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Soir d'automne
Il est doux, ô mes yeux, lorsque le vent d'automne
Cesse de s'acharner à l'arbre dont frissonne
Le spectre dépouillé qui craque et tremble encor,
De voir, dans l'air muet, où son vol se balance,
Tomber en tournoyant à travers le silence,
Une dernière feuille d'or.
Quand au jour éclatant qui se voile succède
Le crépuscule lent, humide, mol et tiède,
Qui fait perler la mousse au dos des bancs velus,
Il est doux, au jardin mystérieux, d'entendre
Résonner dans le soir le rire obscur et tendre
Des visages qu'on ne voit plus.
Henri de Régnier (1864-1936)
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Le château de La Petite-Pierre, également appelé château de Lützelstein (Burg Lützelstein en allemand), se situe dans la commune française de La Petite-Pierre, dans le département du Bas-Rhin. Il est le siège du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis avril 1922.
Château médiéval intégré dans une forteresse reconstruite par Vauban. Citerne du XIVe s. à l’intérieur du bâtiment. Le logis roman a été transformé et couvert d’une toiture, il abrite une exposition. Système de citernes taillées au pied Sud du rocher.
On ignore qui est le constructeur du château de La Petite-Pierre. En 1178 est cité un Walter de La Petite Pierre (ou Lützelstein), vassal du comte Hugues de Dabo. Il porte le nom du château qu’il tient peut-être en fief de Hugues de La Petite-Pierre, fils du comte Folmar de Blieskastel et Clémence de Metz , cité en 1172. Si le nom de La Petite Pierre est déjà porté au XIIe siècle, induisant l’existence du château, celui-ci n’est expressément mentionné dans les textes qu’à partir de 1212.Au XIIIe siècle, la forteresse s’est agrandie. A l’avant du château primitif (comprenant une tour d’habitation romane et un donjon pentagonal du XIIIe siècle) et de son fossé, une basse-cour abrite désormais une garnison (elle correspond à la partie ouest de la ville) ; ces deux parties du château sont respectivement nommées Hinterburg («château arrière») et Vorderburg («château avant») à partir de 1387. La ville, elle, n’est citée qu’en 1403 ; son enceinte a probablement été érigée vers 1400. Après les sièges de 1447, 1452 et 1522, la place voit ses défenses modernisées. En 1563, la seigneurie de La Petite Pierre passe au comte Georges Jean (dit JerriHans) de Veldenz. Fils de parents protestants, époux de la fille du roi Gustave de Suède, il introduit le culte réformé dans région. Prince bâtisseur, il fonde la ville de Phalsbourg et fait effectuer de nouveaux travaux visant à moderniser La Petite Pierre. A son décès, il laisse des dettes considérables. Au cours des guerres du XVIIe siècle, et en particulier la guerre de Trente Ans (1618-1648), Français, Impériaux et Suédois se disputent la forteresse. Elle passe définitivement à la France avec les traités de Westphalie et de Münster (1648). En 1681 Vauban est chargé d’en moderniser les défenses. La Petite-Pierre est un de ces rares châteaux forts a être transformé en forteresse moderne. Des travaux de restauration sont entrepris au XVIIIe siècle, mais leur qualité défensive est peu importante, contrairement à ceux effectués au XIXe siècle ; l’armée allemande y pénètre pourtant sans résistance en 1870.
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Chers visiteurs
Né en 1941, j'ai toujours vécu dans la région de Montélimar.
Dès l'enfance j'étais fasciné par les peintures de deux peintres amateurs : mon oncle Emile Hébrard, et Léon Roux, aujourd'hui disparus, qui m'ont guidé pour mes premiers essais.
Mais ce n'est que bien plus tard, dans les années 80 que j'ai pu me consacrer un peu plus à la peinture.
Aujourd'hui j'ai presque rangé les pinceaux et j'ai accumulé un stock important de tableaux qui n'ont pas trouvé preneur
Vous trouverez sur ces pages une partie de mes peintures, essentiellement des tableaux qui restent disponibles.
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François-Auguste-René Rodin, sculpteur français, naît le 12 novembre 1840 à Paris et décède le 17 novembre 1917 à Meudon.
Auguste Rodin, issu d’un milieu modeste, est un autodidacte qui ne doit rien à l’école. Ayant toujours aimé dessiner, il découvre sa vocation de sculpteur par hasard à l'âge de 15 ans.
Refusé aux Beaux-Arts, Auguste Rodin devient à dix-huit ans maçon d’art.Lorsqu’il loue son premier atelier où il vit avec Rose, son modèle et sa compagne, il connaît des années difficiles. Pendant 20 ans, Rodin ne participe à aucun Salon.
Installé à Bruxelles et après être allé à la rencontre de Michel-Ange, à Florence, il se décide à exposer "L’Âge d’airain", qui fait scandale mais le sort de l’anonymat.Avec la maturité, vient le temps des commandes : la porte pour le futur musée des Arts décoratifs, exécutée d’après "La Divine Comédie" de Dante, sur laquelle Rodin travaille 20 ans durant, ne sera jamais livrée.
Puis c’est le monument à la mémoire des bourgeois de Calais qui lui commande la ville : il ne plaît pas à ses commanditaires, mais l’inauguration a tout de même lieu en 1895
De ses amours avec Camille Claudel, son assistante de talent, naissent les sculptures de couples enlacés, tel "Le Baiser".Un buste de Rodin exécuté par Camille Claudel
La statue que Rodin exécute en hommage à Balzac suscite un véritable tollé.Lors de l'exposition universelle de 1900, la rétrospective Rodin est un triomphe
Victime d’une attaque en 1916, Rodin épouse Rose et meurt l’année suivante, peu après elle.
Voici le lieu où il repose
Quelques unes de ses oeuvres
et pour terminer : le Penseur
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Ingrédients :
100 gr d'amandes en poudre
80 gr de sucre glace,
2 œufs
50 gr de beurre
1 cas de miel
1/2 bouchon d'eau de fleur d'oranger.
Préparation :
Préchauffer le four à 190°.
Dans un saladier , mélanger la poudre d'amande et le sucre glace .
Faire fondre le beurre au micro-onde et l'ajouter aux amandes . Mélanger puis ajouter le miel , la fleur d'oranger .
Ajouter les oeufs un par un et mélanger bien .
Répartir dans vos moules a muffins et enfourner pour 20 mins.Et voici le résultat
Bon appétit
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Le genre Hemerocallis appartient à la famille des Liliacées en classification classique mais on le trouve aussi dans la famille des Xanthorrhoeacées et sous-famille des Hémérocallidacées selon la classification phylogénétique APG III. Cette bulbeuse présente un rhizome contrairement au lis qui forme un bulbe écailleux.
L'hémérocalle ou lis d'un jour est une plante vivace de climat tempéré, originaire de Chine, de Mongolie, de Corée et du Japon. Elle pousse naturellement dans des prairies humides, près des cours d'eau ou dans la terre fraîche de la lisière des bois.
Le feuillage linéaire produit des touffes serrées de 60 et 120 cm de haut. Il peut être :
persistant : la plante est dans ce cas plus gélive, à réserver au littoral ;
caduc : synonyme « dormant » ;
semi-persistant : la persistance varie en fonction du climat.
Les fleurs en trompette sont pourvues de 6 tépales, soit 3 pétales centraux et 3 sépales colorés comme les pétales ou nuancés, et souvent de forme un peu différente. La gorge de la fleur accueillant les 6 étamines et le pistil peut également contraster avec la couleur de la corolle. Celle-ci mesure de 8 cm de diamètre chez les miniatures jusqu'à 25 cm chez les hybrides américains. Les couleurs des espèces sauvages se limitent au jaune, orange et marron fauve tandis que les hybrides offrent de multiples coloris à l'exception du bleu, variant du pourpre foncé à l'orange en passant par des camaïeux de roses et sont munis de pétales pointus, ronds, doubles… Les fleurs, parfois parfumées, surgissent en épi au-dessus du feuillage.
Elles s'épanouissent successivement le long de plusieurs tiges pouvant former 50 boutons dans la saison ! La floraison s'étale sur une à cinq semaines mais les cultivars remontants nous gratifient d'une floraison allant de fin mai jusqu'à parfois octobre-novembre avec une coupure entre les deux. Dans tous les cas, la durée d'épanouissement d'une fleur ne dure qu'un jour, comme son nom commun « lis d'un jour » le laisse entendre. Certaines espèces sont nocturnes.
Le fruit est une capsule à 3 loges vertes puis gris-marron à maturité, qui contient des graines noires brillantes de 3 mm.
Les cultivars à grosses fleurs animent à merveille un plan d'eau avec leur végétation très fournie aux différentes nuances de verts. Les hémérocalles de grandes tailles (jusqu'à 1,20 m) s'accordent merveilleusement avec les plantes vivaces. Plantez-les en touffes généreuses au second plan des massifs. Utilisez les variétés de petite taille (30 cm de haut) pour former des bordures le long des allées ou pour orner une rocaille.
L'hémérocalle a aussi sa place au potager car ses jeunes fleurs ou ses boutons sont excellents, émincés en salade ou cuits à la manière des haricots verts ; cette coutume asiatique existe depuis des millénaires. Les jeunes tubercules se consomment aussi comme des pommes de terre. La saveur de l'hémérocalle peut varier selon les espèces et cultivars.
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Campé sur un éperon rocheux dominant la Loire, le château d'Oudon constituait au Moyen Âge une importante pièce défensive sur l'échiquier des marches de Bretagne.
Sentinelle de pierre surveillant l'Anjou, il contrôlait le trafic fluvial et, avec le château d'Ancenis, verrouillait le passage vers Nantes, capitale du duché de Bretagne.
De ce premier château, il ne reste qu’une partie du mur d’enceinte, comprise dans l'actuelle courtine ouest.
Le 22 mai 1392, Alain de Malestroit, Seigneur d’Oudon, obtient de Jean IV, Duc de Bretagne, l’autorisation de reconstruire son château. Il bâtit la tour principale, ou donjon, au sein d'un ensemble fortifié.
Les deux tours qui encadrent la porte d'entrée principale étaient destinées à loger la garde du château. Elles avaient un étage supplémentaire qui a été modifié pour l'aménagement de parapets à créneaux et merlons. Les archères canonnières caractéristiques des années 1470 ont un orifice circulaire surmonté d’une fente de visée.
Le portail d’entrée, en plein cintre, a été modifié au XVIe siècle. Cette transformation ne concerne sans doute qu’une reprise des arcs et piédroits car l’aspect intérieur est bien caractéristique du milieu du XVe :
un couloir voûté faisant suite à la porte charretière,
une herse en fer,
une deuxième porte.
Un système de deux ponts-levis à flèches pour les portes charretière et piétonne assurait en partie la défense et l'accès au château.
Pour se rendre au donjon, il fallait encore franchir une tour porte, dont on reconnaît, dans la cour, un tronçon du porche. Enfin, une passerelle escamotable permettait d'enjamber le fossé et la chemise
La tour possédant son fossé, son pont et sa chemise, est à elle seule une forteresse. Mais cette architecture défensive est aussi le lieu d'habitation principal du seigneur: elle intègre des fonctions ostentatoires et résidentielles à l'instar du donjon de Vincennes bâti en 1361, et de la tour bretonne de Largoët en Elven érigée par le frère aînée Jean de Malestroit vers 1375.
Chaque niveau, desservi par un large escalier à vis, comporte une grande salle qui a valeur d'espace commun, et une chambre attenante. Dans l'épaisseur des murs sont aménagés garde-robes, couloirs dérobés, salles de guet et un escalier à vis secondaire pour la distribution privative entre les étages.
Chaque pièce, confortablement équipée d'une latrine et chauffée par une cheminée, est largement éclairée par de grandes baies à meneau et croisillon, agrémentées de coussièges.
Le niveau par lequel on accède pouvait être destiné au service, notamment comme cuisine, car les cheminées sont très profondes. Tandis que la qualité de facture des cheminées des étages supérieurs semble en prouver l’utilisation noble. Celles du dernier étage, monumentales et décoratives, conviennent aux desseins d'apparat et de réception.
Au sommet, l'aspect défensif réapparaît avec chemin de ronde, mâchicoulis, merlons et créneaux. Une chambre haute existait probablement entre les deux tourelles des escaliers (possible chapelle ou salle de garde
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Varzy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Dans ce charmant village vous y trouverez :
L’église Saint-Pierre, du XIIIe siècle, qui est classée monument historique depuis 1862. C'est un édifice caractéristique de l'art gothique rayonnant, avec deux clochers, une nef à trois étages et six travées.
La séparation de la nef et du transept est assurée par une grille monumentale portant les clés de Saint-Pierre, exécutée en 1730 par le maître serrurier Gueneau de Prémery, qui reçut 3 325 livres.
Quelques vitraux de l’époque de la construction évoquent, dans des médaillons rassemblés dans la partie haute de la baie centrale de l’abside, des scènes de l’Evangile et de la vie de Saint-Pierre.
Deux triptyques, aménagés à partir des vantaux d’un meuble de sacristie, traitent de la passion du Christ (XVIe) ainsi que de la vie et du martyr de Saint-Pierre (XVII e)
Un lavoir à double pans, qui joue le rôle de lavoir, d’abreuvoir et de pédiluve.
Ce vaste lavoir, seul point d'eau du village fortifié, avait 4 vocations : lavoir, abreuvoir (il est pavé des 2 côtés), mais aussi pédiluve c'est-à-dire qu'on pouvait y laver et rafraîchir les jarrets des chevaux. C'était également un bief pour les tanneries situées en aval.
Il est alimenté par deux sources qui coulent sous la collégiale Sainte-Eugénie et dont on peut voir l'arrivée sur votre gauche. L'eau avait, dit-on, plusieurs vertus. Elle combattait la surdité et donnait de l'esprit à ceux qui n'en avaient pas.
Les auvents ont été construits en 1772 et sont prolongés en 1893. Des tablettes en béton ont été implantées pour que le linge ne tombe pas trop profondément et puisse être récupéré par les lavandières.
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Louis Nattero (1870-1915)
Louis Nattero est un peintre reconnu pour ses marines et ses paysages portuaires pour lesquels il se passionne.Largement influencé par les impressionnistes, il fera de la lumière l'élément essentiel de sa peinture.
Enfant passionné de dessin, il réalise ses premières oeuvres vers l'âge de onze ans et parvient à vendre quelques oeuvres pour subsister dans l'orphelinat qu'il fréquente une partie de son enfance.
En 1891, il s'établit à Toulon où il se marie. Il parvient à décrocher une bourse de la ville qui lui permet de gagner Paris où il suit les cours de Léon Bonnat à l'Ecole des Beaux-Arts. Atteint de saturnisme, il est contraint de quitter Paris et s'établit définitivement à Marseille.Il y travaille entre 1890 et 1915, se spécialisant dans la peinture marine. Il arpente le littoral Marseillais, les Calanques, la Corniche, jusqu'à Martigues et réalise de nombreux tableaux. Son talent est rapidement remarqué et ses oeuvres remportent un vif succès.
Il participe à la plupart des Salons de la région de Marseille. A Toulon, il expose, entre autres, chez Lacqua et à la galerie Albano.A l'exposition de la Société des Amis des Arts de Toulon, en 1902, il présente deux huiles saluées par la critique,"Projections lumineuses sur l'escadre italienne" et "Le vallon des Auffes".
Louis Nattero expose également au Salon de l'Association des Etudiants et au Grand Cercle Républicain en 1905.Ses marines aux couleurs diaphanes dégagent une atmosphère sereine très appréciée du public.
Malheureusement la Grande Guerre précipite sa famille dans une grande précarité, et la mobilisation de trois de ses fils plonge le peintre dans un profond désespoir qui l'emportera en 1915.
Le Musée du Vieux Toulon lui a consacré une exposition en 2004.
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