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Par chezmamielucette le 12 Mai 2010 à 07:21
Aimeriez-vous offrir toute l'Alsace en un seul lieu ? Vous retrouvez à la fois à la ville et à la campagne ? Profiter des attraits de la nature et des animations d'une cité moderne ?
Allier la douceur du repos aux plaisirs de l'exploration ? Dans l'affirmative, Sélestat est faite pour vous !
Pour la petite histoire, c'est à Sélestat, ville au très imposant caractère architectural , qu'est conservée la plus ancienne mention connue à ce jour en rapport avec la tradition de "l 'arbre de Noel".
Cependant, le plus fameux monument de la cité n'est pas un sapin, mais la fameuse bibliothèque humaniste, l'une des plus richement dotées au monde entier et la référence ultime sur son sujet de prédilection. La bibliothèque humaniste est située dans le centre historique de la ville de Sélestat, tout près de l'église Saint-Georges (XIIIe-XIVe siècle), de l'église romane Sainte-Foy (XIIe siècle) et de la résidence urbaine des abbés d'Ebersmunster, construite au début du XVIe siècle.
La bibliothèque présente par ailleurs dans son espace d'exposition un aperçu assez complet de l'évolution du livre du VIIe aumilieu du XVIe siècle à travers une sélection d'ouvrages de fonds ancien dont plusieurs tomes inestimables.
Le chateau du Haut-Koenigsbourg est l'un des plus spectaculaires et aussi des plus méconnus de France.
Ancienne résidence de l'empereur Guillaume, échouée comme un navire de pierre à près de 1000 m d'altitude, la batisse est autant un palais qu'un chef-d'oeuvre de l'architecture militaire médiévale. En effet, le chateau fut construit pour être imprenable, afin que l'on puisse y vivre en autarcie et y assomer ses ennemis :
les chemins de ronde, salle d'armes, hauts murs , etc, sont don remarquable.
Ribeauvillé est l'une des grandes étapes sur la route des vins d'Alsace. Dans la ville, la promenade est belle. Le long de la rivière on croise parfois des cigognes, qui font leur nid sur certains toits. Toutes les places sont ornées de fontaines. La halle a conservé ses portes gothiques et ses grès jaunes. La scène de l'annonciation, sculptée sur la façade de la Maison des Ménétriers est insolite. Bien sûr on voyagera le long de la route des vins , en n'oubliant pas de s'arreter chez quelques-uns des plus grands vignerons français : Dopff et Irion (riesling). Dégustation avec modération !.......
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Par chezmamielucette le 10 Mai 2010 à 17:50
Avec sa prodigieuse cathédrale ciselée comme un ouvrage de dentelle, Strasbourg est l'une des plus belles villes d'Europe. En raison de la richesse et de la densité de son patrimoine, l'ensemble du centre ville a été classé patrimoine mondial de l'Unesco. Pour son histoire, son art de vivre et sa gastronomie, Strasbourg vaut le détour.
A Strasbourg, l'intégralité du centre-ville, la "Grande Ile", a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en raison de la richesse du patrimoine architectural. Il est exceptionnel que tout un centre-ville soit ainsi distingué ; c'est le premier en France à l'avoir été en 1988. Bien sûr on profitera de sa ballade pour admirer la "maison Kammerzal, véritable joyau de la cité. Il ne faut pas louper le barrage Vauban, une terrasse pittooresque sur la ville, qui offre des visions pleines de poésie.
Le quartier de la Petite France est le plus pittoresque du vieux Strasbourg. Les pêcheurs, les meuniers et les tanneurs vivaient et travaillaient autrefois dans ce quartier bati à fleur d'eau.
Vous admirerez les magnifiques maisons à colombages datant des XVI e et XVIIe siècles.
La cathédrale de Strasbourg est un chef-d'oeuvre absolu de l'art gothique. Prodige du gigantesque et du délicat, selon le mot de Victor Hugo, sa façade est d'une richesse ornementale fantastique. La flèche, haute de 142m n'est qu'élégance et légéreté. A l'intérieur la nef élancée inspire le recueillement. Les vitraux du XII au XIVe siècle et la rose sont un enchantement. L'orgue monumental possède un remarquable buffet doté d'automates. La montée sur la plate-forme (329 marche) est une expérience saisissante. L'escalier en colimaçon vous fait pénétrer au coeur de l'édifice et voir des vues inédies. Le panorama au sommet de la plate-forme est extraordinaire. On domine les toits de Strasbourg et la vue s'étend par beau temps jusqu'aux Vosges et la Forêt-Noire.
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Par chezmamielucette le 10 Mai 2010 à 08:08
Au coeur du Parc naturel régional des Vosges du Nord, la vallée de la Sauer nous offre un paysage particulièrement plaisant, aux vallées étroites et profondes, nichées dans les vertes forets de sapins et de chênes. A tous ces charmes naturels, s'ajoute celui que procure l'évocation d'un très riche passé. Les nombreux chateaux forts, taillés dans le grès rouge, en sont les témoins privilégiés. Sans oublier une hotellerie de luxe comme on en imagine uniquement dans ses rêves les plus fous.
Le Fleckenstein se situe à l'extrémité nord de l'Alsace, près de Lembach et domine les Vosges du Nord de ses 340 mètres d'altitude. Construit au début du 12 e siècle par la famille impériale des Hobenstaufen, cette imposante forteresse qui était réputée pour sa défense militaire exceptionnelle, fut détruite en 1689 par les troupes de Louis XIV. Ses ruines ont résisté aux ravages du temps et inspirent, aujourd'hui encore, la même grandeur et le même charme aux quelques 60 000 visiteurs qui découvrent le chateau tous les ans.C'est l'archétype du chateau semi troglodytique bati dans, sur et autour d'une magnifique barre rocheuse en grès rose des Vosges. Et en été, vous pourrez toujours profiter du lac à ses pieds.
Bien sûr, vous visiterez également l'un des ouvrages les plus marquants de la "Ligne Maginot" l'ouvrage du "Tour à chaux" à Lembach. Ce colosse souterrain impressionne par sa taille et son histoire. C'est en parcourant ses galeries interminables que le visiteur imagine et revit les moments passés dans l'ouvrage par près de 600 hommes qui, terrés, se préparaient à l'affrontement avec les Allemands.
C'est une route bucolique sillonnant les ballons vosgiens et les falaises de grès rose que vous arriverez dans la petite bourgade de Lembach. Vous y découvrirez une sympathique auberge qui fut jadis un relais de poste, et là une surprise vous attend , l'hotel est équipé d'une balnéothérapie (chaque chambre a son Spa personnel) .......
Un petit week-end sympathique.
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Par chezmamielucette le 30 Avril 2010 à 16:57
UNE FORTERESSE SANS BUT GUERRIER
Les quatre tours qui se dressent aux angles du chateau de Verdelles se fondent dans le paysage boisé de la vallée de la Vègre. Le visiteur cherchera vainement les enceintes qui protégeaient habituellement ce type d'édifice......
Voilà toute l'originalité de ce chateau : etre pourvu d'éléments défensifs d'une forteresse et se présenter sous l'aspect d'une élégante demeure seigneuriale.
QUELQUES DATES HISTORIQUES
1436 La seigneurie de Verdelles entre par mariage dans la famille Leclerc de Juigné
1490-1494 Edification du chateau
XVIe siècle Les seigneurs de Verdelles sont autorisés à fortifier le chateau
XVIIIe siècle Le chateau n'est plus habité
1789-1799 Révolution française, Verdelles est vendu comme bien d'émigrés
XIXe siècle Le chateau change de propriétaires à plusieurs reprises
1950 Verdelles est restauré avec l'aide des Monuments historiques
QUATRE TOURS, QUATRE PROFILS
L'ensemble présente une structure centrale carrée, dont chaque côté est flanqué d'une tour de forme, de hauteur et de taille différentes. Seules les deux tours qui occupent le flanc nord sont à peu près d'aspect identique, quoique de hauteur légèrement décalée. L'une et l'autre sont rectangulaires et hérissées de machicoulis, tandis que les deux autres polygonales, les dominent. Mais ces deux dernières sont fort dissemblables : l'une est étroite, tandis que l'autre, celle de l'angle sud'-est est large et puissante. Elle représente d'ailleurs sans doute un vestige de la forteresse primitive et devait constituer l'un des éléments principaux du fameux appareil défensif. Comme dans les deux tours nord, des salles rectangulaires occupent chacun des quatre niveaux.
UN EXTREME RAFFINEMENT
On ne connait pas le nom de l'architecte qui a conçu le chateau. On ne peut que constater avec émerveillement qu'il a apporté aux détails de son oeuvre autant de raffinement et d'attention qu'il en a donné à l'aspect général de cet édifice de couleur ocre, couronné d'ardoises. La porte d'accès à l'escalier principal est élégamment décoré. De chaque fenêtre semble surgir une tête animale ou celle d'un étrange personnage, tandis que la grande cheminée de l'une des salles est richement sculptée.......
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Par chezmamielucette le 29 Avril 2010 à 18:36
Bati sur une esplanade semi-circulaire, l'actuel chaterau de Sillé-le-Guillaume a été élevé à partir de 1446 sur les ruines d'une forteresse du XIe siècle démantelée quelques années plus tôt, pendant la guerre de Cent Ans, par les troupes anglaises. Cet édifice à l'architecture massive s'ordonne autour d'un puissant donjon, d'une hauteur vertigineuse.
UNE SILHOUETTE TRAPUE
Sur les ruines de la forteresse primitive, Bertrand de Beauveau, sénéchal d'Anjou, conseiller et chalbellan du roi, entreprend, dès 1446, de faire ériger un chateau formant un quadrilataire cantonné de hautes tours à machicoulis, couronnées de toitures coniques. Ttois de ces tours sont reliées par deux longs corps de logis, de construction plus tardive(XVIe et XVIIe siècles) C'est le front sud-ouest du chateau qui retient toute l'attention : il est protégé par une ancienne barbacane défendant un chatelet d'entrée à machicoulis dans lequel un porche s'encadre harmonieusement entre deux tours jumelles. La tour de gauche, aujourd'hui très dégradée, est accolée à une porte piétonne surmontée d'une herse, autrefois desservie par un pont-levis.
VISIBLEMENT BATI POUR L'ARTLLERIE
Cette entrée fortifiée défend l'accès du donjon, impressionnant ouvrage de grès coiffé de machicoulis qui atteint 38m de hauteur, pour une circonférence de 14 m. Témoin précieux de l'architecture militaire du XVe siècle, l'ouvrage reposesur un rez-de-chaussée vouté en casemate. Ce niveau est occupé par une salle réservée à l'artillerie et disposant de latrines placées en encorbellement au dessus des fossés. Des ouvertures basses dans les murs étaient ménagées pour placer des couleuvrines, canons longs et effilés. Un chemin de ronde encercle la remarquable charpente qui vient soutenir le toit, également conique. Au sommet de cette puissante tour, une horloge, domine un panneau gravé aux armes de Bertand de Beauvau et de son épouse.,UNE SUCCESSION DE PROPRIETAIRES
Par alliances successives, le chateau quitte la famille Beauvau pour échoir à la fin du XVIe siècle à Charles de Cossé-Brissac, maréchal de France.
Après lui, le duc dela Meilleray devient propriétaire des lieux. Ensuite Sillé-le-Guillaume est acquis par le roi Louis XIV, pour le compte de sa fille, la princesse de Conti. C'est elle qui fera ériger le second corps de logis, d'une sobriété confinant à l'autérité. Peu après, Sillé sombre dans l'abandon, ignoré de ses maitres successifs. Après la Révolution, le chateau est attribué à la commune, il est l'objet de plusieurs campagnes de restauration.
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Par chezmamielucette le 28 Avril 2010 à 17:23
Blotti au coeur du bocage, le chateau de Sigournais est l'un des rares témoignages de l'architecture militaire du Moyen-Age en Vendée.
De récentes restaurations ont rendu son âme à cette belle forteresse, remarquable entre autres pour son imposant donjon-porche qui s'encadre entre deux tours coiffées de hautes toitures.
Quelques dates :
1266, l'existence d'un chateau à Sigournais est attestée.
XVe siècle : reconstruction du chateau primitif
XVIe siècle : Elévation du corps de logis
1798 Sigournais est vendu comme bien national
1992 Sigournais est classé par les Monuments historiques.
LES RAFFINEMENTS D'UNE ARCHITECTURE MILITAIRE
Sigournais se distingue avant tout par son donjon-porche, un exceptionnel ensemble fortifié de plan rectangulaire de 25m de long sur 12 m de large, flanqué de deux grosses tours à toiture d'ardoise pointue. L'ensemble possède un chemin de ronde à machicoulis. La façade intérieure, la plus ancienne, arbore quelques fenêtres en ogives, tandis que la façade extérieure en pierre de taille, qui fut remaniée ultérieurement, est percée d'élégantes baies Renaissance. Le passage d'entrée mène à deux salles voutées. L'escalier, ménagé dans une tour, conduit à l'étage où se succèdent trois pièces, la plus grande accueillant une cheminée de pierre monumentale.
DE BIEN LOINTAINS SEIGNEURS
Les travaux s'acèvent en 1485 et la forteresse ne connaitra plus de transformations majeures, à l'exception de la construction d'un corps de logis adossé aux courtines dans le courant du XVIe siècle. A partir de 1563, le chateau est abandonné par ses seigneurs. Il va passer de propriétaires en propriétaires jusqu'à sa vente en 1798 à un dénommé Jacques Rouillon, collecteur des impots à Sigournais. En 1811, les héritiers utiliseront une partie des pierres de l'édifice pour construire une nouvelle demeure, située un peu plus loin. En 1863, Victor Mercier de Lepinay se porte acquéreur de Sigournais. Ses descendants possèdent toujours le chateau qu'ils s'emploient à faire revivre une nouvelle fois.
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Par chezmamielucette le 27 Avril 2010 à 17:33
Le chateau de Mayenne s'élève sur un rocher granitique qui surplombe d'une part la rivière qui lui a donné son nom d'autre part, une vaste zone de marécages. Des recherches archéologiques récentes ont permis d'établir que sa fondation remontait au IX e siècle, ce qui fait de lui le plus ancien chateau de son département.
MAYENNE AUJOURD-HUI
Depuis les rives de la Mayenne, on peut aujourd'hui encore admirer les vestiges d'une vieille muraille flanquée de tours en partie arasées. Cette enceinte enclot la basse cour ou Grand Chateau, qui abrite aujourd'hui l'école de musique des Mayennais, un théatre et un kiosque à musique. A son extrémité nord-ouest s'élève une muraille, autrefois doublée de douves, qui sépare la basse cour de la haute cour ou Petit Chateau, dans lequel se trouve le logis seigneurial; partie la plus ancienne de l'édifice.
L'EDIFICE CAROLINGIEN
Fondé dans la seconde moitié du IXe siècle, le logis seigneurial originel a été miraculeusement conservé, épargné de tout aménagement destructeur, il est progressivement trouvé imbriqué dans des constructions plus récentes. De forme rectangulaire, il s'élevait à l'origine sur deux niveaux surmontés de combles et était flanqué à l'angle sud-ouest d'une tour carrée haute de 19 m. L'étage inférieur servait de réserve et ne possédait pas d'ouverture sur l'extérieur. L'entrée se faisait au niveau du premier étage, occupé par une salle d'apparat éclairée de nombreuses ouvertures; La construction de ce palais en pierre, au caractère faiblement défensif est actuellement attribuée aux premiers Comtes du Maine.
LES PREMIERS REMANIEMENTS
Situé dans une zone menacée par la convoitise des ducs de Normandie et des Comtes de Rennes, ce palais carolingien fait l'objet d'aménagements destinés à renforcer ses défenses. Le premier d'entre eux est la construction au Xe siècle d'une muraille qui devait englober une surface relativementproche de celle de l'actuelle haute cour. Mais sa présence ne permettra pas de repousser l'assaut de Guillaume le Conquérant, futur roi d'Angleterre, qui s'empare de Mayenne en 1063. Au XIIe siècle, la salle inférieure du palais est comblée et la salle d'apparat est surélevée de plus de 3m afin de compenser par un nouvel étage la disparition de la réserve.
UN TOURNANT DEFENSIF
Le XIIIe siècle voit des changements plus importants encore qui achèvent de faire de Mayenne une forteresse. Les habitations qui se sont développées à proximité du chateau reçoivent pour leur protection une épaisse muraille flanquée de quatorze tours, dont huit subsistent. La basse cour nait, séparée par la haute cour par un fossé et par une courtine percée d'un chatelet d'entrée. Dans le même temps; un imposant donjon, toujours visible au nord du logis seigneurial est élevé. La Guerre de Cent Ans qui voit par deux fois Mayenne occupé par les Anglais,induira de nouveaux aménagements afin d'intégrer les progrès de l'artillerie et de permettre l'installation d'une garnison.
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Par chezmamielucette le 26 Avril 2010 à 17:38
LES RUINES ROMANTIQUES D'UN FIER CHATEAU
Ruiné, mais présentant de beaux vestiges qui permettent de reconstituer sa structure d'origine, le chateau du Bois-Thibault, partiellement reconstruit après la guerre de Cent Ans, fit l'objet d'importantes transformations au début du XVIe siècle. Cette demeure offre un bon exemple de la transition entre architecture défensive et architecture de plaisance.
L'HISTOIRE DU CHATEAU
1190 Herbert de Logé est seigneur du Bois Thibault
1337-1453 Guerre de Cent Ans
XVe siècle Reconstruction partielle
Début du XVIe siècle :Edification des corps de logis
1562-1598 Guerres de Religion
1925 L'édifice est classé momument historique
1988 Le chateau est acquis par la commune.
UNE FORTERESSE A LA MODE RENAISSANCE
Le chateau se compose d'une enceinte de forme rectangulaire, entourée de fossés d'eau vive et flanquée à chacun de ses angles de tours percées à leur base de cononnières et d'arbalétrières. Ces tours sont de plan circulaire, à l'exception du donjon carré élevé au sud-ouest. Le front ouest est occupé par deux corps de batiments d'inégale importance, reliés par un porche servant d'entrée que domine une couronne de machicoulis. Dans la partie nord-est de la cour intérieure se développent les logis, disposés en équerre, dont les étages sont desservis par un escalier logé dans une tour octogonale. L'ensemble des batiments, tours y compris, porte la marque des remaniements éffectués au XVIe siècle. C'est à cette époque qu'ont été percées dans les façades des fenêtres à meneaux et à croisillons ainsi que des demi-croisées. De la chapelle Sainte-Catherine, qui occupait avec le cimetière un terrain séparé du chateau, du coté de l'aile droite, plus rien ne subsiste aujourd'hui......
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Par chezmamielucette le 25 Avril 2010 à 18:06
LA FIERTE D'UNE BARONNIE VENDEENNE
Forteresse citée dès le XIIe siècle, mais dont les défenses furent constamment renforcées jusqu'au XVIe siècle, le chateau de la Grève, devenu place forte protestante, sera mélé aux guerres de Religion. Dès le XVIIe siècle, la vocation militaire de l'édifice perd sa raison d'être. Transformé en ferme au XIXe siècle, l'édifice est en péril de mort quand sa restauration est entreprise.
UNE FORTERESSE ET SON SYSTEME DE PROTECTION
L'action conjuguée des Chastillon et des Durcot a donné à La Grève l'allure d'une forteresse qui est aussi une grande demeure seigneuriale empreinte de raffinement. Enjambant les douves profondes, un pont-levis mène jusqu'à une double porte commandée par deux tourelles. Cet accès débouche sur une première basse cour rectangulaire et sur de nouvelles douves franchies par un pont à deux arches prolongé par un second pont-levis. Le rempart crénelé qui s'élève à cet endroit est défendu par deux tours percées de meurtrières et de trous à mousquets. La seconde cour conserve un plan rectangulaire dont chaque angle accueille une tour flanquant le mur de défense. Les hommes en armes se retrouvent à l'abri des murs épais du batiment de trois niveaux adossé à la façade ouest, sur la façade nord, un autre corps de batiment est réservé aux troupe, avec sa grande salle, son réfectoire, ses cuisines et son puits. Le logis seigneurial s'appuie à l'est de l'ensemble. Sous un toit recouvert d'ardoises, trois étages sont desservis par un escalier logé dans une tour hexagonale, au centre de la façade. Chaque palier donne accès à deux vastes salles éclairées de fenêtres à meneaux et garnies d'une cheminée à fronton en demi-cercle. La présence d'une salle d'armes au rez-de-chaussée de même que l'existence dans chaque pièce , d'un banc de guetteur disposé à l'angle des baies témoignent du fait que, même dans les espaces résidentiels, une surveillance est assurée en permanence pour prémunir le chateau de toute attaque.
UNE RENAISSANCE TARDIVE
Dès le milieu du XVIIe siècle, la paix prive La Grève de toute valeur militaire. Le chateau, passé par héritage à plusieurs successeurs, est confié à des régisseurs et progressivement transformé en exploitation agricole. Les douves sont comblées,certaines tours abattues, les deux pont-levis supprimés. Le logis seigneurial est abaissé d'un étage et les cheminées monumentales sont remplacées par des foyers de taille plus modeste. Acquis en 1805 par un propriétaire terrien, Jacques Batiot, le chateau conserve sa destination agricole et fait l'objet de nouveaux aménagements pour abriter deux métairies. Dans les années 1970, le délabrement de l'édifice fait paradoxalement prendre conscience de sa valeur historique et architecturale.
En 1985 débute une campagne de restauration, non encore achevée à ce jour. Tous les batiments récents à vocation exclusivement agricole, sont détruits, et le chateau entamme lentement sa renaissance.....
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Par chezmamielucette le 24 Avril 2010 à 17:27
La forteresse de Ballon a été victime de destructions importantes mais conserve toujours son fir donjon. La place, peu éloignée de la frontière avec la Normandie, fut en butte aux convoitises des Plantagenêts, puis joua un role important durant la guerre de Cent Ans. Un jardin, aménagé à l'intérieur de l'ancienne enceinte, exalte la poésie de ces murs chargés d'histoire.
AU COEUR DES LUTTES FEODALES
Le chateau de Ballon, qui formait un ensemble fortifié avec la petite ville établie aux pieds de ses murailles, est construit aux alentours de l'an mille par Guillaume 1er, comte du Perche, afin de résister aux entreprises expansionnistes des comtes du Maine. Dans le courant du XIe siècle, la place de Ballon devient un enjeu statégique pour les ducs de Normandie, qui cherchent à étendre leur puissance au sud. Pris en 1O31 par les uns et reconquis par les autres pendant plusieurs années. En 1099, Philippe Auguste s'empare de la forteresse entre temps tombée aux mains des Anglais et ordonne la destruction.
Relevé dès 1205, l'édifice connait par la suite une histoire plus paisible.
Il retrouve son role stratégique pendant la guerre de Cent Ans.
Le chateau passera par diverses mains avant d'arriver au dernier propriétaire qui a aménagé à l'intérieur des courtines un beau jardin clos, et sur un promontoire situé à proximité, un parc botanique.
VESTIGES DE PUISSANCE
Construit sur un éperon, le chateau était entouré par une puissante enceinte rectangulaire cernée par de larges fossés. Les courtines qui subsistent, relient le chatelet d'entrée, édifié au XIIIe siècle mais très remanié au XVIe siècle, la grosse tour poudrière, découronnée et le donjon. Cette tour en fer à cheval; dont les murs ont une épaisseur de 2m, a été équipée au XVIe siècle d'une galerie supérieure sur machicoulis, qui fut ultérieurement percées de larges baies. Du XVIe siècle date également la façade orientale du donjon, donnant sur la cour intérieure. Cette façade est agrémentée de fenêtres à meneaux, dont les encadrements présentent des culots sculptés. Au-dessus de la porte, on distingue la ligne de consoles d'une bretèche aujourd'hui disparue.
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