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Par chezmamielucette le 4 Juillet 2018 à 00:00
La-haut sur la montagne
« Là-haut sur la montagne il est un vieux chalet ».
Connais-tu la chanson ? On la chantait petits,
Bien avant que le temps n’ait tout anéanti
De ces burons anciens maintenant affalésComme des tas de pierre encombrant les alpages.
Pas seulement le temps ! Les Humains et l’oubli ;
L’oubli des traditions, d’un passé aboli
Par un progrès captieux et son mauvais usage…Au printemps, les bergers venaient s’y réfugier
En compagnie d’un chien pour garder leurs brebis.
Ils restaient là des mois. Un long exil subi,
Mais telle était leur vie. Sans jamais sourciller.En hiver, recouverts par un monceau de neige,
Ces burons sommeillaient, tout encapuchonnés ;
Et le gros édredon boursouflé leur donnait
L’aspect d’igloos d’ailleurs, là où le ciel est beigePresque en toute saison. Mais l’été les pastours
Dormaient tout habillés sous le ciel étoilé,
La tête sur leur chien ; et le pâle reflet
De la lune éclairait les pâtis alentour.C’étaient des temps anciens. Et la plupart du temps,
Les burons aujourd’hui ne sont plus que décombres
Fréquentés par le vent et les très vieilles ombres
Diaphanes et fanées des pastoureaux d’antan.Vette de Fonclare
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Par chezmamielucette le 3 Juillet 2018 à 00:00
Quelque chose ne tourne pas rond dans le cadran du Gros Horloge, à Rouen. Il n’y a qu’une seule aiguille ! Ne vous inquiétez pas, c’est normal. Non, une aiguille n’est pas tombée au cours des siècles. Elle a été construite ainsi. A l’époque, la notion du temps était différente et les minutes étaient superflues…
Mais de quelle époque parle-t-on au juste ? Le mécanisme date du XIVe siècle, ce qui en fait l’une des trois plus vieilles horloges de France. En revanche, l’arche qui porte l’horloge et les deux façades de l’horloge (une de chaque côté de l’arche) datent du XVIe.
Elles représentent un soleil doré de 24 rayons (on vous laisse deviner pourquoi…) sur un fond bleu étoilé. Ces cadrans magnifiques portent bon nombre de particularités. Par exemple, au bout de la fameuse aiguille unique se trouve un agneau ! Au sommet du cadran, on peut voir une boule pour moitié noire et pour moitié argentée. Elle sert à indiquer les phases de la Lune.
Si jamais vous avez un doute sur le jour de la semaine, la base du cadran vous l’indiquera. Il suffit juste de savoir quel dieu correspond à quel jour. Allez, on vous aide : Diane représente la Lune, donc le lundi. Ensuite, on a Mars pour mardi, Mercure pour mercredi, Jupiter pour jeudi, Vénus pour Vendredi, Saturne pour samedi et Apollon pour dimanche. Ca vous aurait sans doute paru plus simple d’inscrire directement le nom des jours, mais, à l’époque, peu de gens savaient lire…
Le bâtiment accolé à l’arche (côté rue Massacre, ça ne s’invente pas) est le beffroi.
Il contient notamment les deux anciennes cloches de la ville, qui datent du XIIIe siècle : la Cache-Ribaud et la Rouvel. La première sonnait le couvre-feu à 21 h et la deuxième, la guerre.
Préalablement appelée Fontaine Massacre, la Fontaine du Gros-Horloge fut construite en 1457. Adossée au beffroi du Gros-Horloge, elle est la plus ancienne fontaine de Rouen.
Conçue pour alimenter le Vieux-Marché en eau, elle fût agrémentée d’ornements en pierre représentant les amours du fleuve Alphée et de la nymphe Aréthusse. Ces décors illustrent l’union entre la Seine et la fontaine
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Par chezmamielucette le 2 Juillet 2018 à 00:00
Philippe Demory est né le 23 avril 1962.
Peintre décorateur de métier il est installé à Cucuron depuis 2003 ,
je m' inspire des couleurs et de la lumière de cette merveilleuse région
et en août 2011 je me décide à prendre mes brosses pour mettre toute ces couleurs , cette lumière , ces paysages et ces bâtisses sur mes toiles , pour mon plaisir et je l espère , le plaisir de vos yeux.
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Par chezmamielucette le 1 Juillet 2018 à 00:00
Née à Paris (France) le 01/07/1804 ;
Morte à Nohant (France) le 08/06/1876
Femme de lettre française, George Sand a laissé derrière elle une œuvre romanesque remarquable, assortie de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d’une immense correspondance. Inspirée par les passions qui ont jalonné sa vie, elle s’est battue aussi bien pour son indépendance, sa liberté de penser que pour ses aspirations politiques républicaines.
Une enfance à la campagne
George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, naît à Paris le 1er juillet 1804. Ayant perdu son père à l’âge de quatre ans, elle grandit à la campagne, auprès de sa grand-mère, à Nohant.
Elle étudie les sciences et le latin tout en menant une vie champêtre qui inspirera plusieurs de ses grandes oeuvres. Durant l’adolescence, la jeune Aurore passe quelques années dans un couvent, puis se marie au baron Casimir Dudevant en 1822.
Elle met au monde deux enfants.
Mais le couple s’entend mal et se sépare. Assoiffée d’indépendance, la baronne s’installe à Paris.
Premiers ouvrages et grandes passions
Dès ses premiers écrits, elle s’inspire du nom de son amant, Jules Sandeau, pour prendre le pseudonyme de George Sand. Ils écricent ensemble " Rose et blanche".
Côtoyant les grandes plumes de l’époque, elle publie l’un de ses premiers romans, Indiana, en mai 1832, puis Valentine, la même année.
Elle y défend ardemment le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes. Très vite, les talents de la jeune écrivaine sont reconnus, notamment par Sainte-Beuve et Chateaubriand. Outre sa collaboration à la Revue des Deux Mondes, elle publie Lélia en 1833, œuvre lyrique où l’amour est malmené par les convenances et les préjugés de la société mondaine.
Cette année marque également le début de sa brève et tumultueuse liaison amoureuse avec Musset.
Sa vie sentimentale est aussi mouvementée que sa vie littéraire. Elle connaît en effet plusieurs passions, parmi lesquelles figure Frédéric Chopin.
Des pensées socialistes aux œuvres champêtres
À la fin des années 1830, George Sand s’intéresse aux pensées socialistes et démocratiques, comme en témoigne le Compagnon du tour de France (1840) et Consuelo (1842).
Particulièrement engagée, elle côtoie les grands démocrates de l’époque (Pierre Leroux, Armand Barbès ou encore Félicité de Lamennais) et se réjouit des événements de février 1848. Mais l’échec de la Révolution la déçoit profondément. Aussi préfère-t-elle se retirer à Nohant et poursuivre sa série d’œuvres champêtres optimistes largement inspirée de son enfance.
À la Mare au diable (1846)
s’ajoutent ainsi François le Champi (1848),
la Petite Fadette (1849)
et les Maîtres sonneurs (1853).
Auteur prolifique, George Sand écrira jusqu’à son dernier souffle. Après s’être consacrée quelques temps au théâtre, elle entreprend la rédaction de son autobiographie, Histoire de ma vie (1854-1855).
Elle s’éteint à l’âge de 72 ans, laissant derrière elle une œuvre considérable et variée qui l’inscrira dans la lignée des plus grands auteurs français du XIXème siècle.
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Par chezmamielucette le 30 Juin 2018 à 00:00
Ingrédients (2 personnes):
3 Tranches d'ananas frais
2 Pèches
3 Abricots
Des fraises
Caramel beurre salé
Jus de citron
Préparation:Nettoyez les fruits enlevez les noyaux et les coupez en morceaux.
Les mettre en brochettes et les disposer sur un plat les arroser de jus de citron pour que les fruits ne noircissent pas.
Puis pour finir les arroser de filets de caramel au beurre salé.
Mettre au frais.
Servir nature ou avec glaces et chantilly.
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Par chezmamielucette le 29 Juin 2018 à 00:00
Les capucines sont des plantes herbacées de la famille des Tropæloacées. On en dénombre 85 espèces. Originaires d'Amérique du Sud, les capucines sont annuelles ou vivaces, selon les espèces.
Elles ont tendance à recouvrir le sol et à s'enrouler autour des objets. Leurs fleurs, qui surviennent durant l'été voire au début de l'automne, peuvent aller du jaune au rouge en passant par l'orange.
Elles sont comestibles et ont de multiples propriétés médicinales.
Ses feuilles caduques, alternes et arrondies sont divisées en 5 à 7 lobes ou folioles et mesurent 5 à 7 cm de long.Les fleurs sont en forme d'entonnoir et comptent 5 pétales découpés, elles ont un long éperon en général et se développent à l'aisselle des feuilles. Elles arrivent en mai et resteront embellir le jardin jusqu’à l’arrivée des premières gelées d'octobre. Mesurant environ 5 cm de diamètre elles peuvent être de couleur jaune, rouge ou orange.
Les fruits sont des tri akènes, constitués de trois loges contenant une graine, et sont comestibles
La capucine a l’avantage de pouvoir être utilisée aussi bien pour les tonnelles dans sa forme grimpante, que dans un massif ou en jardinière pour sa forme naine.
La capucine attire les pucerons comme un aimant. Il peut donc être judicieux de placer deux ou trois pieds que vous planterez prés de votre potager, afin d’attirer les pucerons vers eux et non vers vos légumes.
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Par chezmamielucette le 28 Juin 2018 à 00:00
Le Palais Rohan de Strasbourg a été construit de 1732 à 1742 d’après les plans de Robert de Cotte, Premier architecte du Roi, pour le cardinal Armand-Gaston de Rohan-Soubise, prince-évêque de Strasbourg.
Lieu de résidence des quatre cardinaux de Rohan, hôtel de ville, puis palais impérial et royal, le palais Rohan est un remarquable témoignage de l'art de vivre princier au XVIIIe siècle.
Conçu sur le modèle des grands hôtels parisiens, le palais épiscopal de Strasbourg est l’une des plus belles réalisations architecturales du XVIIIe siècle français tant par l’élévation noble et classique de ses façades que par ses somptueux décors intérieurs.
Construite, décorée et meublée en l’espace de dix années, cette fastueuse demeure, restée quasiment inchangée depuis son édification, se distingue par son exceptionnelle unité de style.
Son architecture est alors d'un style classique, très en vogue en France à cette époque. L'intérieur abrite un lot de grands appartements, dont la Chambre du Roi,
la Salle du Synode,
la bibliothèque
ou la chapelle;
l'ensemble aurait été meublé pour 300 mille livres.
Dans les petits appartements, on peut retrouver l'ancien cabinet de l'évêque, transformé en chambre où auraient logé Napoléon Bonaparte, Charles X ou encore Louis Philippe.
Vues du palais bombardé pendant la Seconde guerre mondiale et restauré ensuite
Le musée des Beaux-Arts de la ville s’y installe en 1889, suivi par le musée Archéologique en 1913 et celui des Arts décoratifs en 1924.
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Par chezmamielucette le 27 Juin 2018 à 00:00
Juin
Ce sacré petit mois de Juin
Couvert des couleurs d'arlequin,
Nous conduit vers l'été, doucement,
Allongeant les jours discrètement.Les averses, fréquentes, nettoient la nature
Et laissent, derrière elles, un ciel d'azur.
Exaltant, des parfums enivrants
Dans un univers transparent.Et, pourtant l'on sait sans aucun doute
Que, quand Saint Barnabé, sous la céleste voûte
Coupe le pied de ce pauvre Saint Médard
L'été somnolent n'est jamais en retard.Et sous un soleil chaud et éclatant
En ce dernier mois du printemps
S'épanouie, la fête de la musique
Nous entraînant, dans une ronde magnifique.Dominique Sagne
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Par chezmamielucette le 26 Juin 2018 à 00:00
Le Trophée des Alpes est situé à La Turbie, dans le département des Alpes-Maritimes en France au-dessus de la Principauté de Monaco à 500 m d'altitude.
À l'époque il se trouvait dans la province romaine des Alpes maritimes. C'est le premier monument que rencontrait le voyageur en venant d'Italie. Dominant la via "Iulia Augusta", le Trophée est érigé par l'empereur Auguste, en VI av. J.-C. pour commémorer la pacification des Alpes au lendemain de plusieurs campagnes entre 25 et 14 av. J.-C. Le Trophée comporte 3 étages, 33 m de large et 50 m de haut et était surmonté par la statue en bronze doré de l'empereur Auguste.
Le premier soubassement de section carrée présente sur sa façade ouest un cadre rectangulaire sur lequel est gravée l'inscription de 45 peuples alpins placés d'est en ouest dans un ordre géographique ou selon une exégèse récente, par importance politique.
Voici en détail quelques sculptures :
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Par chezmamielucette le 25 Juin 2018 à 00:00
Pier Buyle est né à Paris en 1946. Art décoratif et graphisme, dès son jeune âge avec son grand-père graveur-orfèvre.
Après ses études secondaires, il entre sur le marché du travail tout en menant régulièrement son travail artistique en parallèle. Aquarelles et gouaches feront l’objet de nombreuses expositions personnelles au sein de la S.M.A. (Société Artistique du Genevois) puis avec la Galerie 13 de Sète.
Membre de l’association de la Palette de Gaillard depuis une trentaine d’années, il en tiendra la présidence durant 8 ans. Un joli tremplin s’est offert ainsi, lui donnant la possibilité de devenir le professionnel qu’il souhaitait être.
La galerie du Musée du Lac de Nernier lui ouvre ses portes depuis une quinzaine d’années en période estivale de même que de multiples expositions collectives savoyardes.
Peintre figuratif à la recherche d’ambiances souvent nostalgiques, à l’honneur au gré de ses paysages empreints de lumière.
Pour Pier Buyle, peindre, c’est aimer de nouveau.
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