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Par chezmamielucette le 3 Août 2016 à 00:00
Donc, ce sera par un clair jour d'été
Donc, ce sera par un clair jour d'été ;
Le grand soleil, complice de ma joie,
Fera, parmi le satin et la soie,
Plus belle encor votre chère beauté ;
Le ciel tout bleu, comme une haute tente,
Frissonnera somptueux à longs plis
Sur nos deux fronts heureux qu'auront pâlis
L'émotion du bonheur et l'attente ;
Et quand le soir viendra, l'air sera doux
Qui se jouera, caressant, dans vos voiles,
Et les regards paisibles des étoiles
Bienveillamment souriront aux époux.
Paul Verlaine
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Par chezmamielucette le 2 Août 2016 à 00:00
Le propithèque de Verreaux, à l'activité essentiellement diurne, appelé ici "sifaka, est le plus grand lémurien.
Le microcèbe murin, ou "tilitilivaha, en revanche, ne dépasse la taille d'une souris et ne se déplace qu'à la faveur de l'obscurité.
Entre ces deux extrêmes, 9 autres espèces de lémuriens peuplent cette réserve, du propithèque de Tattersal au lémur mongoz, du propithèque de Perrier au lémur de Milne-Edwards. Et récemment, on a aussi repéré l'aye-aye, l'une des espèces de lémuriens les plus rares, qui aime vivre au coeur de la forêt.
Les 152 000 hectares de la réserve naturelle des Tsingy de Bermaraha, dans l'ouest de Madagascar, ont bénéficié d'une protection dès 1927, pour sauvegarder un fabuleux environnement d'une rare beauté qui, en fait, était alors pratiquement inaccessible.
Délimité à l'est par un surplomb qui domine de 300 à 400 mètres la gorge du Manambolo, le haut plateau de Bermaraha est constitué d'un massif calcaire karstique, où les eaux fluviales et pluviales ont creusé tout un réseau de grottes et de profondes crevasses, séparées par des aiguilles incroyablement pointues, les Tsingy.
Son climat est tropical, caractérisé par des précipitations saisonnières, avec une saison sèche durant de 6 à 8 mois, et une saison humide, de novembre à mars. La relative abondance des pluies a favorisé la prolifération d'une épaisse forêt caduque alternant, dans les zones moins hostiles, avec des savanes crées par l'homme.
Les rares études menées sur la végétation ont permis d'enregistrer près de 430 espèces, dont près de 85% sont endémiques, grâce à l'évolution particulière des espèces insulaires. Par exemple l'ébène de la côte occidentale est unique, comme le sont "Musa perrieri", le seul bananier sauvage de Madagascar, et diverses espèces de "Dolonix". On compte, aussi bon nombre de baobabs et de plantes xérophiles comme l'aloès, ainsi que d'orchidacées, de légumineuses, d'euphorbiacées et de bombacacées.
Les études sur la faune sont rare, et le nombre des espèces mentionnées est aléatoire et diffère selon les sources. En dehors des lémuriens, le petit rongeur endémique "Nesomys rufus lambertoni" et le caméléon nain épineux dont on connaît peu d'exemplaires, sont très intéressants. Dans l'ensemble, on compte 13 espèces d'amphibiens et plusieurs dizaines de reptiles, parmi lesquels le crocodile du Nil et des espèces appartenant aux genres "Uroplatus" et " Brookesia".
La zone est aussi fréquentée par une avifaune nombreuse, aussi bien terrestre qu'aquatique. Trente des 100 couples de faucons pêcheurs de Madagascar, l'un des rapaces les plus rares du monde, nidifient à l'entrée des gorges ou sur les lacs de Tsingy.
Pourtant la conservation de la plus importante aire protégée de l'ouest de Madagascar par sa taille et sa biodiversité laisse à désirer et le WWF a déclaré qu'il fallait s'y employer plus sérieusement. En effet, alors que les Tsingy de Bermaraha étaient inaccessibles jusqu'à quelques années, plusieurs familles se sont aujourd'hui installées à l'intérieur du parc, où les habitants des villages voisins se livrent aussi à des activités agricoles et pastorales. Ils mettent notamment le feu à des prairies et aux marges des zones boisées, qui ne représentent plus que 3% des forêts primaires caduques qui couvraient Madagascar avant l'apparition de l'homme.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 1 Août 2016 à 00:00
Edwin Lord Weeks (1849 Boston - 1903) est un célèbre peintre orientaliste américain.
Edwin est né à Boston, Massachusetts, en 1849. Il est l'élève de Léon Bonnat et de Jean-Léon Gérôme à Paris. Il s'est distingué par ses peintures orientalistes, fruits de ses multiples voyages en Orient.
Jeune il visite les Keys en Floride et le Suriname. Il commence à peindre à l'âge de 18 ans en 1867 des tableaux inspirés des paysages des Everglades.
En 1895, il écrit et illustre un livre de voyages, "De la mer Noire à travers la Perse et l'Inde", et deux ans plus tard il publie "Les épisodes de la montagne".
Il obtient la Légion d'honneur, élevé au grade d'officier de l'Ordre de Saint-Michel et se manifeste dans le courant allemand de "Sécession""
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Par chezmamielucette le 31 Juillet 2016 à 00:00
Dieu désire restaurer votre âme
“Il me conduit près des eaux paisibles ; il restaure mon âme.” Psaumes 23.2
Alors que nous sommes sous le choc du lâche attentat islamiste dans une église en France et de l'assassinat d'un prêtre de 86 ans, j'aimerais partager avec vous un message d'espoir, sur le Dieu qui désire restaurer notre âme. Je m'associe de tout coeur avec la douleur de la communauté catholique.
Plus d'une fois, depuis la naissance du TopChrétien, je me suis senti découragé, fatigué, accablé par le doute, comme desséché par les aléas de la vie quotidienne, les épreuves, la maladie, les défis du ministère.
Vous sentez-vous découragé, fatigué, accablé ? Jésus, votre bon berger, désire vous conduire près des eaux paisibles.
Jésus souhaite vous remplir du Saint-Esprit, afin que votre vie déborde de louanges envers Dieu. Il souhaite vous voir ressourcé, afin que vous puissiez déborder de bénédictions pour les autres, comme si votre être était traversé par un fleuve d'eau vivifiant : "Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein, comme dit l'Écriture. Il dit cela de l'Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui " Jean 7.37-39
Dieu souhaite restaurer votre âme. Il désire vous rendre tout ce que l'ennemi vous a volé. Il veut ranimer votre foi et votre courage. Lui seul peut vous donner des forces neuves. Je prie et je crois qu'il commence à le faire pour vous dès maintenant. Voici ma prière pour vous qui lisez cette Pensée du Jour : "...que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ" Actes 3.20
Une action pour aujourd'hui
Vous sentez-vous assoiffé ? Venez à Jésus et buvez ! Il veut restaurer votre âme.
Eric Célérier
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Par chezmamielucette le 30 Juillet 2016 à 00:00
INGRÉDIENTS :
POUR LA PÂTE
Farine : 250 gr
Œufs : 2 jaunes d’œufs
Vanille : une cuillère à café
Sucre glace : 100g
Beurre : 125 gr
POUR LA CRÈME
Farine ou fécule de maïs : 50 g
1 gousse de vanille
Sucre : 150 gr
Œufs : 6 jaunes d’œuf
Lait : 500 ml
POUR DÉCORER
Bananes : 1
Fraises : 100 gr
Kiwi : 1
Framboises : 5
Gélatine en poudre : 7 gr
Confiture d’abricots : 2 cuillères à soupe (environ 75 grammes)
Eau : 100 ml
Myrtilles : Frais 100 g (en option)
Oranges : 1
PREPARATION
Pour la tarte aux fruits on commence par préparer la crème (voir recette ici) et la pâte (voir la recette ici ). Après avoir laissé reposé la pâte, l’étaler sur une surface farinée (2) pour obtenir un cercle d’un diamètre de 34 cm et d’une épaisseur de 6/7 mm. Tapisser un moule de 28 cm de papier sulfurisé et à l’aide du rouleau à pâtisserie, lever la pâte obtenue (3)
Dérouler (4) et appuyer la pâte pour la coller au moule (5). Enlever l’excès de pâte et marquer les bords avec une fourchette (6).
Piquer le fond pour pour éviter la formation de bulles lors de la cuisson. Cuire dans un four préchauffé à 180 degrés pendant environ 20 minutes (la pâte doit cuire sans prendre une couleur). Une fois refroidie, remplir le fond de la tarte avec la crème (8-9).
Couper les fruits en tranches fines (10-11) et les disposer en cercle en alternant les fruits que vous préférez. Vous pouvez commencer avec un premier tour de fraises, continuer avec une demi-orange coupée en tranches (12), kiwis, bananes etc….
Enfin, mettre des framboises entières au centre(13). Préparer la gélatine en mettant deux cuillères à soupe de confiture d’abricots dans une petite casserole (14) avec le jus d’un demi orange (15).
Ajouter la de gélatine en poudre (environ 7 grammes) (16) et d’eau (17): remuer et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant deux minutes. Avec un pinceau à pâtisserie, badigeonner la surface de votre tarte avec de la gélatine (18), laisser refroidir et laisser reposer au réfrigérateur pendant au moins 2 heures.
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Par chezmamielucette le 29 Juillet 2016 à 00:00
Venu d'Asie Mineure, le sombre et beau laurier s'est forgé, en passant par la Grèce, une histoire et une légende : dédié à Apollon, il couronnait les héros en pleine gloire.
Depuis lors, il a envahi l'Europe, et aujourd'hui il est dans tous les jardins, depuis la Méditerranée jusqu'aux côtes de la Manche et de l'Atlantique.
C'est pour son rôle culinaire que le laurier est le mieux connu, et il ne faut surtout pas confondre ses feuilles avec celles du laurier-rose et du laurier-cerise, qui sont des plantes très vénéneuses.
Avec l'ail, le persil, le thym, il compose les bouquets garnis, mais on ignore souvent que cette plante de cuisine est douée de bien d'autres vertus que celles d'exciter agréablement les papilles gustatives des gourmets.
Le laurier est considéré comme un stimulateur et un antiseptique, les feuilles en infusion favorisent la digestion. L'huile tirée de ses drupes, appelée "beurre de laurier", fait merveille sur les articulations douloureuses. En médecine vétérinaire, elle est utilisée en friction dans le même but. Une couche sur le pelage d'un animal le protège des mouches.
HABITAT
- Europe, ravins de montagne de la région méditerranéenne, jusqu'à 1 200 mètres
IDENTIFICATION
- Hauteur : 2 à 10 mètres
- Tige glabre, à écorce lisse noire, bois jaune pâle, rameaux dressés
- Feuilles vert foncé, brillantes dessus, mates dessous, coriaces, lancéolées, ondulées au bord, alternes, persistantes
- Fleurs blanc jaunâtre (avril-mai) par 4 à 6 en ombelles à l'aisselle des feuilles, petites, pédonculées, 4 sépales pétaloïdes, mâles 8 à 10 étamines, femelles 1 carpelle à style court
- Drupe noire de la grosseur d'une cerise renfermant 1 graine
- Odeur aromatique (fleurs)
- Saveur aromatique spécifique (feuille) âcre, piquante (fruit)
PARTIES UTILISEES
- Feuilles sans pétiole (été) fruit (octobre-novembre) séchage au soleil ou à l'ombre
CONSTITUANTS
- Tanin, principes amer, lipides
PROPRIETES
- Antiseptique, sédatif, stimulant, sudorifique
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Par chezmamielucette le 28 Juillet 2016 à 00:00
Comme son nom l'indique, la forme de cette toiture rappelle la partie immergée de la coque d'un navire, inversée. Il s'agit d'un toit à deux pans à pentes variable, de forme arrondie, en ogive. On trouve ce type de toit dans plusieurs régions, en particulier dans le Calvados, l'Orne ou en Lozère.
Le concepteur de ces charpentes, aussi appelées charpentes "à petits bois" est Philibert Delorme (1510-1570), architecte du roi Henri II.
Cette technique se répand dans la deuxième moitié du XVIe siècle, elle est surtout utilisée dans la construction des granges, car la charpente permet d'utiliser tout le volume des combles pour stocker le foin,
mais elle sert aussi pour les chapelles.
L'un des bâtiments les plus connus avec ce type de charpente est la salle des pauvres des Hospices de Beaune, même si les toits en tuiles vernissées de Bourgogne de la cour intérieure sont les plus spectaculaires dans cet ensemble architectural.
La salle des pauvres mesure 50 mètres de long sur 14 mètres de large, la voûte en bois bâtie en carène culmine à 16 mètres de haut. Les poutres de soutien sont décorées et se terminent à chaque extrémité par des têtes d'animaux ou de personnages.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France
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Par chezmamielucette le 27 Juillet 2016 à 00:00
Instants
Il y a dans la vie des moments délectables
Arrachés au Hasard ! Des minutes précieuses
A croquer goulûment ; tellement délicieuses
Qu’elle rendent soudain les jours bien plus aimables.
Il ne faut point chercher à quoi elles sont dues,
Pourquoi nous éprouvons alors tant de bonheur !
Parmi tous les plaisirs nul n’est vraiment mineur,
Ils sont tous succulents ! Grâces en soient rendues
Au destin, à quelqu’un que certains nomment Dieu,
A l’autre bien souvent, à sa douce tendresse,
A l’amour qui est tout, à ses tendres caresses…
L’on est heureux, c’est tout. Rien ne peut être mieux !
Il y a dans la vie de merveilleux instants
Qu’on voudrait retenir. Mais comme l’eau qui coule,
Ils fuient entre les doigts. C’est la vie qui s’écoule…
Peu importe après tout ! Juste compte leur temps…
Vette de Fonclare
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Par chezmamielucette le 26 Juillet 2016 à 00:00
Il y a 8 000 ans environ, à l'aube du néolithique en Europe et au Moyen-Orient, le sud de l'Afrique était encore habité par des groupes de chasseurs-collecteurs semi-nomades qui vivaient dans des grottes ou des abris-sous-roche, dans les vallées du Drakensberg. Les San, l'un de ces peuples, a orné les grottes de peintures représentant des idoles, des scènes de chasse et des scènes de leur vie quotidienne caractérisée par une lutte perpétuelle pour la survie. Ainsi, même si l'on pense que la région était déjà habitée il y a un million d'années, ce sont les "chroniques" rupestres des San qui nous offrent le témoignage le plus concret sur le paléolithique sud-africain, couvrant une période qui s'est achevée en fait au XIXe siècle, quand les San -appelés aussi Bochimans- ont été contraints par d'autres peuples comme les Zoulous, les Xhosas, et par les colonisateurs européens, à quitter leurs montagnes et à vivre confinés à la lisière des torrides immensités rocailleuses du Kahahari.
La beauté et la nature sauvage de ces monts ont incité les autorités coloniales du Natal à créer un parc animalier qui vit le jour en 1903 et devint le parc national du Natal en 1916. Agrandi en 1947, l'espace protégé a changé de nom en 1998, à la suite de la décision du gouvernement d'officialiser les langues africaines : c'est ainsi que naquit l'Ukhalamba-Drakensberg Park.
Situé entre 1 280 mètres et 3 500 mètres d'altitude, le parc de 242 813 hectares se caractérise par une extraordinaire variété topographique, avec des hauts plateaux, des vallées profondes, des pics accidentés, des parois rocheuses présentant une alternance de couches de basalte et de grès.
Etant un riche bassin hydrologique grâce au climat subtropical, le Drakensberg abrite une végétation luxuriante, très diversifiée entre les vallées, les pentes et le haut plateau. Sur les 2 153 espèces végétales référencées, près de 2 000 appartiennent à la famille des angiospermes, et sur plus de 200 espèces endémiques du parc ou de la région, 109 semblent en danger.
La faune comprend 48 espèces de mammifères, presque 300 d'oiseaux, 48 de reptiles, 26 d'amphibiens et 8 de poissons, mais les invertébrés jouent aussi un rôle important dans l'équilibre écologique.
Parmi ces derniers, on a identifié 74 espèces de papillons, représentant 7% du total sud-africain, 32 espèces de mille-pattes et 44 de libellules. Parmi les amphibiens, 3 espèces de grenouilles sont très intéressantes : elles ne vivent qu'en altitude et à basses températures, parmi les oiseaux, on a aussi signalé de nombreuses espèces endémiques.
Chez les mammifères, on compte 16 espèces de rongeurs, dont la plus importante population de loutres du pays, 15 carnivores et 11 antiodactyles, parmi lesquels 1 500 antilopes et 2 000 grands élands.
Le parc n'abrite pas de mammifères menacés d'extinction et de façon surprenante, ne compte aucun prédateur, dont on ne trouve la trace que dans les peintures rupestres des San.
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 25 Juillet 2016 à 00:00
Samedi matin, mon petit fils m'a emmenée à la mer, j'ai fait quelques photos.. Le ciel était nuageux, mais il faisait 25°..
Ces premières photos sont prises à la plage de La Salice, ensuite nous somme allés à la plage suivante ... Au loin en distingue le vieIl Antibes..
Et j'ai pris mon premier bain de l'année..
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