• Chateau-ardelay

    Fier ouvrage défensif rebati au XVe siècle en bordure des collines vendéennes, le chateau d'Ardelay, qui appartint à d'illustres familles, demeure l'un des plus remarquables exemples déarchitecture médiévale et militaire de la région. Son donjon, que sa restauration par la commune a sauvé d'une ruine certaine, abrite aujourd'hui un centre d'expositions.27LesHerbiersDonjonEgliseArdelay 

     

    LE BOIS ET LA PIERRE

    Si l'actuel donjon d'Ardelay peut être daté du début du XVe siècle, la motte féodale artificielle sur laquelle il est construit est beaucoup plus ancienne. A l'origine, un chateau de bois, protégé par une haute palissade faite du même matériau, occupe le site. C'est à partir du XIe siècle que les architectes militaires subsistuent la pierre au bois. Le donjon d'Ardelay possède des fondations maçonnées remontant à cette grande époque de transformations. L'actuel donjon est problablement le fait de la famille de Brosses, attestée dans les lieux à partir du XIIIe siècle, qui a succédé aux Pareds et aux Chantemerme. En 1421, Marguerite de Brosses apporte Ardelay en dot à Germain de Vivonne. donjon 019235100 1439 27112007 

     

    UNE DEFENSE BIEN ASSUREE

    Le donjon carré d'Ardelay, à usage défensif, servit à l'origine de résidence aux seigneurs. Au dessus du sous-sol et d'une chambre de tir percée d'une canonnière et d'une meurtrière, la grande salle, chauffée par une cheminée de granit, est éclairée de deux fenêtres à coussièges. Un escalier en vis dessert les étages supérieurs. Les premier et deuxième niveaux possèdent chacun une cheminée et des latrines, le troisième est flanqué de quatre bretèches à machicoulis. Le batiment est coiffé d'un toit pyramidal à quatre pans reposant sur une imposante charpente. pontlevistravaux1 048029100 0954 18022009 

     

    , PLACE AU CONFORT

    Près du donjon, un pont-levis, franchissant les douves en eau, aboutit à une poterne. Une fois cet accès franchi, on accède à la cour du chateau, au fond de laquelle s'élève le logis seigneurial, bati au XVIe siècle, dont chaque salle abrite une cheminée. Le rez-de-chaussée et l'étage sont éclairés par de grandes fenêtres à meneaux. Au centre de la façade s'avance une tourelle d'escalier, à laquelle faisait autrefois pendant une autre tour, placée à l'extémité du corps de batiment. A coté du corps de logis, les communs sont ajout du XVIIIe siècle.   pontlevistravaux2 057101400 0954 18022009

     

    UN DESTIN MOUVEMENTE

    Après les Vivonne, le chateau d'Ardelay passe à plusieurs familles; le chateau sortira intact de la Révolution française et sera réguliérement habité par ses propriétaires jusque dans les années 1920. Plus tard, la Seconde Guerre londiale manquera d'être fatale à l'édifice, occupé par les troupes allemandes qui n'hésitent pas, pour se procurer du bois de chauffage à démonter les poutres qui soutenaient les planchers du donjon. Briévement transformé en exploitation agricole, puis laissé à l'abandon, le chateau est acquis en 1984 par la commune des Herbiers, qui entame sans tarder une campagne de restauration . Celle-ci porte en priorité sur le donjon qui menaçait ruine.La Rochefoucauld

                           L'écrivain et moraliste François de la Rochefoucauld (1613-1680)

                            devint par mariage propriétaire du chateau à une certaine époque.

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  • 1178396576-69321

    La forteresse de Gacé donne une impression de puissance grace à ses corps de logis flanqués de grosses tours cylindriques, dont l'une, la tour Talbot, est courinnée de machicoulis. L'édifice, qui fit l'objet d'importantes transformations du temps où les Guyon Matignon en étaient propriétaires, séduit par la belle harmonie de ses façades de brique.100 0490 Gace - Aire 1 

     

    UNE RIVALITE FRANCO-ANGLAISE

    Les premiers extes mentionnant Gacé remontent au Xe siècle. Il est problable qu'une orteresse fut édifiée au XIe siècle à l'emplacement du chateau actuel. Guillaume, comte d'Evreux, hérita de Gacé et participa en 1106 à la bataille de Tinchebray.

    Il meurt sans postérité, et la seigneurie échoit alors à la famille de Sablé, et passe de mains en mains  pour arriver à Jeanne, fille de Nicolas Panel et de Jeanne de Champagne, réputée etre l'une des plus riches héritières de son temps.Gace w

     

    UNE FAMILLE PRINCIERE

    La grosse tour dite de Talbot date de l'époque de la guerre de Cent Ans et fut élevée par les Ferté-Fresnel. Les deux familles qui leur succèdent vont agrandir le chateau, le modifier et lui donner la forme qu'il a conservée de nos jours. Jeanne Paynel, un fois ses biens recouvrés, les transmet à la famille d'Estouville. Louis et Guyon d'Estouville renforcent le chateau. En 1596, Charles de Goyon, sire de Matignon, marquis de Lonrai, devient par son mariage avec Eléonore d'Estouville le seigneur du lieu. En 1760, l'héritière de Gacé, épouse Charles François , comte de Montmorency. IL sera le dernier à porter le titre de seigneur de Gacé.1178396494-69320 

     

    UN CHATEAU DE BRIQUE

    Le chateau actuel est bati sur les bases d'un premier ouvrage défensif, situé au carrefour de deux voies antiques et surplombant la vallée de la Touques. L'édifice, situé au coeur de la cité, présente coté nord la tour Talbot, bel exemple d'architecture des XIVe et XVe siècles, munie de meurtrières et couronnée d'un étage de briques sur machicoulis. Oeuvre de Louis d'Estouteville et datant du XVe siècle, l'entrée et son passage charretier sont encadrés par deux tours rondes en briques cerclées de cordons de pierre formant ainsi une imposante poterne;

    La façade sur cour du logis et la tourelle d'escalier polygonale sont contemporaines de la poterne. Les Goyon-Matignon construiront les logis longeant la courtine entre la tour Talbot et la poterne. On leur doit aussi les écuries en retour d'équerre sur la façade donnant sur la place d'armes.

    115210 001

    Un des seigneurs de le famille Goyon-Matignon

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  • 20-AVRIL--CHATEAUX 2167

    Bati à l'extémité du promontoire de grès qui surplombe la vallée  de la Varenne, le donjon de Domfront constitue un site de défense remarquable . Ses ruines témoignent d'une histoire mouvementée : au cours de la guerre de Cent Ans, Français et Anglais se disputèrent aprement le lieu, qui constitua un refuge pour les huguenots durant les guerres de Religion.979 1

    SUR L'ERMITAGE DE SAINT FRONT

    Vers 1011, Guillaume de Belleme décide d'ériger un site de défense à la frontière méridionale de la Normandie, afin d'établir un controle sur les routes du Maine et de l'Anjou. Sa famille, qui possède d'immenses terres et la forteresse d'Alençon, est riche et puissante. Guillaume élit un promontoire fort escarpé, sur un site qui abrita, dit-on l'ermitage de l'évangélisateur saint Front. Rapidement, l'édifice de bois se révèle trop vulnérable. En effet, l'emplacement stratégique de la citadelle ne manque pas d'attirer les convoitises. En 1050, le comte d'Anjou s'empare de la place, qui lui est aussitot reprise par le duc Guillaume de Normandie. En 1089, c'est le comte de Mortagne qui tente de s'en saisir. Après trois années de lutte Henri 1er, fils de Guillaume de Normandie, parvient à asseoir son autorité sur Domfront.0c8ce55163055c4da50a81e0a273468c  

    LA FORCE DU GRES

    Henri entreprend l'édification d'un chateau répondant à de nouveaux critères défensifs. Vers 1100, c'est un donjon rectangulaire de grès à contreforts de granit qui s'élève à la pointe de l'éperon rocheux. D'une surface au sol de 26m sur 22, il possédait des murs de plus de 3m d'épaisseur. Le donjon comportait un soubassement, un rez-de-chaussée aveugle et au moinsquatre étages. L'entrée se situait à 6m du sol et l'on ne pouvait y accéder que par un escalier judicieusement escamotable. De nos jours, seuls subsistent deux pans de murs de 28m de hauteur.979 1

     

     

     

     

    POUR ALIENOR

    Héritier du duché de Normandie, le roi d'Angleterre Henri de Plantagenet achève vraissemblablement la fortification de la nouvelle citadelle conçue par Beauclerc. Son épouse, Aliénor d'Aquitaine, qui fut reine de France, avant l'annulation de son mariage avec le roi Louis VII, réside régulièrement à Domfront à partir de 1163. Le chateau compte désormais, outre le donjon, des écuries, des batiments de service, des jardins ainsi qu'une chapelle. Les divers édifices sont répartis dans un espace fortifié de plus de 1ha de superficie. L'ensemble est protégé par des courtines fortifiées par de hautes tours, dessinant une cour polygonale.domfro3 

    LA RESISTANCE ET LA RUINE

    En dépit de ces précautions, Domfront subit toujours de nouveaux assauts. Philippe Auguste s'en empare en 1204, puis en 1211. Nouveau seigneur du lieu le comte Robert d'Artois aménage encore deux ouvrages; un pont-levis et, pour protéger la ville qui s'est développée face au chateau, une enceinte urbaine flanquée de vingt-quatre tours. dont la moitié est encore visible de nos jours. Au cours de la guerre de Cent Ans, les occupations anglaises se sucèdent, de 1356 à 1366  tout d'abord, puis de 1418 à 1450, en dépit d'une nouvelle fortification décidée entre-temps par le comte Jean d'Alençon.domfront- 6En 1574, dans la tourmente des guerres de Religion, Domfront, citadelle déjà ruinée, est le théatre de la chute tragique de Gabriel de Montgomery. A rrachée aux huguenots, elle est abandonnée puis démantelée en 1608 sur ordre du roi Henri IV. Offert aux déprédations pendant deux siècles et demi, le chateau de Domfront sera sauvé d'une disparition qui semblait inévitable par le classement au titre des Monuments historiques de son donjon en 1865;domfront

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  • bridore

    Bridoré, qui fut l'une des plus puissantes forteresses de Touraine, est demeuré dans un état de conservation exceptionnel. Ce chateau médiéval, qui appartint aux Boucicaut, reste remarquable pour son organisation défensive, sans cesse perfectionnée entre l'époque de la guerre de Cent Ans et celle des guerres de Religion. Témoignage de l'évolution de l'art militaire, cet édifice communie avec l'histoire.IM4082-ti

    LA FORTERESSE DES BOUCICAUT

    Citée dès le VII e siècle sous le nom de "BRIODERUS VICUS" mentionnée au XIIIe siècle comme fief dépendant du Grand-Pressigny

    la terre de Bridoré, siège d'une chatellerie, aurait appartenu à l'origine à une famille nommée "Doré".

    En 1336, Florie de Lignière, apporte en dot les terres de Bridoré lors de son mariage avec Jean Le Meingre, dit Boucicaut, compagnon d'armes de Du Guesclin et futur maréchal de France. C'est Boucicaut qui, à l'époque de la guerre de Cent Ans entreprend la construction du donjon-porte, du logis d'habitation et de l'enceinte, tache qui sera poursuivie après lui par son fils. Dès son achèvement, Bridoré se rangera parmi les forteresse les plus importantes de la région de Loches.texte2  

     

    HAUTE COUR ET BASSE COUR

    Elevée sur un éperon comptant 90 m de hauteur, la forteresse occupe un quadrilatère de 80m sur 40m. Conformément à l'usage qui prévaut dans les constructions de cette époque, l'espace est divisé en deux parties, une haute cour, réservée au seigneur et une basse cour, affectée  à la garnison et aux services. Marquant la séparation entre ces deux éléments, haut de 30m, le donjon, est placé à cheval sur un fossé. Comptant trois étages, l'édifice est flanqué aux angles de sa façade nord-est par deux échauguettes et, sur sa façade opposée, par une tour d'escalier. Ceinturée de fossés secs, la haute cour, jadis entourée de murs que couronnait un chemin de ronde, dresse vers l'extérieur des murs presque aveugles, auxquels s'adossent deux corps de logis disposés en équerre. L'accès à la basse cour, dont les angles extérieurs sont cantonnés de minces tourelles, s'effectue par une porterie défendue par un pont-levis avec une entrée charretière et une entrée piétonne ainsi que par une grosse tour couronnée de machicoulis et percée de meurtrières. 

    En 1911, le chateau de Bridoré est classé monument historique.wsb 150x109 chateau+bridore

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  • belgium-2003.1050072960.ranrouet2

    Gardant l'extrémité nord de la presqu'ile de Guérande, la forteresse de Ranrouet, dont il subsiste aujourd'hui que des ruines en cours de restauration, forme un saisissant résumé des évolutions de l'art militaire entre les XIIIe et XVIe siècles. Possession de puissantes familles, féodales, elle accompagna les grandes heures de l'histoire bretonne, mais la fin de l'indépendance du duché marqua le début de sa décadence. img 1740

    UN CHATEAU FORT EN PIERRE

    Les seigneurs d'Assérac s'implantent sur le site de Ranrouet en 1125.

    Résidant auparavant à Faugaret, possession stratégique convoitée qui permet de controler le pays de Guérande, ces seigneurs d'origine normande sont chassés de leur premier établissement par le duc ConanIII, qui craint leur puissance. Du premier chateau de Ranrouet, sans doute simple motte féodale entourée de remparts, il ne subsiste rien. 

     img 1741

    Derniers des Assérac, Alain, mort en 1270 au cours de la croisade qui voit disparaitre Saint Louis, obtient dans le courant du XIIIe siècle l'autorisation du duc Jean 1er d'édifier un chateau fort en pierre. Construit en schiste extrait des carrières avoisinantes l'édifice se dresse sur une butte dominant les marais. De plan quadrangulaire, il ne se distingue pas des autres chateaux construits à la meme époque.

    A l'est s'élèvent quatre tours, disposées en carré, qui font face au marais. Elles dominent des courtines pourvues de hourds de bois et réguliérement percées d'archères petites et allongées. A l'ouest, deux tours, dont l'une, plus importante sert de donjon, encadrent la porte d'entrée, surplombée par une breteche et défendue par un pont-levisranrouet16

    ranrouet20

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UNE ARCHITECTURE ADAPTEE AUX MUTATIONS DE LA GUERRE DE SIEGE

    A la mort d'Alain d'Assérac, ses possessions passent à Thibaud de Rocheforf, puis à ses héritiers. Avec l'apparition du canon qui modifie les conditions de la guerre en siège : il s'agit maintenant, non plus de freiner la progression de l'ennemi dès qu'il se présente mais de le prendre sous le feu suffisamment puissant pour le faire reculer. A Ranrouet, les archères cèdent la place à des canonnières, et les hourds de bois à des créneaux de pierre. Tout autour du chateau, Guy de Rochefort fait creuser de profonds fossés , alimentés par un étang artificiel au nord-ouest, et les entoure de boulevards bastionnés destinés à neutraliser les batteries de l'ennemi. Sur le front ouest, ils font place à une barbacane, défense avancée qui masque l'entrée et protège le pont-levis.ranrouet18

    UNE FASTUEUSE RESIDENCE SEIGNEURIALE

    C'est Jean IV, un des successeurs de Guy de Rochefort qui désire disposer d'une demeure à  la hauteur de son rang, il effectue d'importants travaux à Ranrouet ; à l'entrée, sur l'emplacement de la barbacane, sont élevés des communs, tandis que la chapelle est déplacée à l'extérieur de l'enceinte. Au fond de la cour, Jean IV  fait élever, contre les courtines est, un grand corps de logis carré de style gothique flamboyant, sans doute comparable par sa magnificence à celui de Jean II de Rohan fait élever à la meme époque à Josselin.

     

    LE DERNIER SURSAUT

    Avec le rattachement de la Bretagne à la France, le role militaire de Ranrouet parait désormais terminé.

    Pendant les guerres de religion le seigneur fait reconstruire une barbacane protégée par un mur en demi-lune mais surtout entourer l'enceinte d'une série de bastions surmontés d'une redoute avec batterie. img 1744

     

     

     

    belgium-2003.1050072960.ranrouet

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    FIN DE PARTIE

    Au XVIIe siècle, les Rieux effectuent encore d'importants travaux , faisant notamment reconstruire la tour nord-ouest et la tour nord. Cependant acculés à des difficultés financières ils sont contraints de vendre à Ranrouet à la fin du siècle.

    Transformée en carrière de peierre à partir de la Révolution, la forteresse ruinée commence à etre restaurée dans les années 1970. DOT Scenery 04 Chateau de Ranrouet-Herbignac France 5 

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  • CHATEAUGIRON-OFFICE-DE-TOURISME annuaire carrousel

    Dominant fiérement le cours de la rivière de l'Yaigne, le chateau de Chateaugiron, situé à mi-chemin de Rennes et de Vitré, est un remarquable exemple d'architecture féodale et militaire. Ses propriétaires successifs n'ont pas manqué de parfaire ses dispositifs défensifs et son confort intérieur. Enfant du Moyen Age et de la Renaissance, Chateaugiron demeure l'un des fleurons des chateaux de Bretagne.f581 

     

    XIe siècle : Fondation d'une forteresse en bois

     

    XIIIe siècle : Construction d'un chateau de pierre

     

    1341-1365  Guerre de Succession de Bretagne

     

    Fin du XIVe siècle : Atout d'un pont-levis et de plusieurs tours

     

    1450 Jean de Derval entreprend des travaux de restauration

     

    1472 Signature à Chateaugiron du traité d'alliance entre la Bretagne et l'Angleterre

     

    Début du XVIIIe siècle Remaniement du corps de logis CP aqua chateau

     

    LE CADEAU D'ANQUETIL

    L'histoire de Chateaugiron commence en 1008 lorsqu'un chavalier nommé Anquetil reçoit des mains du duc de Bretagne des terres situées à Noyal-sur-Vilaine. Anquetil y fait aussitot ériger une forteresse de bois. Mais bientot le bois ne répond plus aux critères de construction et de défense, et l'ouvrage primitif est remplacé par un chateau de pierre. Par Giron, le fils ainé d'Anquetil ou par ses héritiers. Aucune datation précise n'a pu etre établie, mais au XIIIe siècle, c'est bien une forteresse de pierre qui défend les terres de la baronnie de Gironchateaugiron 

     

     

     

     

     

     

    DES FORTIFICATIONS INDISPENSABLES

    Au XIVe siècle, durant la guerre de Successsion de Bretagne, Chateaugiron se dote d'un système de fortifications efficace: de 1341 à 1365, les partisans de Charles de Blois et de Jean de Montfort s'opposent en effet en de violents combats qui ensanglantent la région. Depuis le siècle précdent, Chateaugiron est protégé par un puissant donjon de 38m de haut, aux murs épais de 4m, que l'on découvre sur la droite en franchissant l'enceinte du chateau. Sur la gauche se dresse désormais la tour de l'Horloge, moins haute que le donjon, elle est tout aussi inexpugnable grace au grand appareil qui ne donne aucune prise à l'ennemi et à la présence d'un chemin de ronde.Giron5

     

    LA TOUR DU CARDINAL

    Située au nord de l'ensemble castral, une troisième tour fait la fierté de Chateaugiron. Il s'agit de la tour dite "du cardinal", couronnée d'un chemin de ronde reposant sur un épais machicoulis à trois ressauts. Elle semble contemporaine de la tour de l'Horloge. Sur la face ouest du chateau, la tour du Guet complète la silhouette de Chatigiron. Comme la tour du Cardinal mais bien qu'elle ait été construite plus tard, au XVe siècle; elle est dotée d'un chemin de ronde et d'un machicoulis à trois ressauts. Ses aménagements intérieurs, notamment une splendide cheminée, attestent d'une recherche de confort qui correspond aux débuts de la période Renaissance.

     

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    POUR TENIR UN SIEGE

    Les aménagements intérieurs du donjon de Chateaugiron témoignent parfaitement du role attribué à cet élément essentiel du système défensif : procurer un abri retranché à ses occupants tout en leur permettant de résister aux assauts de l'ennemi. Ainsi, un escalier en vis est aménagé dans l'épaisseur du mur, conduisant à des pièces dotées de cheminées, de bancs de pierre et de latrines. L'accès à cette tour circulaire est défendu par de nombreuses meurtrières,

    des archères, une herse et un assommoir.roux chig 

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  • 7922 chateau

    Le chateau de Tennessus, qui fut la proie de bien des attaques, garda une vocation militaire jusqu'à la fin des guerres de Religion. Bien que transformé en paisible demeure familiale, le chateau a conservé son agencement d'origine et offre une image fidèle de ce que pouvait etre une forteresse de plaine datant durant la guerre de Cent Ans 

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    AU TEMPS DE LA GUERRE DE CENT ANS

    La maison forte de Tennessus est citée pour la première fois au début du XVe siècle, mais est de fondation plus ancienne. En 1404, un aveu établit qu'elle est tenue par Challot des Près, seigneur de Fontenioux-Rolland. En 1419, la place est aux mains de Guillaume de la Court, également seigneur de la Berthonière, qui semble avoir conservé le fief jusqu'à son décès vers 1428. On connait mal ensuite l'histoire des seigneurs de Tennessus avant 1486, date à laquelle le fief appartient à Catherine de Luxembourg. On sait que Tennessus appartiendra ensuite à Régnault de Grany, écuyer, avant de venir, au début du XVIe siècle aux Bodet de la Fenetre.tennessus-1407-summer

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    UN CHATEAU ENTOURE D'EAU

    A cette époque, le chateau présente son aspect définifif, si l'on fait abstraction de quelques modifications intervenues depuis. Construit sur un terre-plein bordé de fossés en eau, il a pour élément le plus ancien une grosse tour rectangulaire, qui était peut-etre isolée à l'origine par un autre fossé.Percée de rares ouvertures, cette tour est flanquée à son angle sud-est d'une mince tourelle, couronnée de machicoulis, abritant un escalier en vis. Aux angles nord-est et nord-ouest, deux éléments en saillie sont également pourvus de machicoulis.

    Devant la façade sud du donjon s'étend une petite cour intérieure, que ferme un mur. En son centre s'ouvre le portail d'entrée défendu par un pont-levis dont le dispositif est toujours en état de marche.

    A l'angle sud-est, une grosse tour datant du XVe siècle a conservé sa couronne de machicoulis supportant un chemin de ronde. Un escalier en vis, placé dans une tour batie à l'arrière, la relie  au pavillon qui s'élève à sa gauche. Une dernière tour, de hauteur moindre, occupe l'angle sud-ouest. Elle date du XVIe siècle, mais pourrait avoirremplacé une construction plus ancienne, et percée à sa base d'embrasures de tir. tennessus-0638-spring

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    UNE FORTERESSE APAISEE

    Ayant échapé de justesse aux destructions ordonnées par les autorités  révolutionnaires, le chateau passe à divers propriétaires aux XIXe et XXe siècles. Laissé un temps à l'abandon, il est acheté en 1975 par le sculpteur Dominique Piéchaud qui en entreprend la restauration. En 1989, il cède Tennessus à un couple de Britanniques qui se sont installés à l'année dans la vieille demeure où ils ont aménagé quelques chambres d'hotes. Malgré ses murs épais, Tennessus, demeure familiale et chaleureuse, évoque davantage aujourd'hui les joies de la vie à la campagne que le tumulte de son passé guerrier.....sentinelchamber

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    L'intérieur du chateau maintenant........

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  • parthenaychatrichemont2

    Constituant, avec les remparts de la ville, un magnifique ensemble fortifié, le chateau de Parthenay témoigne, par la taille de ses vestiges, de son importance passée. A cette forteresse, construite étapes, principalement entre les XIII et XVe siècles, s'attache le souvenir d'une grande famille qui joua un role de premier plan au temps des guerres franco-anglaises. 20040815 080750 parthenay 79 porte saint jacques 1024

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    Hugues 1er Larcheveque occupe une place de choix dans la tumultueuse lignée des seigneurs de Parthenay qui, au gré des époques, accordèrent leur appui tantot au roi de France, tantot à celui d'Angleterre.

    D'une indéfectible fidélité à ses suzerains, les Plantagenets, il ne ménagea pas son soutien à Jean sans Terre. Celui-ci, en retour lui procura de précieux subsides pour renforcer les défenses de son chateau et de celles de la ville qu'il dota de plus de trois kilomètres de remparts, flanqués d'une trentaine de tours de défense. Hugues 1er était encore au coté du roi lorsque ce dernier, en 1214, débarqua à la Rochelle pour tenter de reconquérir ses possessions françaises, confisquées par Philippe Auguste. Après le désastre de la Roche aux Moines, il donne asile au monarque arrété dans ses folles ambitions.B1-8   

     

    LE TEMPS DES FONDATEURS

    Josselin, qui vivait au XIe siècle; est le premier seigneur connu de la famille qui prendra au XIIe siècle le nom de Larcheveque, en souvenir de l'un de ses membres. Josselin II, nommé archevaque de Bordeaux en 1059. Le seigneur de Parthenay occupe alors une première forteresse dont on ignore le localisation exacte. 

     

    DE TURBULENTS SEIGNEURS

    Un des seigneurs de Parthenay participera à la première croisade. 

    Les seigneurs de ce chateau ne font que se battre.

    Ils sont du coté du roi de France, puis une autre fois du coté des Anglais.Parthenay-1

     

    UNE FORTERESSE DELAISSEE

    Si quelques travaux de restauration sont encore menés, et si de nouvelles constructions sont envisagées, le chateau cesse définitivement d'etre habité à partir du XVIe siècle.

    Au XVIIIe siècle, l'édifice, dont certaines parties sont détruites pour servir de matériaux de construction, s'achemine vers la ruine.

    Vers 1830, enfin, la commune fait raser les batiments subsistants à l'intérieur de l'enceinte. Le site, classé monument historique en 1994, fait l'objet d'une importante campagne de restauration réalisée par la municipalité.parthenaychateau

    parthenaychattour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LES PREMIERES CONSTRUCTIONS

    Elevé sur un éperon granitique de 120m de long sur 85m de largeur, le chateau, de forme rectangulaire, est implanté dans une boucle du Thouet, légèrement en contrbas de la citadelle dont il était séparé par un fossé taillé dans le roc, équipé d'un pont volant, puis à la fin du XVe siècle d'un pont dormant. A la première campagne de construction datant de la fin du XIIe siècle ou du siècle suivant, appartiennent la tour dite de la Poudrière, à l'angle sud-ouest, et la Tour dite d'Harcourt au nord-ouest, qui présentent toutes deux la particularité d'avoir été ultérieurement entourées d'une chemise qui a considérablement augmenté leur circonférence.parthenayremparts1   

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    AU FIL DES SIECLES

    Plus tard, sans doute à l'époque ou Jean sans Terre finance le renforcement des défenses de la cité, le  nombre des tours  du chateau est porté à quatre à cinq.  Au XVe siècle, enfin, les travaux entrepris par le connétable de Richement modifient la physionomie du chateau qui compte neuf tours rondes . Afin d'adapter le chateau à l'usage du canon, le connétable fait aménager deux boulevards d'artillerie, l'un sur le front sud, l'autre sur le front est. L'entrée du chateau se fait alors par un chatelet précédé au-delà du fossé par une barbacane.

     

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  • Vezins2

    Solide ensemble de batiments qui, dominés par la silhouette d' un donjon élancé, paraissent se masser pour défendre quelque trésor, le chateau de Vezins, datant essentiellement, dans sa forme actuelle, des XVIIe et XIXe siècles, peut se targuer d'origines fort anciennes. Cette forteresse, édifiée à partir du XIIe siècle sur le rebord du plateau de Lévézou, est toujours restée entre les mains d'une meme famille.chateau vezins

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    D'UNE FORTERESSE A L'AUTRE

    La première mention du chateau de Vezins remonte à 1120, le fief est alors tenu par Vezian de Vezins, que l'on pense etre le constructeur de la première forteresse, celle-ci consistait peut etre alors en une simple tour ceinturée de palissades en bois derrière lesquelles venaient se réfugier les populations des alentours en cas de péril imminent. Une campagne de travaux plus taardive, et que l'on peut dater de 1348, à l'heure où les mercenaires anglais que l'on appelle "routiers" ravagent le Rouergue, donne naissance à un véritable chateau, important ensemble de batiments s'ordonnant en forme de fer à cheval autour d'un puissant donjon haut de 8m.Vezins1

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    UN CHATEAU RECONSTRUIT ET REMANIE

    Le 23 Juillet 1642, un incendie accidentel ravage les étages du chateau, épargnant seulement le rez-de-chaussée et ses salles voutées. Les Vezins entreprennent immédiatement la reconstruction de l'édifice, en respectant son plan primitif. Les corps de batiments, coiffés de toits en carène, bordent sur trois cotés une cour que ferme vers la campagne un mur fortifié, interrompu en son centre par un portail a clef armoriée. Lui faisant face, mais ouvrant du coté village, un portail de style Renaissance s'encadre dans une travée que flanquent deux échauguettes, réunies par un parapet néogothique à découpures tréflées. Sous l'impulsion du marquis de Vezins, le chateau fera en effet l'objet d'importantes transformations dans le cours du XIXe siècle, celles-ci, qui portent principalement sur les parties hautes de l'édifice, confèrent un aspect moyenageux du chateau qu'il avait perdu du fait de sa reconstruction.vezins chateau c

     

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    AU RENDEZ-VOUS DES SOUVENIRS

    L'intérieur du chateau, dont certaines pièces sont ouvertes à la visite, a le caractère chaleureux des demeures familiales et mele des souvenirs de différentes époques. Dans la cour, on voit toujours la pièce servant de prison où des prisonniers anglais furent enfermés pendant la guerre de Cent Ans. Au rez-de-chaussée, la grande cuisine voutée est chauffée par une monumentale cheminée aux armes des Vezins. Les pièces de l'étage, ont été décorées sous le règne de Napoléon III avec le concours d'un ébéniste qui a réalisé la porte arrondie du vestibule et les boiseries du couloir. L'escalier d'honneur n'a pas fait l'objet de transformation. Une pièce ornée de tapisseries flamandes des XVIe et XVIIe siècles renferme de nombreux portraits de la famille de Vezins......

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  • ledonjon

    L'imposante forteresse de Montaigut se dresse fiérement au sommet d'une éminence rocheuse et semble veiller depuis des siècles sur la vallée du Dourdou, préservant le comté de Millau des attaques venues du sud. Ce que l'on peut voir de l'actuel chateau, en cours de restauration depuis la fin des années 1960, remonte pour l'essentiel au XVe siècle.

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    Une forteresse médiévale est l'affirmation symbolique du pouvoir et de l'autorité d'un seigneur, alors il est sans doute dans la nature des choses que de tels lieux soient parfois le théatre d'événements tragiques;

    Loin d'échapper à la règle, la puissante forteresse de Montaigut a été le témoin de la guerre de Cent Ans, de violentes rivalités seigneuriales, des guerres de Religion, mais aussi de faits peu ordinaires. Ainsi, à la fin du XVIe siècle, le seigneur de Montaigut, Guillaume de Blanc, qui avait embrassé la religion réformée quelques années plus tot, fut assassiné dans son propre chateau par ses gens d'armes. Dans la foulée, ces derniers chassèrent son épouse et s'éxonérèrent des graves conséquences de leur forfait en soudoyant la garnison de Saint-Afrique, dont leur victime était le gouverneur depuis 1568. 42302653

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    UNE OCCUPATION DE LONGUE DATE

    L'emplacement sur lequel est construit le chateau est occupé depuis au moins le Xe siècle; plusieurs édifices s'y sont succédés. En 996, le cartulaire de Gellone mentionne un "castrum de Montaigut" et, entre 1135 et 1167, les moines de l'abbaye voisine consignent dans leurs cartulaires les dons reçus de Guillaume de Montaigut, seigneur du lieu. A la fin du XIIe siècle, la seigneurie passe aux mains de la famille de Caylus. Après l'occupation de la région par les Anglais entre 1362 et 1369, le chateau revient aux de Blanc.

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    UN ECHANGE D'ALLURE INEGALE

    La famille de Blanc modernise le forteresse en l'agrandissant et en renforçant son système défensif : des voutes en plein cintre sont construites entre chaque étage, l'entrée est surmontée d'une croisée d'ogive, des machicoulis et des échauguettes sont ajoutés. La maison conserve le fief encore un siècle. Après eux il y eut plusieurs propriétaires, et le chateau se dégrade jusqu'en 1682, où Jean de Rouvellet va s'appliquer à rendre de nouveau habitable la noble batisse , l'adaptant aux gouts de l'époque, en ajoutant un toit en lauzes psé sur charpente, ou en faisant recouvrir les murs d'un enduit de platre.

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    UN TARDIF SAUVETAGE

    Rien n'est fait pour relever le chateau en ruine qui en modifie progressivement et dangeureusement l'apparence. Il faut attendre la fin des années 1960 et les travaux de l'Association des Amis du chateau de Montaigut pour que la demeure retrouve peu à peu son aspect d'antan. Le chateau se présente aujourd'hui sous la forme d'un restangle, dont l'extrémité nord est fermée par le donjon, haute construction également rectangulaire ouvrant sur une cour et marquée en son milieu par une arcade étroite et élevée. Le coté est de la cour est occupé par une longue dépendance dont toutes les fenetres comme celles du donjon ont été refaites.

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