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Il y a un siècle, sur le sentier des douaniers : GRANVILLE
Pendant des siècles, Granville vécut au rythme de la grande pêche. C'est le seul port hauturier du Cotentin. En 1914, vingt-quatre trois mats se rendent encore à Terre-Neuve. Armés par des matelots du pays, à la fin de l'hiver, ils partent pour sept mois. Après quatre semaines de mer, une vie routinière, fastidieuse, parfois inhumaine attend les "galériens des brumes". La morue une fois pêchée est décollée, tranchée, énoctée, salée et empilée dans la cale.
Au retour des goélettes ou des bricks, en septembre, les morues sont déchargées sous la surveillance du "compteur". Sur les quais règne une intense activité. Femmes et enfants transportent la morue sur la grève de Hérel où elle sèche grâce au soleil et au vent avant d'être expédiée par chemin de fer dans toute la France.
Granville fut un grand port de pêche huitrière. Sur les quais, femmes, enfants, vieillards triaient les huitres, préparaient les expéditions sous le contrôle des gardes jurés. Les coquilles brisées s'amoncelaient. Elles servaient à remblayer, à amender les terres agricoles ou à construire des maisons. Certains murs de la haute ville en témoignent encore. Si , au début du XIXe siècle, on pouvait pécher les bonnes années jusqu'à 80 millions d'huitres, au début du XXe siècle, les chiffres oscillaient entre 1 et 3 millions.....
L'atelier de réparation navale à cette époque-là.
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Commentaires
La "bisquine" granvilaises est renommée pour sa stabilité en mer (profondes infrastructure), c'était l'époque des pêcheurs à la voile !
En voilà une en mer !
Bisous Lucette !
Bonjour Lucette , ,comment vas tu ?avec les beaux jours moi j en profite pour m occuper du jardin car ça ne va pas durer je pense ; ma jambe va un peu mieux ! j ai passé le week end en Belgique,au carnaval des ours a Andenne ça c est bien passé.j ai rapporté quelques photos.je te souhaite une belle et tres agréable journée gros bisous @bientot Michel
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gros bisous avec le soleil!