• accueil

    Sauvé de la ruine, le chateau rouergat de la Servayrie revit aujourd'hui, entouré de soins éclairés. Batie dans un paysage de montagne à la rude beauté, cette demeure dont les façades de pierre accusent une patine rosée, presque rouge, est la seule survivante  des quatre établissements seigneuriaux que comptait autrefois la paroisse de Mouret.laservgen

     

    LE PASSE D'UNE FAMILLE DE CHEVALIERS

    Le chateau de la Servayrie est situé entre le chateau de Reihac et celui de Casteviel. La première mention en est faite dans l'histoire date de 1292, il s'agit d'une assignation de dot faite par Bertrand d'Entraygues à sa soeur. On trouve par la suite plusieurs documents dans lesquels des membres de la famille d'Entraygues apparaissent : ainsi en 1405, Guillaume d'Entraygues fait hommage à Bernard, comte d'Armagnac et de Rodez pour plusieurs biens qui lui sont échus dans la chatellerie de Cassagnes-Comiaux en tant qu'héritier.

    laservporte

     

     

     

     

     

    ORGUEILLEUSE SILHOUETTE

    Le chateau, dont la construction fut vraissemblablement entreprise au milieu du XIIe siècle, a comme élément le plus ancien une grande tour haute de 25m environ, appareillée en grès rouge, dont les murs ont 2,10 m  d'épaisseur. Ses angles sont renforcés par des chaines de moellons très épais. Pratiquement aveugle, cet ouvrage défensif était éclairé par une fenetre unique s'ouvrant sur sa face est. Elle conserve à son sommet des restes d'une couronne de machicoulis, que l'on date du XVe siècle, ainsi qu'une échauguette d'angle.

     

     

    UNE ARCHITECTURE DE GRANDE QUALITE

    A l'ouest de cette tour, le corps du logis du XVe siècle a fait l'objet de transformation jusqu'au XVIIe siècle au moins. Construit en pierres roses soigneusement appareillées, il comporte à l'un de ses angles une échauguette carrée reposant sur des corbeaux et, à une autre extrémité, un escalier en vis dont la partie inférieure s'arrondit en trompe.

    Les fenetres sont à meneaux, mais les élégantes lucarnes à fronton comme les oeils-de-boeuf sommés de boules en amortissement sont sans doute du XVIIe siècle, tout comme le toit coiffé d'ardoise.

    Le contraste entre cette habitation reffinée et cette rude tour de défense n'est pas le moindre des charmes de cet attachant chateau. 

    S'ouvrant à l'est du corps de logis dans un gros pavillon en saillie, la porte d'entrée à l'élégance du style LouisXIII. De forme cintrée, elle arbore une clef pendante en grès. Ce portail est encadré de pilastres plats soutenant un entablement que somme un fronton......   

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  • chateau grezels 1990

    Voilà huit siècles que l'imposante forteresse de La Coste domine un méandre du Lot. Plusieurs fois remanié, ce chateau a traversé bien des vicissitudes, depuis la Guerre de  Cent Ans jusqu'aux guerres de Religion qui le ruineront en partie. C'est cependant la négligence qui menacera la survie de l'antique demeure des Guiscard, à laquelle ses propriétaires actuels ont redonné tout son lustre.chateau grezels 1943

    UNE FORTERESSE INEXPUGNABLE

    Si l'histoire de La Coste est liée à partir du XIIIe siècle et jusqu'à la veille de la Révolution à la famille de Guiscard, l'existence du chateau parait plus ancienne. En effet, l'édifice existe déjà lorsque l'éveque de Cahors, Guillaume de Cardaillac, le donne à Bernard de Guiscard, un gentilhomme d'origine normande qui s'est distingué au coté de Simon de Montfort lors de la croisade des albigeois, ainsi que l'on appelait les hérétiques cathares. Le repaire primitif, constitué d'une tour et d'une salle, est agrandi dans le cours du XIVe siècle par les Guiscard qui font de La Coste une véritable forteresse. Son appareil défensif permet au chateau, qui semble n'avoir subi aucune agression directe, de traverser sans encombre les troubles qui agiteront pendant plus d'un siècle le Quercy, constamment disputé comme le Périgord voisin entre la France et l'Angleterre. Cédée à l'Angleterre par le traité de Brétigny en 1360, la province, repassée sous influence française en 1372, sera cependant réguliérement mise à sac par des bandes de pillards qui continueront d'opérer jusque dans les années 1460.chateau grezels 1960  

    UN CHATEAU ET SES PROPRIETAIRES

    Restée aux mains des Guiscard sans interruption entre le XIIIe et XVIIIe siècles, la foreteresse familiale passe aux Durfort à la suite d'un mariage en 1773. Le chateau, confisqué pendant la révolution, est vendu comme bien national et le domaine, qui comptait plusieurs métairies et moulins est démembré dans le cors du XIXe siècle. Le chateau acquis en 1846 par un négociant de Grézels qui démolit l'aile gauche pour réutiliser les matériaux, demeure dans la meme famille jusqu'en 1942. Ensuite elle connait plusieurs propriétaires. En 1983, Gervais Coppé s'attache à restaurer les batiments. AP6PP4

    Grezels

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UNE DEMEURE AU FIL DES SIECLES

    L'édifice actuel ne parait pas antérieur au XIVe siècle. Il se présente comme un quadrilatère flanqué de deux puissantes tours rectangulaires à l'ouest et de deux tours rondes à l'est. Le corps de logis est attenant aux deux tours rectangulaires et la cour est bordée au nord par une aile servant de remise. La façade ouest est coronnée de machicoulis qui forment une vaste ceinture unifiant courtines et tours. Les grandes croisées à meneaux comme les deux ailes rentrantes abritant des latrines témignent des transformations dont le chateau a fait l'objet au XVIIe siècle, époque à laquelle la demeure, qui a cependdant conservé une partie de son dispositif défensif, fut transformée pour un usage exclusivement résidentiel....... 

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  • chateau vu ens

    Niché au creux d'un verdoyant vallon arrosé par la vallée du Mousse, le village de Coupiac abrite en son coeur une forteresse médiévale à l'allure imposante. Ses épaisses murailles paraissent toujours aptes à le protéger d'un siège, mais les batiments ouvrant sur la cour ont souffert des outrages du temps.

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    coupiac

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UNE POSSESSION DES COMTES DE RODEZ

    Du premier chateau de Coupiac, qui fut élevé au IXe siècle, ne subsiste aucun vestige. Il appartenait aux comtes de Rodez, qui devaient rendre hommage aux éveques de Rodez pour leurs terres de Coupiac, de Peyrebrune et de Castor. Ce lien de vassal à suzerain est source de nombreux conflits, à tel point que, en 1238, Hugues III , comte de Rodez, échange ses fiefs contre d'autres seigneureries avec un dénommé Archambaud, vicomte de Panat.

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    Coupiac Chateau et Presbytere 194X

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LE TEMPS DES PANAT

    Les fils et petits-fils d'Archambaud font construire un four banal à Coupiac et entreprennent d'importants travaux pour fortifier le chateau et le village. Au début du XVe siècle, ils cessent de résider à Peyrebrune et s'installent définitivement dans la forteresse de Coupiac, qu'ils agrandissent en plusieurs campagnes, lui donnant l'aspect qu'elle a conservé. De plan quadrangulaire, flanqué aux angles de quatre tours massives, l'édifice présente d'imposantes dimensions, tant en hauteur qu'en surface. Les murs, qui atteignent par endroits 2 m d'épaisseur, sont percés de meurtrières dans leur partie haute et couronnés de part en part de galeries extérieures avec machicoulis. Aujourd'hui, une des tours a disparu, et seule une petite partie de ce chemin de ronde est toujours visible, à proximité de la tour sud.Coupiac Entree du Chateau 194X

     

    UN NOM PERPETUE

    Dans la seconde moitié du XVe siècle, le dernier vicomte de Panat s'éteint sans postérité. Il lègue ses possessions à son neveu le plus proche, à charge pour ce dernier de relever le nom et les armes des Panat. Cette condition sera maintenue jusqu'en 1778, elle permettra d'assurer la perpétuation du nom des Panat. Pendant leur seigneurie, le chateau est régulièrement entretenu et modernisé à plusieurs reprises. Les fenetres à meneaux du deuxième étage et les portes ornées d'arc en accolade datent du XVI e siècle. 

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    UNE LENTE DEGRADATION

    La détérioration de Coupiac semble commencer au début du XVIIIe siècle. En 1778, le comte de Panat, vend la vieille forteresse devenue inhabitable au gouverneur de Saint-Semin. Ce dernier fait refaire les toitures du chateau, ce qui entraine la disparition des machicoujlis devenus inutiles. Au XIXe siècle, le chateau devient propriété d'un notaire, puis d'un ecclésiastique. Au début du XXe siècle, les descendants de ce dernier en font don à la paroisse de Coupiac, qui le cède finalement à la commune en 1981. La remise à neuf des toitures en 1778 puis leur entretien systématique tout au long du XXe  ont permis à la demeure des Panat de conserver une orgueuilleuse silhouette  

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  • brousse ouverbrousseplusbeabrousse le chateau

    Brousse, fière forteresse demeurée dans un exceptionnel état de conservation, semble résulter d'un défi lancé à Dieu et à la nature. On devine aisément ce que la construction de ce chateau campé sur un éperon escarpé au confluent du Tarn et du Rance, environné de montagnes, a du nécessiter d'efforts en hommes, en temps et en argent. Le choix du site comme la disposition des batiments témoignent de la vocation militaire de l'édifice.35

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    UNE DEMEURE A TRAVERS LES SIECLES

    Bien qu'ils possèdent de nombreuses autres résidences, les d'Arpajon ne négligeront le chateau de Brousse. Enorme polygone, le chateau évoque un vaisseau échoué entre deux rivières. Datant pour l'essentiel du XVe siècle, l'enceinte, flanquée de tours cylindriques et hémisphériques, ne comporte qu'un accès principal dont une robuste tour carrée, la Tour de la Princesse, assure la surveillance. Les courtines couronnées de hourds reposant sur des corbeaux sont percés d'archères, puis, du fait des progrès des armes à feu, de canonnières.

    L'ensemble est dominé par la puissante silhouette de la tour Picarde, d'époque romane, qui était le donjon du chateau. Haute de 45m, cette impressionnante tour sera démolie dans les années 1850. Les logis, à l'origine séparés de l'ensemble et accéssibles seulement par un pont-levis, ferontl'objet de plusieurs campagnes d'aménagement aux XVII et XVIIIe siècles : c'est à cette époque, notamment que l'aspect des façades sera modifié par le percement de grandes fenetres.brousse  

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    CHANGEMENTS DE REGIMES

    Brousse restera dans la maison d'Arpajon durant cinq siècles, jusqu'en 17OO, date à laquelle Catherine-Françoise d'Arpajon vend le chateau aux Gransaigne pour la somme de 70 000 livres. Epargnée par la Révolution, l'orgueuilleuse forteresse édifiée pour les besoins de la guerre change radicalement de destination pour etre transformée en presbytère en 1839. Sa restauration entreprise dès 1963 a permis à l'imposant ensemble de se dresser encore aujourd'hui à peu près tel qu'il était il y a huit cents ans.brousse-le-chateau-nlg

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  • MPPvaraignes

    Construction dominée par la silhouette massive d'un donjon crénelé, le chateau de Varaignes, en Nontronais, dissimule derrière sa rudesse apparente les trésors de raffinement d'un corps de logis Renaissance. Cette demeure, qui fut la propriété des Montbron, puis des Pérusse, était menacée par la ruine lorsque les habitants du village se mobilisèrent pour lui redonner sa splendeur passée.ph24 varaignes

    UN CHATEAU ET SES DEFENSES

    Situé au milieu du bourg et faisant face à l'église paroissiale, du coté sud, le chateau à la forme d'un quadrilataire. Il se constituait au départ d'une grosse tour, au nord, d'un donjon, au sud-ouest, le tout entourant une cour intérieure se développant à l'ari de murailles surmontées d'un chemin de ronde crénelé. L'élément le plus ancien de cet ensemble est le donjon , datant du XIIIe siècle et remanié au XVe siècle, massif ouvrage défensif pourvu de machicoulis reposant sur des consoles trilobées et d'un chemin de ronde qui a conservé ses ouvertures de tir. On accède à ce chemin de ronde par un escalier  logé dans une tourelle en encorbellement qui flanque l'angle sud-ouest de la construction. Ce donjon est relié par une courtine, le long de laquelle s'appuie, du coté de la cour, une galerie couverte, à une tour d'escalier polygonale abritant un escalier en vis.A007TB 

     

    UNE DISCRETE ELEGANCE

    Le corps de logis nord est cantonné extérieurement de deux tours rondes. Sur la cour, il offre une façade de pierre jaune et de délicates lucarnes de pierre se détachant sur le grand toit à forte pente, couvert de tuiles. Du coté est, la cour est bordée par le logis du XIVe siècle, dont l'architecture Renaissance est de fort belle facture. Au rez de chaussée, les baies et les portes en plein cintre, encadrées de consoles sculptées de feuilles d'acanthe, et reliées par une corniche en forte saillie, sont surmontées d'ouvertures horizontales rectangulaires et de disques de pierre. L'étage, qui abrite de grandes pièces de reception, est éclairé par des fenetres à meneaux encadrées par des colonnes à chapiteaux doriques supportant un entablement orné de métopes et de triglyphes.histoir1  

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  • VueAerienne

    UNE ARCHITECTURE EMPREINTE D'HEROISME

    Fière silhouette perchée en surplomb de la vallée des Beunes, Puymartin ne se distinguererait pas de beaucoup d'autres chateaux du Salardais, associant pierres jaunes et lauzes brunes, s'il n'avait fait au XIXe siècle l'objet d'une audacieuse restauration. Son gros donjon accosté d'une échauguette et couronnée de créneaux de fantaisie introduit en effet une dimension théatrale visant à magnifier les origines médiévales du lieu.1chat puymartin24

    Chateau de Puymartin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UN CHATEAU RELEVE A LA FIN DE LA GUERRE DE CENT ANS

    Commandant le passage entre Dordogne et Vézère, un repaire fortifié, bati sur l'emplacement du chateau actuel, était au XIIIe siècle propriété de la famille de Serviens, qui tenait le fief des éveques de Sarlat. En 1357, Puymartin est pris et pillé par les Anglais ; quelques années plus tard, les consuls de la ville de Sarlat obtiennent moyennant finances,le départ des occupants, et le démantélement des fortifications du chateau pour priver celui-ci de toute fonction militaire. Dès la fin de la guerre de Cent Ans, le seigneur de Puymartin fait transformé la structure du chateau en faisant édifier les logis flanqués de tours cylindriques, dont l'une tournée vers le coteau, fait office de donjon.SalleMailAG  

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    LES AMENAGEMENTS DU GRAND SIECLE

    Entre 1650 et 1671, le seigneur de Puymartin fait éxécuter par le peintre Philippe Lemaire, établi en Salardais, les décors peints d'un cabinet et du grand salon qui aujourd'hui encore font l'admiration des visiteurs. Orné de deux tapisseries d'Aubusson datant du XVIIe siècle, le grand salon a conservé sa décoration d'origine : un plafond à la française orné de motifs peints, ainsi qu'une belle cheminée de bois dont la hotte présente un grand panneau figurant Vénus sur son char.extCrenauxDetail

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    LA NOUVELLE JEUNESSE DE PUYMARTIN

    Aux XIXe siècle, les Charbonnier-Marzac décident de remanier le chateau dans le style néogothique auquel Viollet-le-Duc a donné ses lettres de noblesse. L'architecte des Monuments historiques, est chargé des travaux qui, commencés en 1880, dureront vingts ans. Si les corps de logis coiffés de lauzes sont conservés, tout comme les tours cylindriques couronnées de machicoulis et coiffées de toits coniques, le logis renaissance et les escaliers à balustre de pierre de la cour, la courtine d'entrée est profondément transformée par l'ajout de créneaux et d'échauguettes d'angle. A la gauche du logis est élevé un nouveau donjon, massive construction couronnée d'une terrasse crénelée et dont les façades sont percées de fenetres à meneaux dont certaines sont surmontées de remplages trilobés d'inspiration typiquement gothique. Siège d'un grand domaine sylvicole, le chateau est habité , et ouvert aux visiteurs.....chambre-honneur-chateau-puymartin

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  • loubensgd

    Campé sur une petite colline dominant le vallon de Marcleau, le chateau de Lavison fut une forteresse anglaise à l'époque de la guerre de Cent Ans. Peu à peu aménagée par ses seigneurs, la demeure se mua en une confortable résidence seigneuriale, centre, comme beaucoup de chateaux du Bordelais, d'une exploitation viticole.

     

    Bien avant que le chateau ne fut édifié par la volonté des Anglais, maitres de la Guyenne au XIVe siècle, le domaine était le siège d'une importante seigneurie, alors tenue par le prieur de la Réole. Le nom est cité en 977 dans une charte en faveur du monastère de la Réole.LOUBENS-DOUVES

    UNE POSSESSION ANGLAISE

    Au XIIIe siècle, la terre de Lavison, où n'existe encore aucun chateau mais une simple "tour" appartient en alleu à un bourgeois, issu d'une grande famille de Bazas, nommé Bertrand de Ladis. En 1272, cet important personnage fait don de Lavison au roi d'Angleterre, duc d'Acquitaine, auprès duquel ses héritiers seront désormais tenus de preter hommage. La construction du chateau, dont une tradition bien ancrée fait un rendez-vous de chasse des rois d'Angleterre, a été entreprise au XIVe siècle, à l'époque où le Prince Noir, fils du roi Edouard III gouvernait l'Aquitaine. En 1453, après la victoire française à Castillon qui contraint les Anglais à évacuer l'ensemble de la Guyenne, Lavison, bien de la Couronne, est aliéné et passe à des propriétaires privés. Les défenses de l'édifice sont sans doute consolidées à la fin du XVe siècle par le renforcement de l'enceinte.loubens

     

    CONCU POUR LA DEFENSE

    Le noyau primitif de l'édifice est sans doute constitué par l'ancienne "salle", plus tard transformée en corps de logis, batiment de forme à peu près carrée, qui ne comporte qu'un étage et est coiffé d'un toit pentu. Ses murs parementés de pierre en moyen appareil régulier, ont près de 2m d'épaisseur. Les deux façades principales présentent un aspect différent : coté cour, des fenetres à meneaux et croisillons témoignent des aménagements réalisés au XVIe siècle pour améliorer le confort de la demeure. La façade extérieure, en revanche, est plus proche de son aspect d'origine, meme si, également au XVIe siècle, elle a été percée d'une unique fenetre. Le corps de logis est flanqué d'un donjon carré à deux étages, avec lequel il communique par une porte en arc brisé qui, autrefois devait également desservir le chemin de ronde.2449 1 

     

    UNE RESIDENCE SEIGNEURIALE ET SES DEPENDANCES

    Au XVIe siècle, de grands travaux permettent de rendre la demeure plus aimable, et une tourelle abritant un escalier en vis est accolée au corps principal. Des appartements sont aménagés dans le logis, qui a conservé dans certaines pièces des plafonds à poutres peintes et ses cheminées. Le chateau est précédé par une cour, autrefois ceinturée de fossés dont l'accès est commandé par une poterne à machicoulis qui fut remaniée au XVIIe siècle. Dans cette cour s'élèvent diverses dépendances, dont un colombier du XVIe siècle. Le tout est entouré d'un mur, dont la partie ouest fut flanquée au XVe siècle de tourelles munies d'embrasures........

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  • accueil 01

    Batie sur une hauteur dominant la Garonne, la forteresse de Langoiran joua un role stratégique lors des guerres franco-anglaises. Ce puissant chateau avait perdu sa fonction militaire lorsqu'il fut incendié, au XVIIe siècle, pendant les troubles de la Fronde. Une ambitieuse restauration tente aujourd'hui de relever l'édifice, qui fut l'une des plus importantes forteresses de Guyenne.  

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    A Langoiran, les moines cisterciens batissent au XIe siècle sur une hauteur l'église Saint Pierre

    Deux siècles plus tard ce sont les moines de l'abbaye  qui construisent un prieuré hopital , c'est à cette époque qu'une puissante lignée de la région, la famille d'Escoussans, choisit la pointe du coteau pour y implanter une puissante forteresse dont la basse cour servira d'abri aux habitants du village en cas de danger.

    Les d'Escoussans prennent le titre de seigneurs de Langoiran vers 1260, et se succèdent jusqu'en 1346. Le fief échoit à une fille qui épouse un seigneur de Verteuil, issu d'une branche cadette d'une illustre maison féodale qui accèdera au trone en la personne d'Henri IV.gen langoi

     

    LES OUTRAGES DES HOMMES

    Durant la guerre de cent Ans, le chateau de Langoiran, alors propriété de la famille d'Albret s'affirme comme l'une des forteresses les plus importantes de la Guyenne.Au sortir du conflit, la seigneurie passe sous la souveraineté directe des rois de France, avant d'échoir au XVIIe siècle à une famille de parlementaires bordelais. Depuis les troubles de la Fronde, cependant, la forteresse incendiée par les troupes du duc d'Epernon, n'est plus qu'une glorieuse ruine. L'ensemble classé monument historique en 1892, a fait l'objet de travaux de restauration depuis les années 1970. 

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    UNE PUISSANTE ENCEINTE

    L'enceinte quadrangulaire du chateau est défendue, sur ses faces ouest et sud, par un à pic calcaire. Au nord, un profond fossé la sépare du plateau voisin. Les batiments sont implantés sur des terrasses successives, dont les dimensions décroissent à mesure que l'on progresse en hauteur. Au sud, la basse cour, au sol très pentu, couvre près de la moitié de la superficie de cette enceinte. Elle est entourée d'un rempart muni d'une tour ronde, et d'une poterne. Depuis la basse cour, un escalier souterrain conduit au passage donnant accès au chateau .Ce passage s'encadre entre une tour carrée et une tour ronde et débouche sur une seconde poterne.n-65-drouyn-langoiran

     

    DEUX DONJONS POUR UNE FORTERESSE

    Le coeur de la forteresse  est enveloppé de sa propre enceinte, qui possédait une autre entrée, placée à l'extrémité du mur nord. La cour compte plusieurs corps de batiments, dont certains remaniés au XVIIe siècle, avant l'incendie du chateau, qui se groupent autour du donjon circulaire. Celui-ci, qui date du XVe siècle, s'appuyait contre une grosse tour carrée qui était peut-etre le donjon primitif bati par la famille d'Escoussans. La tour maitresse, de 16m de diamètre, possède des murs de 3,5m d'épaisseur, percés d'archères à la base et au niveau du premier étage. La présence de trous de boulins, dans les parties hautes, indique l'existence d'une galerie hourdée.......  

     

     

     

     

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  • Ruines du chateau de Budos

    Dominant la vallée du Ciron, le chateau  de Budos, contemporain de celui de Villandraut, est construit selon le meme parti. Très éprouvé par les dégradations révolutionnaires et par les destructions qui s'ensuivirent, cette forteresse fut davantage conçue comme un symbole de prestige que comme une place capable de résister à des attaques d'envergure.

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    UNE DEFENSE PLUS SYMOLIQUE QUE REELLE

    Elevé à mi-pente, sur un site dépourvu de réelle valeur militaire, le chateau de Budos a étré conçu sur le modèle de son illustre ainé, Villandraut. Il se compose d'une enceinte rectangulaire de 55m sur 45m, flanquée à chaque angle d'une tour. Trois de ces tours sont circulaires, l'une, octogonale, fut réaménagée au XVIIIe siècle en colombier. Contre les courtines sont appuyées quatre tours carrées. L'une, de construction plus tardive que les autres, est en saillie et servait de chatelet d'entrée. Sa porte unique, défendue à mi-hauteur par une ligne de machicoulis, était protégée par un pont levis dont subsistent les rainures. Les murs sont moins épais qu'à Villandraut et les tours, moins massives, de sorte que les capacités défensives de Budos apparaissent limitées. La principale protection consiste dans les lices de 6m de large qui, en avant des courtines, exposent la progression d'un éventuel ennemi au tir des flèches et plus tard, lorsque leur emploi se généralise, à celui des armes à feu légères. Le chateau fera, au XVIIIe siècle l'objet 'une importante campagne de transformation : c'est à cette époque que l'aile d'habitation appuyée contre la courtine sud est réhaussée d'un étage et que l'aile nord est affectée aux communs

    CP 33076 008

    LE VENT DE LA RUINE

    Les La Roque conserveront Budos jusqu'à la Révolution. En 1789, son seigneur est Charles de La Roque qui émigre dès le début des troubles. Le chateau est vendu comme bien national

    dépecé, puis sert aux paysans du voisinage comme carrière de pierres. Il est réduit à l'état de ruine lorsqu'il est racheté en 1860 par Léon de Brivazac, fils de Delphine de la Roque-Budos. Inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1988, le chateau fait aujourd'hui l'objet d'une restauration......

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  • site

    Situé aux confins du Dauphiné, Rochefort-en-Valdaine a connu pillages et reconstructions au gré des guerres et des périodes de paix qui ont enfiévré le dernier millénaire. La forteresse dresse aujourd'hui encore son puissant donjon à une dizaine de kilomètres au sud est de Montélimar, dominant la plaine de la Valdaine du haut de son éperon rocheux.

     

    UN SITE FORTIFIE ET MALMENE

    Les puissants remparts de Rochefort en Valdaine et le donjon rectangulaire, qui ont résisté aux atteintes du emps, ont été probablement édifiés à partir de 1220. Au siècle suivant, la chapelle Saint-Blaise et son cimetière viennent s'adosser à l'est de l'enceinte ovoidale. Plus tardif, le chateau proprement dit, qui jouxte le donjon, occupe la partie occidentale de l'ensemble, avec les batiments de service. Rochefort-en-Valdaine subit de plein fouet les dommages matériels de la guerre de Cent Ans. Modernisé aux XIVe et XVe siècles, le chateau est de nouveau mis à mal par les guerres de religion, alors que Charles Dupuy-Montbrun, chef protestant et lieutenant du baron des Adrets, se rend tristement célèbre pour ses exactions en Dauphiné. Le vent léger que fait souffler la Renaissance apportera à cette puissante résidence seigneuriale les éléments de confort et de raffinement qui viendront atténuer sa rudesse. Cependant, les seigneurs de Rochefortpréfèrent déjà l'agrément de leur hotel de Montélimar à l'austérité de leur fief ancestral et c'est d'un chateau mal entretenu car rarement occupé que s'empareront les révolutionnaires en 1792.

     

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    UNE PUISSANTE SENTINELLE

     

    C'est incontestablement le donjon qui confère à Rochefort-en-Valdaine son allure de "cuirassé de pierre".

    Cette tour rectangulaire, souvent appelée "tour d'Amalric", est encore debout, au milieu des décombres. Ouvert sur cour intérieure au XVIe siècle, le donjon est élevé sur trois niveaux : une basse-fosse sétend sous la salle noble, voutée en plein cintre, tandis que l'étage supérieur est aujourd'hui à ciel ouvert.chateau rochefort

     

     

     

     

     

     

    L'ULTIME REFUGE DES DUPUY

     

    Profondément remaniée aux XVe, XVIIe et XIXe siècles, la chapelle Sainte Blaise s'articule autour d'un choeur de plan carré, aujourd'hui protégé par une voute en berceau. Ses parements intérieurs de pierre appareillée, d'origine, ont été dégagés lors de la dernière campagne de restauration, tandis que, au sol, une lourde dalle de marbre préserve le caveau de la famille Dupuy. chapelle

    chateau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    UNE DEMEURE SEIGNEURIALE SAUVEE DE LA RUINE

    Au cors des siècles, le corps de logis a subi des transforma-

    tions successives, dont témoignent ses portes romanes et ses hautes baies renaissance. Après la Révolution, le pigeonnier et deux tours rondes s'écroulent et le chateau est laissé à l'abandon. Il faut attendre 1985 et le rachat du chateau par la commune pour que les façades du donjon et du corps de logis soient consilidées et le choeur de la chapelle heureusement restauré. Des réaménagements intérieurs sont en projet, Rochefort-en-Valdaine semble reprendre vie........

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