéromane, par exemple, car l'éther deviendra à la mode. - Et ses nombreuses aventures qu'on n'ose pas qualifier d'amoureuses le rendent encore plus amères. - Sa santé en souffre. Opéré puis ré-opéré, il se perfore les intestins en tentant de s'administrer un lavement. Pozzi refuse de l'opérer à nouveau et il meurt entouré de la seule personne qui lui est restée fidèle toute sa vie : sa mère.
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Gâteau renversé aux abricots
Pour 8 personnes
Le caramel
100 g de sucre
Le gâteau
100 g de farine
90 g de beurre
100 g de sucre
2 oeufs
1 sachet de levure chimique
1 grande boite d’abricots au sirop
PréparationPréchauffez votre four à 180°.
Réalisez tout d’abord le caramel. Faites cuire le sucre dans une casserole avec un peu d’eau jusqu’à l’obtention d’un caramel blond. Puis versez-le immédiatement dans un moule à manquer en veillant bien à tapisser tout le fond du moule de caramel. Laissez refroidir le caramel.
Egouttez les abricots et disposez-les sur le caramel.
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et la levure puis ajoutez les œufs et enfin le beurre mou. Mélangez bien jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Versez la pâte sur les abricots et enfournez 30 minutes.
Laissez refroidir un peu le gâteau renversé aux abricots avant de le démouler. N’attendez pas trop longtemps sinon le caramel va figer et vous ne pourrez plus le démouler.
Bon appétit !
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La giroflée d’été ou giroflée quarantaine (Matthiolia incana) est très proche d’espèces du genre Erysimum mais appartient au genre Matthiolia qui comprend 55 espèces et fait partie également de la famille des Brassicacées. Elle ne doit pas être confondue en particulier avec la giroflée ravenelle.
C’est une plante vivace sous des climats doux qui à l’origine pousse naturellement, entre autres, sur le pourtour méditerranéen. Elle peut s’adapter à tous les types de terrains ensoleillés où on la cultive habituellement comme une annuelle ou une bisannuelle.
Elle forme des touffes de feuilles entières vertes (parfois blanchâtres) oblongues d’environ 6 à 10 cm de long. De ces touffes s’élèvent des hampes florales de 30 à 60 cm de hauteur. Les tiges sont ligneuses à leur base.
Les fleurs, simples ou doubles selon les variétés, sont groupées en grands épis dressés. Leurs couleurs varient du blanc pur au mauve-violet en passant par le rose ainsi que le rouge et le jaune. Très parfumées, elles apparaissent soit au printemps soit en été, entre mai et septembre, selon les variétés et leur période de semis. Elles donnent naissance à des fruits secs : les siliques (sorte de petites bourses desséchées) qui contiennent des graines ailées.
La racine pivotante est relativement peu développée par rapport au reste de la plante et assez fragile en cas de repiquage.
Dans les jardins, on l’utilise directement semée en place dès avril-mai pour sa belle floraison estivale en massifs et platebandes. Les horticulteurs la cultivent dès mi-novembre en serre pour la production de fleurs à couper printanières.
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Désaignes, classé " village de caractère " en 2007 par le Conseil Général de l’Ardèche, se situe au cœur de la vallée du Doux, à 7 km de Lamastre et 14 km de Saint Agrève.
Village médiéval, inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques en 1972, Désaignes a su garder certaines traces de son passé.
En nous promenant dans le village, nous pouvons contempler les quelques fragments de remparts qui ont résisté au temps; trois des quatre portes d’entrées,
le temple au centre du bourg, il est adossé à la forteresse du XIe siècle dont il a gardé le donjon pour clocher. Construit entre 1820 et 1844, il remplace un premier temple détruit en 1684 sur ordre de l'évêque de Valence. on peut y voir de belles fenêtres romanes ainsi qu'une pierre gravée, provenant du premier temple et placée au-dessus de la porte : « Ma maison est la maison d'oraison ».
et l'église romane,
de nombreuses maisons de style gothique,
la fontaine Barbière
et bien sûr son château du 14 ème siècle, restauré. Il est ouvert au public de Pâques à la Toussaint. Le château abrite, sur quatre étages, le musée municipal qui propose des expositions riches et variées (voir rubrique Association - "Les Amis du Vieux Désaignes").
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L'été
C'est une fête en vérité,
Fête où vient le chardon, ce rustre ;
Dans le grand palais de l'été
Les astres allument le lustre.
On fait les foins. Bientôt les blés.
Le faucheur dort sous la cépée ;
Et tous les souffles sont mêlés
D'une senteur d'herbe coupée.
Victor HUGO
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Feneu est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Sur le site de Sautré, le château de Sautré, belle construction du XVIIIe siècle, prend son assise sur une forteresse du XIIIe siècle. Construit par le seigneur Guillaume de Feneu, il est implanté sur un éperon rocheux et possède un parc paysager avec de grands arbres (séquoias, cèdres du Liban, tulipier), de nombreux rosiers et autres fleurs. Il faut ajouter a cela, une cour d’honneur entourée par des douves aujourd’hui asséchées, une loggia à l’italienne ouverte sur la Suine et un petit verger en bordure de la Mayenne, face à un moulin.
Le château de Montriou appartient à la seigneurie des Beauvau, il est considéré comme étant une demeure amie du roi René.
Le château se compose d'un escalier tour, d'une chapelle et d'un corps de bâtiment antérieur au XVéme.
Il est entouré d'un parc à l'anglaise avec des arbres tricentenaires.
Les communs ont été bâtis en 1860, ils comprenaient à l'époque une orangerie, un logement pour le jardinier, une remise pour les voitures, des écuries, la chambre du cocher et la sellerie.
En 1860, un jardin potager est créé. Puis en 1998, le Jardin de la Princesse pour la culture d'une collection de cucurbitacées.
Une futaie de chêne et une forêt enchantée entoure une pièce d'eau alimenté par la Suine.L'église saint Martin est une fondation datant de 1064 construite en forme de croix latine et vraisemblablement sur l'emplacement d'un fanum, temple gallo-romain dont la commune tirerait son nom.
La nef, le transept et le clocher furent reconstruits au XVIIIe siècle et une chapelle en saillie, collatérale au choeuur, fut édifiée.
La sacristie actuelle fut construite en 1962 en remplacement de deux bâtiments voisins vétustes.
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MALFROY Henri ou MALFROY-SAVIGNY est un peintre de paysages, marines. Postimpressionniste.
Né le 15 janvier 1895 à Martigues (Bouches-du-Rhône) . Mort en 1942 .Il fit son apprentissage à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris auprès de son père Charles Malfroy, avec lequel il est souvent confondu.
Il exposa régulièrement à Paris, au Salon des Artistes Français et au Salon des Indépendants jusqu'en 1934.
Adoptant une technique proche de l'impressionnisme, il peint les côtes et les ports des Bouches-du-Rhône et du Var, mais aussi des paysages de Paris et des bords de Seine.
Installé à Martigues, il élargit sa touche, éclaire ses compositions, se rapprochant des paysagistes provençaux, comme Ziem.
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Marie-Josèphe Rose Tascher de la Pagerie (1763-1814) naquit à la Martinique dans une famille installée aux Iles depuis un demi-siècle. Après une jeunesse libre et oisive, elle épousa en France, en 1779, le chevalier Alexandre de Beauharnais. De cette union naquirent Eugène et Hortense. Séparée de son époux six ans plus tard, elle vécut à Paris la vie d’une mondaine désargentée et poursuivie par ses créanciers. Emprisonnée comme Beauharnais sous la Révolution, elle fut libérée le 9 thermidor alors que son mari avait été guillotiné. Par l’intermédiaire de Barras, l’un de ses amants, elle connut Bonaparte qui l’épousa en 1796, avant la campagne d’Italie. Rose devint alors Joséphine. Son inconduite pendant l’absence de Napoléon, lors de la campagne d’Egypte, lui fit frôler le divorce.
Couronnée impératrice en 1804, elle subit la haine du clan Bonaparte. Elle exerça néanmoins une grande influence sur Napoléon et sut l’aider dans sa politique d’apaisement : restée royaliste au fond du cœur, elle n’avait jamais rompu avec son ancien milieu et put ainsi établir un lien précieux entre l’Empereur et la noblesse d’Ancien Régime. Incapable de donner un héritier au trône, elle dut accepter le divorce en 1809. Grâce aux deux millions que lui versait chaque année le Trésor, elle vécut dès lors dans une demi-retraite dorée au château de la Malmaison qu’elle avait acquis en 1799.
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Ingrédients pour 4 verrines:
4 pêches (2 jaunes et 2 rouges ici),
Sucre selon l'acidité des fruits,
250 ml de crème liquide à monter (chantilly),
2 c à s de sucre glace,
1 c à c d'eau de fleur d'oranger (facultatif),
4 boudoirs.
Préparation:
Couper les pêches en petits dés et les cuire avec du sucre à feu moyen,
Au bout de quelques minutes, elles vont être submergés par leur jus,
Hors du feu ajouter l'eau de fleur d'oranger,
Récupérer le sirop à part et mettre le tout dans le réfrigérateur,
Quand les fruits et le sirop auront complètement froidi, monter la crème en chantilly en la sucrant vers la fin,
Monter les verrines en commençant par les boudoirs trempés dans le sirop, puis une couche de pêches et en terminant par de la chantilly,
Refaire l'opération sans les boudoirs cette fois,
Décorer et garder au frais jusqu'au moment de servir
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Lathyrus palustris se rencontre naturellement dans les prairies humides, les marécages, les marais, des fossés humides, souvent à proximité de lacs, dans une grande partie de l'Amérique du Nord, ainsi qu'en Eurasie. En France, sa répartition est inégale et la gesse des marais reste peu commune : elle est protégée et réglementée dans plusieurs régions. Avec l'urbanisation et le drainage des terres, cette proche des pois de senteur est inscrite sur la Liste Rouge de l'UICN.
L'habitat de la gesse des marais est large, mais avec des écarts. Ainsi, dans certains endroits, la plante est courante, tandis que dans d'autres endroits, même à proximité, elle devient rare ou ne se développe pas du tout : ce n'est pas une espèce migratrice. Son habitat est submergé, il est inutile de la chercher en dehors de zones très humides. L'altitude de croissance est basse, avec un maximum mondial enregistré à environ 1 000 m (maximum 500 m en France).
La gesse des marais exige une terre riche qui devrait rester humide tout au long de son cycle de croissance. Elle est une de ces rares espèces qui réussit à croître le long d'une végétation composée du roseau commun.
Les critères d'identification de la gesse des marais en milieu naturel parmi les membres du genre Lathyrus sont, outre son biotope humide, son petit nombre de paires de folioles et la tige souvent ailée. La gesse des marais expose deux caractéristiques claires : ses feuilles ont seulement 3-4 paires de folioles et le côté opposé de la tige a une aile étroite, sous la forme d'une projection mince verte, qui est capable d'assimiler la lumière (photosynthèse) de la même façon que ses feuilles. La gesse des marais ressemble à Lathyrus linifolius, bien que ce dernier pois de senteur n'a aucune vrille et ne nécessite pas un sol humide.
Ainsi, les principaux marqueurs d'identification de la gesse des marais consistent en une plante de 30 à 80 cm de haut, une tige légèrement ailée, ainsi que le pétiole des feuilles, lesquelles sont divisées en 4-8 folioles elliptiques et terminées par une vrille.
Les fleurs, roses-violettes au début, deviennent bleuâtres avant la fructification, et sont groupées par 2 à 8 en grappe lâche. Les stipules sont assez grandes, en forme de lance, étroites. Chaque fleur mesure de 12 à 18 mm, avec une floraison s'étalant de juin à août.
La fructification est identifiable, caractéristique des pois de senteur, avec des fruits plats de 25-50 mm de long, glabre, brun, contenant 6-12 graines (gousse typique des légumineuses). Le fruit est sec (déhiscent) et se fend à maturité. Les graines, assez lisses, sont brun rougeâtre et presque sphériques avec un diamètre d'environ 3,5
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