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Par chezmamielucette le 5 Juin 2016 à 00:00
Veux-tu être guéri?
"Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ?" Jean 5.6
Cette question, adressée à un homme malade, peut paraître incongrue, cependant, c'est celle que Jésus lui a posée : “Veux-tu être guéri ?”Il m'est arrivé de rencontrer des personnes qui ont été profondément blessées, qui traînent derrière elles un passé chargé de rejets, d'abandons, de violences… et qui ont tendance à tellement s'identifier à ces blessures, qu'elles n'auraient plus l'impression d'exister si ces souffrances disparaissaient.
Elles ont revêtu une identité de victimes, et sans cette identité, elles ne sauraient vivre. Quand les blessures de l'âme forgent l'identité de quelqu'un, il arrive que la guérison intérieure ne puisse avoir lieu.
Tout responsable spirituel quel qu'il soit, se trouve, un jour ou l'autre, confronté à de telles douloureuses situations. Chargé d'aider ceux qui souffrent, il voudrait les aider, les conduire sur le chemin de la guérison, mais il rencontre un manque total de coopération. Il a le sentiment que ces personnes vivent dans le déni de leurs blessures, et semblent se complaire dans leur état.
Toutes les ressources que nous avons énumérées : que ce soit la prière, la louange, la confiance dans les promesses de Dieu, l'assistance du Saint-Esprit, le pardon…ne peuvent opérer, si, au départ, il n'y a pas cette volonté, déterminée et absolue, de vouloir tirer un trait sur ce lourd passé.
Je me souviens de cette personne ayant connu l'abandon de ses parents, placée de foyer en famille d'accueil, remplie de sentiments contradictoires, ayant connu un échec sentimental et bien d'autres déboires, qui fut accompagnée par diverses personnes qualifiées dans la relation d'aide, mais qui ne s'en sortait jamais, jusqu'au jour où elle-même a décidé de sortir de son ghetto psychique. Elle m'a alors dit : "Je voulais être guérie de mes blessures intérieures, mais j'aimais bien qu'on me plaigne. Je voulais, sans vouloir vraiment !"
Remarquez qu'à la question posée par Jésus : "Veux-tu être guéri ?" cet homme répond par une plainte : "Je n'ai personne…". Jésus ne fait pas cas de cette plainte, il sollicite la volonté de cet homme : "Lève-toi…".
Un conseil pour aujourd'hui
Peut-être que le temps est venu, pour vous qui souffrez dans votre âme, de vous poser cette simple question : "Mon âme, veux-tu être guérie ?" Considérez cette question avec transparence et vérité. Vous êtes seul(e), face à cette simple méditation. Soyez honnête. Voulez-vous sortir de la position de victime, dans laquelle vous avez vécu jusqu'à ce jour ? Si oui, levez-vous, vous aussi !
Paul Calzada
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Par chezmamielucette le 4 Juin 2016 à 00:00
Ingrédients pour une petite tarte
Pour la pâte brisée:
- 150 g de farine
- 75 g de beurre
- 3 cs de sucre
- 1 pincée de selPour la garniture:
300 g de groseilles à maquereau
- 60 g de sucre brun
- 50 g d'amandes en poudre
- 25 g de beurre
- 1 oeufPréparation
Réalisez la pâte en mélangeant la farine, le sucre et le sel. Ajoutez le beurre en petits morceaux et sablez du bout des doigts. Faites une fontaine et ajoutez juste ce qu'il faut d'eau pour rassembler en pâte (environ 3-4 cs). Laissez reposer au frais 1 heure.
Nettoyez les groseilles et enlevez leurs petites "mouches". Réservez.
Fouettez l'oeuf et le sucre puis ajoutez le beurre tempéré et les amandes.
Foncez votre moule beurré, piquez et étalez la masse aux amandes sur le fond. Disposez les groseilles par dessus et glissez dans le four préchauffé à 220 °C pour environ 25', jusqu'à ce que les bords soient dorés puis couvrez d'une feuille d'alu et poursuivez la cuisson 10'.
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Par chezmamielucette le 3 Juin 2016 à 00:00
Jehan Froissart, au début du XVe siècle, parlait déjà des "espinçons du grouselier" et, en effet, c'est le seul groseillier qui possède des épines. En Suède, autrefois, on l'appelait "Rips", au Danemark "Ribs", et c'est à partir de ces noms qu'a été forgé en 1584 son nom de genre, "Ribes".
Arbrisseau d'origine septentrionale, absent du bassin méditerranéen, il fut ignoré des grecs. Depuis fort longtemps, les jardiniers s'ingénient à multiplier les variétés horticoles de la plante. Ainsi ont-ils réussi à obtenir des fruits de plus en plus gros. Il en existe une variété dite "monstrueuse", aux groseilles grosses comme des prunes.Naturellement, les fruits de la plante sauvage sont beaucoup plus petits, à peu près comme un petit pois. Il faut les chercher en juin et juillet dans les bois et les haies et même dans les arbres creux. Ils se consomment frais, ou sous forme de jus lors d'une cure de printemps.
Cuits, ils donnent des gelées ou des confitures fort appréciées.
Encore verts certains les accommodent en sauce pour accompagner les maquereaux.
Cependant l'homme doit s'en méfier, car des troubles graves peuvent se manifester s'il fait une consommation abondante de baies non encore mûres.
HABITAT
- Europe, rare dans la région méditerranéenne, forêts, taillis, haies, jusqu'à 1 800 mètres.
IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,60 à 1,50 mètre
- Tige et rameaux grisâtres, épineux
- Feuilles larges et palmées, à 3-5 lobes dentés, arrondis en bouquets sur des ramures courtes naissant à l'aisselle d'épines tripartites
- Fleurs verdâtres ou rougeâtres (mars-mai), solitaires ou geminées, ou par 2-3, calice à sépales rougeâtres, corolle à pétales très courts blanc-jaune rapprochés, 5 étamines
- Baie ovoïde, jaune rougeâtre, hérissée de soies rugueuses, contenant plusieurs graines
- Souche stolonifère
- Saveur douce (juin)PARTIES UTILISEES
- Feuilles, racines, fruits (juin-juillet) dessécher lentement au four, conserver en boîtes closes.
CONSTITUANTS
- Sels minéraux, vitamines A, B, C, acides glucides, lipides, cellulosePROPRIETES
- Apéritif, astringent, dépuratif, digestif, diurétique, laxatif, reminéralisant
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Par chezmamielucette le 2 Juin 2016 à 00:00
C'est sa belle et élégante cousine Adrienne qui fait le mannequin pour Coco Chanel à Deauville, en 1916. C'est alors un lieu de villégiature en vogue, elle y tenait une boutique de mode au nom de "Gabrielle Chanel" et, en mai de la même année, elle y présente sa première collection.
Nous sommes en pleine guerre et, le tissu étant rare, elle conçoit cett collection en la basant sur le jersey, qu'elle a acheté en quantité à la maison Rodier. A cette époque, le jersey était exclusivement utilisé pour la confection de sous-vêtements masculins.
Beaucoup d'hommes étant à la guerre, la main d'oeuvre aussi était rare, et celle qui restait disponible se consacrait essentiellement à l'effort de guerre. Alors Coco Chanel innove, elle décline le jersey en robe de sport qui, par leur extrême simplicité et leur confort, contrastent avec les tenues souvent corsetées des élégantes de l'époque.Elle donne ainsi naissance à une nouvelle silhouette de la femme, plus mince et plus active, silhouette qui fera sa renommée, et qui sera l'expression de l'émancipation féminine.
Texte extrait du livre : Le grand almanach de la France.
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Par chezmamielucette le 1 Juin 2016 à 00:00
Le miroir de l'âme
Yeux coquins, sournois, maquillés,
Perçants, froncés, crispés, serrés,
Agacés, Tristes, hagards, mouillés,
Veloutés, Sincères, Rassurés,
Yeux qu'on croise un jour par hasard
Déclenchant un feu d'étincelles
Alors que mille autres regards
Se noient dans le monde matériel !
Pourquoi parler, vouloir paraître ?
Quand un seul regard nous suffit
Pour voir l'art d'un tableau de Maître,
La perfection d'une goutte de pluie ?
Les yeux sont le guide de la vie,
Ils nous préviennent, extériorisent :
La joie, les pleurs, la sympathie,
La douleur, le bonheur limpide...
Il est dans les étoiles, des mondes,
Cachés et ignorés des hommes,
Où anges et yeux purs se confondent,
Dans la grande lumière d'un royaume...
Jean-Claude Brinette
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Par chezmamielucette le 31 Mai 2016 à 00:00
En 1693, sir Richard Bulkeley, éminent savant du Trinity College de Dublin, fit une communication qui sema la discorde au sein de la Royal Society. Elle décrivait la découverte, un an auparavant, par le comte évêque de Derry, d'une singulière portion de côte à l'extrémité nord-est de l'Irlande.
Le long du littoral d'Antrim s'élevait une falaise dont les aspects étaient trop réguliers pour avoir été modeler par la seule action de la nature. Quatre ans plus tard, l'institution londonienne envoya sur place un dessinateur pour représenter cette curiosité nouvelle.
Pendant tout le XVIIIe siècle, la chaussée des Géants attira des artistes et des savants, qui s'interrogèrent sur les origines d'environ 4 000 colonnes de basalte, alignées de façon à former une sorte de route pavée menant à la mer. Pour les anciens habitants du lieu, elles étaient l'oeuvre du géant Finn McCool, commandant de l'armée du roi d'Irlande.Puis d'autres récits se mélèrent à la légende d'origine. Suivant la version plus répandue, McCool aurait construit cette voie pour aller conquérir son épouse à Staffa, dans les îles Hébrides, alors que, suivant une variance, le géant s'en serait servi pour aller combattre l'ennemi en terre d'Ecosse. Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour que se forme un groupe de géologues qui soutenaient l'origine volcanique de cette curieuse formation. Il était conduit par Richard Kirwan, qui défendait la thèse d'une précipitation de minéraux contenus dans l'eau de mer. En 1830, quand fut construite la première route le long de la chaussée des Géants, le site fit partie du "grand tour", le voyage obligé des intellectuels du temps, et trouva sa place dans les oeuvres des poètes romantiques, parmi lesquels en premier lieu William Thackeray.
Mais l'explication officielle ne devait pas tarder à se faire jour. Selon toute probabilité, la région d'Antrim fut soumise à une intense activité volcanique à l'ère tertiaire (entre 50 et 60 millions d'années). Des masses extrêmement fluides de roches en fusion furent projetées vers le haut à travers des fissures de la surface calcaire, jusqu'à former un plateau de laves.
Son refroidissement rapide provoqua une contraction de la matière en cour de solidification. Les différentes phases de ce refroidissement, à des vitesses différentes selon les profondeurs, créèrent des crevasses verticales, selon un processus semblable à celui de la boue quand elle sèche. Avec le temps, la roche la plus tendre a été érodée par l'action de la mer, laissant à découvert une spectaculaire agglomération de colonnes parfaitement ajustées, qui s'étend sur presque 300 mètres le long de la côte et se poursuit jusqu'à 150 mètres au large.Les colonnes présentent pour la plupart une section hexagonale (mais il en existe aussi à quatre, cinq, huit et dix côtés), et n'excèdent pas 6 mètres de hauteur, exception faite des formations comprenant le groupe appelé " l'orgue du Géant", atteignant 12 mètres.
L'érosion due aux agents atmosphériques a aussi crée des formations dites les "yeux du Géant", disposées circulairement autour de noyaux de basalte.
Bien que l'aspect géologique constitue la principale attraction de la chaussée des Géants, cette côte et aussi un habitat privilégié pour de nombreuses espèces d'oiseaux de mer, parmi lesquels le pétrel des glaces, le cormoran crêté et le pingouin torda.
Le National Trust a en outre dressé un inventaire de nombreuses espèces botaniques présentes sur le dessus de la falaise et ayant survécu à trois siècles de fréquentation touristique...
Texte extrait du livre : Les plus beaux sites du patrimoine mondial de l'Unesco
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Par chezmamielucette le 30 Mai 2016 à 00:00
Julien Dupré est un peintre français, né le 19 mars 1851 à Paris et mort dans la même ville le 3 avril 1910Il étudie à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier d'Isidore Pils (1813-1875) et celui d'Henri Lehmann 1. Il étudie aussi avec son beau-père, Désiré François Laugée, dont il épousa la fille, Marie Laugée.
Peintre naturaliste, dans l'héritage de Jean-François Millet et de Jules Breton qu'il admire, il est l'un des meilleurs peintres animaliers de son temps. Il observe et peint avec fidélité la vie des paysans, jouant sur la lumière. Il donne du relief à sa peinture, accentuant les effets pour donner de la force à ses œuvres.
Il quitte souvent l'atelier (qu'il partage avec son beau-frère le peintre Georges Laugée) situé au no 20 boulevard Flandrin dans le XVIe à Paris pour peindre la nature sur le motif à la campagne. Il peint tout d'abord des scènes de moisson, en Picardie particulièrement, puis, à partir de 1880, des animaux observés dans la campagne2.
Très reconnu aux États-Unis, de nombreuses œuvres de Julien Dupré sont conservées dans les musées américains. Il expose au Salon des artistes français régulièrement jusqu'à sa mort et reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris de 1889, puis est décoré de la Légion d'honneur en 1892.
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Par chezmamielucette le 29 Mai 2016 à 00:00
Le genêt dans le désert
"Elie alla dans le désert où, après une journée de marche, il s’assit sous un genêt, et demanda la mort"; 1 Rois 19:4
A trois reprises, il est question de genêt dans la Bible. Il symbolise le désert, la solitude, l'amertume, le découragement.
La première fois où cet arbuste est mentionné, c'est lorsque Elie fuyait devant les menaces de mort de Jézabel. C'est à l'ombre d'un genêt qu'il s'assoit, après une journée de marche dans le désert, et réclame la mort.
Après une grande victoire, le voici sombrant dans le découragement. Combien nous lui ressemblons avec nos hauts et nos bas ; avec nos jours lumineux et nos jours sombres. A quoi bon continuer à se battre, mieux vaut mourir, pense-t-il ! Mais Dieu va lui donner la force de se lever, et de marcher jusqu'à Horeb.
Peut-être passez-vous par un moment difficile, la solitude du désert vous enveloppe, et vous êtes assis, comme Élie, sous le genêt du découragement. Votre place n'est pas là. Nourrissez-vous de la Parole de Dieu, désaltérez-vous de l'eau vive de son Esprit, et continuez le chemin.
Job, fait mention des racines du genêt, misérable nourriture des plus pauvres et des plus misérables, accablés par la famine (Job 30:4). Seuls les chameaux mangeaient les genêts dans le désert, et voici que ceux qui sont sans nourriture en arrivent à manger ce qui est immangeable.
Si Dieu n'avait pas apporté du pain et de l'eau à Élie, il en aurait été réduit à se nourrir de cette misérable nourriture, et n'aurait jamais pu atteindre le but fixé par Dieu.
Alors que vous êtes dans le désert, dans la solitude, dans l'amertume, vous nourrissant de racines d'amertume et de désespoir, Dieu vous invite à laisser cette nourriture qui ne nourrit pas, il vous offre Jésus, le pain qui vient du ciel.
La dernière mention des genêts se trouve dans le Psaume 120. Le psalmiste compare la langue mensongère et perfide, à la braise des genêts (Psaume 120:4). Le bois du genêt brûle en formant des braises qui s'éteignent difficilement. Le psalmiste témoigne que le Seigneur le délivre des méchants et de leur perfidie. Finalement leur langue se retourne contre eux. Ceci nous fait penser à ces paroles de Paul: "Ne vous vengez pas vous-mêmes… Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger… en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête… Surmonte le mal par le bien" (Romains 12:19-21).
Un encouragement pour aujourd'hui
Dieu te voit dans ta solitude, ayant faim et soif de justice; il te voit découragé, et blessé par les propos des méchants et des perfides, alors confie-toi dans le Seigneur et sache que leurs propos se retourneront contre eux.
Paul Calzada
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Par chezmamielucette le 28 Mai 2016 à 00:00
Ingrédients : pour 8 personnesPour la pâte sucrée :
100 g de beurre
100 g de sucre
6 jaunes d’œufs
250 g de farinePour le lemon curd :
3 jaunes d’œufs
100 g de sucre
75 g de maïzena
le jus de 3 citrons
le zeste de 1 citron
25 g de beurre
250 ml d'eauPour la meringue :
3 blancs d’œufs
175 g de sucrePréparation :
1 Préparation de la pâte sucrée : faire ramollir le beurre dans la cuve du batteur ou dans un cul de poule, ajouter le sucre. Et les jaunes un à un. Ajouter la farine petit à petit. Fraiser la pâte et en faire une boule ; la mettre dans un film et la faire reposer au frais pendant 30 minutes. Préchauffer le four à 160 °c. Après ce repos, étaler la pâte à 2 mm d'épaisseur et découper des cercles un peu plus larges que les moules à tartelettes. Abaisser la pâte dans les moules puis enfourner 15 minutes environ, jusqu'à ce que la pâte soit bien dorée. Les sortir du four et les réserver.2 Préparation du lemon curd : presser les citrons et en zester un. Séparer les blancs des jaunes et réserver les blancs. Faire chauffer 250 ml d'eau. Mélanger le jus de citron et la maïzena jusqu'à l'obtention d'un mélange homogène. Lorsque l'eau frémit, mettre le mélange au jus de citron dans l'eau et fouetter jusqu'à épaississement. Lorsque le mélange est bien épais, ajouter le sucre, les jaunes, les zestes et le beurre et mélanger. Remplir les fonds de tarte de lemon curd jusqu'au bord de la pâte.
Préparation de la meringue : baisser le four à 150 °c. Monter les blancs en neige à l'aide d'un fouet électrique. Lorsque les blancs sont bien fermes, ajouter le sucre et battre de nouveau jusqu'à ce que la meringue forme des piques.Lorsque la meringue est bien ferme, la disposer par dessus le lemon curd sur les tartelettes. Former des piques à l'aide d'une fourchette. Enfourner les tartelettes pour une vingtaine de minutes, jusqu'à ce que la meringue soit dorée. Les sortir du four et les réserver au frais au moins 2 heures
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Par chezmamielucette le 27 Mai 2016 à 00:00
Tout comme la bardane, qui est l'autre "gratteron" de notre flore, le gratteron s'accroche avec ténacité, par ses tiges, ses feuilles et ses fruits, aux vêtements, des promeneurs et au pelage des animaux.
Cette plante gracile, molle et légère, se sert de ses aiguillons crochus pour s'élever en s'agrippant aux arbustes voisins. Elle est annuelle, mais très envahissante, et se rencontre partout dans les haies et les buissons, qu'elle étoile pendant de longs mois de ses minuscules fleurs blanches.
Les anciens déjà la nommaient "Apariné" celle qui agrippe, qui est devenu son nom d'espèce, ou philanthrope, parce qu'elle aime l'homme. Discoride explique dans ses textes comment les bergers utilisaient ses tiges liées en faisceau pour clarifier le lait.Ses fruits fournissent une sorte de café, et sa racine torréfiée peut remplacer la chicorée. On extrait de sa racine une jolie teinture rouge.
Elle possède des propriétés diurétiques, elle est efficace dans les paresses circulatoires des vieillards. Son suc frais, ou en cataplasme de feuilles fraîches pilées, posé sur une blessure en cas d'urgence, peut arrêter une hémorragie.
HABITAT
- Europe, lisière des bois, haies, buissons, altitude moyenne.IDENTIFICATION
- Hauteur : 0,20 à 1,50 mètre, annuelle
- Tige grêle, grimpante, accrochante, carrée, munie d'aiguillons sur les arêtes, renflée, velue aux noeuds, rameuse dès la base
- Verticilles de 6 à 8 feuilles longues, linéaires à pointes raides, face supérieure et bord munis de poils crochus
- Fleurs blanches (mai-octobre), petites, en cymes pédonculées à l'aisselle des feuilles, corolle à 4 pétales, 2 carpelles accolés poilus,
- Fruit de 3 à 4 mm, poilu, tuberculeux, crochu
- Racine grêle
- Odeur faiblePARTIES UTILISEES
- Plante fraîche (mai-septembre) et séchée, jus frais, séchage rapide pour éviter le noircissement des fleurs, conserver au secCONSTITUANTS
- Glucosides,PROPRIETES
- Anti-inflammatoire, apéritif, cicatrisant, diurétique, sudorifique, vulnéraire
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