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Il y a un siècle sur le sentier des douaniers : LANGRUNE
L'église de Langrune dresse une flèche élégante, véritable point de mire qui sert d'amer aux navigateurs. Les bains de la petite station visent une clientèle de robuste constitution que l'air iodé et l'exercice aident à "se refaire"....
Bien stimulés, les plus hardis des baigneurs ne rechignent pas à se hasarder jusqu'au Raz, un banc d'écueils sur la ligne des hauts fonds que la mer découvre à chaque marée. Les crêtes noires des rochers coiffés de varech laissent à sec un monde de poissons, homards, coquillages, crabes et crevettes, retenus prisonniers dans les anfractuosités et les trous. L'important est d'arriver promptement sur les lieux, de ne pas prolonger la récolte au delà du raisonnable et de regagner rapidement car la mer revient au galop. Elle garde en effet la facheuse réputation de piéger les barques imprudemment engagées dans les défilés aux arêtes acerées.
Langrune se réclame de la proximité avec Luc, où le chemin de fer rencontre la mer, ainsi que d'une philosophie souriante : "pas de soucis, ni de toilettes, la vie libre chez soi comme au dehors, nul compte à rendre qu'à l'aubergiste et à Dieu".....
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Commentaires
C'est avec plaisir que je revisite en votre compagnie cette côte normande que j'ai pas mal arpentée dans le temps ! Bon week-end.
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Bonjour Marizou, bon week-end et à lundi