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HATTONCHEL, à Vigneules-les-Hattonchel
UN CHATEAU REINVENTE
Reconstruit dans les années 1920 sur l'emplacement de l'ancienne résidence des éveques de Verdun, dont certains éléments furent réutilisés, le chateau d'Hattonchel présente, du coté village, un
aspect médiéval. Du coté du parc agrémenté de terrasses s'offre une façade de style Renaissance.
LE CHATEAU DES EVEQUES
Au IXe siècle, Hatton, éveque de Verdun, choisit un promontoire des cotes de Meuse pour y construire un chateau. Durant des siècles, celui-ci servira de refuge à ses successeurs lorsqu'ils étaient
en conflit avec les bourgeois de leur ville ou en guerre avec leurs vassaux. Autour de cette résidence, dont la chapelle abrite une relique de saint Maur, deuxième éveque de Verdun, se développe un
village solidement fortifié doté d'une église collégiale. Il forme le centre administratif d'une vaste seigneurie qui possède sa cour de justice et son hotel des monnaies, où sont frappées les
pièces à l'éffigie des éveques . Le chateau, cadre des fastueuses réceptions données par les prélats, restera la propriété du diocèse jusqu'au XVIe siècle.
UN DESTIN TOURMENTE
En 1540, le cardinal Jean de Lorraine cède la seigneurie ainsi que dix-huit villages à son frère Antoine. La cession sera enterinée en 1546 par son successeur, Nicolas de Lorraine, au profit de son
neveu, le duc Charles III. Le chateau reviendra à la branche des Lorraine-Vaudemont, en faveur de laquelle la seigneurie sera érigée en marquisat, mais ne sera dès lors plus guère habité.
L'édifice, qui figure sur la liste des chateaux à respecter en cas de conflit entre la France et l'Empire, ne sera cependant pas épargné par les guerres dont la Lorraine, du fait de sa situation
géographique, est le théatre. Pillé et ravagé en 1636 par les Suédois, qui dévastent également le village, il est démantelé peu après sur ordre de Richelieu. Occupé en 1670 par les troupes de Louis
XIV, il est acquis en 1707 par le prévot Nicolas de Faillonnet qui en restaure une partie mais lotit une portion de l'ancienne enceinte dans laquelle s'élèvent bientot des maisons
particulières. De cette demeure ne subsistent que quelques éléments, noyés dans la construction actuelle.
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J'ai été un peu absente ces derniers jours, mais mon frère n'étant là que quelques jours nous en avons profité pour nous balader le plus possible.
Dans le Médoc on a dégusté raisonnablement ... moi c'est le Bordeaux que je préfère mis à part quelques Bourgognes.
Bonne soirée. Bisous.