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COLLOBRIERES (Var) 2eme partie
UNE FORTUNE EN BOUCHONS
Des ruelles en calade grimpent au sommet du village jusqu'aux ruines imposantes de l'église Saint-Pons, édifiée sur le rocher au XVe siècle. Trop petite et trop vétuste pour les deux mille cinq cents habitants de l'époque (environ mille sept cents aujourd'hui), elle fut abandonnée en 1873 au profit de la nouvelle Notre-Dame-des-Victoires, néogothique. Restaurée en 1960, sa haute flèche octogonale qui penchait dangereusement est désormais coiffée d'un cone de tuiles vernissées d'allure curieusement bourguignonne... Comme les maisons de maitre bordant la rue principale, l'édifice témoigne d'une époque où la fabrication des bouchons de liège - secret qu'un Collobriérois du nom d'Auméan rapporta d'Espagne - faisait la fortune du massif. On ne comptait au village, en 1850, pas moins de dis-sept bouchonneries. Le chataignier a pris le pas depuis, sur le chene-liège, mais l'attachement pour la foret environnante reste ici une constante.
LA CHATAIGNERAIE DES MAURES
Elle produit sur près de 10000 ha ces gros fruits charnus et sucrés, récoltés à la main, qui font les délices des meilleurs confiseurs. A Collobrières, depuis plus de cinquante ans, la confiserie Azuréenne les transforme en marrons glacés et crèmes de marron haut de gamme , en parallèle, l'entreprise a crée un petit musée ou l'on s'initie, en découvrant les machines d'autrefois, aux secrets de leurs transformation.
LA CHARTREUSE DE VERNE
Noyé dans la masse des chataigniers, au sud-est du village, ce monastère fondé en 1170 fut plusieurs fois rebati. Vendu à la Révolution, il n'a été rendu à la vie religieuse qu'en 1983. Derrière un quadrilatère de hauts murs, sa visite révèle quelques vestiges romans et de beaux batiments classiques (classés aux Monuments historiques) aux décors sculptés de pierre verte. A voir notamment l'hostellerie et son petit musée ainsi que deux cloitres avec leurs cellules gothiques.
A LA DECOUVERTE DE COLLOBRIERES
On entre à Collobrières par le Pont Neuf, à l'ouest, et par le boulevard Carnot, qui longe la rivière. A la géométrie rigoureuse du quartier XIXe siècle, autour des platanes de la place de la mairie, succèdent à partir du vieux pont Raoul-Calvi, les tortueuses ruelles médiévales, par lesquelles s'enfonce jusu'à la place Rouget-de-l'Isle, la plus ancienne du village, où se trouvent les vestiges d'un puits communal. De là, on grimpe vers les ruines de Saint-Pons : le beau point de vue sur le village et départ d'un superbe sentier de randonnée........
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Commentaires
3marcoDimanche 30 Août 2009 à 20:34coucou ! merci à toi d'etre venue me voir ... cela m'a bien fait plaisir ... ns avons été ns promener cette a-m après une bonne grasse matinée ce matin ! un avant gout des vacances surement ! ben oui... ns partons en Afrique et au Sénégal exactement ... sur les cotes de la somone à 80 kms au sud de Dakar la capitale !! certes, ns aurons chaud mais au moins il y aura la piscine et l'océan !! pour se rafraichir ... demain dernier jour de travail ! ouf il est temps !! bizzzzzzzz à toi et te souhaite une agréable soirée et une excellente semaine à venir ... une bonne rentrée aussi !! à bientôt ! marcoRépondreBonjour Lucette. Jolie petite ruelle qui a gardé son charme d'antan. Hum ... les marrons glacés ... j'adore ! vivement Noël ! Oui c'est une belle histoire que celle de l'homme qui plantait des arbres et Philippe Noiret la raconte très bien.
Pour changer de conversation, il ne fait pas chaud ce matin, les matinées sont de plus en plus fraîche, ça sent l'automne et les champignons !
Bonne journée. Bisous.
j'ai la chance d'avoir deux chataigners dans mon jardin
hélas je vais devoir m'en séparer car mes enfants s'ennuient à la campagne
Ils n'ont pas trouvé d'amis ici donc nous repartons en appartement à la ville la plus proche
ce sera plus facile pour eux et moi, je m'adapte à tout
passez un bon dimanche
je vous embrasse ainsi que SylvieSuivre le flux RSS des commentaires
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