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HAM Une prison au nom célèbre 2eme partie
AU MAINS DU ROI
Luis de Luxembourg joue un double jeu dangereux entre le roi Louis XI et le duc de Bourgogne Charles le Téméraire.... et il perd HAM, qui tomve aux mains du roi de France. Briévement attribué aux
Bourbons, le domaine est rattaché définitivemetn à la Couronne en 1589, à l'avénement d'Henri IV. Assiégé par les Espagnols en 1557 et 1595, le chateau fort est gravement endommagé. Il sera
pourtant fortifié une nouvelle fois par Vuban, avant d'etre démantelé sur ordre de Louis XIV. Plus tard, Louis Philippe le transforma en prison d'état. En 1917, au cours de la Première Guerre
mondiales, les troupes allemandes dynamitent Ham. De l'imprenable forteresse où furent emprisonnés Jeanne d'Arc et tant de personnages illustres ne reste qu'un champ de ruines.....
LES DEBUTS D'UNE PLACE FORTE
Dès le XIIIe siècle, Ham se dessine sous la forme d'une construction de plan rectangulaire d'environ 120 m de coté sur 80 m, aux angles flanqués d'une tour. Son tracé court le long de courtinbes en
moellons de 25 m de haut pour 3m d'épaisseur, portant un chemin de ronde couvert sur machicoulis. Le corps de logis principal vient s'appuyer à la courtine sud.
LE JEU DES TOURS
Ham était à l'époque défendu par des tours colossales. Quatre d'entres elles, rondes ou ovoides, occupaient les angles de l'enceinte; au nord la tour de l'Esplanade, à l'ouest la tour Rasée et
à l'est le donjon, que l'on nomme également grosse tour du Connétable. Deux autres tours, quadrangulaires, saillaient au centre des courtines nord-est et nord-ouest; elles ont l'une après
l'autre constitué l'entrée du chateau. La tour de l'Esplanade et la tour de l'Etang se caractérisaient par leur tracé ovale et possédaient trois salles superposées à l'abri derrière des murs de
7,50 m d'épaisseur. La tour Rasée, parfaitement ronde, a longtemps été surnommée la tour aux Poudres car on y stockait les explosifs
UN DONJON IMPRENABLE
Pièce maitresse du système défensif, le donjon s'élevait sur 35 m de haut et comptait 35m de diamètre.Isolé de la cour intérieure par un profond fossé, il n'était accéssible qu'à
condition d'avoir franchi un pont et défié une herse puis un assommoir. Trois niveaux étaient cachés à l'arrière de ses murs de quelque 11m d'épaisseur, sous une terrasse aménagée pour accueillir
l'artillerie. Le premier et le deuxième niveauétaient des chambres de tir, le troisième était une pièce d'habitation.
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bonjopur Mamie Lucette un passage dans ton tres bel univers tres imagé par de magnifiques photos pour te souhaiter un tres bon jeudi gros bisous ***LILI***