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Protégée des assauts du temps par les trois
cours d'eau qui l'enserrent et par l'éperon rocheux sur lequel elle a été construite, la petite cité fortifiée a gardé son décor médiéval.... et son ame religieuse.
Un groupe de séminaristes, soutanes au vent, improvise un match de foot avec une allégresse non feinte ! Dès les beaux jours, cette scène se répète dans un champ situé à l'extérieur des remparts.
Belle illustration de l'esprit religieux qui flotte aujourd'hui encore sur Flavigny... la cité des dragées à l'anis.
UNE FOI VIVACE
Retranché derrière les vestiges de ses remparts, le paisible village bourguignon vit au rythme de ses offices religieux, et dans l'odeur des pastilles d'anis que l'on y fabrique depuis 500 ans. La
cité doit sa naissance à la fondation - au VIIe siècle - de l'abbaye bénédictine de Saint-Pierre. Après les Bénédictins, les Ursulines et Dominicains ont choisi à leur tour, comme refuge ce
cite isolé dominant les collines de l'Auxois. Ces communautés religieuses ont légué au village un riche patrimoine : la crypte carolingienne de l'ancienne abbaye Saint-Pierre en est l'un des
meilleurs témoins. Converti en séminaire, l'ancien couvent des Dominicains (actuelle Maison Lacordaire) accueille aujourd'hui de nombreux séminaristes.
DE MAISON DE MAITRE EN FERME DE VIGNERONS
Flavigny doit une grande part de sa séduction à son homogéneité architecturale. La promenade des remparts qui permet d'embrasser le village dans son ensemble. Dans le quartier haut, autour de
l'église Saint-Genest qui résonne de mai à septembre de concerts, les ruelles étroites et tortueuses sont bordées de demeures gothiques et Renaissance, soigneusement restaurées. Baties dans la
pierre blonde de la région, elles sont souvent ornées de niches et d'élégantes tourelles. Le quartier bas, au nord du village, se fait plus humble, plus campagnard : granges et anciennes maisons de
vignerons y témoignent du passé viticole du bourg.
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