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CANDES-SAINT-MARTIN (Indre-et-Loire)
Aux confins de la Touraine et de l'Anjou, Candes-Saint-Martin s'est développé entre Loire et Vienne. Ses maisons de Tuffeau blotties au pied d'une vaste
collégiale rivalisent de beauté, au coeur d'un paysage ligérien qui respire la douceur et l'harmonie.
En 397, Martin, éveque de Tours tombe malade et meurt à Candes, entouré de ses disciples. Un pélerinage en l'honneur de celui qui a fait triompher le christianisme dans l'ouest de la Gaule va faire
la renommée de ce petit village des bords de Loire.
UN VILLAGE DE MARINIERS
Si le pélerinage a disparu sous la Révolution, l'élégante silhouette de la collégiale construite au XIIe siècle à l'emplacement de la maison du saint domine toujours la bourgade. Remaniée au XIIIe
siècle et fortifiée au XVe siècle, elle doit son cachet à sa riche décoration et au mariage d'éléments anciens (chapelle Saint Martin, choeur) et plus récents (porche monumental, triple nef). Au
pied du sanctuaire, les maisons, dont certaines remontent au XVe siècle, composent une belle harmonie d'ardoises bleutées et de pierre blanche. Ce tuffeau tendre, qui a servi à construire nombre de
chateaux du Val de Loire, a permis de réaliser des façades très ouvragées. Dans le haut du village, les habitations troglodytiques creusées dans la falaise rappellent l'origine très ancienne du
bourg. On y jouit d'un magnifique panorama sur la Loire et la Vienne.
Dans le bas de Candes, les vieilles maisons de mariniers bordent les anciennes cales. Elles rappellent l'époque où le village alors fortifié, était un port actif, animé par la peche et la
batellerie. Les cris des mariniers ont cessé et le fleuve, qui fait toujours le bonheur des pecheurs, a retrouvé sa quiétude. Amarrés le long des cales, les bateaux traditionnels de la Loire,
gabares et toues, sont désormais destinés aux promenades sur le fleuve.
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