-
Il y a un siècle, sur le sentier des douaniers : SAINT-PAIR
Jusqu'à l'arrivée des "baigneurs", la plage n'est pas un lieu de détente. Seul le varech et le sable intéressent réellement les autochtones qui protègent jalousement leurs prérogatives. Ainsi, un arrêté municipal interdit à toute personne non-propriétaire dans la commune de prélever du sable sur le littoral. En 1913, le maire promulgue un nouveau réglement de police rendu indispensable pour assurer la tranquilité des Saint-Pairais et des estivants, toujours plus nombreux. Une allure modérée est prescrite à tous les véhicules. Elle ne doit pas être supérieure à 10 kilomètres à l'heure dans le bourg et à 3 kilomètres à l'heure dans les passages difficiles.
Les tenues de bain sont réglementées avec précision. La circulation en costume de bain, même recouvert d'un manteau, est interdite sur les voies publiques. Avant de pénéterer dans une cabine de bains, le baigneur doit s'assurer qu'elle est libre et "en avoir obtenu la disposition par le comptable des bains".
La plage n'étant pas divisée en quartiers, il est d'usage que les hommes et les femmes se baignent sans distinction d'endroit. Il est toutefois rappelé l'impérieuse nécessité de prendre une attitude qui ne soit génante ni pour les uns, ni pour les autres. L'article 30 stipule que "les guides chargés de conduire à la mer les baigneurs qui le réclament devront être entièrement vêtu de laine, ils devront porter secours à la moindre alarme, même à ceux qui n'auraient pas demandé leur aide pour se baigner".......
« La pensée du jour : Le paratonnerre.CREATIONS ARTISTIQUES : les maquettes de bateaux de mon mari »
-
Commentaires
Bonjour Lucette!!! je trouve très jolies les cartes postale anciennes en noir et blanc......on n'en trouve plus de nos jours et c'est dommage.....je passe te souhaiter uen bonne journée en ce mardi j'espère avec un beau soleil ce qui nous donne envie de sortir et nous remonte le moral bisous Lucette à très bientôt